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Qui Dao Protocol ?

Qui Dao Protocol ?

Which crypto rose the most in 2022? However, here, we have listed some of the top altcoins that are speculated to generate profits by the end of 2022. Comment avoir un match truqué ? Plus de 6,5 buts dans le match (énorme cote) Des buts en fin de mi-temps. Des retournements de situation. L’équipe qui doit perdre ou prendre un but qui domine avant de le prendre / de perdre. Quel est le pays le plus sûr du monde ? L’Islande est toujours en tête, étant l’endroit le plus pacifique de la planète depuis 2008. La Nouvelle-Zélande, le Danemark, le Portugal et la Slovénie font partie du top 5 des pays les plus sûrs en 2021. L’Autriche, la Suisse, l’Irlande, la République tchèque et le Canada complètent les dix pays les plus sûrs.27 sept. 2022 Quels sont les produits qui risque d’être en pénurie ? Parmi eux, les huiles, les féculents, les farines, les pâtes et le riz. Autant de produits déjà sous tension et qui feraient actuellement l’objet d’achats de précaution de la part de nombreux ménages, faisant planer le risque d’une rupture des stocks.23 août 2022 Comment faire le Skuff ? Avec un four traditionnel


Salut Julien!Merci de nous rejoindre sur ce podcast, avec la vidéo pour ceux quinous regardent sur YouTube. Ce n’est pas la première foisqu’on te reçoit sur ce format-là. On avait déjà eu l’occasion de parler unpetit peu de DeFi, mais cette fois-ci, on se voit particulièrement pour parler de laV2 de Stake DAO, donc tu as ta casquette Stake DAO et on va parler aussi de lacapture de valeur Crosschain. Juste, histoire de remettre les bases pour ceux qui n’ont pas vu notre premierépisode, est-ce que tu peux te présenter un petit peu et présenter Stake DAOdans les grandes lignes ? Bien sûr. Merci encore, Valentin, pour me recevoir dans ton super podcast Cryptoast,que j’ai beaucoup aimé la première fois. Ça s’était super bien passé. Je m’appelle Julien Bouteloup, j’ai un background en Computer Scienceset j’ai monté plusieurs sociétés. Je suis parti assez tôtde France. J’ai fait les US et ensuite Londres etje me spécialise dans tout ce qui est… Mon background est plus Computer Sciences, donc tout ce qui est machine learning, système distribué, avantla blockchain, donc en 2009-2008 avec un Masteret maintenant, je me spécialise plutôt dans la blockchain,déjà depuis quelques années. Je suis tombé assez tôtdans le monde, en premier avec Bitcoin dans les années 2011-2010, ensuite aprèsEthereum et maintenant, c’est plus Crosschain avec un fonds d’investissementqui s’appelle Stake Capital, une plateforme exchange décentralisée,retail, qui s’appelle Stake DAO , un fonds d’investissement dans tout cequi est NFT, mais plus quant, donc stratégies d’arbitrage, équité provider , flash loans, des choses comme ça avec BlackPool, qui se spécialisedans le monde des NFT. Notamment, on a par exemple Mbappesur Sorare, des choses comme ça. Et aussi un système qui donne la voix aux personnes qui sont dans la DeFi, quis’appelle Rekt.n ews, qui fait de l’investigation très,très poussée sur les différentes choses qui se passent dans la DeFi,pour donner en fait une sorte de vision globale et aussi pour alerter certaineschoses qui se passent dans la DeFi. Un jour, je te recevrai une troisième foispour discuter un peu de ton emploi du temps et voir un peu comment tu gères tousces projets-là. Ça doit être au cordeau. Avec ma tête. Avec ma tête qui n’est pastrès chouette à regarder. Mais c’est vrai queça doit être assez speed, surtout que la DeFi, une minute dans la vraie vie, c’estdix ans dans la DeFi, comme on dit, donc il ne faut pas partir tropde temps en vacances. Oui, moi je dis souvent : « Un jour dans la DeFi, c’est une annéedans la finance traditionnelle. » Donc il faut vachement rester à l’écoute et justement,on va parler de tout ça, c’est l’objectif du podcast, de Stake DAO etde toutes ces chaines-là. Parce qu’aujourd’hui, il y a les Layer 2et les Sidechains qui se mettent en place. On a fait un petit podcast avec Marc d’Aave il y a quelques jours,justement, sur cette thématique, les différences entre les différentescouches d’Ethereum. Quel regard, toi, tu portes sur toutes ces Sidechainset tous ces Layer 2 ? Déjà, sur Marc, je porteun très chouette regard. C’est quelqu’un de très bon à suivre. Pour ceux qui ne le suivent pas, Marc est très chouette techniquement parlant et aussi en termes de personne,que je connais beaucoup. Sur le monde de la blockchain, en fait, moi, j’ai le clear white paperqui a à peu près trois ans… 2017, quatre ans, où en fait, déjà lavision même de Stake Capital, où on faisait déjà du staking as a servicedonc où on faisait déjà de la validation sur toutes les chaines… En fait,la vision de Stake Capital à l’époque, c’était d’aller faire du liquid stakinget d’aller faire de l’arbitrage à l’intérieur de toutes ceschaines. À l’heure actuelle, on voit que maintenant, 2021, c’estvraiment en fait… Si 2017, c’était les ASIO,2020, c’était le boom de la DeFi, 2021, c’est vraimentle moment des Crosschains. C’est-à-dire en fait, ce qu’on appellel’interopérabilité. Donc en fait, penser…Même moi qui ai été ou qui suis encore en Ethereum maximalist, penser qu’ily aura qu’une seule chaine, économiquement parlant, ou même au niveaubusiness ou capitaliste, c’est impossible. Parce que chacun veut essayer de créer sa propre valeur dansl’écosystème, donc il y aura beaucoup plus de chaines et chacune de ceschaines-là pourront dialoguer entre eux. Et là, on voit en fait qu’est-ce quise passe, c’est qu’il y a beaucoup de … Donc, Ethereum, qui est lachaine principale où il y a beaucoup de capitalisation boursière et aussi énormément d’activité,elle commence à être… Déjà depuis quelques années,mais elle est impactée par son succès. Énormément de transactions… Chaque petite transaction sur lablockchain, sur Ethereum coûte environ… Par exemple, sur unetransaction sur Uniswap ou sur Curve, va coûter dansles 45 $, dans les 40 $. Donc en fait, on voit très bien que lemainstream, l’aspect retail sur une telle technologie est très limité, seulement surles gros poissons, les grosses [inaudible 00:05:06]qui peuvent avoir accès à des transferts qui,au vu de leur montant de transfert, ne leur coûtent pas beaucoupd’argent au niveau du gas.Or là, maintenant, qu’est-ce qui se passe, c’est qu’il y a des nouvellesblockchains, qui sont soit des nouvelles blockchains Layer 2, qui seplug, qui se connectent à Ethereum, soit en fait des autres blockchains qui eux,vont soit aller limiter ou restreindre la décentralisation… Je dirais, par exemple, Binance. Binance, c’est une chainecomplètement centralisée qui est un copié-collé de lachaine Ethereum avec l’EVM , Ethereum Virtual Machine et elle, ce qu’elle propose, c’est qu’ils s’en fichent complètement de l’aspect blockchain, décentralisation.C’est quelque chose de centralisé, mais qui permet d’avoir destransactions à un minimum de coût. On a une guerre à l’heure actuelle, une guerre qui se définitsur l’ensemble des différents protocoles qui veulent aller essayer de capturerau maximum des market share d’Ethereum. On va aller sur des blockchains qui, eux, vont être extrêmement rapide, donc unbusiness beaucoup plus… Par exemple, moi, mon background c’est Quant,qui vont aller se définir en stratégie d’arbitrage ou entrading à haute fréquence. Là, je dirais plutôt sur unechaine telle que Solana. Une chaine qui, elle, va faire de l’interprobabilité son corps de métier, ça va être plutôt Cosmosavec Tendermint, où là, on va avoir des hubs qui vont construire chacun leurblockchain ou intégrer ou faire ce qu’on appelle des bridges pour connecter.Après, on va avoir des chaines qui, elles, vont essayer de faire un mixou copier un peu le business model d’Ethereum, mais en ramenant des chosesqui étaient plus du côté recherche d ‘Ethereum, qui ont mis quatre-cinq ansà monter, mais vu que ces blockchains sont complètement neuves, ils ont pul’implémenter facilement de leur côté. Je dirais par exemple des blockchainscomme Polkadot ou alors après, on a des blockchains qui sefocalisent beaucoup plus sur les systèmes de vision blockchain et de mondes degouvernance décentralisés, comme par exemple Tezos, qui est beaucoupplus une blockchain de gouvernance et après les assets tokenifiés. Là,on a une vraie guerre. On voit très bien qu’il y a les L2 quicommencent à se connecter, qui commencent à être livrées sur le [inaudible 00:07:12] marché et des autres blockchains quielles, en fait, veulent absolument intégrer l’EVM d’Ethereumpour pouvoir incentiviser les gens qui sont sur Ethereum à venir sur leursblockchains pour ne payer pas de gas. Voila. Donc il y a une vraie guerreéconomique à l’heure actuelle. Justement, c’est vrai que quand on parleDeFi, c’est très associé, encore aujourd’hui, à Ethereum et à ces Layer 2et on va rapidement y venir, mais quelle est la place pour toi dela DeFi justement sur d’autres chaines ? Tu parlais de Tezos. Il y a AVAX aussi qui essaie d’accaparer des parts de marché comme ça. Est-ce que c’est des alternativessérieuses ou est-ce que c’est la mode et puis, dans quelques années, il n’en restera qu’uneet ça sera peut-être Ethereum ? Je pense que c’est une bonne question. C’est-à-dire que là, à l’heureactuelle, ce qui s’est passé, c’est que la recherche fondamentale… Il faut savoir que la recherche fondamentale dansla finance traditionnelle ou le monde de la recherche traditionnellemet à peu près 40 ans. Il faut savoir que la scalabilité dansEthereum, ce n’est pas juste une bande de copains ou une bande deprogrammeurs ou de développeurs qui vont se dire : « On va réfléchirà la façon dont on va scaler cette blockchain. » Il fautsavoir en fait que c’est des maths fondamentaux,donc, en fait, c’est des recherches , des maths qui ont été créées ou mêmeinventées avant les années 80. C’est des recherches fondamentales quimaintenant, on essaie de les appliquer. Quand je pense, par exemple,aux transactions privacy, les transactions privées permettent descaler la blockchain. Par exemple, je parle commeset marks, des protocoles comme font des Layer 2 qui vont se spécialiserdans des transactions anonymes et ça, ça permet en fait d’aller inventer de lascalabilité ou de faire venir de la scalabilité surles différentes chaines. On est passés par beaucoup de niveaux, on est passés pardes Sidechains… Par exemple, je vais penser à des protocoles comme Reden, desprotocoles qui ont maintenant complètement disparu parce que la technologie,entre temps, elle a évolué, la recherche a évolué, mais intégrer ces différentesrecherches, ça prend énormément de temps. Parce que c’est de la recherchemathématique fondamentale. Et aussi la théorie des jeux qu’on est en train de monter. C’est ça, la beauté de la DeFi et de lablockchain : c’est qu’il a un mix entre la recherche fondamentaleet la théorie des jeux. On rentre dans la psychologie des gens, dans les mathématiques et dans comment lemarché économique fonctionne, en fonction des guerres économiquesqu’il y a sur la blockchain à l’heure actuelle. Donc là, ce que je vois àl’heure actuelle, c’est que des nouvelles chaines peuvent facilement intégrer desaspects de la recherche fondamentale dont Ethereum a mis depuis les années2014, il y a à peu près six ans, cinq ans. Quand vous regardez sur ethresear.ch, là, vous avez l’ensemble de la recherchequi a [inaudible 00:09:49] construit. Il y a beaucoup de chaines qui sont des Sidechains ou des nouvelleschaines qui vont reprendre la recherche qui a été faite et l’intégrerdirectement dans le protocole. Pourquoi ? Parce qu’Ethereum, on voit que ça a mis à peu près trois-quatre ans àbouger sur du proof of stake. Pourquoi ? La technologieétait là, mais en fait, quand vous voulez bouger 200 milliards d’assets under management d’un market cap sur une nouvelle technologie, ilfaut s’assurer que tout va bien. On ne peut pas se permettre, par exemple,comme a fait Avalanche ou comme a fait Cosmos ou d’autres chainesd’être pendant un jour off. Parce que, problèmes devalidateurs, problèmes de transactions, problèmes de stake and proofqui ne sont pas sur la chaine. Il faut rappeler tous les validateurs, il faut avoir une cohérenceentre eux : c’est impossible. On parle vraiment, à l’heureactuelle, d’une économie de marché et des milliers, voire des millions d’entreprises qui se sontconstruits sur Ethereum. À bouger, il faut s’assurer que ça soit complètement secure, safe etqu’on peut intégrer la technologie. Il y a beaucoup de façons… C’est ce que disait Vitalik : la seulefaçon pour aller scaler Ethereum, ça ne va pas être de changer le coeur-même duprotocole, mais d’aller monter des projets par dessus qui vont pouvoir allerrespecter ou fournir un use case spécifique à un projet. Je ne sais pas,par exemple, vous avez Uber, Blablacar, une pépite à la française. Blablacar n’a pas forcément besoin d’avoirdes transactions hyper rapides, mais par contre, aurait besoin de scaler niveau privacy, pour savoir que les gensne sont pas connectés entre eux. Chaque use case… Par exemple,Twitter n’a pas forcément besoin de… Je ne sais pas, par exemple, de privacy, mais par exemple beaucoup plus descalabilité parce que vous envoyez énormement de tweets.Chaque use case, niveau blockchain, vous allez avoir du rollup, ZK Rollup comme desprojets… Vous pouvez avoir du zkSync, du StarkWare, Optimizem Rollup… Tous ces différents projets vont avoirchoisi une architecture qui va leur permettre d’être soit très rapides, soitd’être très private. Par exemple, vous pouvez avoir des [inaudible 00:11:49]comme Tornado qui vont aller faire du zk-SNARKs, des choses comme ça. C’est ça qui est super intéressant. C’est une DeFi de Lego qui vaaller s’intégrer dessus. À savoir si les autres blockchains vont pouvoir subsister dans un avenir proche,ça va dépendre en fait de combien de personnes ils arrivent à ramener età capturer sur leurs blockchains. On voit par exemple un acteur qui est très bon niveau marketing etbusiness, c’est CZ de Binance. Lui, en fait, est parti d’un businesscomplètement centralisé, la Binance Chain, a été copier,vraiment brutalement été copier l’EVM d’Ethereum, l’a tourné dans une nouvelle chaine Binance qui estcomplètement centralisée. Il faut savoir que la façon de penseroccidentale, à l’européenne ou à l’américaine, est complètementdifférente de la façon de penser du monde asiatique. Le monde asiatique, eux, cequ’ils veulent, c’est rapidité et profit et nous, en Europe,on est encore basés sur GDPR, privacy, il faut vraiment faire attention aux données[inaudible 00:12:51], ce qui lui permet en fait, lui, CZ, d’aller capturer des parts de marché extrêmement importantes sur la blockchainEthereum et de plus en plus, ce qu’il va faire, c’est qu’en fait, il vacommencer à décentraliser l’architecture qu’il a monté avec Binance,soit en investissant dans plusieurs projets L2-L1, soit en montant son propreExchange décentralisé comme la Binance Chain et au fur et à mesure,décentraliser les différentes pièces. Ce n’est pas dans une optique de vision deblockchain qui est : « Votre portefeuille, votre monnaie » oùelle nous laisse dire : « La blockchain, c’est super », c’est que pour lui, ça lui permet d’économiser énormément d’argentet de faire encore plus d’argent. Pourquoi ?Parce qu’en faisant tourner la Binance Chain,il n’a pas besoin d’aller s’amuser à aller faire tourner son stack, avec du DevOpsAmazon, Google Cloud , IBM ou des choses comme ça.C’est gratuit. Et toutes les personnes qui font destransactions, qu’est-ce que ça se passe ? C’est que ces fees-là vont dans la pochede CZ et un petit peu dans le BNB Token. Pour lui, c’est l’Eldorado en fait. C’est super intéressant ce que tu dis là. Si on devait synthétiser ça en fait, pourfaire de la DeFi, qu’est-ce qu’il faut ? Toi, tu veux lancer ta chaine demain. Moi, je veux lancer la mienne. Je vais y arriver.Qu’est-ce qu’il faut en fait ? Il faut des incentives pour faire venirdes gens, il faut de la liquidité, il faut des bons smart contracts ? C’estquoi la base pour faire de la DeFi ? Je pense que… Qu’est-ce qu’on veut faire quand ondit qu’on veut faire de la DeFi ? Est-ce qu’on est une personne intrinsèquement parlant, qui a certaines valeurs qui veut qu’ellessoient reproduites dans son produit ? Par exemple, une valeurvraiment de vision « E ldorado » du monde de la blockchain quiest dans un monde décentralisé, enlever le tiers de confiance, redonner le contrôle, le pouvoir et l’accès aux personnes directement qui deviennent leur propreentreprise, ça, en fait, c’est relativement complexed’aller capturer des gens puisqu’en fait, vous allez vous baser plus sur latechnologie de la vision. Si vous voulez vraiment construire un projet DeFi etaller capturer des parts de marché très rapidement, forcément, ilfaut de l’incentivisation. Par exemple, ce qu’a fait Binance, c’est qu’ils ont pris Pancake Swap, où là, ils incentivent,ils ont des pools de liquidités. Comment Sushi Swap a réussi à capturer ou à devenir aussi gros qu’Uniswap ?C’est en forkant le projet et en créant un token qui permetpermet d’aller faire du yield farming. Ce qui se passe en fait, c’est que c’est une vraie compétition. La DeFi, ce n’est pas un jeu. Les gens pensent que c’est un jeu, ons’amuse, des trucs comme ça. Il faut savoir que les gens qui construisent desprojets dans la DeFi, même si sur Twitter, ils disent que tout lemonde est gentil et qu’ ils sont là pour l’avenir et la vision du projet, il faut savoir que derrière, c’est des énormes guerres économiques, c’est des énormes pressions économiqueset aussi des énormes coups bas. Pour créer sa propre chaine, il fautincentiviser les gens à venir, à l’heure actuelle, malheureusement,ou alors trouver un projet qui rapporte … En fait, la meilleure façon d’allerfaire en sorte que le projet soit utilisé, c’est trouver del’utilité. Si vraiment votre projet… Par exemple, vous avez Curve Finance. À l’heure actuelle,la raison pour laquelle Curve Finance est utilisé énormément, ce n’est pas pour leurincentivisation, parce qu’i l faut savoir que Curve Finance, le modèleéconomique est basé sur la distribution, l’inflation du protocole, pareil que Bitcoin. À l’heure actuelle, on distribue sur Curve Finance deux millions deCurves. Curve trade à peu près à 3 $. On dilue le protocole de six millions de dollars par jour.Les gens pourraient dire… C’est ce qui s’est passé au début,ils n’avaient pas compris la vision. Ce qui s’est passé, c’est quele token a chuté. Pourquoi, là, il monte, le protocole ? C’est qu’ils se rendentcompte de l’utilité. Quand vous êtes capablesur un protocole… C’est impossibledans la finance traditionnelle de faire une chose pareille. …de transférer 100millions de dollars d’un asset à l’autre sans créer de seepage et en nepayant pratiquement rien en fees… Si vous payez 100 $ de fees, 200 $ de fees, comparés à 100 millions dedollars de swap, il faut savoir que dans la financetraditionnelle, ce qu’on appelle des MCP, multi-collateral party, ça prendrait desmois d’aller signer entre deux banques pour aller vérifier que les fonds sontbien d’un côté, que l’autre banque , AML, KYC, des avocats, des lawyers, pour juste transférer 10millions de dollars entre deux parties. Là, on peut transférer 50 millions dedollars, 100 millions, dépendamment de la dette virtuelle de Synthetixen passant par Curve. C’est une beauté technologique quipermet d’accéder à des moyens incroyables. C’est-à-dire qu’on peuttransférer dans le monde entier des sommes astronomiques sans aller créerun seepage sur le marché. Ce qui fait quoi ? C’est qu’en fait, on devientmeilleur qu’un échange centralisé. En instantané, ça prendmoins de 10 minutes d’aller transférer 100 millions de dollars sans créerde seepage, sans créer de cost. L’utilité du protocole, elle est là. Et c’est pour çaqu’à l’heure actuelle, Curve est extrêmement utilisé, parce qu’en fait, il y a une utilitéderrière, une grosse utilité. Ça peut être la raison commeUniswap, la raison comme d’autres protocoles. Si on veut construire vraimentun protocole DeFi et contrôler le marché, il faut déjà se dire: Comment mon protocole va faire en sorte que je n’ai pasforcément besoin d’aller le marketer. Je vais arriver à prendre des énormesparts de marché parce que les gens vont trouver que sans ce projet-là,ils ne peuvent pas l’utiliser. Etensuite, après, vous pouvez incentiviser pour faire en sorte de ramenez encore beaucoup plus de croissance, parce quesi votre protocole de gouvernance est basé sur les fees que prend le protocoleet après redistribué aux Token holders à la gouvernance, alors là, oui, il faut pousser [inaudible 00:18:26]. Il faut poussez les … Là, à l’heure actuelle par exemple, surCurve, il y a à peu près six milliards d’assets [inaudible 00:18:33] entre 500 millions et il y a 3jours, il y a eu un milliard de volume en un jour. C’est excatement la même chose sur Stake DAO. Stake DAO, quipermet un exchange qui s ‘est monté par-dessus Curve, qui aussi incentivise les gens à fairevenir la liquidité et qui redistribue l’ensemble des profitsaux personnes qui ont staké le governance tokendans le protocole. Et justement, cette V2, on va en parlermaintenant parce que pour prendre et poursuivre avec l’exemple de Curve : Curve est sur Fantom , Curve est récemment sur Polygon,Curve est sur Ethereum Layer 1, il y a des incentives un peu partoutet avec toutes ces nouvelles chaines, c’est compliqué pourmoi, utilisateur, qui veut avant tout faire du profit grâce aux incentives,ou au yield farming de savoir où se positionner. Et c’est làou, en partie, vous intervenez avec Stake DAO, surtout avec la V2, où on peutdéléguer nos fonds, on peut les déposer et avec des stratégies que vous avezdéveloppées avec l’équipe de Stake DAO, vous allez les positionner plutôt ici,plutôt là, et les changer en fonction. C’est ça la nouveauté de la V2 ? Exactement. En fait, dans la nouveautéde la V2, nous, ce qu’on veut, c’est construire un échange décentralisé, aller prendre des parts de marchéd’un Binance, d’un Bitfinex, d’un Kraken, d’un FTX. Pour faire ça, il faut s’assurer que l’expérienceutilisateur et l’expérience interface soient la mêmequ’un échange centralisé . Quand vous vous connectez dans un échangecentralisé, vous n’avez pas besoin de savoir : « Est-ce quej’ai besoin de MetaMask ? Quelle est la clé ? Quel est le gas ? » Nous, en fait, on fait une abstraction au possible. C’est pour ça que ça nous a pris trois mois à pouvoir faireune plateforme. La plateforme d’avant, vous avez juste àmettre « V1.Stake DAO », vous verrez aussi qu’elle était superbe.Moi, je le trouvait incroyable. Mais la V2, elle permet encore d’allerbeaucoup plus loin. C’est-à-dire qu’en fait, vous pouvezinvestir dans des stratégies de DeFi, où là, derrière, c’estdu code sur des smart contracts et la raison pour laquelle ça ne va pas être cher, c’est nous, en fait, on faittout pour vous. Au lieu de vous, aller investirdans un Curve, dans un Aave où vous allez mettre 1000 $,il faut savoir que là, vous allez payer peut-être 50-100 $en fees, en frais sur la blockchain. Alors que si vous les posez un dans unpot, nous on attend que ce pot grossisse, qu’il atteigne un million,deux millions… Par jour, on peut atteindrecinq millions de dollars par exemple. On prend tous ces fonds-là, on les déposepour vous et on les fait travailler, ce qui fait qu’en fait, cescinq millions de dollars , si avant, pour 1000 $, vous payiez 100 $ de frais, là, vous paiereztoujours la même chose. Le pot, il est à cinq millions dedollars, mais ça ne se voit pas du tout. C’est qu’on permet avec des énormesmoyens d’aller investir pour vous, ou placer les fonds sur la DeFi sans quevous n’ayez rien à faire. On vous fait travailler au maximum. Et derrière, on faitdes systèmes de boost. Par exemple, on a la stratégie perpétuelle qui permet d’aller maximiser lesdifférentes stratégies qu’on a à l’heure actuelle et maintenant, on va créer denouveaux produits. Par exemple, on va introduire tout ce quiest options, features ou leverage, pour pouvoir vousedger sur la finance, mais sans que vous ayez la connaissance oula base technique de pouvoir le faire. C’est-à-dire qu’on va construire des stratégies qui vont le faireautomatiquement pour vous. On va maximiser votre empruntsur différentes stratégies en contrôlant les bots de liquidation, de flash loans,liquidation, market maker, arbitrage… Tous ces produits-là qui sont des produitsde comptes qui, à la base, demandent… Souvent, les gens qui avaient accès à ces produits de compte, c’étaient deshedge funds, des family offices, des grosses boites : Boursorama, BNP,Société Générale qui eux, prennent l’argent, l’investissent surles marchés financiers, demandent à des hedge funds de faire travailler ce capitalet vous derrière, vous redistribuent zéro. On vous redistribue10 fois moins que l’inflation qu’il y a en France, qui est sûrementaux alentours de 1,5 %. Vous distribuent 0,01 % et vousdisent : « Super, on est désolés. Au lieu de passer à 0,03 % d’intérêts, on va passer à 0,01 parce queles temps sont durs. » Nous, aussi, ce qu’on fait… On fait exactement les stratégies financières qui étaient utilisées dans lemonde de la finance traditionnelle, sauf qu’on les emploie dans la financedécentralisée et on vous les redonne. On vous redistribue 100 % des profits. 15% des performances sont repris, mais ne sont pas redistribués dans nospoches : ils sont redistribués à ceux qui ont token, à ceux qui ontstaké dans les gouvernances. C’est pour ça que c’est un système qui nepeut pas s’arrêter et qui a tout intérêt à ce qu’on ramènebeaucoup plus d’équité parce que l’ensemble des profits sont redistribuésaux utilisateurs. Vous continuez. En étant utilisateur, vous recevezle token gouvernance. En plaçant sous couvert de gouvernance dans ce qu’onappelle nos sanctuaires, vous recevez les rewards de l’ensemble des protocolesqu’on supporte sur la plateforme. Donc on a des stratégies . On va construire de nouvellesstratégies. On va introduire un order book. On a déjà introduit le meilleur swap possible de l’écosystème :vous pouvez swaper des assets comme si vous étiez sur un exchange. Onvous donne le meilleur taux. À l’heure actuelle, c’est que les frais detransaction sont peu chers, donc là, on va introduire… On l’a déjà faitsur Binance, on va release, aujourd’hui je crois, Matic, on va releasedifférentes blockchains. On a déjà aussi intégré au moins une dizaine de blockchains :Cosmos, Polkadot, Solana… On va construire différents bridges entreces différentes blockchains et ensuite nous, derrière, on vafaire de l’arbitrage. Ça va permettre de rapporter énormément deprofits pour la DAO et de donner énormément de produits, commeune expérience de la finance centralisée, mais dans le monde de lafinance décentralisée. En fait avec Stake DAO, demain, tout ce qui est interaction directe avec Curve ouavec d’autres protocoles natifs comme ça, entre guillemets,l’utilisateur n’aura même pas besoin d’y aller : c’est vous qui ferezcet exercice-là ? Exactement. Il faut savoir que, parexemple, un Aave ou… (Je branche mon cable parce que j’aiun petit problème de batterie.) Il faut savoir que la vision première d’un Curve ou d’un Aave, par exemple,est d’être protocole. C’est en fait d’avoir l’ensembledes boites dans le monde ou des produits ou des projets quipeuvent très bien utiliser les contrats directs de Curve ou d’Aave, mais le mieux, c’est que si par exemple, il y a unSDK ou un DPI, ils l’utilisent et donc en fait, Aave et Curvetravaillent dans la couche bas niveau… Curve, nous, ce qu’on veut, la vision, c’est de capturerun énorme pourcentage du FX. Le FX trade à 6 trilliards par jour. Si aujourd’hui, on peut arriver à capturerun petit pourcentage de ça, c’est énorme. Avec une technologie quiest révolutionnaire. C’est quoi le FX ? Le FX, c’est la place financière où vous avez des transfertsau niveau des monnaies nationales. Par exemple si vous voulez transférerdu dollar vers de l’euro, de l’euro vers du yen, il faut savoir quedans le monde entier, c’est l e plus gros flux.C’est des énormes nations, des hedge funds, des banques qui elles, veulentsoit se collatéraliser, soit se hedger, soit investir sans avoiraccès à différents produits, soit aussi acheter de la dette nationale et sontobligés d’aller trader des monnaies. Si votre monnaie est en dévaluation par rapport au dollar, vous avez toutintérêt à acheter du dollar. Ce que font, en fait, les banquesnationales : ils vont se hedger, s’exposer à certainsassets sur les marchés financiers, et ça, aujourd’hui, en termes devolume, on parle à 6 trilliards, ce qui est énorme. Après, il y a d’autres produits qui sont encore plus gros,comme les produits dérivés, les choses comme çaoù là, on tape vraiment dans des gros marchés, mais nous,à l’heure actuelle, vu que Curve permet de traderentre stablecoins… Stablecoins, c’est ce qu’on appelledes coins stables entre elles. Ça peut être soit de la monnaie ou soitça peut être très bien.. . Par exemple, vous avez un Stake DAO, le price, il est mis sur… Parce que le ex-SDT, il est staké dans Aaveet d’un seul coup, on a aussi la même chose qui est stakéedans Compound. Là, vous avez deux assets différents, maisils sont stables entre eux. Ils varient juste un petitpeu donc là, vous avez un arbitrage. Ça, ça peut être une pool qui peut être créée sur Curve,par exemple. Donc ça sera dans l’ombre et vous, vous mettrez tout çaen connexion avec les particuliers ? Exactement, parce que le but, en fait, c’est d’avoirune application mobile, avoir un endroit hyper simple… Un peu le Robinhood… Sauf que nous, on n’arrête pasles assets. Si vous voulez trader, on ne vous arrête pas. …un peu le Boursorama, un peu le Revolutde la finance décentralisée, de 2021. Un peu l’application simple qui permet àtout un chacun, en fonction de son background, en fonctionde l’éducation qu’il a suivi ou en fonction de son interaction dans le mondede la DeFi, de pouvoir avoir accès à des produits financiersqui ne soient pas régis par la finance traditionnelle et donc donnerla chance à tout un chacun. Ce qu’on a fait, c’est qu’on vous donnel’accès à l’ensemble des protocoles de staking. Vous allez aussi pouvoiréchanger entre protocoles, staker dans ces protocoles-là, prendre le liquid asset enstakant, investir dans un autre projet, leverage, c’est-à-dire prendreune position [inaudible 00:27:55], donc une grosse exposition sur le marchésur certains assets, mais tout ça, en fait, nous… Si vousvoulez, vous pouvez le faire directement sur la plateforme, via notre order book qu’on est en train de release, ou alors vous investissez dans unestratégie qui va faire ça pour vous. Vous allez avoir… Là, on est en train de release un indextoken, on est en train de release des packages qui vous permettent d’avoir une exposition à la DeFi touten n’ayant rien à faire. Et c’est le but en fait. Avant de poursuivresur deux-trois autres points, là, effectivement, à chaque fois qu’ondiscute de la nouvelle version, j’ai mon esprit qui part et je me dis :« Ça va être dingue ce qui nous attend. » Toi, comment tu voisjustement cette évolution, vu que tu as travaillé dans la financetraditionnelle, entre guillemets ? Est-ce que quand tu codes tes nouveauxprojets, tu te dis : « Voilà, là, on est en train de disrupter un trucde dingue. » ou est-ce que tu te dis… Quel est ton état d’esprit ? Est-ce que tu te dis : « Ça y est,on va pouvoir redonner au peuple ce qui était réservé jusque là à une très faible partie de la populationqui parfois, ne l’utilisait pas à l’avantage du collectif. » ?C’est quoi, ton état d’esprit ? Moi, je suis un peu… Dans mon entourage, ils considèrentque je suis un petit peu fou de le sens où moi, ça fait déjà une dizaine d’années que j’aidit à tout le monde que ça va changer. 10 ans plus tard, ça a bien changé, mais ce n’est pas nonplus une révolution où le commun des mortels, la personnedans le retail, s’en rend compte. Il faut savoir que la blockchain sera utilisée par 100 % des gensquand celle-ci sera transparente . C’est-à-dire qu’en fait, à l’heure actuelle, vousutilisez Internet sans savoir que derrière, c’est le protocole HTTP,SMTP pour les e-mails… En fait, vous n’avez pas connaissance de ça. Là, il y a une révolution industrielle qui est en train de se créer, comme lacrise de 2009, la crise américaine des subprimes, qui a faitécrouler l’économie mondiale et nous, ça s’est répercuté de notre côté avec cequ’on appelle une économie de partage : des Blablacar, des Airbnb, des leboncoin… Tout ça se sont crées parce que le milieu leur a permis, parce que lacrise financière était là. Mais est-ce que nous, de notre côté,on a eu connaissance que c’est des nouveaux paradigmes de façons de penser, parce que les gens sesont adaptés au boncoin, se sont adaptés à Blablacar, se sont adaptés à l’Airbnbsans vraiment le savoir, sans vraiment [inaudible 00:30:11]. Là, ce qui est entrain de se passer, c’est la même chose. C’est une révolution industrielle, mais les acteurs qui sont les acteurs dela finance centralisée, des finances traditionnelles, eux, vonttoujours arriver à rebondir. Eux, ils ont des énormes capitaux. Il faut savoir qu’unGoldman Sachs ou un Morgan Stanley, si du jour au lendemainils ont envie de tuer les intérêts de la DeFi, ils peuvent trèsbien investir 1 trilliard. Ça ne leur pose aucun problème. Sur les différents protocoles. Là, vous allez vous retrouver avec desintérêts qui vont complètement tomber. Ce que je dis en fait, c’est que oui, lechangement est irrévocable, il arrive… La disruption, elle arrive. Après, ce n’est pas parce que la vision dela blockchain, qui a une vision idyllique, le retour du contrôle, la maitrise etl’accès à tout un chacun… Ce n’est pas pour ça qu’on va rentrer dans un monde complètement idyllique,l’Eldorado. Ça veut dire en fait que beaucoup d’acteurs à l’heure actuelle ou qui vont monter ces projets vontdevenir les prochains leaders de la prochaine vague de la financequi deviendra finance… La DeFi sera vraiment la nouvelle finance traditionnelle, dans 10 ou 20 ans. Ce que je veux dire par là, c’est qu’il faut savoir qu’on est là, à l’heure actuelle commedans les années 80-90, quand quelqu’un essayait de dire : « Écoutez, il y aInternet qui arrive . On va monter des projets surInternet. » Les gens sont là : « Mais à quoi ça va servir Internet ? On n’apas du tout la connaissance. » Des projets comme Yahoo!, comme Google,comme Facebook, comme PayPal, qui eux ont compris l’intérêtd’Internet, se sont construits. Là, il faut savoir que c’estexactement la même chose. Des projets comme Curve, Stake DAO, BlackPool,SushiSwap, Uniswap, ParaSwap… Tous les différentsprojets protoculaires, qui sont basés protocole ou même des DAP, vont devenir les prochains conglomérats, les prochaines énormessociétés du monde de demain. C’est sûr et certain. Quand vous avez à l’heure actuelle, surCurve, un milliard de volumes en un jour, et six milliards d’assets under management, vous faites beaucoup plus de volume que,je pense, les top banques en France. Vous vous rendez compte,c’est incroyable. C’est des montants colossaux. C’est desfaçons, des technologies qui étaient inaccessibles auparavant, qui permettent,avec une petite équipe de cinq personnes, de faire un milliard de volume en unjour. Même un hedge fund ne le fait pas. Tu n’as pas peur de la régulation, justement, qui pourraitvenir freiner tout ça ? En fait, la régulationcomment ça va se passer ? À l’heure actuelle, malheureusement… Je crois que je l’avais dit hier dans lechat. C’est que par exemple on entendait il ya trois-quatre ans, Bruno Le Maire qui dit : « La France a loupé l’appel à de Gaulle,a loupé la transition numérique dans les années 2000, mais rassurez-vous,on ne loupera jamais la transition de la blockchain et del’intelligence artificielle. » À l’heure actuelle,qu’est-ce qui se passe ? C’est qu’on est très en retard en Europe. Christine Lagarde[inaudible 00:33:11] « Dans quatre ans, l’Europe aura sa propremonnaie digitale, l’euro digital.» Le problème qui se passe, c’est qu’en fait, la Chine a une puissanced’exécution phénoménale. Pourquoi ? Parce que sur le triangle de « sécurité,décentralisation, vitesse », eux « privacy », ils n’enont rien à faire ici. Ça leur permet d’aller extrêmement vite pour aller faire des adaptationsou aller pousser vers l’innovation. On voit par exemple qu’à Shenzhen, qui estquand même l’endroit au monde où tous les produits sont made in China, où il y a desmillions de personnes, ils ont testé pendant quelques mois,apparemment, le CNY digital. Les gens, sur leur téléphone, reçoivent du cash, un peu à la Tinderet peuvent payer avec cette monnaie. Ce qui va se passer en fait, c’est qu’une fois que les gens.. .Quand vous allez taper dans un marché à 1,5 milliard de personnesou une des plus grosses capitalisations boursières, le PIB chinois,cet argent-là qui va être sur les marchés, vous croyez vraiment que les gens vontcontinuer à aller sur l’euro ou à aller sur le dollar ? Sivous savez que vous avez cette économie qui monte et que tout le mondepeut y avoir accès de son côté… Par exemple, nous, on peutvraiment y avoir accès. …pourquoialler se collatéraliser dans la DeFi en dollars quand vous payezun 20 % de premium… Parce qu’il faut savoir que ledollar, par rapport à l’euro, sur les deux dernières années, il a perdu 20 %, c’est-à-dire que dans laDeFi, si vous avez investi et que vous n’avez pas fait 20 %, vous avez perdude l’argent, si vous êtes en dollars. Quand vous allez avoir une économie qui vapousser comme ça, forcément, la régulation en Europe et les États-Unis vont devoiraller créer de nouveaux produits. Ils ne vont pas pouvoir constamment allerréguler une économie quand vous voyez que votre voisin de l’autre côté prenddes énormes parts de marché. Qu’est-ce qu’il va se passer ?C’est qu’il va falloir qu’on soit très rapides en Europe pour allerdévelopper, surtout la monnaie, l’euro et pouvoir aussi l’envoyersur les marchés financiers. À l’heure actuelle, on se rend compte…Je ne sais pas s’ils ont connaissance de ça à l’Europe ou à Bercy, mais on se rendcompte qu’encore une fois, les Américains ont réussi leur coup.En fait, ils ont réussi à distribuer encore une fois le dollar dans lemonde entier grâce à la blockchain. Pourquoi ?Encore mieux maintenant, grâce à la blockchain, le dollarest distribué chez l’ensemble… Avant la blockchain, avant la DeFi, est-ce que nous, on avait accès au dollar ? Je ne pense pas. Maintenant, il est distribuédans l’ensemble des mains. Ce qui s’est passé, c’est que les États-Unis, avec la planche à billets,ont imprimé, je crois, trois trilliards. Trois trilliards, ils ont imprimépendant la crise du Covid. Et ces trois trilliards-là, ils se retrouvent où ? Dans nos poches.Ça, c’est fabuleux. Et nous, on est là, tousen train de la consommer. Donc il faut aller vraiment, urgemment créer notre propre monnaie, ladistribuer sur les marchés, investir , se collatéraliser, monterdes produits par dessus. Et la seule façon de faire ça, c’estd’aller sur les stablecoins et c’est pour ça que Curve, lavision, c’est comme le jeu Ris : il est dit que le marché financierdans quelques années de la blockchain, du marché capitalisation de la blockchain,sera 60 à 80 % en stablecoins. Pourquoi ? Imaginez quand vous avez un pays comme la Chine, les États-Unis,l’Europe qui tokenisent leurs monnaies et qui les amènent sur la DeFi,on parle de trilliards. Ça va être gigantesque. C’est assez dingue, justement, d’avoircette compréhension-là. Est-ce que…Tu en parlais justement tout à l’heure. Est-ce que les gens se rendent compte de cette puissance-là, que ce soit àBercy, tu disais, ou dans la rue ? Parce que justement, vous, avec Stake DAO,vous permettez, avec une carte bancaire, de faire un premier onboarding,d’accompagner un utilisateur lambda qui n’y connait rienà la DeFi dans ses premières stratégies. Quelle est la part de clients qui ne connaissent rien et qui passent par cartebancaire, justement, dans Stake DAO ? Là, Stake DAO, la progressionéconomique, elle est fulgurante. On a… Ce n’est parce queje suis aussi dansles contributeurs et les choses comme ça, mais on a à peu près 10 000 clients,un peu moins de 10 000 clients sur… Des personnes qui n’ont aucune connaissance de la DeFi aupréalable, donc qui n’utilise pas de MetaMask, ils n’utilisent pas deWeb3 Wallet ou autre wallet, qui utilisent juste les emails et qui ontacheté de la crypto via [inaudible 00:37:21] network . Là, si vous rajoutez les utilisateursqui, eux, connaissent quelque chose. On est surement dans les fois 5, fois 6,donc surement dans les 60 000 clients sur la plateforme. L e but, c’est d’aller surun demi million d’utilisateurs, mais un demi million d’utilisateurs, quivraiment font des transferts d’argent, qui vont vraiment investir dans les stratégiesavant l’été. Là, on a plusieurs façons de le faire, mais toujoursdans une approche utilitaire. On ne va vraiment pas faire du marketingpour le marketing, mais vraiment aller mettre des produits qui vont donner sensaux utilisateurs de pouvoir investir. Je pense que… Je n’ai pas envie dem’attirer les foudres du monde de la politique ou des décisions diplomatiques ou quoi que ce soit, mais jepense qu’à l’heure actuelle, il y a vraiment un besoin d’une task force, unpeu comme Trump le disait pour la conquête de l’espace, maisvraiment sur les questions économiques et des nations et des pays et du rôle àjouer dans l’Europe. Ce n’est pas de dire que les nouvelles personnes dans la financedécentralisée ou les nouveaux acteurs parce qu’ils n’étaient pas dans la financetraditionnelle, parce qu’ils n’ont pas un background qui sort de ENS ou des écoles,ou ils ne sont pas énarques, ils n’ont pas connaissance des enjeuxou des différentes façons d’aller construireune monnaie ou d’interagir, diplomatiquement parlant, entre différentspays sur la question financière. À l’heure actuelle, si vous regardez par exemple, Maker DAO qui a été construit pardes gens qui n’avaient aucune responsabilité diplomatiqueou gouvernementale, qui ont réussi à recréer unebanque centrale. C’est vraiment… Cette banque centrale, elle estmathématiquement recréée par des systèmes économiques, Cryptonomix, et mathématiqueset de la recherche fondamentale. C’est ça la beauté. C’est-à-dire qu’en fait, ilsont recréé un système. C’est un peu comme quand, après la crise des subprimes, avec cette crise,avec ce mouvement de la finance, de l’économie de partage qui a recréédes nouveaux business models dont les personnes qui étaient dedansdisaient que c’était impossible. Quel était le plus gros lobby parmi l’assurance qui a étécomplètement révolutionné ? C’était le lobby de l’hôtellerie.Bim ! Airbnb.Un deuxième gros lobby qui disait que c’était impossible parce que la mafiaétait trop grosse, parce que c’était un marché comme ça depuis des années et desannées, c’est le marché des taxis. Bam ! Uber. Maintenant, le marché de la monnaie, le concept de se dire : « J’ai une monnaie. Forcément que cette monnaie, elle est régie par une banque parce que ça atoujours été comme ça et parce que c’est les banques centrales qui imprimentl’argent et parce que c’est les banques centrales qui permettent de contrôlerles États via leur impression d’argent. » Celle-ci, elle est révolue. Est-ce qu’il faut vraiment qu’il y ait unsystème régulatoire régulé qui le fasse ? Oui, c’est obligatoire, sinon il y a des acteurs qui font n’importe quoi, mais l’ancienne façon… C’est un peu…Il faut prendre l’argent comme un bien. Un bien commun, c’est un bien, c’estquelque chose qui est utilisé par n’importe qui et qui estutilisé quand il le veut. Je donne toujours cet exemple, mais je le trouve assez sympa: si vous achetez un vélo dans un magasin de vélos, vousl’achetez, vous le ramenez chez vous. Le matin, quand vous allez au travail, votre vélo, vous ne téléphonez pas aumagasin de vélo pour savoir si vous pouvez l’utiliser.C’est la même chose. L’argent est un bien. L’argent n’est pas censé être donné àun tiers de confiance maintenant. Avant, oui. Et l’argent est passé parn’importe n’importe quel stade. Il faut savoir que le conceptde payer avec un asset qui ne bouge pas en valeurest très ancien. Par exemple, les tribus en Papouasie-Nouvelle-Guinée, qu’est-cequ’ils faisaient pour créer cet aspect de scarcity, cet aspect de pouvoir payer quelque chose avec quelque chose quin’existe pas ou qui est très rare ? Ils trouvaient l’endroit dans l’océanoù, à 30 mètres de profondeur, il y avait des coquillages, descoraux qui étaient extrêmement rares. Qu’est-ce qu’ils faisaient ? Il y avait une seule personne sur levillage qui avait été entraînée à pouvoir plonger à une telle profondeur,ce qui faisait qu’en fait, le plongeur lui, il se gardait [inaudible 00:41:29]dessus… En fait, c’était souvent le maître du village qui devenait le pluspuissant parce qu’il n’y a que lui qui pouvait plonger et il sefaisait des colliers. Des colliers de coraux. Et ses colliers-là représentaient lavaleur marchande et leur puissance d’achat sur le marché. Or là, lesmonnaies internationales, il n’y a plus aucune valeur, surtout après la crise dupétrole, après la disparition de l’or qui peut servir en fait à backerles réserves, l’argent… Là, pour l’instant,on imprime, mais à la volée. On ne sait même plus quelle est l’inflationdans un pays par rapport à l’autre. Donc on va se backer sur le dollar. Notre capacité d’emprunt par rapportau dollar avec notre puissance euro. Or le dollar, ils imprimenttrois trilliards. On est là : « Bon, ça vaut quand même unpeu d’argent. On va quand même l’acheter. » Qu’est-ce qui se passe ? C’est que tous les pays dans le mondeentier, ils achètent la dette américaine et nous, on y passe aussi parceque nous, on est indicés dans la DeFi. En fait, tout le monde est imbriqué, onne sait plus du tout quelles sont les puissances et comment l’argent est géréet c’est pour ça qu’il faut… Ce n’est pas une question anarchique, c’est une question qu’il faut repenserle modèle et je pense que la façon de repenser le modèle peut venir des gens quiont créé ou qui sont dans la recherche, qui sont dans ces création de nouvelleséconomies, de nouveaux paradigmes. On ne met pas des gens à penser différemment quand les gens ont été entraînés à penser la même chose pendant 50 ou 60 ans et quand ils ont suivi unenseignement qui était enseigné par des gens qui pensaient la même chosependant 60-70 ans par leurs ancêtres. C’est très difficile de penser… Ce qu’on appelle “think outside the box”. Quand vous êtes toujours éduqués dans cette boite, vous avez suivi l’éducation, vous êtes aussi payé par cette boite, vous n’allez pas vous amuserà la casser, la boite. C’est ça qui est intéressant et je penseque si on veut vraiment aller de l’avant avec Bercy ou l’Europe,il faut vraiment qu’ils commencent à faire venir des gens qui sont du milieu où il ya une révolution du bas, de ceux qui… nous, qui montons les protocoleschez Aave, chez Compound, chez Uniswap, chez Curve, chez Stake DAO, oùl’on dit : « C’est bon, on en a marre. Il faut vraimentqu’on soit écoutés parce que sinon, en Europe comme en France,on va être complètement dépassés. » C’est déjà le cas. Quand vous voyez que la Chine, je croisqu’ils mettent des milliards par mois dans l’innovation dans la blockchain. Je croisqu’ils investissent deux milliards ou un milliard par mois dansl’intelligence artificielle. Nous, on est en train de se dire : « Est- ce qu’on va investir cinq milliardssur les cinq prochaines années ? »Mais justement, ça veut dire que digitaliser les monnaies qu’onconnait aujourd’hui, ça ne suffit plus ? C’est-à-dire faire un euro avec toutes les complexités ou le dollar avectoutes ses complexités et tout toute cette dilution, le digitaliser, que ça soit surles stablecoins ou directement avec une monnaie numérique de banque centrale,ça ne suffirait pas ? C’est ma première question et la deuxièmequestion qui est imbriquée là-dedans, c’est : est-ce que du coup, on parle deDeFi ? C’est une question qui revient souvent, on parlesouvent de DeFi, mais comme tout est arbitré, entre guillemets, par le dollar, est-ce qu’on est sidecentralised que ça, en fait ? C’est une très bonne question. Le problème, c’est que l’ensemble des produits qu’on a dans la DeFi, ils sont par rapport audollar. Après, il y a plusieurs entités à l’heure actuelle qui essaient des’accélérer pour aller faire venir des autres stablecoins, maisune fois qu’il y aura le stablecoin chinois, japonais, européen,ça va remettre la balance en route. Le problème, c’est que l’ensemble des produits qui sont construits à l’heureactuelle sont en dollars, donc elle n’est pas vraimentdécentralisée, cette finance. Elle est plutôt finance américaine et nous, on monte dessus. On permet en fait… Les gens ne s’en rendent pascompte, mais quand on pousse la finance décentralisée vers le haut etdonc à locker énormément de capitaux et la majorité des capitaux qui sont lockés sontdes stablecoins, en fait, on pousse l’économie américaine à allerlocker des dollars dans les comptes bancaires des plus grosses banquesaméricaines et ramener énormément de valeur sur le dollar.Ça dévalue l’euro de l’autre côté. Ça dévalue lesautres monnaies de l’autre côté. Ça, on fait vraiment… L’Ethereum ne deviendra jamais une monnaiedans le sens une monnaie, parce qu’elle est beaucoup trop… Elle va apprécier en value. Ce qu’il faut, c’est créer soit desmonnaies qui soit backées sur un nouveau système algorithmiqueet avec aussi en réserve, par exemple, le Bitcoin, qui pourrait êtreutilisé comme une réserve, comme l’ancienne réserve d’or parce qu’elle va bouger en valeur, maisplus le marché capitalisation boursière va monter, plus elles deviendront plusstables parce que pour le bouger, il faut énormément de capitaux etil faut rentrer encore plus de personnes. Ça, c’est… Différentes monnaies peuvent êtres utilisées pour celaune nouvelle monnaie. Après, moi, je suis convaincu qu’il fautquand même des monnaies nationales. Ce n’est pas le but, puisqueles monnaies nationales permettant de se dire… Vu qu’il y a un capitalismetoujours en cours et que c’est très gros et c’est ce qui permet, en fait, decréer l’innovation et permet de faire des échanges mondiaux, il fautgarder les monnaies nationales. Mais il faut trouver un moyen de pouvoir correctement dimensionner et savoir l’ensembledes capitaux qui sont en place sur les marchés financiers.À l’heure actuelle, si vous ne savez pas quand vous faites un produit exotique…Vous faites des produits dérivés, vous allez faire des produits d’assurance. Dansun produit d’assurance ou dans un pension fund, un package, vous allez mettre d’autres produits que vous pouvez pas tracer parce que cesproduits-là ne sont pas on chain , donc toute la toile de finance est centralisée. C’est là où ça crée vraiment unrisque sur les marchés financiers. C’est qu’en fait, vous vous retrouvez, sur l’ensemble des fonds de pension français,quand vous avez 20 à 30 % du fonds de pension français qui est censé êtreextrêmement stable, parce ce que vous n’avez pas joué avec… Ou le système de retraites ou le système de la Sécu française. Vous vous retrouvez un bonpaquet de ça qui est censé être stable et en fait, derrière, vousavez vraiment un pot pourri… Exactement ce qui s’est passé en 2009. Là, vous créez de l’incertitude sur les marchés et c’est là où vous faites complètementbalancer le… où vous créez un énorme crash boursier. Et là, ça peut se ressentir vraiment. C’est quand même incroyableque dans un monde Covid… Ça fait déjà un an et demi, avec la Chine qui a commence en premier, où vous arrivezà avoir le marché des capitalisations boursières qui n’a jamaisatteint un tel niveau. Pourquoi ? Parce qu’en fait, il y a une distributionde stimulus où on distribue trois trilliards et les gens,qu’est ce qu’ils vont faire ? Ils vont investir sur lemarché et ça fait pomper. Il faut savoir d’où vientcet argent au préalable. Cet argent ne vient de nulle part. C’est-à-dire qu’au bout d’un moment,cette bulle économique va casser. C’est obligé.Vous ne pouvez pas faire que de monter. Au bout d’un moment, vous retombez. C’est comme la DeFi. La DeFi, la majorité des fonds qui viennent àl’heure actuelle, c’est du fake, parce que c’est des gens qui ont reçu des stimulusou qui ont reçu l’argent qui est en dollars erqui viennent la ramener. À la base, l’inflation est tellement énorme qu’on ne sait pas vraimentce qu’il y a derrière lui. Donc oui, on sait tracer maintenant et sion appelle le problème , le dilemme de la blockchain, sur la supply chain, je suis sûr, sur l’ensemble de la chaine, que tout estcorrect parce que je sais tracer, mais est-ce que mon premier pointd’entrée est vraiment très priced, accurate et permet de vraimentvérifier. C’est ce qu’on appelle aussi le système d’Oracle. Or, là, vous allezmettre un système d’Oracle sur une monnaie.Ça ne sert à rien. En fait, la BCE fait un peu son LiquidityMining sur les marchés financiers quand elle fait ces… Oui, mais la BCE… Elle est bien la BCE, mais comparés aux US, comparésà la Chine, on est tout petits. Là, on va imprimer les packages, on va imprimer de l’argent, maison a tout intérêt à le faire parce que de l’autre côté, quand vous vous retrouvezà acheter de la dette américaine ou vous vous trouver sur les marchésfinanciers américains, eux le font. Le problème, en fait,c’est une course poursuite . Celui qui ne le fait pas, il se faitbouffer. C’est-à-dire qu’au bout d’un moments,vu que c’est les Américains qui règlent la course et qui la mettentà leur propre sauce, si eux, ils impriment énormément de capitaux,vous êtes obligés de suivre derrière. Ê Si vous ne suivez pas, vousvous dévaluez, donc c’est impossible. C’est se tirer une balle dans le pied. Donc qu’est-ce qui se passe ? C’est quel’ensemble des pays dans le monde entier, ils impriment del’argent et la distribuent. Ça ne pose aucun problème, mais c’est sûrque si vous dites à la BCE de ne pas faire ça,vu que de l’autre côté, tous les concurrents le font,c’est un peu pareil. Si une course, le Tour de France, tout le monde se metà doper. Vous êtes le seul à ne pas vous doper et vous voulez avoir le premier prix,accrochez-vous. Ça ne sert à rien. C’est ça, en fait. C’est exactement ça. Il me reste une toute dernière question, qui remettra un peu du côté technique. Quelle est laplace aujourd’hui, du coup, des Layer 1, de la première couche d’Ethereum avectous ces Layer 2 et toutes ces Sidechains qui arrivent ?Et demain, quelle sera la place des Layer 2 dans un[inaudible 00:49:40] 2.0 ? Les Layer 1 vont devenir le… Les gens ne les utiliseront plus. Ce qui va se passer en fait, c’est qu’ils vont devenirla source de vérité des Layer 2 et des autres blockchains. Potentiellement, vous pouvez très bienavoir un Cosmos, un Tezos , un Polkadot ou un Avalanche qui se backsur Ethereum State pour être sûrs que s’il leur arrive un problème,eux, ils sont safe. Ça peut devenir vraiment, Ethereum,le protocole de prédilection. Un peu le HTTP de l’Internet,mais après, si d’autres projets veulent apporter leurs graineset se plugguer dessus, ils le peuvent, mais à l’heure actuelle, moi, je voisvraiment Bitcoin comme une réserve d’argent, parce que Bitcoinet pratiquement intransférable. Ça coûte une fortune, c’est très durà transférer, il n’y a aucun outil… Comme l’or. C’est comme l’or. L’or, vous le mettez dansun coffre-fort de banque. C’est très dur à transporter. Ça coûte très cher. C’est pratiquement très stable. Là, oui, on parle de monter de 50 000 à60 000, mais c’est parce qu’en fait appelle le marchécapitalisation boursière, comparé à l’économie mondiale,quand vous avez des family offices, des hedge funds, des banques, ils peuvent trèsbien arriver à manipuler encore le prix. On parle d’une capitalisation boursière d’un trilliard, oui. Vous mettez 100 milliards, vous mettez 10 milliards :c’est possible par les marchés. Quand vous allez atteindre100 trilliards, 10 000 trilliards, là pour aller bouger la capitalisation boursière d’un Bitcoin, il fautvraiment y aller. Vous allez mettre unthrilliard sur le marché. Je ne sais pas quelles économies ilsveulent faire. À part les États-Unis s’ils veulent s’amuser à imprimer, maisça, les gens crieront au scandale. Donc c’est ça en fait. Ça, c’est utilisé comme réserve d’argent, comme là, vousallez dire : Écoutez, moi, la France , la BCE a un million de bitcoins, donc, ça nous permet d’emprunter à teltaux sur les marchés financiers. Voilà. Réserves d’or, vous dites : « Voilà, j’ai ça. » Les gens vont vous dire : « Ah, vous avez ça ?C’est utile, c’est safe. On vous croit, vous pouvezemprunter à un taux… » C’est exactement ce qu’a en fait… Quand la France va dire : « É coutez, tous ceux quivont au travail avec leur vélo, on leurdonne… Je ne sais plus c’était combien de packages … On leur donnait 1 000 €à chaque personne chaque personne qui pouvait se racheter un vélo, ouun vélo électrique en France. Les gens disaient: « C’est bien, c’est bien. Et pourtant, dedans, il y en a quand même qui disent Oui, l’économiemondiale est très mauvaise. La Chine, c’est mauvais,les Américains sont mauvais. » Mais qu’est-ce ce que fait la Francequand elle vous donne un package de 1 000 € pour acheter un vélo : elle vaemprunter sur les marchés financiers. Et qui est-ce qui nous prête del’argent ? C’est les Chinois. C’est les Arabie Saoudiens. Il faut savoir que pendant cette crise financière, il y a énormément de dettesnationales et de biens nationaux qui ont été vendus ou qui ont été rachetés sans lesavoir, parce qu’ils sont très tradable sur les marchés financiers,par l’Arabie Saoudite, par la Chine… La Chine, je crois que pendant le Covid, elle n’a jamaisautant racheté de.. Elle n’a jamais eu autant de capacité d’empruntsur le marché américain. C’est ça que chaque truc qui se passe, il faut savoir, en fait,qu’il y a un autre truc derrière et donc notre capacitéd’emprunt, notre capacité à rebondir… Notre capacité à rebondir sur les marchés financiers en Europe et en France, elleest basée sur notre capacité d’emprunt. Si derrière, on arrive à prouver qu’on aune économie saine ou qu’on a des valeurs qui sont saines… Par exemple, comme dans le futur, quel est le prix du Parc des Princes ? Quel est le prix de notre faculté à créerdes centrales nucléaires ? Ça, c’est de systèmes qui nous permettentde dire : Notre économie, elle est saine. Elle nous permet d’emprunter sur les marchés financiers et potentiellement plustard, on pourra peut-être voir combien la banque française ade bitcoins dans ses banques. OK, elle en a 100 trilliards, 10 trilliards. Wouah,incroyable ! Excellent.Merci beaucoup, Julien. C’est parfois un peu complexe à suivre,surtout pour ceux qui n’ont pas l’habitude de voyager dans l’écosystème DeFi.Si c’était un peu difficile pour vous, je vous renvoie sur les tous premierspodcasts qu’on a fait, que ce soit avec Marc Zeller, comme on le disait au début, ou direct avec Julien sur la chaine deCryptoast.fr. E t si jamais, dans tous les cas, vous avezdes questions très précises, normalement, on a des articles qui devraientrépondre à tout ça sur le site. J’espère que cet épisode vous aura plu. N’hésitez pas à nous dire vos retours dans les commentairesou sur les réseaux sociaux directement. D’ici là, restez curieuxet connectés au site de Cryptoast.fr pour être à l’affut de toutesles dernières news crypto.

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