Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

Quel est le travail qui paye le plus au monde ?

Quel est le travail qui paye le plus au monde ?

Quel métier pour devenir riche ? Quels métiers pour devenir riche ? Voici ma liste Quel métier facile et bien payé ? Voici le top 5 des métiers les mieux payés sans diplôme (sans bac) : Quel métier cool ? Les métiers les plus « cool » du monde Quel travail sans stress ? 10 exemples de métiers sans stress pour sa reconversion Comment devenir riche à 16 ans ? La méthode la plus simple pour gagner de l’argent quand on est mineur est juste sous ton nez, accessible à tout moment. Si tes parents sont d’accord, tu peux leur proposer de réaliser certaines tâches ménagères dont ils se passeraient bien. En échange : ils te versent un petit complément d’argent de poche.

Quel est le métier le plus rare ?
Quel est le meilleur job ?

Quel est le métier le plus rare ?

2 – Verbicruciste Il n’en existe plus beaucoup. Les verbicrucistes sont les personnes qui font des mots-croisés. Pas comme vous, le dimanche après-midi, après le café ou dans le métro, le matin, pour faire passer le trajet. Non, les verbicrucistes fabriquent les mots-croisés que vous remplissez.23 juin 2016

Quel est le meilleur job ?

Les meilleurs métiers en 2017


En France, l’école est gratuite,la police gratuite, les hôpitaux quasi gratuits, les pompiers,les trottoirs, les pistes cyclables. Tout ça, c’est gratuit. Et quand on est au chômage ou endifficulté, on reçoit des aides. Pour tout ça, il faut de l’argentet il ne vient pas de nulle part. L’État le récolte en grande partieavec les impôts. Mais en France, on ne prélève pasl’impôt de la même manière pour tout le monde. En théorie, on prend plus d’argentaux riches et moins aux pauvres. L’idée ? Essayer d’être équitable. Mais quand on regarde de plus prèsl’impact des impôts sur les riches, les moins riches et les plus pauvres,on se rend compte que cette histoire d’équité, c’est plus compliqué. Alors, est-ce que les riches payentassez ? Est-ce que les pauvres payent trop ? L’impôt, est-il juste ? Ça, c’est la répartition des revenus moyens de la population française. Les 10 % les plus pauvres touchenten moyenne 10 500 euros par an, soit 900 euros par mois. Les 10 % les plus riches reçoiventen moyenne 133 000 euros par an, soit 11 000 euros par mois. Le reste de la population se répartitici. Ces sommes représentent 100 % desrevenus de chaque catégorie. Voyons maintenant ce qui est prélevésous forme d’impôts et commençons par.    L’impôt sur le revenu.    L’impôt sur le revenu.    L’impôt sur le revenu.    Voici la part qu’il représentedans le budget des Français. De zéro à 1 % pour les plus modesteset près de 8 % pour les plus riches. Pourquoi cette différence ? Parce qu’il s’agit d’un impôtprogressif. Imaginons qu’une personne touche10 000 euros de revenu net imposable par an, une autre 30 000 et uneautre 100 000. Plus elles gagnent de l’argent,plus elles sont prélevées à un taux élevé, mais ce n’est qu’unepetite partie des prélèvements. La plupart des autres impôts enFrance sont proportionnels.    Un nouvel impôt pour le commerceet les services.    C’est la TVA.    La CSG.    L’impôt sur les sociétés.    Des impôts de production. Un impôt proportionnel,c’est un impôt dont le taux de prélèvement est le même pour toutle monde, peu importe le niveau de revenu. C’est le cas des taxes sur lesproduits comme la TVA, la Taxe sur la valeur ajoutée. Quand une personne pauvre achèteun ordinateur à 1 000 euros, 200 euros de TVA sont prélevés. Quand une personne riche fait lamême chose, elle paye la même TVA. Ce qu’on voit alors,c’est que cet impôt pèse beaucoup moins sur le budget global du riche. Et même si cette personne richeachète 10 ordinateurs, la TVA prendra une part moinsimportante dans l’ensemble de son budget que si une personne pauvreachète un seul ordinateur. C’est pour ça que les taxes surla consommation prennent une part plus importante sur les revenusdes plus pauvres et moins sur ceux des plus riches. Autre prélèvement : les cotisationssociales. Elles sont proportionnelles auxsalaires. Plus le niveau de vie augmente,plus les personnes ont un emploi, donc un salaire et les cotisationsqui vont avec, mais jusqu’à un certain point. Leur part diminue pour les 30 %les plus riches. Il y a deux grandes raisons à cela. Premièrement, parmi les plus riches,il y a plus de retraités et de travailleurs indépendants. Comparés aux salariés ou auxfonctionnaires, ils paient moins de cotisations. Deuxièmement, les plus riches ontproportionnellement moins de revenus salariaux que de revenus du capital,des loyers ou des dividendes par exemple. Les cotisations sociales,qui portent uniquement sur les salaires, prennent donc une partmoins importante. Restent encore trois autresprélèvements. L’impôt sur les sociétés,un impôt proportionnel sur les bénéfices des entreprises. Il affecte donc principalementceux qui ont investi de l’argent dedans, à savoir plutôt les riches. Les taxes sur la production,elles rassemblent différents prélèvements. La taxe sur les salaires,par exemple, mais aussi les taxes sur les jeux et les paris. En proportion des revenus,elles affectent un peu plus les petits budgets. Enfin, il y a les autres impôts sur les revenus et le patrimoine. Ils mêlent différents types d’impôtscomme la CSG, la Contribution sociale généralisée, un impôt proportionnel,ou l’impôt sur la fortune immobilière, un impôt progressif. Alors globalement, voilà ce qu’onobserve. Les impôts prennent une part plusimportante dans le revenu des pauvres que dans celui des riches,68 % pour les plus pauvres, 54 % pour les plus riches. Mais il faut tout de même préciserune chose. Si on regarde le montant des impôtsversés non pas en proportion mais en euros, 7 000 euros par an enmoyenne sont versés par les plus pauvres et 70 000 euros par lesplus riches. Mais une fois l’impôt prélevé,il ne reste plus que 3 300 euros par an aux plus pauvres,tandis qu’il reste encore 70 000 euros aux plus riches. Bon, on a donc vu qui paie des impôts. Maintenant, voyons à quoi ils serventet à qui ils servent. Voici ce que ça donne en euros. Il y a d’abord des transfertsmonétaires et parmi eux, les retraites sont les plusimportantes. Elles bénéficient surtout aux plusriches puisqu’elles sont proportionnelles aux salaires passés. À cela, s’ajoute ce qu’on appelleles revenus de remplacement, comme les allocations-chômage,les pensions d’invalidité ou les arrêts de travail. Leur distribution est assez homogènecar deux mécanismes se compensent. Les allocations-chômage ciblentsurtout les plus pauvres, alors que le montant des arrêtsde travail est plus important pour ceux qui gagnent plus d’argent. Quant aux autres prestations socialesmonétaires, il s’agit surtout d’aides pour lutter contre la pauvreté,comme le RSA, et d’aides pour les familles, comme les allocationsfamiliales. Elles sont logiquement concentréessur les plus pauvres, mais il n’y a pas que l’argent. Il existe aussi des prestationsen nature, des services publics fournis par la collectivité,comme la police ou la justice. Si ces prestations varient trèslégèrement en fonction du niveau de vie, c’est parce qu’on prend en compteles différences de territoires. Il y a plus de services publicsdans les lieux les plus peuplés. Or, c’est aussi là qu’il y a leplus de pauvres et le plus de riches. Enfin, il y a ce qu’on appelle les transferts en natureindividualisable, par exemple l’éducation gratuite,les remboursements de l’Assurance maladie ou les aides au logement. Des prestations qui profitent àtout le monde, mais surtout aux plus démunis. Elles permettent un accès universelà la santé et à l’éducation. Bon, ce qu’on constate avec tout ça,c’est que les riches et les pauvres perçoivent un peu plus de prestationsque la classe moyenne. Mais comparons cela avec ce quechacune des catégories paie chaque année. On se rend compte que les pauvresreçoivent plus d’argent qu’ils n’en donnent. À l’inverse, les riches en donnentplus qu’ils n’en reçoivent. Reste alors une question à se poser :Ce système est-il juste ? Pour y répondre, il faut s’intéresserau niveau de vie. Revenons au revenu annuel des résidentsfrançais. Avant redistribution,le niveau de vie des 10 % les plus riches est alors 13 fois plus élevéque celui des 10 % les plus pauvres. Maintenant, voyons ce qu’il resteune fois que tous les types d’impôts ont été prélevés. Le niveau de vie baisse pour toutle monde, logique. Enfin, ajoutons l’argent reçu sousforme de prestations. À ce moment-là, le niveau de viedes un tiers les plus riches a baissé, celui des deux tiers les plus modestesa augmenté. Dans le même temps, l’écart entreleur niveau de vie diminue. Il passe de 13 à trois fois plusélevés pour les plus riches par rapport aux plus pauvres. Alors, est-ce que tout cela estjuste ou injuste ? Eh bien, cela dépend du type desociété qu’on choisit. Veut-on laisser la possibilitéaux inégalités de s’installer ? Ou faire en sorte d’équilibrerles niveaux de vie ? En fait, ce choix définit le degréde solidarité que l’on souhaite en tant que société. Est-ce que l’on veut donner oupas les mêmes chances à tout le monde, quelles que soient les originessociales ? Merci d’avoir regardé cette vidéo. Une petite chose à noter,on n’a pas pu détailler tous les prélèvements et toutes les prestationsde chaque catégorie parce qu’il y en a des dizaines et des dizaines,mais vous trouverez en lien dans la description l’étude de l’INSEEqui précise tout ça. Par ailleurs, on a parlé des impôtspayés par les 10 % les plus aisés, mais il faut savoir que parmi eux,les 1 % les plus riches ont une situation particulière. Dans une étude supervisée parl’économiste Thomas Piketty, on peut voir qu’ils paient enproportion encore moins d’impôts et que cette part a fluctué aucours du temps avec les différents gouvernements. Vous verrez aussi que la méthodologiede cette étude n’est pas exactement la même que celle qu’on a utiliséedans notre vidéo. Alors, les chiffres varient un peu. En tout cas, si ça vous intéresse,vous trouverez tout ça dans la description.   

Leave a comment