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Quand la Terre n’aura plus de ressource ?

Quand la Terre n’aura plus de ressource ?

Quelles sont les ressources naturelles inépuisable ? À long terme surement pas, les gisements (métaux -uranium, thorium, or … et pierres précieuses –diamants, saphirs, topazes…), les hydrocarbures (gazeux, liquides, solides) et les géomatériaux (roches, sables, granulats…)4 févr. 2016 Quels sont les ressources inépuisables ? Réponse: Quelques exemples de ressources inépuisables sont les combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz naturel) et les minéraux (or, argent, etc.).5 juil. 2022 Qu’est-ce qui menace la Terre ? La Terre est confrontée à une « triple crise planétaire » : le dérèglement climatique, la perte de nature et de biodiversité, et la pollution et les déchets. « Cette triple crise menace le bien-être et la survie de millions de personnes dans le monde.22 avr. 2022 Quel est l’ancien nom de la Terre ? La terre et l’eau ne forment donc qu’une seule et même sphère qui reçoit le nom de “globe terraqué”, remplacé ensuite par “globe terrestre”. Kepler (1571-1630), en 1618, confirme ces propos.15 juin 2001 Comment est la Terre aujourd’hui ? Aujourd’hui, nous en sommes à 1,2 degré de réchauffement et nous observons déjà des extrêmes climatiques et une volatilité sans précédents dans toutes les régions et sur tous les continents. Nous nous dirigeons vers une augmentation de la température de 3 à 5 degrés Celsius au cours du XXIe siècle.2 déc. 2020

Pourquoi les ressources naturelles s’épuisent ?
Est-ce que le pétrole est inépuisable ?
Qui a créé la Terre ?
Qui a prouvé que la Terre est ronde ?
Comment Eviter l’épuisement des ressources naturelles ?
Quel est l’avenir de nos ressources naturelles ?
Quand le gaz sera épuisé ?
Quand va ton manquer de pétrole ?
Quel est l’ancien nom de Terre ?
Qui vit sur la Terre ?
Qui est le créateur de la Terre ?
Pourquoi on ne sent pas la vitesse de rotation de la Terre ?
Quels sont les symptômes d’un épuisement ?
Est-ce que les ressources naturelles sont inépuisables ?
Qu’est-ce que l’épuisement des ressources ?
C’est quoi l’avenir durable ?
Quand le pétrole va disparaître ?
Est-ce que le pétrole se régénère ?
Est-ce qu’on va manquer d’eau ?
Quand auront nous de l’eau ?
Comment s Ecrit par terre ?
Qui vit sur la terre 9 lettres ?
Quel est l’ancien nom de la terre ?
Comment la terre était avant ?
Est-ce que la Terre tombe ?
Pourquoi l’homme ne tombe pas de la Terre ?
Quand le corps dit stop ?
Comment faire quand on est à bout ?
Comment éviter l’épuisement des ressources naturelles ?
Quelles sont les conséquences de l’épuisement des ressources ?
Quel est l’agenda 2030 ?
Qu’est ce qui remplace le pétrole ?
Est-ce que le gaz est inépuisable ?
Quand y Aura-t-il plus de pétrole ?
Quand les réserves de pétrole seront épuisées ?
Quand l’eau va disparaître ?
Est-ce que l’eau peut disparaître de la terre ?
Est-il possible de manquer d’eau ?
C’est quoi un Panosse ?
Quelle est la différence entre par terre et à terre ?
Qui vit sous la terre ?
Qui vit dans la terre ?
Qui a créé la vie ?
Comment sera le monde en 2050 ?
Est-ce que la Terre peut s’arrêter de tourner ?
Qui a dit que la Terre tourne ?

Pourquoi les ressources naturelles s’épuisent ?

L’épuisement des ressources du fait de la surconsommation humaine concerne la biodiversité, les ressources végétales (déforestation, prélèvement végétal), l’extinction des espèces mais aussi les minerais et matières premières.9 mai 2014

Est-ce que le pétrole est inépuisable ?

Ainsi le pétrole est une ressource épuisable en théorie, mais pas en pratique. Il est épuisable si on le considère comme inépuisable, mais il est inépuisable tant qu’on le considère comme épuisable.8 nov. 2019

Qui a créé la Terre ?

Terre

Qui a prouvé que la Terre est ronde ?

PYTHAGORE ET ARISTOTE COMME PREMIERS TÉMOINS Pythagore, philosophe grec présocratique, serait le premier à avoir déclaré que la Terre était sphérique.

Comment Eviter l’épuisement des ressources naturelles ?

04 règles à suivre pour éviter l’épuisement de nos ressources naturelles

Quel est l’avenir de nos ressources naturelles ?

D’après les estimations actuelles, l’utilisation des ressources naturelles devrait augmenter de 110 % d’ici les années 2050, ce qui entraînerait une réduction de plus de 10 % des forêts et d’autres habitats tels que les prairies d’environ 20 %.

Quand le gaz sera épuisé ?

Une surconsommation de ressources fossiles Or, les réserves énergétiques de la planète ne sont pas inépuisables : au rythme de consommation actuel, le pétrole va arriver à épuisement d’ici à 54 ans, le gaz d’ici à 63 ans, le charbon d’ici à 112 ans et l’uranium d’ici à 100 ans (pour les ressources identifiées).

Quand va ton manquer de pétrole ?

Pourtant, le rapport 2019 de l’AIE (L’Agence Internationale de l’Énergie ) annonce bien une pénurie de pétrole pour 2025 et le rapport du Shift Project annonce une contraction de l’approvisionnement en pétrole en Europe de -10 à -20% avant 2030.6 oct. 2022

Quel est l’ancien nom de Terre ?

La terre et l’eau ne forment donc qu’une seule et même sphère qui reçoit le nom de “globe terraqué”, remplacé ensuite par “globe terrestre”. Kepler (1571-1630), en 1618, confirme ces propos.15 juin 2001

Qui vit sur la Terre ?

terrienne. Qui habite la Terre.4 janv. 2021

Qui est le créateur de la Terre ?

Les poussières qui étaient dans le nuage se sont agglomérées pour former des « grains de sable », puis de gros rochers, et, attirés par la force de gravité, ces rochers se sont assemblés lors de violentes collisions qui ont fait fondre la roche ! Boum ! Un peu comme une boule de neige qui amasse tout sur son passage.25 juil. 2018

Pourquoi on ne sent pas la vitesse de rotation de la Terre ?

La rotation de la Terre, un mouvement uniforme Le mouvement de rotation de la Terre est uniforme, ce qui ne donne lieu à aucune sensation particulière. Installez-vous dans un train. Lorsque celui-ci circule à sa vitesse de croisière, on ne sent rien, même s’il s’agit du TGV.

Quels sont les symptômes d’un épuisement ?

des vertiges, des maux de tête ou des palpitations liées à l’anxiété des tensions musculaires, voire des douleurs dorsales. des troubles alimentaires liés au stress (perte de poids importante, anorexie, boulimie, etc.) des douleurs gastriques (ulcères à l’estomac, troubles digestifs, etc)10 déc. 2021

Est-ce que les ressources naturelles sont inépuisables ?

les ressources naturelles constituent un stock fini et donc pas inépuisable.11 mars 2014

Qu’est-ce que l’épuisement des ressources ?

L’épuisement des ressources du fait de la surconsommation humaine concerne la biodiversité, les ressources végétales (déforestation, prélèvement végétal), l’extinction des espèces mais aussi les minerais et matières premières.9 mai 2014

C’est quoi l’avenir durable ?

« Le développement durable est un mode de développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.19 avr. 2021

Quand le pétrole va disparaître ?

Pourtant, le rapport 2019 de l’AIE (L’Agence Internationale de l’Énergie ) annonce bien une pénurie de pétrole pour 2025 et le rapport du Shift Project annonce une contraction de l’approvisionnement en pétrole en Europe de -10 à -20% avant 2030.6 oct. 2022

Est-ce que le pétrole se régénère ?

Le pétrole est une énergie fossile, c’est-à-dire non renouvelable : il faut des millions d’années pour que les couches souterraines de pétrole puissent se régénérer.

Est-ce qu’on va manquer d’eau ?

En 2050, 5,7 milliards d’êtres humains pourraient vivre dans des régions où l’eau manque au moins un mois par an. Ce sera presque six humains sur dix. Voilà le constat alarmant qu’a fait l’ONU lors du 8ème forum international de l’eau qui s’est terminé vendredi à Brasilia, au Brésil.24 mars 2018

Quand auront nous de l’eau ?

En 2050, plus de cinq milliards de personnes auront du mal à accéder à de l’eau. Plus de cinq milliards de personnes pourraient avoir des difficultés à accéder à de l’eau en 2050, a mis en garde mardi l’Organisation météorologique mondiale.6 oct. 2021

Comment s Ecrit par terre ?

parterre n.m. Partie de jardin généralement plane, garnie de fleurs, de gazon…

Qui vit sur la terre 9 lettres ?

✍ Cliquez sur un mot pour découvrir sa définition….Qui vit dans la terre — Solutions pour Mots fléchés et mots croisés.

Quel est l’ancien nom de la terre ?

La terre et l’eau ne forment donc qu’une seule et même sphère qui reçoit le nom de “globe terraqué”, remplacé ensuite par “globe terrestre”. Kepler (1571-1630), en 1618, confirme ces propos.15 juin 2001

Comment la terre était avant ?

Il y a 5 milliards d’années, la Terre n’existait pas. A la périphérie de notre galaxie, la voie lactée, il n’y avait qu’un vaste nuage de gaz et de poussières. A l’origine de ce nuage : l’explosion d’une supernova. Comment ce nuage de poussières a-t-il engendré la Terre ?23 janv. 2021

Est-ce que la Terre tombe ?

Les faits: la Terre est attirée par le Soleil; elle ne tombe pas dessus, mais tourne autour. C’est la même chose qu’un satellite artificiel qui tourne autour de la Terre: il est attiré par elle, mais ne tombe pas parce qu’il tourne.

Pourquoi l’homme ne tombe pas de la Terre ?

On parle de gravitation parce que cette force qui nous attire tous vers la Terre est appelée gravité. C’est grâce à la gravité que l’on ne tombe pas de la Terre, grâce à la gravité que le ballon de foot retombe vers la pelouse, la tartine sur le carrelage. Magique !

Quand le corps dit stop ?

Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s’emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.22 juil. 2019

Comment faire quand on est à bout ?

Que faire ?

Comment éviter l’épuisement des ressources naturelles ?

04 règles à suivre pour éviter l’épuisement de nos ressources naturelles

Quelles sont les conséquences de l’épuisement des ressources ?

Conséquences de l’épuisement des ressources naturelles Extinction d’espèces animales et végétales. Contamination des écosystèmes terrestres et aquatiques. L’épuisement de ressources irremplaçables, comme le manque d’eau potable qui crée des conflits sociaux et affecte la santé des personnes.25 mai 2021

Quel est l’agenda 2030 ?

C’est un plan d’action pour l’humanité, la planète et la prospérité. Il porte une vision de transformation de notre monde en renforçant la paix, en éradiquant la pauvreté et en assurant sa transition vers un développement durable.

Qu’est ce qui remplace le pétrole ?

L’alternative au pétrole la plus facile à mobiliser est celle des biocarburants, obtenus grâce à la transformation de la biomasse, c’est-à-dire l’ensemble des matières organiques qui proviennent des plantes dans lesquelles est stockée de l’énergie solaire, captée et utilisée par les plantes grâce à la chlorophylle.

Est-ce que le gaz est inépuisable ?

Lorsqu’il est extrait, tout comme le charbon et le pétrole, il n’est pas inépuisable du fait qu’il est consommé plus rapidement qu’il ne se constitue.2 avr. 2019

Quand y Aura-t-il plus de pétrole ?

Pénurie annoncée en 2025 par l’Agence Internationale de l’Énergie. Depuis 2015, la chute du prix du baril a ralenti énormément les investissements des compagnies pétrolières.10 avr. 2020

Quand les réserves de pétrole seront épuisées ?

Or, les réserves énergétiques de la planète ne sont pas inépuisables : au rythme de consommation actuel, le pétrole va arriver à épuisement d’ici à 54 ans, le gaz d’ici à 63 ans, le charbon d’ici à 112 ans et l’uranium d’ici à 100 ans (pour les ressources identifiées).

Quand l’eau va disparaître ?

Pourquoi la date de 2030 figure-t-elle dans le nom? En 2008, nous avons calculé que si rien ne changeait, nous aurions en 2030 un déficit d’eau douce de 60 %. Concrètement, l’humanité dispose de 4200 km3 d’eau potable par an que nous pouvons prélever de manière durable.

Est-ce que l’eau peut disparaître de la terre ?

Ces réservoirs sont alimentés par la pluie, et sont vidés par l’évaporation ou par la consommation humaine. Si les humains consomment trop d’eau, ces réservoirs peuvent se tarir, donc l’eau peut y disparaître. Avec le changement climatique, les pluies risquent d’augmenter ou de diminuer selon les régions.17 nov. 2021

Est-il possible de manquer d’eau ?

On parle alors de pénurie physique. Mais le manque d’eau a aussi une origine économique. C’est le cas dans de nombreuses régions, pourtant bien arrosées, où l’insuffisance des infrastructures hydrauliques engendre la pénurie. Résultat: en 2012, un Terrien sur sept n’a pas accès à une eau potable de qualité.20 janv. 2012

C’est quoi un Panosse ?

Nom commun (Suisse) (Savoie) (Val d’Aoste, Est de la France) Serpillière.

Quelle est la différence entre par terre et à terre ?

Certains grammairiens (dont Littré) ont cherché à établir une distinction entre à terre et par terre : par terre s’employant pour des choses ou des personnes qui, avant la chute, touchaient déjà la terre ; à terre convenant pour les choses ou les personnes qui n’y touchaient pas : la chaise tomba par terre (Acad.13 déc. 2005

Qui vit sous la terre ?

Qui vit sous terre

Qui vit dans la terre ?

Les lombrics (les fameux vers de terre), qui font partie de cette catégorie, sont quasiment les seuls à vivre en profondeur ; et la plupart des autres organismes de cette catégorie vivent dans la couche supérieure du sol, notamment la litière (composée de débris végétaux, et donc présente surtout en forêt) : larves d’ …3 mai 2015

Qui a créé la vie ?

Ainsi, on ne sait pas encore avec certitude où sont apparues les premières formes de vie. Beaucoup de scientifiques croient que la vie a émergé dans les sources hydrothermales au fond des océans, alors que d’autres pensent que les premiers organismes ont évolué dans de petites mares chaudes avoisinant des volcans.7 déc. 2017

Comment sera le monde en 2050 ?

La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].

Est-ce que la Terre peut s’arrêter de tourner ?

Si la rotation s’arrêtait, le moment angulaire de chaque objet sur Terre déchirerait sa surface, ce qui serait un véritable désastre. Cependant, comme le rappelle James Zimbelman, géologue au Smithsonian’s National Air and Space Museum, il n’y a aucune force naturelle qui empêcherait la Terre de tourner.25 juil. 2021

Qui a dit que la Terre tourne ?

Copernic aurait provoqué une « révolution » dans notre vision du monde en démontrant que la Terre tourne autour du Soleil.30 sept. 2021


[Musique] Antoine Bruno bonjour vous êtes essayé vous avez eu pas mal de passages différents et vous avez exploré beaucoup de monde d’ailleurs votre dernier ouvrage explorez les noms de futurs il s’appelle futur et là vous revenez avec ce livre édité chez Flammarion l’effondrement du monde n’aura probablement pas lieu alors c’est évidemment une réponse à disons ce concept lancé par Pablo servigne sur l’effondrement qui a pris avec une rapidité assez frappante parce que c’est quand même pas fréquent qu’un concept connaisse une telle popularité au point que tout le monde s’en saisit au point que des sondages montrent que 65% des Français croient qu’il y aura effondrement alors de quoi est-ce qu’on parle quand on parle d’effondrement alors d’abord sur l’origine de la notion il faut distinguer l’effondrement et la collapsologie l’effondrement en fait c’est c’est une notion qui est un petit peu ancienne puisqu’elle date de 197 un document qui est extrêmement important qui est exactement le rapport midoz qui porte plusieurs noms donc on peut s’embrouiller rapport au Club de Rome ça a été traduit en français par rapport halte à la croissance et alors qu’est-ce qui nous dit ce rapport il nous dit que si on continue comme ça avec le capitalisme la croissance économique était déjà effréné dans les années 70 et bien au bout d’un moment le système industriel allait s’arrêter et que tout allait s’effondrer ça veut dire quoi tout va s’effondrer ça veut dire que tout d’un coup on ne peut plus produire suffisamment d’aliments de la production industrielle de manière générale s’arrête et la dernière courbe qui s’effondre c’est la courbe de la population concrètement ça veut dire quoi ça veut dire que si on a plus d’industrie et bien il y a des milliards de personnes qui meurent voilà de quoi on parle depuis 1972 alors ce qui est nouveau c’est la notion de collapsologie alors ça effectivement c’est extrêmement récent sa date du livre de Stevens et servigne qui est sorti il y a pas très très longtemps il y a quelques années et là ils mettent une étiquette dessus sur l’étude de cet effondrement une étude transversale qui réunit plusieurs séances voilà une sorte de plateforme de réflexion sur la notion et c’est cette notion là de collapse de collapsologie qui a pris et qui maintenant est le label qui s’est développé dans les esprits voilà en fait c’est un terme anglais mais qui vient du latin à l’origine et qui se fait en fait tomber en bloc d’un coup tombé en bloc et déjà dans le nom du collapse on a une incertitude parce que est-ce qu’on parle quelques de quelque chose d’un événement qui est soudain comme on peut la voir souvent en tête ou est-ce qu’on parle au contraire de quelque chose qui s’inscrit dans le temps et bien dans lesquels thèse que la psychologistes on a un petit peu les deux alors pour répondre précisément à votre question de quoi on parle quand on parle d’effondrement on parle de ce que je viens de vous dire c’est-à-dire d’un arrêt de l’industrie l’industrie ça a commencé avec la révolution industrielle il y a à peu près deux siècles et selon cette vision des choses pour diverses raisons on nous dit et bien ça va s’arrêter comme nous sommes sous perfusion nous vivons sous perfusion de l’industrie ça va être un changement majeur et beaucoup d’entre nous mourront voilà de quoi on parle quand on parle du collapse sachant que dans la tête des gens en fait quand on dit que 65% des Français c’est d’ailleurs pas le peuple qui croit le plus ensemble ils sont nés à peu près sont très forts dans la tête des gens en fait tout ça n’est pas très très clair c’est à dire que il y a l’idée qu’on ne peut pas continuer comme ça il y a l’idée que l’exploitation effrénée des ressources va poser un problème vient se greffer là-dessus le fait que depuis déjà longtemps a été diffusé dans dans l’opinion cette idée que bien le pétrole à un moment ça va s’arrêter d’ailleurs sans attendre que ça s’arrête naturellement avec les ressources ne soient plus là nous sommes en train de dire il faut limiter l’utilisation des héros carbures et je pense que c’est tout ça en fait qui se traduit dans la tête de beaucoup de gens par l’idée que il y a un moment où ça ne va pas marcher mais sans doute il pas de scénario précis en fait c’est tout à fait ça alors l’un des buts que je poursuivais avec ce livre c’est tout simplement d’éclairer la notion d’effondrement de collapse la collapsologie de manière générale de manière générale qui parle de tout ça en même temps et qui de manière volontaire entretient une forme de flou attention quand je dis ça je dénigre pas du tout leur travail parce que c’est un travail qui est extrêmement intéressant et qui nous confronte à quelque chose qui est clé je dirais même qui est la première question qu’on doit se poser sur l’avenir la notion d’effondrement elle conditionne tout et bien évidemment que si on s’intéresse à l’avenir on va pas en parler de la même manière selon qu’on croit qu’il va y avoir un effondrement ou pas si je veux vous parler par exemple de l’avenir du travail s’il y a pas d’effondrement bah ça sera peut-être les robots l’intelligence artificielle s’il y a un effondrement ça peut être la charrue à beuh donc la première question à se poser concernant l’avenir c’est celle-ci et d’ailleurs la notion d’effondrement elle est elle est au cœur de tous les récits d’avenir qu’on nous présente aujourd’hui concrètement on peut tout articuler autour de ça c’est veut dire que vous avez des gens qui vous disent c’est sûr l’effondrement ça va avoir lieu ça c’est les collapsologues et les survivalistes genre mise en pratique de la collapsologie comment survivre dans un monde effondré à l’opposé du spectre vous avez des gens qui nous disent c’est n’importe quoi ça n’arrivera jamais tout va bien se passer ce sont les libéraux qu’on appelle Cornu copiens ça vient de la corne d’abondance voilà les transhumanistes tous ces gens là qui me disent mais non c’est n’importe quoi et puis au milieu il y a un certain nombre de gens dont je fais partie qui disent oui c’est possible ce sont des scénarios qu’on est obligé de prendre en compte on ne peut pas les passer par perdre et profits en revanche ça n’est pas inéluctable un autre avenir d’autres avenir sont envisageables voilà en gros c’est ça le c’est ça le schéma global alors pour revenir précisément à votre question je vais perdre le fil c’était quoi la question c’était sur les le scénario possible les causes en fait parce que déterminer les causes ça permet aussi de comprendre ce qui justement ne fonctionne pas dans notre système industriel capitaliste industriel je voulais dans ce livre là justement éclairé la collapsologie parce qu’elle nous présente un tableau global qui paraît cohérent mais qui mélange pourtant un tas de choses et par exemple c’est exactement ce que vous dites elle ne nous permet pas de comprendre par quel au pluriel mécanique on aboutirait un effondrement et quand on regarde les choses en détail on s’aperçoit on découvre en fait quelque chose que les collapsologue pour l’instant nous nous explique pas c’est qu’on parle potentiellement de trois scénarios différents qui ont des causes différentes des temporalités différentes et des probabilités d’occurrence différentes donc ça c’est très important parce que je veux dire on parle pas du tout de la même chose quand on parle de ces trois scénarios alors schématiquement les trois scénarios c’est un scénario que j’appellerai l’arrêt cardiaque c’est ce qu’on a le plus souvent en tête du jour au lendemain tout s’arrête et la cause principale de ce scénario c’est la complexité ça peut être une crise financière en gros c’est la complexité du monde le monde et c’est comme une horloge elle est elle est tellement complexe qu’il suffit qu’un tout petit rouage ne fonctionne plus pour que l’ensemble se mette à dysfonctionner mais là c’est par une autre monde est tellement complexe que tout peut s’arrêter la ricardiaque deuxième scénario cause totalement différente c’est celui de la panse sèche là c’est la question des ressources on manque de pétrole par exemple tout a été fondé sur le pétrole donc c’est plus possible donc on passe à un autre monde une autre civilisation c’est l’effondrement oui il y a plus de croissance économique tout est lié à la notion de croissance économique de toute façon et le troisième scénario c’est celui de la cocotte-minute c’est celui du réchauffement climatique et donc là la cause est différente le réchauffement climatique la temporalité aussi est différente c’est une temporalité plus lointaine que les deux que les deux précédentes et la probabilité d’occurrence si on ne prend pas les mesures aujourd’hui qui qui s’imposent et beaucoup plus forte que pour les deux précédents il faut bien voir que dans les problèmes environnementaux pour avoir les idées claires il faut voir qu’on peut les classer en deux grandes l’intégrer voire trois les ressources raréfaction des ressources la pollution la plus connue des pollutions étant la pollution de l’atmosphère au carbone et puis une troisième catégorie de problèmes environnementaux qui sont les problèmes environnementaux mixtes qui sont à la fois un problème de ressources et de pollution qui s’alimentent les uns les autres comme les fondrement de la biodiversité qui fait intervenir les deux notions sachant que c’est en effet ce scénario là qui finalement est en train de s’imposer petit à petit dans la mesure où on voit bien que le changement que la modification du climat est à l’oeuvre peut-être plus rapidement que ce qu’on imaginait jusqu’à présent pour autant la question est de savoir quels sont les choix politiques face à ça en fait et le là aussi on a vous avez cité les différentes possibilités c’est à dire en gros le déni mais non tout va bien ça va bien se passer même d’ailleurs c’est le dans le scénario vous le dans les autres options j’allais dire intellectuelle face à cela la question est de savoir en fait quels sont les points essentiels à mettre en avant on voit aujourd’hui que la question des ressources énergétiques au cœur des préoccupations ça passait totalement sous les radars jusqu’à présent tout le monde se fichait complètement un jour il y aurait plus de pétrole mais quand même globalement dans l’opinion ça ne passait pas aujourd’hui il y a une prise de conscience est-ce que cette prise de conscience est vraiment claire est-ce qu’elle est suffisante sur les enjeux précis sur la façon dont produire de l’énergie utilise de l’énergie et donc c’est un arbitrage en fait sur la manière la plus efficace de d’aller choisir tel ou tel énergie pour essayer de maintenir à peu près une société telle qu’elle est et enfin dernier point est-ce que et c’est ce que vous expliquez on va pas être obligé à un moment donné de changer radicalement c’est à dire que finalement votre option elle est tout aussi elle est révolutionnaire même si elle n’est pas le l’option l’option d’effondrement il y a énormément de choses dans ce que vous avez dit voilà donc alors premier point est-ce que aujourd’hui le scénario qui est le troisième que celui que j’ai appelé la cocotte-minute et dominant dans les esprits peut-être mais pas forcément dans les esprits que l’absologue alors je m’explique à chaque fois que vous avez une crise économique on pense que c’est la DR DDR enfin certains pensent que c’est la guerre d’eder et que c’est la preuve d’un effondrement qui relèverait du premier scénario qui est un effondrement systémique lié à la complexité on pourrait tout à fait imaginer qu’il y a une énorme crise financière moi je crois beaucoup qu’il y aura une crise financière et que cette crise financière soit si violente et si forte que cette fois-ci le système économique global ne s’en ne s’en remettent jamais c’est vraiment l’arrêt cardiaque donc ce scénario il est quand même encore il existe dans l’esprit de pas mal d’analyses c’est plutôt des analystes économistes qui vont le défendre quand on voit l’état de la crise immobilière en Chine donc quand on traite de tous ces sujets là on est dans ce scénario là donc il est quand même il est il est peut-être pas aussi dominant mais il est quand même pas du tout abandonné le scénario des ressources il est d’autant moins abandonné que récemment il y a un chercheur australien qui s’appelle Graham Turner et qui a confronté les projections du rapport midos dont on a parlé au début à la réalité et ses conclusions à lui qui ont été remises en cause par la suite mais je garde je reste sur ces conclusions c’est que la le scénario le plus probable d’effondrement c’est justement un scénario de raréfaction des ressources alors c’est vraiment la question du pic pétrolier de savoir si il est possible à partir du moment où on aurait plus de pétrole d’abord la question c’est est-ce que effectivement on va plus avoir de pétrole la plupart voire la totalité des analystes des spécialistes du sujet disent que oui à un moment donné il y aura un pic pétrolier sachant que le pétroliers conventionnel pour le pour le pétrole conventionnel a déjà eu lieu en 2006 et que c’est ce pic pétrolier alors c’est que ça qui a qui a qui a causé ou qui a engendré déclenché l’exploitation du gaz de schiste qui est le nom conventionnel mais en tout cas le pétrole conventionnel aurait connu son pic en 2006 et c’est ce qui serait directement la cause de la crise de 2008 pour plein de raisons économiques je veux pas je veux pas entrer dans les détails mais donc puisque il y a eu des pics pétroliers c’est arrivé aux États-Unis alors que ça avait été prévu à l’année près presque c’est arrivé à l’échelle mondiale pour le pétrole conventionnel on pense que pour le pétrole de manière générale c’est à dire conventionnel et non conventionnelle ça va arriver est-ce que ce pic pétrolier ça va poser un grave très grave problème à l’humanité on peut défendre des arguments dans les deux sens donc la question des ressources elle est quand même première puis la question des ressources c’est aussi celle dans le cadre de la transition des métaux parce que notre transition qui est principalement je parle de la transition énergétique une un passage de l’exploitation d’énergie fossile carbonée à l’exploitation d’énergie électrique de l’électricité ce passage là va nécessiter une quantité incroyable incommensurable de métaux et la question à savoir si on va avoir assez de métaux pour l’amener à bien et voici qui est distribué entre la Chine et le Congo c’est-à-dire dans des endroits enfin le ministre des problèmes parallèles qui sont qui sont différents c’est la question de la disponibilité géophysique en fait globale et la question de la répartition qui crée de nouvelles tensions ou de nouvelles problématiques de nature géopolitique on troque une dépendance aux hydrocarbures contre une dépendance aux métaux pour effectuer cette transition ça c’est clair et c’est la raison pour laquelle il est très difficile d’imaginer moi quand je dis l’effondrement n’aura pas lieu je suis pas en train de décrire un monde merveilleux tout rose et de verser dans l’angélisme on n’est pas du tout sur le discours qui consiste à dire oui ces écolos nous emmerdent absolument pas le cas parce que je dis l’effondrement est possible déjà donc ça désormais évidemment voilà donc c’est possible mais c’est possible mais c’est pas une éducable et le monde qui advient à mon sens va être très difficile notamment pour ces raisons de disponibilité de la ressource il va y avoir des goulots d’étranglement extrêmement important vous parliez de l’énergie donc la transition énergétique vers l’électrification va être heurté par ces goulots des tremblements sur X matières premières ça peut être le cuivre ça peut être lithium ça va être le cobalt etc etc ça c’est une évidence on ne fera pas sans avec une parenthèse enfin je reviens à un élément que j’avais pointé et qui est important et que sans doute beaucoup de gens n’ont pas en tête qui est le je le disais le l’énergie qu’il faut pour pour capter une énergie par exemple le en gros le rendement pour le dire simplement du pétrole a largement diminué depuis les débuts de l’exploitation du pétrole jusqu’à aujourd’hui alors c’est vrai il faut se poser cette question là pour toutes les énergies qu’on exploite alors en fait je rebondis sur ce que vous disiez aussi un petit peu avant en fait il faut bien comprendre que les trois scénarios qui nous sont présenter aujourd’hui sont tous les trois des scénarios révolutionnaires je crois que c’est à peu près là que vous vouliez me faire aller évidemment le scénario de l’effondrement et révolutionnaire ainsi tous ces fonds de c’est la révolution il y a plus rien de pareil c’est pas la peine d’épiloguer le l’autre scénario qu’on nous présente c’est celui de la décroissance le scénario de la décroissance est un scénario de révolution presque au sens historique du terme de révolution communiste socialiste et on change tout on met tout à plat il y a un bien comme un supérieur qui est de réduire la taille de l’économie et pour ça il faut faire une redistribution majeure ou taux collectiviser il n’y a pas d’autres solutions et puis le troisième scénario qui est mon scénario qui est celui de la croissance durable aujourd’hui c’est un mantra on répète la croissance durable au sens durable croissance durable mais on sait pas ce qu’il y a dedans très précisément et on se rend pas compte non plus ça c’est l’un des messages les plus importants que je veux que je veux faire passer que ça aussi c’est un scénario révolutionnaire c’est à dire que quand on veut faire de la croissance durable on fait pas du business à yeux Joel c’est à dire du du on change rien pour ne rien changer pour que la plupart des gens quand ils entendent croissance durable ils ont tendance à penser politique de l’environnement et pas l’impression que ce soit révolution pas du tout même la croissance durable et révolutionnaire même la croissance durable change tout notamment pour la raison que vous avez évoqué c’est-à-dire que faire une transition énergétique c’est troquer ce système énergétique qui est fabuleux les hydrocarbures c’est merveilleux je sais que je vais me faire tacler quand on va entendre ça mais c’est vrai il faut le dire historiquement ça a été absolument merveilleux c’était parfaitement rationnel de les exploiter aujourd’hui les bénéfices contiennent des hydrocarbures commencent à être largement inférieur au risque qu’ils nous font encourir donc il faut changer c’est une évidence en revanche changer pourquoi on va changer pour un système qui va principalement être électrique il n’y a pas vraiment d’alternative à l’électrique et un système électrique c’est un système qui produit beaucoup moins d’énergie qui est beaucoup moins efficace même avec des révolutions technologiques vous parlez de la technologie on peut pas tout miser dessus même avec des révolutions technologiques faramineuses de toute façon on aura moins d’énergie avec un système électrique tout électrique bas carbone qu’avec le système carboné aujourd’hui il y a plein de raisons il y a les méthodes dont on a parlé il y a le fait qu’il faut les stocker il y a le fait que pour faire de l’électricité il faut aussi un réseau qui est extrêmement important c’est pas comme un litre de d’essence qui se porte dans un jerrican donc tout ça est beaucoup plus compliqué on aura moins d’énergie et avoir moins d’énergie ça change tout ça change le monde ça veut dire que si on a encore de la croissance c’est ça de la croissance durable forcément elle sera moins forte moins soutenue que ce qu’on a connu on va préciser un petit peu parce que là vous avez bon l’effondrement on a compris encore que il faudrait être plus clair sur ce que ce serait réellement parce que en fait la question de savoir quel modèle de société on construit à partir de ces scénarios est essentiel mais bon pour l’instant restons sur croissance durable ou décroissance expliquer clairement les choses c’est à dire que la question de la croissance durable vous restez sur l’idée que il faut une croissance de l’économie et que cette croissance de l’économie doit tenir compte de de l’ensemble des données environnementales et donc être modifié radicalement sur ces bases par rapport à ce qui existe aujourd’hui c’est ça la différence avec la décroissance mais finalement quand la décroissance nous dit il faut parce qu’en fait la décroissance ça veut pas dire revient à la bougie les tenants de la décroissance nous disent il faut en fait penser un monde qui ne soit pas indexé sur l’objectif de croissance et qui organise la société différemment donc expliquez-nous quelle est la différence entre votre ces deux modèles et pourquoi vous estimez que la décroissance ne pourrait pas fonctionner c’est-à-dire en fait une idée d’une économie qui serait davantage circulaire qui serait davantage fonder non pas sur la production permanente de biens mais sur la réutilisation enfin voilà bon sur la croissance durable la décroissance je pense qu’il y a deux manières de raisonner il y a une manière de raisonner qui est intéressante et qui est théorique c’est de montrer qu’on a deux concepts qui sont exactement à front renversé chacun de ces deux concepts recouvre deux propos présente deux propositions qui sont exactement symétriques la décroissance vous dit pour réduire notre impact environnemental il faut réduire notre activité économique ça là c’est un gros point en faveur de la décroissance c’est indéniable aujourd’hui par exemple pour les gaz à effet de serre on a réussi à réduire notre notre nos émissions de gaz à effet de serre que quand on faisait de la décroissance c’est-à-dire de la récession c’est-à-dire deux années là au cours des dernières années c’est en 2009 et en 2020 parce qu’elle dégrafes crises et que donc l’économie était réduite oui c’est toutes les c’est toute la question de savoir si la décroissance ça se réduit à la récession alors c’est la même chose entre la récession qui justement est le recul d’un système qui est fondé sur la croissance la décroissance c’est pas facile exactement c’est la différence de réduire la taille de l’économie pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre ou de manière globale notre pollution notre impact environnemental là c’est alors que de l’autre côté la croissance durable vous dit si si il est possible de continuer de croire de continuer de produire de la richesse mais en réduisant notre impact environnemental ça en revanche c’est pas vérifier c’est très peu vérifié c’est ce qu’on appelle le découplage c’est à dire qu’on estime que un moment donné on va pouvoir produire de la richesse et que ça sera découplé de la pression qu’on exerce sur nos sur nos ressources là c’est un point je dirais si je dis on doit faire l’arbitre un point plutôt du côté de la décroissance et un point en moins du côté de la croissance durable les autres propositions sont de nature sociale la décroissance vous dit et ben même en réduisant la taille de l’économie on peut maintenir le niveau de vie de les populations voir l’augmenter alors ça ça c’est un point négatif du côté de la décroissance parce que pour l’instant on n’a jamais réussi à faire on sait pas comment faire donc un moment il faut démontrer la chose d’un point de vue économique et de l’autre côté vous avez un point en faveur de la croissance durable qui vous dit c’est pas possible il y a qu’en augmentant la richesse globale qu’on arrive à augmenter progressivement plus ou moins et plus ou moins bien la le niveau de vie des populations et si on fait l’inverse on réduit le niveau de vie donc ça c’est le débat théorique après il y a un débat pratique le débat pratique c’est est-ce qu’on peut imaginer mettre en œuvre un système de décroissance dans le monde réel et là on s’aperçoit que c’est parfaitement utopique premièrement on ne peut pas décroître seul c’est-à-dire qu’on est dans un monde qui est unifié aujourd’hui la mondialisation la globalisation vous l’appelez comme vous voulez si un pays veut décroître aujourd’hui qu’est-ce que ça signifie ça signifie que d’un point de vue économique il est mort ça signifie qu’il doit faire de l’autarcie ça signifie qu’il doit se couper du reste du monde pourquoi pour une raison très simple c’est que l’ensemble du système économique mondial et dire vous l’avez dit tout à l’heure est lié à la perspective d’un gain si aujourd’hui j’investis c’est pourquoi c’est pour demain gagner un peu d’argent dans un pays qui fait de la décroissance qui c’est qui avait investir plus personne et mieux que ça les activités qui sont locales vont aussi partir puisqu’il y a plus de gains possible vous allez c’est une hémorragie économique majeure qui n’est absolument pas pensé d’un point de vue économique par les tenants de la décroissance moi j’attends qu’on me démontre qu’il est possible pour un pays seul vous connaissez c’est la problématique du communisme dans un seul pays quand Staline est arrivé au pouvoir etc non on peut pas est-ce qu’on peut y arriver fin de nationalisme on n’y arrive pas c’est une aporie et là c’est exactement la même chose admettons maintenant que par un coup de baguette magique je sais pas trop comment on va faire mais le monde entier veuille des croître en même temps comment on fait il y a qu’un seul moyen de faire ça c’est de renchérir les l’énergie et les matières premières c’est à dire ce qui fait que on peut produire si vous rachirissez ça forcément mais ça devient beaucoup plus difficile de produire et donc vous réduisez la taille de votre économie et dans ces conditions comment vous faites pour redistribuer pour ne pas qui est un effondrement massif du niveau de vie des populations c’est pour ça que je dirais le discours totalisant qui consiste à dire il y a un modèle et c’est celui là qui fonctionne me semble tout de même assez problématique la question est de savoir vers quoi on se dirige en sachant que on n’arrivera jamais dans ce monde idéal et ce modèle en laboratoire c’est ça vous êtes en train de nous expliquer c’est en labo c’est exactement la décroissance c’est en labo en revanche il y a une bonne nouvelle parce qu’il faut toujours en avoir une c’est que il y a une notion qui peut être un pont entre les deux un pont entre la décroissance et la croissance durable c’est la notion de sobriété oui parce que j’allais venir mais là ce que vous nous expliquez de votre idée de croissance durable très bien mais ça signifie quoi quelle est la différence dans ces cas là entre votre croissance durable et les libéraux qui nous disent oui bon d’accord il y a un problème d’environnement etc mais en fait on peut s’en sortir il faut il faut une transition et ça va bien se passer les différents fondamentales c’est que quand un libéral vous dit il faut de la croissance pour pouvoir s’en sortir il vous dit plus il y a de la croissance plus la croissance est forte plus cette croissance va alimenter un système différent qui la rendra durable et ça malheureusement c’est wesh full things ça vous permettez cette anglicite ça veut dire vraiment on espère que on prend ses rêves pour des réalités parce que il y aura absolument pas de transition environnementale sans volontarisme politique aussi on peut pas miser que sur le marché que sur la technologie c’est pas possible enfin c’est totalement irréaliste attends j’ai perdu mon fil le fil la différence entre le discours libéral un peu conscient et votre projet votre votre proposition de croissance durable dit que forcément pour la durabilité il faut une croissance faible moi en fait je suis un tenant non pas de l’état stationnaire comme l’été le rapport medose mais la croissance faible d’abord parce que d’un point de vue purement économique il y a plusieurs facteurs qui feront qu’on aura du mal à l’échelle mondiale à avoir une croissance aussi soutenue que celle qu’on a connu durant la seconde moitié du 20e siècle il y a ne serait-ce que l’effet rattrapage des pays dit en développement aujourd’hui cet effet rattrapage fait que globalement la croissance va s’essouffler et puis ensuite la crise environnementale elle-même va énormément peser sur sur la croissance et enfin la transition environnementale elle-même va consister à brider la croissance en effectivement augmentant et programmant la le coup le prix de l’énergie surtout des énergies carbonées évidemment de l’eau des matières premières de manière globale pour pouvoir contenir l’impact qu’on peut avoir et et forcer à un passage vers une autre forme de croissance c’est ça la différence entre ouais expliquez-moi pourquoi dans votre modèle c’est pas grave si le reste du monde n’est pas du tout sur ce sur cette ligne là parce que là aussi c’est la même chose vous nous dites on va faire on va assumer d’avoir une croissance faible avec des bouleversements on va y venir mais extrêmement précis parce que ça veut dire ça veut dire malgré tout des interdits sur certains types de productions ça veut dire volontarisme politique extrêmement fort d’accord dans le monde actuel vous faites comment si je la ne serait-ce que dans le cadre de l’Union européenne je vois pas bien comment on fait mais quand vous avez d’autres zones mondiales qui elles sont dans un principe de production toujours aussi puissant et avec des échanges et des flux qui sont ceux que nous connaissons comment ça marche c’est très simple vous allez avoir avec le réchauffement climatique par exemple une raréfaction de la ressource hydrique la ressource en eau bon la solution pour mieux gérer l’eau c’est d’en augmenter le prix puisque là aujourd’hui l’eau est quasiment gratuite à partir du moment où vous aurez un prix qui sera posé imposé en fait par les autorités locales à la ressource en eau pour en optimiser la gestion ça pèsera sur l’ensemble de la chaîne de production et donc c’est un système qui est imposé à la fois par des contraintes environnementales des contraintes physiques des engagements internationaux aussi avec les accords de Paris qui vont imposer de d’intégrer la contrainte carbone à toutes les fonctions de production et donc là on est dans un mécanisme qui s’auto alimente et qui est totalement de nature rationnelle et économique donc vous êtes dans le ce que je voulais dire c’est que la différence avec libéraux concernant la croissance durable c’est que la croissance durable c’est à une croissance qui est très différente de celle qu’on connaît aujourd’hui à la fois d’un point de vue quantitatif les libéraux vous dites vous dites il faut en faire un maximum et quand on est dans la croissance durable on qu’il faut pas en faire un maximum et que même la brider ça peut être ça peut être pas mal et une différence aussi qualitative parce que on n’est pas contre la croissance à condition de faire une autre croissance c’est-à-dire d’alimenter différemment la croissance qu’on fait c’est ça que je reproche à la décroissance c’est d’être dogmatique c’est de dire la croissance elle est mauvaise en soi mais non elle est pas forcément mauvaise en soi parce qu’on peut avoir une partie de la croissance qui restera les équilibres naturels et là elle est positif oui alors justement la question que c’est comment vous faites dans un système qui reste un système consumériste parce que c’est bien ça le principe du capitalisme actuel c’est qu’il est consumérique la croissance elle s’appuie sur ce principe de consommation de production comment on fait pour en sortir de ça pour ne pas être totalement prisonnier de cette logique c’est à dire que c’est tout ce que vous dites est très bien mais concrètement quand on a un pays qui fonctionne grâce à la grande distribution qui fait venir des produits du plus loin possible en les payant le moins cher possible dans des conditions de production absolument dégueulasses comment vous faites pour limiter ça dans l’état actuel chose et comment vous expliquer aux gens bah écoutez c’est très simple mais vous allez arrêter de consommer des vêtements fabriqués en Chine des produits agricoles bourré de pesticides voilà alors premièrement j’ai pas de baguette magique faut bien expliquer que c’est quand même la question à 1000 euros c’est la chose la plus complexe du monde et l’une des raisons pour lesquelles les collabso marque de gros points dans l’esprit des gens c’est que comme on a un système complexe on a aussi un système qui est complexe à faire bouger c’est ce qu’on appelle les verrous systémiques il y a plein de raisons pour lesquelles on n’a pas du tout envie de bouger et puis faire évoluer un monde aussi compliqué par définition c’est très compliqué personne ne dirige le monde donc personne ne peut le réformer maintenant il faut essayer d’aller un petit peu plus loin et d’être un petit peu positif vous avez un truc qui s’est passé récemment qui est quand même quelque chose d’assez important c’est patagonire Patagonia c’est un mec tout d’un coup qui dit ben tous les profits de mon entreprise vont aller pour des actions des actions environnementales pourquoi il fait ça parce qu’il est convaincu de la chose et aussi parce que derrière il y a une évolution des mentalités c’est-à-dire qu’il y a une pression de consommateur du citoyen et une pression aussi de nature politique vis-à-vis des gouvernants et ça ça aboutit quand même un certain nombre de résultats quand vous faites en sorte que tous vos profits soient fléchés sur de la décarbonation bon bah c’est plutôt pas mal pour la décarbonation et puis ça change complètement le modèle du financement des entreprises parce que ça veut dire que les actionnaires vont plus avoir de dividendes si tous les profils sont fléchis là ça veut dire que le mode de fonctionnement de l’économie est radicalement changé si ça se généralise ça c’est un changement du capitalisme fondamental c’est ça des financiarisations et en C on sait que la financiarisation du monde est un facteur de complexification d’effondrement et aussi de contre jeux écologique puisque on se spécule sur les matières on spécule sur le carbone etc etc ça n’aide absolument pas et ça aggrave même la situation écologique voilà un biais par ailleurs si vous faites les accords de Paris vous donnez un prix au carbone évidemment puisqu’il y a des objectifs de décarbonation c’est à dire que vous intégrez le carbone dans la fonction de production si derrière en plus vous donnez un prix à l’eau à l’énergie carbonée de manière globale euh au métaux parce que il y a un manque de métaux etc là vous changez complètement la matrice des entreprises et on passe d’une économie du produit je suis propriétaire de mon smartphone à une économie de l’accès je donne accès à un smartphone le la personne qui loue un service le service d’avoir son accéder à un smartphone mais il n’en est pas propriétaire et là vous êtes toujours dans une logique capitaliste avec la logique de l’accès mon intérêt c’est de faire du profit en louant un maximum de smartphone mais plus on les vendant vous êtes toujours dans une logique capitaliste mais qui d’un point de vue écologique est beaucoup plus vertueuse parce que mon intérêt en tant qu’Apple qui loue des smartphones c’est plus d’avoir un smartphone qui tombe en rade au bout de deux ans pour qu’on puisse en racheter le plus possible mon intérêt c’est au contraire de revoir mon client le moins possible avec un smartphone qui est hyper résistant qui peut durer le plus possible et d’entendre parler de mon client vraiment uniquement quand il y a quand l’appareil tombe tombe en rade mais voilà le moins possible les moins d’intérêt c’est aussi de le recycler et donc là on fait du gagnant gagnant c’est-à-dire qu’on fait de la croissance durable que j’appelle forte ou l’intérêt capitaliste capitalistique même de l’entreprise ça devient aussi l’intérêt de l’environnement mais votre modèle est extrêmement appuyé sur l’idée de progrès technologique et sur l’idée que on va pouvoir aussi étendre le les ressources par exemple l’exploration spatiale etc qui permettrait selon vous de sortir de l’idée d’un monde fini dans lequel on va se retrouver c’est pas alors là quelle est la différence avec le modèle des transhumanisme alors là alors la différence c’est que c’est une question d’échelle temporelle pour les transhumanistes la science elle est la technologie vont pouvoir nous sortir de toutes les impasses y compris écologiques dès maintenant et ça va aller bien ça va aller très vite tout va bien se passer comme dirait Gérald Darmanin en fait ce que moi je dis ce que je pense que les durabilistes disent c’est que la crise actuelle est une crise de croissance c’est à dire qu’en arrive à un moment de de l’histoire de l’humanité où il y a que deux possibilités soit on revient à un stade un frappe planétaire on réduit c’est ce que disent les décroissants c’est ça d’ailleurs on réduit puis on revient donc à un mode de vie qui n’implique pas de mettre en cause de menacer les grands équilibres de la planète donc on reste un stade infra planétaire soit on passe au contraire c’est ce que j’appelle de mes vœux un Astra un stade supra planétaire c’est-à-dire à un moment où on sera capable d’ouvrir le d’ouvrir le jeu en fait aux ressources spatiales et de pouvoir les exploiter pour sanctuariser les ressources planétaires on y est pas encore contrairement à ce que pourrait dire les transhumanistes donc il y a cette période intermédiaire qui est une période qui s’entend et alors là je fais vraiment de la prospective qui s’étend de maintenant jusqu’à peu près à la fin du siècle les années 2080 2100 ou peut-être si on a de la croissance et si tout ne s’effondre pas on pourra prétendre à ce type de développement qui serait une bénédiction d’un point de vue environnemental on le dit pas beaucoup mais la conquête spatiale est avant tout une planche de salut écologique et donc entre les deux il faut mettre en place ce modèle là qui est un modèle qui va nous imposer de de faire attention avec les ressources dont on dispose effectivement autrement dit ce que nous dit le rapport Mido c’est il n’y a pas de croissance infinie dans un monde aux ressources finies et ce que moi je dis c’est que il peut y avoir une croissance infinie dans un univers aux ressources infinies mais pour ça il faut commencer à exploiter les ressources de l’univers oui enfin il faudrait là essayer de visualiser réellement la société dont vous nous parlez parce que ce qu’on peut reprocher au collapsologue c’est de jamais nous expliquer réellement comment ça marche leur monde c’est-à-dire dans leur monde il y a quoi il y a des villages avec des communautés humaines où on a chacun son potager ou on se partage les biens etc j’ai toujours pas compris exactement comment on y arrivait si ces sociétés là étaient réellement démocratiques ce sur quoi j’ai un énorme doute alors vous concrètement comment on arrive à ça politiquement comme on arrive à l’imposer ensuite comment on arrive à faire comprendre à donner envie aux gens de se dire que l’exploration spatiale ça va permettre d’exploiter des ressources alors qu’ils voient qu’on a déjà massacré la planète en exploitant et on va leur dire tout va aller bien on va aller exploiter ailleurs alors déjà c’est pas du tout la même chose d’exploiter des ressources ici bas sur le plancher des vaches sachant que on est dans un une oasis sur une oasis avec des écosystèmes extrêmement complexes qui sont là parce que c’est le fruit d’une évolution de millions et de millions d’années et d’aller prendre d’un côté ça et de l’autre côté aller prendre les ressources en nickel d’un gros caillou qui flotte dans l’espace d’un point de vue éthique on comprend que il y a voilà c’est pas on parle pas vraiment de la même chose si on présente aux gens cette alternative en leur disant vous préférez quoi qu’on massacre des colonies de lézard et de termites pour aller ouvrir une mine de terre rare dans telle ou tel coin de la planète ou bien qu’on aille prendre un caillou pour avoir les mêmes ressources je pense que les gens ils vont vite faire leur choix c’est c’est pas très compliqué faut quand même comprendre que notre monde c’est un truc un peu extraordinaire où il y a de la vie quoi d’ailleurs il y a rien du tout c’est stérile donc si on place la vie par exemple on est dans des questions plutôt éthiques philosophiques je mets hasard n’aurais pas trop c’est pas mon domaine mais si on place la vie au-dessus tout et qu’on considère que ça c’est bien ben on voit bien que le mieux c’est d’aller exploiter des cailloux des des astéroïdes un peu là-haut quoi bon donc ça me semble pas être un problème disons philosophique ou éthique ou spirituel au revoir la question c’est comment on passe l’hiver si vous me passez l’expression c’est à dire comment on fait le pont entre maintenant et cette période là et c’est ça va être extrêmement compliqué vous me posiez la question politique au moment où je vous parle c’est le fruit de mes travaux actuels pour tout vous dire de mon prochain livre c’est là-dessus que je travaille c’est la question de la compatibilité avec la démocratie je peux pas vous dire s’il faut pas des régimes autoritaires pour mettre en place une transition environnementale digne de ce nom sauf que c’est toute la question le débat actuel c’est le fait qu’on sent de plus en plus poindre une forme de détestation de la démocratie de la part des militants écologistes qui considèrent que il y a quelque chose de plus important c’est à partir du moment où on est où on établit une urgence c’est urgence vitale [Musique] [Musique] l’intérieur dans mes fonctions on a vu un modèle étrange et intéressant se mettre en place avec une convention citoyenne donc là c’est de la démocratie directe bon donc là c’est l’idée inverse donc peut-être que la démocratie directe pourrait permettre si on a de l’espoir si on essaye de défendre un modèle alternatif à celui d’un totalitarisme vert par exemple donc là on s’aperçoit qu’une démocratie directe bien ambiancée quand même par des spécialistes voilà donc est-ce que c’est de la démocratie directe est-ce que c’est du bonapartisme parce que on a bourré le crâne de citoyens on leur expliquant quel était dans quel sens il fallait penser etc n’empêche qu’ils ont accouché eux de réformes extrêmement ambitieuses de proposition très ambitieuse directe caporalisée par un exécutif extrêmement fort qui est l’ordre pour le crâne et qui derrière met des CRS pour faire appliquer les mesures que les citoyens dans les citoyens décidés il a juste abouti à utiliser cette convention citoyenne à dire regarder c’est formidable on vous écoute et derrière on s’assied dessus alors on s’assieds c’est là que on entre dans le jeu du parlementarisme parce que ça j’étais aux premières loges on a un texte qui est extrêmement ambitieux parce que convention citoyenne donc on va dire que c’est de la démocratie directe mais c’est de la démocratie directe qui est super dirigée par l’exécutif en exécutif fort pour pour piloter tout ça et derrière vous avez un parlement qui ne rend la chose politiquement acceptable qu’en rabotant tout donc on s’est assis dessus c’est parce que derrière il y avait une réalité parlementaire si on avait eu un système différent c’est-à-dire démocratie directe et bonapartisme pur vous aviez les propositions de la de la convention citoyenne et derrière vous avez marche au crève on les met en oeuvre et puis c’est tout enfin on était quand même dans un contexte où il y avait une majorité c’est à dire que s’il y avait eu une volonté politique la majorité c’est pas le problème parlementaire c’est la question de la volonté politique là mais je vais vous dire une chose quand les citoyens disent il faut supprimer tous les vols pendant des sujets très concrets ils disent il faut supprimer tous les vols intérieurs de 4 heures ça veut dire quasiment tous pas majorité pas majorité les députés les sénateurs etc il voit quoi ils voient leurs électeurs qui leur dire non c’est pas possible nos territoires il faut les développer etc majorité par majorité ça change rien c’est le système de la représentation qui fait que à la fin on aboutit à deux heures deux heures trente donc on a coupé en deux la mesure c’est ça qui se passe d’un point de vue très concret donc c’est pour ça que je dis que tel qu’il est actuellement mais il pourrait être largement réformé le système parlementaire ne permet pas de mener ce type de réforme à contrario on a eu un système de de démocratie directe bon on pourrait peut-être s’en inspirer et puis on peut aller encore plus à contrario en disant que il y a certains pays européens qui sont des pays extrêmement parlementaires très démocratiques etc et qui ont mis en oeuvre des des réformes environnementales plus abouti que la nôtre et je pense au pays scandinave etc donc est-ce que pour l’instant au moment où on se parle puis avant réflexion parce que je suis en train de travailler dessus on peut disqualifier par nature la démocratie pour mettre en oeuvre ce type de réforme c’est pas si évident on peut en revanche avoir un doute oui et en même temps on peut aussi avoir un doute sur tout modèle qui ne serait pas démocratique c’est-à-dire au nom de quoi on impose à des gens quelque chose qui va jouer sur leur mode de vie au nombre de quoi certains considèrent qu’ils savent mieux que les autres c’est toute la question de l’expertise c’est à dire que le principe démocratique c’est en effet d’éclairer les citoyens c’est de leur donner suffisamment de d’éléments pour qu’ils puissent faire les choix mais il y a un pas qu’on franchit quand on considère que on sait mieux que ce qui va être bon et qu’après tout il faut faire leur bonheur malgré eux et c’est un petit peu ça le principe de l’écologie actuellement oui mais alors là je vais vraiment me faire l’avocat du diable parce que quand on parle de choses très précises comme par exemple réchauffement climatique il y a des données objectives bien sûr donc c’est des indicateurs si on dirige on peut ériger de manière technologiques de manière technocratique on peut ériger ces indicateurs là et faire découler toute la politique du pays en faire décoller toute la politique du pays c’est plus démocratique c’est technocratique mais ça s’assoit sur des choses qui sont assez objectives ça dépend enfin il me semble que dans le dans le système tel qu’il est aujourd’hui vous avez des tas de choses qui ont été imposées sans qu’elles sont que ce soit absolument validé par les citoyens et c’est même ça le problème donc la question c’est comment vous faites pour passer à un système qui au fond leur conviendrait sans doute mieux c’est-à-dire qu’il serait pas fondé sur le libre-échange généralisé qui serait pas fondé sur la financiarisation de l’économie voilà ça ça a été imposé de façon non démocratique là on ouvre une boîte de Pandore c’est à dire que un autre débat qu’on pourra pas trancher là maintenant surtout avec le temps qui nous est imparti de savoir quelle est la réalité démocratique de nos systèmes rien fondamentalement n’a été directement validé par le peuple ça on est totalement d’accord toutes ces j’en ai parlé abondamment dans un autre livre qui s’appelait novot qui était un manifeste pour l’abstention qui démontait le système de la représentation tel qu’il existe aujourd’hui en France et en Europe et je suis totalement d’accord avec vous c’est un grand jeu de dupes de manipulation mais quand on parle de démocratie on parle aussi d’autres choses on parle de l’État de droit ça c’est encore autre chose c’est à dire la possibilité d’avoir des droits et les libertés de pouvoir les défendre et de ne pas être contraint dans ces cadre mais c’est pas que l’État de droit c’est l’articulation entre les tags droits et la volonté du peuple c’est l’équilibre qui se forge entre les deux on en est très loin mais pour ça que je considère pas notre système comme authentiquement démocratique du coup ce qui me comment dire les questions que je me pose quand je vous lis c’est justement de savoir comment on fait pour installer ce qui peut être considéré comme positif dans votre modèle dans un système qui est entièrement verrouillé par des intérêts des lobbies très concrètement qu’est-ce qu’on fait mise à part aller avec votre livre gentiment en espérant que le monarque républicain vous entendra et Orient c’est pas rien du tout parce que s’il y a eu la Révolution française c’est parce qu’il y a eu les lumières autrement dit la première chose à faire c’est changer les mentalités alors c’est la chose qui est la plus difficile la plus impalpable parce que quand est-ce que vous savez si vous avez un flux élémentalité quel ou elles en sont etc mais c’est la base de tout parce qu’à partir du moment où vous aurez et vous on l’observe déjà ou une véritable demande d’un point de vue environnemental vous aurez une pression de cette nature là la machine peut se mettre en branle c’est pas du tout utopique ce que je dis les accords de Paris ils existent et les accords de Paris n’existeraient pas s’il y avait pas eu en 1972 le rapport midose ils existent aussi parce que après il y a de la réelle politique c’est à dire qu’il y a des chocs concrets des chocs réels qui forcent à agir pourquoi est-ce que on a fait des économies d’énergie on a fait de l’efficacité on a fait du nucléaire on a fait du gaz plutôt que de continuer avec le pétrole parce qu’il y a eu les chocs pétroliers les chocs pétroliers on va les retrouver à partir du moment vous aurez le pic pétrolier à partir du moment où vous aurez des contraintes dans l’approvisionnement des métaux géopolitiques vous en parliez tout à l’heure etc donc il y a les deux il y a la fois l’évolution des mentalités qui fait pression sur l’ensemble des gouvernants et puis il y a aussi la réalité de de manque et de besoin qui font qu’on va être obligé d’aller dans un modèle aux dans un autre la gare en Ukraine j’allais dire en fait si on vous suit l’année 2022 est un moment de bascule oui mais disons que entre le les canicules de la sécheresse de cet été la guerre en Ukraine qui fait prendre conscience en effet de leur jeu énergétique là on est dans un moment politique qui permet de construire un autre modèle c’est à dire que l’humanité et les gouvernants en faisant partie vont avoir de plus en plus intérêt à agir c’est l’intérêt bien compris qui fait toujours bouger les choses cet intérêt là soit pour des raisons de pure calcul politiciens politicienne et là on est dans la question de l’évolution des mentalités du consommateur pour reprendre un terme collapso bobo je ne sais quoi ça ça joue ça existe et c’est pas à passer par perdre des profits une Greta thumberg elle a un impact ça peut être un repousse fort mais ça peut être aussi un impact positif pour un certain nombre de personnes dans un certain nombre de conditions et puis par ailleurs il y a les impératifs très très concrets qui sont liés à maintenir un niveau de vie maintenir un cadre de pouvoir ce dont on vient de parler la réelle politique oui sauf que pour qui est la révolution il faut qu’il y ait du miel mais la Révolution elle aboutit en fait à la terreur et le les excès des sans-culottes en général une révolution elle bascule ce sont les plus radicaux et ceux dont le discours est le plus simple qui se font entendre alors là aujourd’hui des radicaux et des gens avec un discours simple il y en a beaucoup sur ces questions là bon soyons clairs plus on tardera à mettre en oeuvre dans notre cadre parlementaire de la représentation etc des mesures écologiques ambitieuses plus on tardera à faire ça plus on coulera le risque de voir émerger ce à quoi je crois beaucoup c’est des régimes bleus et verts c’est à dire à la fois identitaire et écologique écolo identitaire voilà replié dans un monde dans lequel je moi perso j’ai pas très envie de vivre bon ça il y a une réalité politique derrière ça est-ce que pour autant on va mener la transition qui s’impose je suis pessimiste je ne le crois pas je crois qu’on sera encore malheureusement assez loin du compte et que c’est la réalité géophysique qui va nous mener à prendre des mesures assez radicales qui sont pour le coup des mesures technologiques là je pense au réchauffement climatique et plus précisément la géo-ingénierie c’est-à-dire que je ne crois pas que on y échappe un jour ou un autre ça je sais que je vais me faire démonter parce que c’est vraiment la bête noire des collabsaumes de manière générale de dire qu’à un moment donné de manière technologique on sera obligé de retirer du carbone de l’atmosphère physiquement je vous expliquer tout le principe de quelque chose qu’on sait déjà faire c’est une technologie qui existe mais qui n’est pas compétitive donc on pourrait résumer la problématique du réchauffement climatique en disant que on dispose aujourd’hui d’une technologie et on a 50 ans pour la développer à l’échelle industrielle oui en fait ce que vous nous dites c’est que il va falloir non seulement s’adapter à au réchauffement climatique tel qu’il est pensé un système qui soit à peu près vivable avec ça pour éviter que ça n’empire mais en tout cas l’adaptation fait partie des deux concepts c’est l’atténuation et l’adaptation la dénuation c’est comment réduire au maximum c’est on parle toujours du réchauffement climatique ces émissions gaz à effet de serre pour que le phénomène ne devienne pas incontrôlable et l’adaptation c’est de l’autre côté de la barrière en se disant de toute façon le mal est fait les températures ont déjà augmenté de 1,1 degré même si on s’arrête du jour au lendemain des maîtres des gaz à effet de serre il y a un effet de latence et donc on dépassera les 1,5 degrés et puis de toute façon si on continue comme ça on va arriver plutôt à un monde à 3 degrés donc à un moment donné il va falloir s’adapter il faut voir que l’atténuation et l’adaptation c’est des enjeux différents selon constitue au nord ou au sud au nord le principal enjeu parce qu’on est le plus gros émetteur c’est l’atténuation le sud le principal enjeu parce qu’ils émettent peu de carbone c’est de commencer à s’adapter parce que c’est eux qui vont se prendre le réchauffement en pleine figure les premiers donc pour conclure Antoine buenos si on veut résumer ça ressemble à quoi le monde que vous nous proposez très concrètement alors que je propose moi je propose pas grand chose mais disons à quoi pour ressembler un monde en transition puisque c’est ça n’entend pas c’est une transition qui est triple c’est une transition énergétique une transition industrielle vers la circularité et une transition agricole c’est un chantier monumental et ça se fait pas par un claquement de doigts ça va prendre des décennies en gros ça sèche-lonnes de maintenant j’espère que on peut considérer que c’est en cours en termes énergétique je crois qu’on peut dire que ça ça a un petit peu commencé donc de maintenant jusqu’à peu près les années 2050 à 2070 c’est un monde qui est qui va être très différent d’une autre dans lequel là je reprends des propos que vous allez reconnaître c’est la fin de l’abondance de l’abondance énergétique on en a parlé un monde dans lequel on a moins d’énergie c’est un monde qui soit produit moi donc fais-moi une croissance soit produit de manière très très différente et dans lequel on va être obligé de faire de l’efficacité mais l’efficacité se heurte à ce qu’on appelle l’effet rebond c’est-à-dire que quand vous gagnez de l’efficacité et bien c’est comme une hydre vous vous produisez de la croissance ailleurs et donc ce que vous gagnez d’un côté vous le perdez de l’autre pour ça il faudra mettre en œuvre des mesures de de d’augmentation des prix de l’énergie et de l’eau des métaux etc et donc accompagner ça c’est indissociable de mesures sociales de redistribution faut bien comprendre que la politique environnementale elle est absolument indissociable de la question sociale parce que c’est des vasques des des un jeu de vase communicant c’est pas du tout un hasard si les les dernières les dernières les derniers remous sociaux qu’on a connu les plus violents en France c’était directement liés je pense aux gilet jaune au bonnet rouge à des questions de vase communicants la facture sociale peut être extrêmement importante si on n’est pas capable d’accompagner la transformation là c’est un monde dans lequel l’entreprise va devoir elle-même parce que là je fais donc les politiques publiques de manière globale je viens d’en parler l’entreprise elle va aussi changer si elle flèche tous ses profits sur des actions environnementales pour ce verdir parce qu’il y a une demande des consommateurs parce qu’il y a une pression aussi réglementaire qui est lié aussi au traité international etc un environnement qui change un capitalisme qui s’oriente du produit vers l’accès c’est plus du tout les mêmes entreprises c’est plus les mêmes intérêts c’est plus le même rapport aux choses c’est plus le même rapport à la consommation et donc j’en viens maintenant aux consommateurs et aux citoyens qui lui aussi va devoir radicalement changer même s’il faut pas compter sur lui parce que ça c’est très hypocrite en fait c’est les structures qu’il faut principalement changer la capacité d’action des individus elle est assez faible si ce n’est dans la pression politique qu’on peut exercer mais nos vies quotidiennes vont être extrêmement différentes on va hésiter à bouger c’est à dire on va plus utiliser les transports de la même manière on va on va réfléchir de manière environnementale de plus en plus dans chaque pour chaque instant de notre de notre vie on peut l’ensemble des changements que que c’est que cette mutation implique est difficile à percevoir donc ça se ça apparaîtra au fur et à mesure qu’on la mettra en oeuvre mais à de toute évidence on va vers un monde qui est extrêmement différent on verra le délai d’arrivée de ce monde-là aujourd’hui va de plus en plus être considéré comme superflu et c’est là qu’on en vient à ce pont entre la croissance durable et la décroissance qu’elle a sobriété la sobriété ça va être notre capacité sans vouloir absolument ne plus faire de croissance mais à supprimer un certain nombre d’activités pour des raisons environnementales voilà merci beaucoup Antoine bueno je rappelle ça s’appelle l’effondrement du monde n’aura probablement pas lieu sécher flammarion et le probablement en fait dépend de nous merci à vous

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