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Quel est le sport le plus dur au monde ?

Quel est le sport le plus dur au monde ?

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23h, au cœur de la jungle guyanaise. Dans ces pirogues, 36 militaires qui, depuis trois semaines, Suivent le stage réputé le plus difficile de la Légion étrangère. Cagoulés, désorientés, Ils ne savent rien du programme qui les attend cette nuit. La tête baissée, avance ! Baisses la tête ! Les instructeurs sont des légionnaires aguerris. Leur objectif, Déstabiliser les stagiaires. Les soldats sont d’abord parqués dans une cabane, comme du bétail. Les instructeurs peaufinent les derniers détails du scénario. Qu’est-ce que vous leur préparez, capitaine ? Là, ça fait partie de l’ambiance,de la mise en ambiance. Donc ce qu’on ne veut pas, c’est qu’ils entendent ce qu’il va se passer ici, Parce qu’ils sont juste à côté donc on va mettre de la musique, Tout simplement pour couvrir tous les bruits, qu’il va y avoir ici. Et cette musique violente, C’est aussi pour ajouter encore plus de stress. Numéro 18, numéro 36 ! Aller go ! C’est en binôme et en musique qu’ils s’élancent dans l’inconnu. Ils ont d’abord droit à un échauffement façon légion. Le but, c’est de tester leur agressivité en état de fatigue. Mais pas question de souffler. Avec 30 kilos sur les épaules, Il pénètre dans un camp truffé d’adversaires fictifs. Il n’y a plus de cartouches, vous êtes tous morts.- Pourquoi ? Parce que pour un ennemi, vous tirez tout votre chargeur dessus ! Première mission, neutraliser la sentinelle. Ils récupèrent ensuite un blessé capturé par l’ennemi. Un premier guet apens musclé, Que tous les stagiaires vont affronter. L’exercice est particulièrement réaliste. Les soldats doivent apprendre à encaisser. Le moniteur ne retient pas ses coups. Mais certains refusent de subir. C’est bon ici ! Stop ! Stop ! Stop ! Récupérez le blessé. Après 20 minutes à ce rythme, les élèves sont exténués. C’est le moment que choisissent les instructeurs, Pour leur opposer trois boxeurs expérimentés. C’est bon ! Allez, c’est bon, c’est fini, lève-toi et bouge ! Lève-toi et marche ! Allez hop! Allez, c’est bon, félicitations ! Là, on n’est pas dans la simulation. Là, je pense qu’ils se rappelleront de cette petite séance. Mon frère, c’est bien ! Tu as envoyé le steak ! À gauche, Roberto, un légionnaire d’origine brésilienne, À droite, Jérôme, un sergent de l’armée de terre. Je me sens mieux parce que c’est passé ! J’étais avec un bon binôme de la Légion, On s’est bien battu comme des beaux diables ! C’est l’instinct de survie, quoi. Si ce n’est pas moi, c’est eux. On continue, on continue ! En avant, en avant, comme on dit au régiment. J’aime bien répéter sa phrase ! On va jusqu’au bout, jusqu’au dernier souffle. Je suis toujours Brésilien, j’aime la France, Mais je me bat tout d’abord pour la Légion étrangère. C’est en Amérique du Sud, en Guyane, une terre d’aventure, Que depuis plus de 40 ans est installé, Le troisième régiment étranger d’infanterie. Ces 36 soldats arrivent des 4 coins du monde. Ils ne se connaissent pas. GI Américains, commando d’Amérique du Sud, forces spéciales. Mais aussi 8 légionnaires, les fameux bérets verts. Tous ont le même but, Réussir la formation la plus exigeante de la Légion étrangère, Le stage international Jaguar. Ici, on forme des chefs, Des chefs de guerre. On souhaite la bienvenue au troisième REI, Où vous allez suivre le stage Jaguar International. Stage de niveau chef de section, Qui allie certains aspects de l’aguerissement, De la survie mais surtout du combat en forêt équatoriale. Le stage a pour ambition de vous permettre de commander au combat, Une section en forêt équatoriale. À partir d’aujourd’hui et pour les 8 semaines à venir, Les stagiaires vivront comme des légionnaires. Leur premier défi sera de s’adapter à l’esprit légion. Garde à vous ! Demi-tour droite ! Des traditions immuables, Et une discipline de fer. Demi-tour droite ! Repos. Ici, vous venez faire un stage à la Légion étrangère. La Légion étrangère, c’est carré ! Ok ? C’est quelque chose carré comme du béton. À partir de demain matin, vous êtes en tenue lisse. Il n’y a pas de galons, il n’y a pas d’écussons de différent de régiment. Il n’y a rien dans la tenue, rien ! Le stage commence par un peu de couture. Adoptez la méthode Légion, C’est d’abord accepter de perdre son identité. Désormais, ils n’ont plus de nom, plus de grades. Ils sont des numéros logés à la même enseigne. Et moi, maintenant, ça c’est fini. Moi, maintenant, c’est 16, stagiaire 16. Il y a plus de grades. Légionnaires du troisième REI, Fred applique la doctrine des képis blancs. À la Légion, quelle que soit son origine, La langue officielle est le français. Francophone maintenant, c’est bon ? Là, il n’y a plus de pays, il y a plus de nationalités. On est tous des stagiaires avec numéro et ça s’arrête là ! Jusqu’à la fin du stage. Et après on sera de nouveau nous-mêmes. La jungle est un milieu hostile. Avant de s’y risquer, Les stagiaires doivent d’abord prouver qu’ils sont prêts physiquement. Pendant 48h, ils enchaînent les tests sportifs sans répit. Christian a 25 ans, Il est jeune officier de légion, tout juste sorti de Saint-Cyr. Comme première affectation, il a choisi la Guyane. Il s’entraîne depuis des mois pour affronter le stage Jaguar. C’est pour moi, Un défi auquel je me prépare depuis longtemps. Beaucoup de pression ! Si ça se trouve, Je ne ferai pas plus dur dans ma carrière. Mettre la pression, c’est le travail du capitaine Samuel. Il y a 20 ans, Il s’est engagé à la Légion comme simple soldat. Bourreau de travail, Il s’est hissé au rang d’officier. L’homme a la réputation d’être exigeant. C’est lui qui commandera ce stage. Ce qu’on espère leur redonner, C’est les valeurs de la Légion. Où on leur demande le dépassement de soi en permanence. Et de toujours donner le maximum, Quelles que soient les conditions, Quel que soit l’état de fatigue. Donc j’espère que cette année j’arriverai à l’obtenir. Le but de ces 2 jours d’efforts, C’est aussi de repérer et d’éliminer les plus faibles, Ceux qui ne résisteront pas au climat guyanais. Hop descends ! Il fait 35 degrés à l’ombre. Un stagiaire américain vient de faire un malaise. Ouvre les yeux ! Ouvre les yeux ! Ils ne sont pas habitués, ils viennent d’arriver. Il est arrivé hier. Ça veut dire que ça fait un changement de température, Avec un effort physique comme ce matin. Ce G.I. n’aura pas tenu 48h. Victime d’un coup de chaleur. Pour lui, le stage s’arrête avant même d’avoir commencé. Vous êtes tous repasser une deuxième fois, Et sur les épreuves vous avez fait échec !- Tout le monde, Tout ce qui est écrit en rose là, Là où c’est marqué échec, j’efface. Et c’est validé pour tout le monde. Troisième jour de test, Nous sommes à 24h du départ en jungle. Ce matin, Les stagiaires vont devoir traverser ce lac à la nage et en tenue de combat. On a le véhicule pour la sécurité, On a le kayak pour la sécurité et on a deux sauveteurs. Donc n’ayez pas peur pour vos camarades qui vont couler derrière. On ira les chercher. Les stagiaires découvrent que ce lac en apparence calme, Est en fait traversé par un puissant courant, Invisible en surface. Voilà, vous voyez qu’avec cette technique il recule plutôt que d’avancer. En treillis et à contre courant, Impossible de tricher. Les mauvais nageurs comme ce soldat américain sont vite repérés. On va le mettre dehors tout de suite. Il n’a même pas envie. Impressionnant. Quelques mètres à peine et le G.I. a abandonné la traversée. Allez, vas-y l’ancien, tu retournes là-bas. Un échec qui signe la fin du stage pour lui. Il sera renvoyé dans son pays dès le lendemain. Ici, on n’a pas le temps d’apprendre aux gens à nager. Il faut venir en étant déjà un bon nageur. Diego, 21 ans, est un militaire du Surinam. C’est le plus jeune candidat au stage, Mais d’emblée, sa détermination plaît aux instructeurs. Il n’a pas une très bonne technique pour nager. Mais il a un très bon caractère. C’est quelqu’un qui ne va pas lâcher l’affaire. C’est bien ! C’est ça qu’on cherche ! Diego boucle les 400 mètres de la traversée en moins de 30 minutes. Il décroche son sésame pour la suite du stage. Une question d’honneur. Je ne veux pas rentrer à la maison. Parce que quand je vais revenir dans mon pays, Je pourrai dire que j’ai fait le stage Jaguar ! Et ils seront tous au garde-à-vous devant moi ! Déjà 2 abandons parmi les aspirants Jaguars. Et ils n’en ont pas encore fini avec la natation. Retour au régiment. Ce soir, ils vont devoir venir à bout d’un parcours aux multiples obstacles. Habillés de leurs treillis. Un exercice semé d’embûches. La cage subaquatique, quand il n’y a plus de bulles, On a la possibilité de lever le filet, Vous donnez 3 ou 4 secondes pour recharger les poumons, Et renfoncer la cage jusqu’à ce que vous trouviez la sortie de la cage. Ce parcours. Fred, le légionnaire du troisième REI, l’a déjà expérimenté et mieux vaut rester calme. Si les gens commencent à paniquer dans l’eau dans l’obstacle de la cage, On va sortir des écrevisses. C’est Guillaume, un jeune officier de légion, Qui s’élance le premier. Il ne connaît pas cette cage et n’a droit qu’à 3 tentatives pour trouver la sortie. Il stresse et manque d’oxygène. Alors allez, on vous attend ! On va passer toute la nuit ici ! Sa seconde tentative est un échec. Il décide de reprendre ses esprits. Sortez ! Je n’ai pas trouvé la sortie. Au bout d’un moment on n’a plus de souffle. Donc évidemment quand on monte au filet, J’ai bu un peu plus d’eau que de respiration. Allez go ! Troisième et dernière tentative pour Guillaume. Tous les regards sont braqués sur lui. Et cette fois, ça passe. Ici, Guillaume représente le deuxième régiment étranger parachutiste, L’élite de la Légion. Pour lui, l’échec n’est pas une option. Aidé par son mètre 90, Il déroule les autres obstacles du parcours sans accroc, Mais termine à bout de souffle. C’est un effort si violent qu’en sortant de la piscine, L’un des stagiaires s’est évanoui. Il est rapidement évacué vers l’infirmerie. Pour les autres, l’heure est venue d’affronter le parcours en groupe. Un déroulé chronométré qui doit développer la cohésion entre stagiaires. S’ils veulent réussir, ils vont devoir s’entraider. Fred, le légionnaire du troisième REI, plonge le premier. Il a la lourde tâche d’aider ses camarades à franchir la cage. Si le chef de section n’est pas capable de gérer, la pression sur une pisse comme ça, Il ne sera peut être pas capable de gérer la pression, Une fois qu’il sera en situation de combat, Devoir donné des ordres sur le feu. Et justement, Fred doit faire preuve de sang froid. Il va se noyer ce mongol. Un Brésilien est en difficulté dans la cage. Il est tétanisé par le stress. Tu me suis c’est bon ? Arrêtes de résister. Allez, regarde moi ! Je vais venir te chercher, c’est bon ? Un. Deux, trois. Dans le groupe de Fred, Grâce à une entraide sans faille, Le parcours se déroule parfaitement. Vous pouvez vous déshabiller. Selva, la jungle en brésilien. Le cri de guerre des légionnaires de Guyane. On a vu que vous avez vraiment aidé l’un de vos camarades dans la cage. Ouais, mais lui ne m’a pas trop aidé. Mais, l’important c’est qu’on soit tous que là bas, c’est bien. Eux, m’ont aidé dans d’autres obstacles, Là où je peux aider, j’aide et là où ils peuvent aider, ils aident. Chacun donne du sien et c’est comme ça que le groupe avance. Le groupe découvre la cohésion, Une valeur précieuse dans la jungle. Mais avant la forêt, Il va falloir relever le dernier challenge imaginé par les instructeurs. C’est un exercice d’évasion. Si un prisonnier s’échappe et s’il tombe en face d’un réservoir d’eau, Il faut savoir le franchir. Donc on apprend la technique de franchissement, Dans un réservoir d’eau avec les mains et les pieds attachés. L’exercice n’a rien de naturel pour les stagiaires. Reste la méthode Coué. Je pense que j’y arriverai ! Pour Benjamin, soldat du Suriname, La traversée est bien partie, Mais à mi parcours, ça se complique. Maintenant, il a perdu la technique. Avec l’énergie du désespoir, Benjamin s’accroche. Il refuse d’abandonner. Sa persévérance est récompensée. Allez, encore, encore un peu ! À l’arrivée, malgré la difficulté, il a toujours le sourire. Je suis fière de moi ! J’aurais pu faire mieux, mais ce sera pour la prochaine fois. C’est au tour de Christian, Le lieutenant du troisième REI, de s’élancer. Sportif et bien entraîné, pour lui, l’épreuve est une formalité. Son esprit est déjà tourné vers demain, vers la jungle. Pour moi, c’est un défi. C’est l’environnement que j’aime le moins. Je n’aime pas les insectes, je n’aime pas l’humidité, Je n’aime pas trop la chaleur. Je n’aime pas quand il y a trop de végétation, Et qu’on se casse la gueule tout le temps dans la boue. Donc pour moi, c’est un excellent entraînement. Ce milieu que Christian et tous les stagiaires redoutent tant, Le voici. Une jungle impénétrable qui recouvre 90% du territoire guyanais. Pour les 8 semaines à venir, Cette forêt amazonienne sera le terrain d’entraînement des soldats. Un environnement réputé comme étant le plus hostile au monde pour l’être humain. Les 2h30 de trajet qui les éloignent de la civilisation, C’est le calme avant la tempête. Vous débarquez avec vos Famas ! En avant ! C’est au pas de course que les aspirants jaguars s’élancent, Dans la moiteur étouffante de la jungle. 3 kilomètres de footing en rangers pour rejoindre le CEFE, Centre d’entraînement en forêt équatoriale de la Légion étrangère. Désormais, quoi qu’ils fassent, Ce ne sera jamais assez vite, ni assez bien. Donc là, ça y est, on arrive au CEFE. Donc début du stage. Donc à partir de maintenant c’est 200% en permanence, Jusqu’au 25 mars, jusqu’à la fin du stage, vous êtes à fond. Si vous n’arrivez déjà pas à courir 3 km à cette cadence, C’est peut être mieux de retourner au pays. Le CEFE, c’est ce poste avancé de la Légion aux portes de l’Amazonie. Créée il y a 30 ans, Il forme chaque année 1800 soldats, À la survie et au combat en forêt équatoriale. Un savoir faire unique reconnu dans le monde entier. Attention pour lever. Levez ! Attention pour épauler. Épaulez ! Ici, tous les déplacements se font en pirogue. Allez ! Ne lâchez pas ! Caporal, combien pèse l’embarcation ? Ça c’est 1200 kilos ! Sans perdre une minute, Les soldats découvrent la zone d’instruction du CEFE. 1000 hectares de forêt vierge. À partir de maintenant, Chaque épreuve sera chronométrée et notée. Pour obtenir leur brevet, Les stagiaires devront avoir la moyenne sur l’ensemble du stage. Il fait 35 degrés et 100% d’humidité. Il n’y a pas d’acclimatation, Soit on est physique, soit on ne l’est pas ! À l’armée français, le claquement de doigts, Quand c’est déclenché, On se retrouve du jour au lendemain en Afrique à 50 degrés, Avec des sacs de 40 kilos à marcher dans le désert. Et c’est soit on est prêt ou pas. Donc l’histoire de “je ne suis pas acclimaté”, Ça ne marche pas ! Après cette mise au point musclé, Les stagiaires découvrent leur défi du jour. La piste de Pecari. Sur 500 mètres, 10 obstacles à franchir le plus rapidement possible. Je regarde devant et je saute ! Comme c’est la règle à la Légion, Thomas, l’instructeur, passe en tête. On ne montre pas des choses extraordinaires à faire. Ça prouve en même temps, Que les choses qu’ils sont en train de faire, Il y a quelqu’un qui l’a fait auparavant. Moi, je l’ai fait auparavant et je suis capable de les faire moi même aussi. Vous êtes un peu plus vieux que les stagiaires ? Vieux mais pas obsolète ! Donc aucune excuse pour la jeune garde. Et pourtant. Quand vous voyez, même avec un obstacle banal, comme celui-ci, certains sont en difficulté. En espérant que ça va s’améliorer. Vous avez le droit à 3 essais. Au bout de la troisième fois, si ça ne passe pas, Vous passez à côté. Christian s’élance. La piste est notée. Une note qui dépendra du temps réalisé. Alors chaque seconde compte. La piste de Pécari a pour but de simuler ce qu’on peut voir en jungle. Avec facilité, Le jeune officier de Légion enchaîne les obstacles. Affecté en Guyane depuis un an, Il a déjà effectué plusieurs stages au CEFE. C’est la troisième ou quatrième fois que je fais cette piste. Donc par rapport aux autres stagiaires, J’ai un avantage indéniable. Christian, vous êtes bien là ? Ouais, là je me concentre, je suis à fond ! J’essaie de rattraper le gars juste devant. C’est autour de Fred. Cette piste, il en connaît la réputation. Exigeante, rustique, cardio. Dans tous les cas, on finira avec de la boue partout. Et Fred ne croit pas si bien dire. Sur cette chute, il s’est blessé à l’épaule. Un handicap pour la suite du parcours. Le but de cette piste, c’est aussi d’aguerrir les soldats. La rencontre avec la jungle est brutale. Comment ça se passe pour l’instant ? Pas trop bien. J’ai mal à l’épaule, mais ça va. Christian, lui,Arrive au bout de la piste. Parcourue en sept minutes 30. Il réalise le troisième meilleur temps du groupe. Cet obstacle est le plus redouté de tous. L’emplacement idéal pour jauger les stagiaires. Fred, blessé à l’épaule, est en difficulté. Il échoue à ses deux premières tentatives. Il a encore droit à un essai, Sinon ce sera un zéro pointé pour tout le parcours. Un échec dû à la douleur, Mais qui n’est pas du goût du capitaine. Il faut savoir tout faire, sergent, pas seulement nager. Il n’y a rien de plus insupportable que de voir des chefs, Des gens qui peuvent être amenés à commander, Abandonner d’eux mêmes sur les pistes. Parce que si eux abandonnent, Forcément leurs soldats, perdent leur motivation, s’ils voient leur chef qui abandonne, qui ne fait pas l’effort. Roberto ne ménage pas ses efforts. À 40 ans, ce légionnaire brésilien est l’un des vétérans du groupe. Sa détermination est totale. Il boucle le parcours en 8 minutes 40, sans échec. Une belle performance. J’ai bientôt 40 ans, J’ai fait la même chose que des mecs de 19, 20 ans. C’est une fierté. C’est ça qui me passionne dans ce métier, Arriver à toujours dépasser ses limites. Et j’ai réussi encore une fois. J’ai réussi à dépasser mes limites mentales, Physiques, psychologiques. Et je suis fière ! Maintenant qu’ils ne craignent plus, Ni les marécages ni la boue, Les soldats vont devoir se confronter à la Mataroni, Cette rivière aux eaux sombres et inquiétantes, Qui traverse la zone d’instruction. Vous nagez vers l’arrière s’il le faut, Pour attendre les mauvais et les mauvais, Vous vous sortez les doigts pour tenir la cadence devant. Fred tente de rassurer ce soldat américain, un mauvais nageur. Si progresser dans l’eau en tenue de combat n’est pas chose aisée, L’épreuve est d’abord psychologique. Dans cette région, Les fleuves abritent le plus grand serpent aquatique du monde, Qui mesurent parfois plus de 5 mètres de long. Très souvent, on trouve des gros anacondas. Mais l’anaconda n’est pas du tout agressif, Il va essayer de s’enfuir et il va s’échapper. Il ne va pas venir au contact. Si l’instructeur se veut rassurant, Les stagiaires savent que dans ces eaux boueuses vivent aussi, Piranhas, caïmans et autres raies venimeuses. Au bout de quelques dizaines de mètres, Ce G.I. préfère renoncer. La peur du fleuve a été la plus forte. Un abandon qui va lui coûter cher. Serez vers l’avant là-bas ! Mais dans l’immédiat, Thomas maintient la pression sur le groupe. Pourquoi il nage en Indien ? On dirait Pocahontas. Pour Thomas, Sergent chef charismatique de 41 ans, La Légion a été très tôt une vocation. Moi, je suis né en Pologne, J’ai grandi en Pologne jusqu’à l’âge de 20 ans. Puis après, en regardant des films, Les reportages à la télé, en lisant des bouquins, J’ai appris l’existence de la Légion étrangère. Et depuis que j’ai entendu parler de la Légion étrangère, Je savais qu’un jour j’allais m’engagé à la Légion. Thomas sait exactement ce que ressentent les 35 stagiaires. Il y a un an, il a lui même réalisé le stage Jaguar, Avec succès. Pour être respecté dans la structure, il faut aussi passé par là, Pour prouver qu’avant de l’enseigner, on est capable de le faire. Pour les soldats, La séance de natation a duré plus d’une heure sans encombre. Mais aujourd’hui, la jungle va faire sa première victime. Ce n’est pas compliqué, soit vous êtes prêts pour le stage, Soit vous n’êtes pas prêt. Si vous n’êtes pas au niveau physique, Ce n’est pas la peine de continuez ! Donc Sergent, pour vous c’est fini le stage. Incapable de surmonter ses phobies aquatiques, Ce G.I. n’ira pas plus loin. Chez nous, on dit la forêts mange les faibles. Donc en fait, c’est la sélection naturelle. C’est un faible ? C’est un maillon faible. Je pense qu’ici, les soldats sont très professionnels. Ils nous font faire des activités difficiles et stressantes, Ce qui est bien parce que dans ce genre d’environnement, on a besoin de ça. Surtout pour endurcir les soldats. Donc je pense que les instructeurs sont très bons. Vous pensez revenir en Guyane ? Si j’en ai l’opportunité, j’aimerais bien. Surtout si j’ai du temps pour m’entrainer avant ! Le G.I. a le sourire. Il n’est peut être pas si fâché de quitter la jungle dès le premier jour. Pour les autres, La journée se termine par une douche dans le fleuve. C’est là qu’ils se lavent désormais, eux et leurs habits. Un moment de détente sans instructeur, Où les stagiaires peuvent décompresser. Je frotte, je frotte, mais ça ne part pas ! C’est un moment agréable ? C’est le meilleur moment de la journée ! Pendant le stage, on va oublier tout ce qui est civilisé. On va retourner un peu à l’état sauvage. C’est pour ça que c’est un stage Jaguar ! Pendant 8 semaines, Leur quotidien, Ce sera ration militaire réchauffée à la va-vite. Et leurs nuits, toujours courtes, Ils les passeront dans la jungle, en hamac. 6h du matin, Deuxième jour de stage. Au programme, topographie, Formation au calibre douze, Et joie de la nage à contre courant. Ils terminent cette journée par l’une des spécialités du CEFE, Les Polichinelles. Ce jour là, ils en enchaîne plus de 200, Sous l’oeil implacable de leurs instructeurs. Au troisième jour de jungle, les corps souffrent. Qu’est-ce qui vous arrive là ? J’ai des échauffements sur les deux pieds, C’est comme une brûlure permanente, À chaque pas ça lance ! Artur, un officier français, A les pieds rongés par l’humidité. C’est des pieds qu’on voit au bout de 10 jours. Au bout de 3 jours, c’est rare ! J’ai déjà vu des pieds comme ça, 24h de repos avec talque et flamazine, Et le lendemain, les pieds sont déjà réparés. Peut être que demain ça repart ! Là, si j’insiste dessus, Dans 24h c’est fin de stage pour lui. Donc je préfère tout de suite l’arrêter, Et essayer de le remettre en condition pour que dès demain, On puisse le remettre sur le stage, Et qu’il puisse continuer à suivre la formation. Croisez les pieds ! Pour le reste du groupe, La journée commence par une longue séance d’échauffement physique. Il est tout juste 8h du matin. C’est comme pour les voitures, avant un long trajet, Les diesels, il faut bien les chauffer. Ce long trajet qui les attend, Ils vont devoir le parcourir à la force des bras. La piste liane, la plus dangereuse. 15 obstacles rendus glissants par la pluie, Suspendue sur 100 mètres de piste. Pour avoir la meilleure note, Il faut la franchir en moins de quatre minutes. Donc là, c’est pas la peine de vous préserver, C’est tout de suite à fond ! Là, vous faites le meilleur temps possible, Parce qu’après on bascule sur une autre activité. Alors là, vous donnez tout ! Je pense qu’elle va brûler les bras ! C’est beaucoup de choses sur lesquels on est en préhension avec les mains. C’est humide bien sûr. Du coup, ça va tirer très fort sur les bras, Qui sont déjà un peu fatigués pour de multiples raisons. Donc je pense, ça va être assez compliqué. Guillaume, le jeune officier de légion s’élance le premier. Je commence par glisser sur le premier obstacle. On se gonfle à bloc et on serre les dents et on se dit que ça va passer. Toute façon il n’y a pas le choix, il faut que ça passe. Sur le premier obstacle, Il vient de perdre quelques précieuses secondes. Lieutenant du prestigieux deuxième REP, Guillaume vise le podium du stage. Il accélère pour tenter de combler son retard observé de près par Christian, L’autre lieutenant de légion du stage. Lui aussi, vise les 3 premières places. Mais ce matin… Je le sens pas trop. On est très très fatigués. Je commence à avoir des infections au niveau des jambes, Les mains qui sont légèrement ouvertes, Mais qui ne demandent qu’à se déchirer sur les cordes. Donc je ne le sens pas trop ! J’ai déjà fait cette piste liane plusieurs fois dans le passé, Elle fait mal. Dès le troisième obstacle, Christian est en difficulté. Tout de suite, premier échec. L’adrénaline qui monte. Un petit coup de colère et on repart ! Au deuxième essai, ça passe, Mais Christian est rattrapé par le stagiaire des forces spéciales françaises. Vous ne verrez pas son visage, Car ce commando participe à des missions secrètes. Voir la personne qui était derrière, Se mettre à cavaler devant. On se dit il faut que je trouve un moyen, Mais il faut que je repasse devant ! En fin de piste, Guillaume livre toutes ses forces dans un ultime effort. Il boucle la piste en 6 minutes. Aucun échec, mais son chrono n’est pas bon. Il décroche à peine la moyenne. J’ai fait plein de fautes, j’ai failli tomber 2, 3 fois. J’ai recommencé le premier obstacle. Donc tout ça, c’est de l’énergie dépensée pour rien et on en a pas besoin. Vous l’avez fait quand même, vous êtes fier de vous ? Non, pas plus que ça ! Si Guillaume n’a pas réussi un très bon parcours, Il n’est pas le seul. Les échecs s’accumulent. Combien d’échecs ? Un !Un échec instructeur. Globalement, physiquement, ils sont à la ramasse. À cause de son raté sur un obstacle, Christian obtient la note de 12/20, Pour un temps de 6 minutes. Une contre performance pour lui qui connaît les pistes du CEFE. Ce sont des choses qui arrivent et qui me pèsent, Mais il va falloir que je prenne sur moi et que j’aille au delà. Sinon, je peux tout simplement essayer de me trouver une excuse, Pour quitter le stage. Malheureusement j’en ai pas et pour moi plus que pour d’autres, Comme je l’ai dit au début, ça représente beaucoup d’enjeux, Parce que c’est mon métier que j’apprend ici. Un autre stagiaire va vivre une cruelle désillusion. En début de piste, Roberto, Le légionnaire brésilien de 40 ans, Vient de chuter lourdement. J’y crois pas ! Roberto, vous avez glissé ? Ouais, j’ai glissé, j’ai cherché la vitesse. Du coup, je suis passé debout sur la poutre, j’ai glissé et je suis tombé.Je suis tombé pile poil sur ma côte. Je pense qu’elle est cassée ! Ausculté par l’infirmier du stage, Le diagnostic est sans appel. Inspire, expire. Ça fait mal ? C’est bon, tu ne fais pas de piste aujourd’hui. Tu vas te retaper. Pour lui, c’est la double peine. Zéro sur 20 à la piste Liane. Et surtout, si sa côte est fracturée, Ce sera la fin du stage. Un vrai coup dur pour Roberto. Sur cette épreuve redoutable, Fred non plus n’est pas à l’aise. Pendant cette piste, J’ai été obligé de dépasser mes limites. Parce qu’à cause de la hauteur des obstacles, j’ai eu d’énormes difficultés. Fred a la phobie du vide, il a le vertige. Les instructeurs lui mettent la pression. Allez ! N’arrêtes pas. C’est pas un pique-nique ! Continuez ! Je me dis “avance”, Parce qu’il n’y a personne qui va venir te chercher. Et de toute façon, il faut que tu arrives jusqu’au bout, Tu n’as pas le droit d’arrêter. Fred le sait, Un légionnaire ne renonce jamais. Pour lui qui veut commander des hommes, L’abandon serait un terrible échec. Perché à 3m de haut, Il combat sa peur et avance coûte que coûte. Ne regarde pas en bas, ne regarde pas en bas ! Il n’y a rien pour toi en bas ! Son temps sur la piste n’est pas le meilleur, Mais pour Fred, peu importe. Il a su trouver les ressources pour se dépasser. Stagiaire 16, piste liane terminée ! Zéro échec ! À vos ordres Instructeur ! Tu t’es fait violence là ? Oui, c’est plus psychologique que physique. Parce que lutter contre ses peurs, C’est plus dur que de lutter contre son physique. Le capitaine Samuel, lui, est furieux. Il juge les résultats décevants, indignes de futurs chefs. Peu importe la fatigue des soldats, il vise leur orgueil. Ça c’est une piste, si vous chef de section, sous officier adjoint, chef de groupe, Vous ne réussissez pas, Je ne vois pas comment vous allez demander à vos légionnaires, À vos soldats de la réussir ! Et là, le chef n’a pas fait le compte, Mais je pense qu’on est a plus de 50% d’échecs. Donc j’espère que la prochaine fois, ça passe. C’est seulement la première semaine du stage, Mais déjà le manque de sommeil, la pluie, les activités incessantes, Pèsent sur le moral des hommes. 5 stagiaires, dont Roberto, se sont blessés ce matin. Ils ont 48h pour se remettre, Sinon, ce sera l’exclusion du groupe. Nous sommes en pleine saison des pluies, Et de violentes averses se déclenchent sans arrêt. Allez ! 60 secondes pour embarquer ! Sinon, tout le monde retourne là-bas ! Ils vivent trempés en permanence, Une humidité corrosive pour les corps et les esprits. Pour affronter la nouvelle épreuve qui les attend, Ils vont devoir puiser dans leurs réserves. En fait, on est en train de se déplacer vers un point, Sur lequel on va être mis en situation de survie individuelle. On a un petit peu de matériel, On a un petit peu de nourriture, pas grand chose. Les stagiaires sont débarqués au beau milieu de la forêt. C’est là qu’ils passeront la nuit, sans hamac cette fois. Leur abri et leurs pièges de chasse, Ils vont devoir les construire eux mêmes. Pour la toiture, le meilleur palmier, Toulouri qui est là bas, ça c’est nickel ! Avec des palmes comme ça, c’est facile à faire. Deuxième palmier, le Patawa ! Vu les feuilles tout là haut, Si vous coupez, vous avez un abri pour 2 voir 3. Allez, action ! En avant ! À partir de maintenant, vous êtes libre jusqu’à 6h30. Libre mais pressé. Il est 17h. Dans 1h30, il fera nuit. Sans perdre une seconde, Christian a choisi son emplacement. Pour son refuge, il a de grands projets. Je vais mettre 2 perches dans ce sens là, Qui seront soutenues par une grande branche. Et je vais mettre toutes les feuilles de ce côté. Et ici, je vais installer un plancher. C’est un beau programme ! On va voir ce qu’il en est dans quelques heures. La nuit tombe sur la forêt. Voilà 2h que les hommes sont à l’ouvrage. Pour les plus doués, l’abri sera bientôt achevé. C’est un peu l’hôtel Ibis de la forêt ! Fred lui, termine son toit. Il a trouvé les palmes idéales pour passer la nuit au sec. Ce sont des toits pas cher et facilement remplaçables. Ces palmes, Il est parti les chercher en groupe avec d’autres camarades. J’ai de la chance parce qu’il y a des gens qui connaissent très bien, Qui me donnent de très bons conseils. La solidarité, dans ces conditions un peu extrêmes, C’est important ? C’est nécessaire ! Tu ne peux pas tenir sinon ! C’est une valeur de la Légion étrangère ? Bien sûr ! Chaque camarade est ton frère d’armes. Quelle que soit sa race, son unité, sa religion. Un peu plus loin dans la forêt, On retrouve Christian et ses grands projets de construction. Je calcule la taille de mon lit. En retard sur les autres stagiaires, Il a fait le choix de travailler seul. Apparemment, ce n’est pas la meilleure stratégie. J’avoue que c’est beaucoup moins rapide que ce que je pensais. Mais bon, je ne suis pas quelqu’un de très manuel à la base. On peut même dire que j’étais un rat de bibliothèque, Avant de vouloir aller dans l’armée. Donc le chemin parcouru est assez important. Mais, on est toujours confronté à sa vraie nature, De temps à autre. Alors que certains se reposent déjà au coin du feu, Christian passera une bonne partie de la nuit à travailler. Cinquième jour de jungle, à l’aube. Le capitaine Samuel est en route pour le bivouac des stagiaires. Dans la forêt, Fred se réveille. Comment s’est passée ta nuit ? Magnifique. Superbe hôtel 4 étoiles. On a pu dormir. Comme ceci, quand il y avait le feu, Quand il n’y a pas le feu, après j’étais comme ça ! Parce que même si on est en Guyane, la nuit, ça caille, c’est horrible. Piège de chasse ! Fais voir ton piège de chasse. L’inspection commence par une bonne surprise pour Thomas. Bravo. Donc ça, c’est un boulot remarquable. Félicitations! Ce piège à oiseaux, c’est Thomas qui l’a enseigné au soldat. Mais ça veut dire qu’il a tout compris. Moi, ça me fait plaisir, ça me fait chaud au coeur, Comme on dit ! Chez Christian, en revanche, c’est un peu la panique. Alors là, je suis en train d’essayer de fixer en catastrophe mon lit. Je pense qu’il y en a peu, Qui ont fait quelque chose d’aussi catastrophique que moi. Hier soir, Christian est tombé de fatigue. Au lieu de terminer son abri, il a dormi toute la nuit. Une faute qu’il va payer cher. Là, vous pensez quoi de votre abri ? Je pense que l’abri est à peu près satisfaisant, Et que c’est la seule chose qu’il soit, Puisque je n’ai fait, Ni feu, ni piège, ni feu de signalisation. Pourquoi ? Pas le temps ? Vous avez eu le même temps que vos camarades, Et eux ont réussi à le faire ! Donc pourquoi vous n’y arrivez pas ? Sachant que vous connaissez davantage que certains ici. Il y en a qui découvrent tout ici. Vous, vous connaissez, vous avez fait l’aguerissement il n’y a pas longtemps. Ok, donc le quadrillage est bon, Il y a les fixations, donc ça c’est pas mal. Et en plus, elles sont étanches. Allongez-vous dessus. Donc là vous pouvez descendre ce n’est pas bon. Parce que vos bambous se cassent la gueule ! Démontage ! Bien reçu. Visage fermé, le lieutenant encaisse la critique. Mais il n’aura pas le temps de ressasser longtemps cet échec, Car les stagiaires doivent maintenant affronter la pire épreuve du stage. Et pour y faire face, Ils vont pouvoir compter sur le retour de Roberto. Heureusement, ce n’était pas aussi grave que ça. J’ai l’autorisation de reprendre le stage ! Comment vous sentez vous ? Je suis surtout heureux et soulagé de continuer le stage. Sur la piste Liane Roberto s’est fêlé une côte. Une douleur qui l’accompagnera lors des semaines à venir. Il est 14h, sur le fleuve, la marée est au plus bas. Des conditions idéales pour ce challenge, Dont les stagiaires se souviendront toute leur vie. Débarquez rapidement ! Fred, est-ce que vous savez ce qui vous attend ? Une bonne activité, je pense ! Un petit brancardage dans une piste qui est très agréable. C’est une épreuve qui est redoutée par les stagiaires ? Oui, surtout lorsqu’on a pas trop manger. Donc pas trop d’énergie. Donc là, il va falloir tirer à fond dans ces réserves, Et dépasser un peu ce qu’on peut faire. Au top, vous disposez de 15 minutes, Pour confectionner des brancards. À l’issue de ça, départ ! Le départ est là, et l’arrivée est là aussi ! Je pense que c’est l’épreuve la plus dure du CEFE, C’est véritablement 1h d’enfer. Et c’est souvent plus en faite. Il n’y a pas de crampe, on n’arrête pas. Il n’y a pas de fatigue. Toujours à fond ! C’est bon les gars ? En avant, toujours en avant ! 3 groupes distincts vont braver la piste. Le scénario est simple. Un camarade est blessé, Ils doivent l’exfiltrer en moins d’une heure, À l’aide du brancard de fortune. Pour y parvenir, Ils doivent triompher les 500 mètres de marécages qui les attendent. Épaulez, épaulez ! Ça pousse derrière, ça avance devant ! Allez les gars ! Regardes ici, c’est ici que ça se passe ! Christian a été désigné leader de son groupe. Il veut rattraper son échec sur l’épreuve de survie, Mais le rôle est ingrat. Ne te laisse pas entrainer, laisse glisser. On va avoir un ressentiment vis à vis du leader, On va se dire qu’il pourrait mieux organiser ça, Alors qu’en fait, non, Parce que qu’on est en train de se traîner dans la boue, Avec un brancard qui pèse plus de 100 kg. La priorité pour le groupe, C’est d’éviter que le faux blessé ne se transforme en vrai noyer. Attention un peu à la tête, lève la perche là ! Je suis tout seul là ! Les gars, qu’est-ce que vous traînez là ? Malgré la pression constante des instructeurs, Dans ce bourbier, Les soldats n’ont parcouru qu’une centaine de mètres en 20 minutes. Là, il n’y a plus d’espoir dans la tête déjà ! À ce stade là, ici ! Il y en a qui ont envie d’abandonner. En tête du groupe, Roberto porte le sac de la victime. Au total, 50 kilos de matériel qui pèsent sur sa côte fêlée. Comment va la douleur Roberto ? Je ne m’en rappelle même plus ! Exemplaire, La détermination du légionnaire forcent le respect. À 40 ans, sa volonté d’avancer est plus forte que la douleur. En avant, toujours en avant ! Une force de caractère contagieuse qui transcende le groupe. Comment ça se passe Jêrome ? Ça pique ! Ils vous reste 20 minutes. On y va, on y va ! Allez les gars, il faut se motiver un peu là ! Il faut du monde devant. Il reste à peu près un tiers, Mais c’est la partie la plus dure. Face à Christian et ses camarades, Encore 150 mètres d’enfer à affronter. Dans cette boue gluante, Parviendront-ils à repousser leurs limites une fois de plus ? Vous faites quoi là ? Levez le brancard ! Je ne peux pas. Levez ! Lequel d’entre eux abandonnera le premier ? Les stagiaires sortiront-ils vainqueurs de ce bras de fer contre la jungle ? Allez les cadavres !

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