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Pourquoi Est-il préférable de mesurer le PIB en PPA plutôt qu’en dollars ?

Pourquoi Est-il préférable de mesurer le PIB en PPA plutôt qu’en dollars ?

Quelle est la différence entre le PIB et le PIB par habitant ? Le PIB par habitant (ou per capita) est la valeur du PIB divisée par le nombre d’habitants d’un pays. Il est plus efficace que le PIB pour mesurer le développement d’un pays ; cependant, il n’est qu’une moyenne donc il ne permet pas de rendre compte des inégalités de revenu et de richesse au sein d’une population. Pourquoi le PIB par habitant Est-il plus représentatif que le PIB global pour apprécier le niveau de richesse d’un pays ? Le PIB par habitant reflète principalement le niveau d’activité économique. D’autres critères, qui lui sont partiellement corrélés, reflètent mieux l’état de bien-être matériel des ménages, en particulier la consommation effective des ménages. Quelle est la différence entre le PIB nominal et le PIB réel ? PIB nominal = valeur du PIB mesurée aux prix de l’année courante (cette mesure inclut donc les effets de l’inflation ou de la déflation) ; PIB réel = valeur du PIB aux prix d’une année de référence (à prix constants). Comment mesurer le PPA ? Exemple : si un panier de biens coûte 100 euros en France et 120 dollars aux Etats-Unis, la PPA sera de 1 euro = 1,20 dollar, même si, sur le marché des change, 1 euro = 1,4 dollar.7 déc. 2017 Qui est le pays le plus riche du monde ? Le Luxembourg reste le pays au plus fort PIB par habitant en 2021, avec un produit intérieur brut par tête de 126 000 dollars. L’Irlande reste sur la 2e marche du podium, devant Singapour (3e).18 août 2022

Pourquoi le PIB par habitant Peut-il ne pas être significatif du niveau de vie global ?
Pourquoi le PIB est un indicateur nécessaire mais qui doit être complété par d’autres indicateurs ?
Pourquoi le PIB est un indicateur imparfait ?
Pourquoi le PIB est un bon indicateur de richesse ?
Comment comparer le pouvoir d’achat entre deux pays ?
Comment Appelle-t-on le point de cette zone le plus proche de l’œil ?
Qui est le plus beau pays du monde ?
Pourquoi le PIB de la Russie est faible ?
Pourquoi le PIB est un indicateur pertinent ?
Quels sont les avantages et les inconvénients du PIB ?
Quels sont les 3 limites du PIB ?
Est-il encore pertinent de mesurer le PIB ?
C’est quoi la PPA ?
Comment est calculé le PPA ?
Comment s’appelle le noir de l’œil ?
Quel est le rôle de la pupille ?
Quel est le peuple le plus fier ?
Quel est le peuple le plus accueillant au monde ?
Qui est le plus riche entre la France et la Russie ?
Pourquoi le PIB n’est pas un bon indicateur ?
Comment est calculé la PPA ?
Pourquoi les yeux changent de couleur en vieillissant ?
Comment éclaircir ses yeux naturellement sans danger ?
Quelle est la différence entre la vue et la vision ?
Comment s’appelle notre type de vision ?
Quel est le peuple le plus gentil du monde ?
Quel est le peuple le plus gentil d’Afrique ?
Qui est le président le plus riche du monde ?
Est-il pertinent de mesurer le PIB ?
Comment comparer le PIB de deux pays différents ?
Quelle couleur yeux la plus rare ?
Comment blanchir ses yeux avec du miel ?
Qui a les plus beaux yeux du monde ?
Quelle est la couleur des yeux la plus attirante ?
Quelle est la meilleure vue ?
Pourquoi la vue est important ?
Pourquoi le rouge est plus vif que le bleu ?
Pourquoi Dit-on que c’est le cerveau qui voit et non l’œil ?

Pourquoi le PIB par habitant Peut-il ne pas être significatif du niveau de vie global ?

Le PIB par habitant est égal au rapport du PIB à la population totale d’un pays. Il mesure le revenu moyen d’un habitant dans un pays donné. Le PIB par habitant est un indicateur du niveau de vie, même si cet indicateur ne tient pas compte de la répartition des richesses créées.

Pourquoi le PIB est un indicateur nécessaire mais qui doit être complété par d’autres indicateurs ?

Au total, le PIB par habitant reste essentiel pour toute évaluation du bien-être, mais il faut le compléter par d’autres indicateurs pour avoir une vision complète du bien-être.

Pourquoi le PIB est un indicateur imparfait ?

Le PIB ne démontre pas la richesse d’un pays, mais bien, une quantité de la production des biens et services accomplis. Cet indicateur ne tient pas compte des industries plus lucratives que d’autres. Par exemple, le pétrole versus les autres domaines. Aussi, le PIB ne calcule pas la production sur le marché noir.

Pourquoi le PIB est un bon indicateur de richesse ?

Le PIB est sans conteste l’indicateur le plus important pour décrire l’évolution d’une économie. Il quantifie la création de valeur annuelle d’un espace économique et exprime le revenu correspondant en termes monétaires.4 oct. 2021

Comment comparer le pouvoir d’achat entre deux pays ?

Pour comparer les niveaux de vie entre pays, on calcule les taux de change assurant la parité des pouvoirs d’achat en comparant les prix nationaux d’un large éventail de biens et de services.

Comment Appelle-t-on le point de cette zone le plus proche de l’œil ?

Le punctum proximum d’accommodation (PPA). C’est le point le plus proche qu’un œil peut voir nettement, en accommodant au maximum. Avec l’âge, ce point s’éloigne progressivement de l’œil, c’est la presbytie.

Qui est le plus beau pays du monde ?

Nouvelle-Zélande

Pourquoi le PIB de la Russie est faible ?

En raison de l’hyperinflation, 70 % des produits industriels et agricoles sont échangés sur la base du troc. Le PIB chute de 47 % en cinq ans et la population russe diminue d’un million et demi d’habitants.

Pourquoi le PIB est un indicateur pertinent ?

Le PIB est sans conteste l’indicateur le plus important pour décrire l’évolution d’une économie. Il quantifie la création de valeur annuelle d’un espace économique et exprime le revenu correspondant en termes monétaires.4 oct. 2021

Quels sont les avantages et les inconvénients du PIB ?

La mesure du PIB a plusieurs avantages : Elle permet de mesurer les richesses produites globalement sur le territoire, donc sa capacité globale à satisfaire des besoins, son . Elle permet de mesurer l’évolution de cette production, ce que l’on appelle l’activité économique. En particulier, elle mesure le niveau de .

Quels sont les 3 limites du PIB ?

la production encaissée en liquide et non déclarée, le travail “au noir”, les activités illégales…

Est-il encore pertinent de mesurer le PIB ?

Le PIB mesure tout, sauf ce qui fait que la vie vaut d’être vécue. » L’économiste Joseph Stiglitz (lire C’est qui?) a souligné, peu après le début de la pandémie l’an dernier : « Il y a une grande différence entre le fait qu’une voiture ait une roue de secours ou non.3 sept. 2021

C’est quoi la PPA ?

La parité de pouvoir d’achat (PPA) est un taux de conversion monétaire qui permet d’exprimer dans une unité commune les pouvoirs d’achat des différentes monnaies.13 oct. 2016

Comment est calculé le PPA ?

Taux de conversion fictif qui permet la comparaison des pouvoirs d’achat des différentes monnaies . Exemple : si un panier de biens coûte 100 euros en France et 120 dollars aux Etats-Unis, la PPA sera de 1 euro = 1,20 dollar, même si, sur le marché des change, 1 euro = 1,4 dollar.7 déc. 2017

Comment s’appelle le noir de l’œil ?

La choroïde est une membrane vascularisée qui assure la nutrition de la rétine. Les cellules de cette tunique renferment un pigment, la mélanine, qui lui donne une couleur brun-foncé, afin que les rayons ne pénètrent que par la pupille. La choroïde forme en avant l’iris.

Quel est le rôle de la pupille ?

La pupille est l’orifice circulaire noir situé au centre de l’iris. La pupille est le diaphragme de l’œil. Elle joue un rôle primordial pour la vision. En effet, la pupille est une ouverture centrale au travers de laquelle s’effectue le trajet des rayons lumineux réfractés par la cornée à destination de la rétine.

Quel est le peuple le plus fier ?

L’Australie arrive en tête, le Canada et la Finlande complétant le podium. La Chine et l’Inde ont un index légèrement supérieur à celui de la France, mais nous arrivons devant l’Espagne, l’Allemagne ou encore le Royaume-Uni. Les Etats-Unis arrivent également derrière, malgré leur patriotisme légendaire.30 sept. 2009

Quel est le peuple le plus accueillant au monde ?

Le Cambodge Le royaume du Cambodge a été élu pays le plus accueillant au monde à plusieurs reprises. Il faut dire que les Cambodgiens sont des gens foncièrement gentils et toujours prêts à vous aider. Les touristes et les personnes ayant un projet d’expatriation sont souvent surpris de cet accueil.22 déc. 2021

Qui est le plus riche entre la France et la Russie ?

Sans surprise, le Luxembourg se place à la 1ère position des pays avec le plus fort PIB par habitant pour l’année 2021. Il s’élève ainsi à 126 000 dollars.11 oct. 2022

Pourquoi le PIB n’est pas un bon indicateur ?

Le PIB ne reflète pas l’évolution d’une société Parce qu’il ne mesure pas, par exemple, la qualité environnementale d’une ville. Le PIB peut donc progresser, mais la propreté d’une cité peut se dégrader… «Ce que les populations n’apprécient pas», fait remarquer Jean-Paul Fitoussi. Autre exemple: l’insécurité.26 sept. 2013

Comment est calculé la PPA ?

Taux de conversion fictif qui permet la comparaison des pouvoirs d’achat des différentes monnaies . Exemple : si un panier de biens coûte 100 euros en France et 120 dollars aux Etats-Unis, la PPA sera de 1 euro = 1,20 dollar, même si, sur le marché des change, 1 euro = 1,4 dollar.7 déc. 2017

Pourquoi les yeux changent de couleur en vieillissant ?

Selon les recherches des biologistes, le changement de couleur de l’iris serait lié aux processus des systèmes nerveux et endocriniens. La cause peut venir aussi dans la diffusion de Rayleigh (quantité de lumière) et de la quantité de mélanine.

Comment éclaircir ses yeux naturellement sans danger ?

Le miel serait l’ingrédient le plus efficace et le plus utilisé, pour éclaircir ses yeux par réaction chimique naturelle. Pour cela, il vous faut de l’eau de source, surtout n’utilisez pas de l’eau du robinet ! Du miel bio non pasteurisé. Dans une pipette, mélangez 30% de miel et 70% d’eau.7 juin 2018

Quelle est la différence entre la vue et la vision ?

L’œil est l’organe de la vue, mais la vision, c’est-à-dire la perception visuelle, implique des zones spécialisées du cerveau.

Comment s’appelle notre type de vision ?

Chez l’homme, la vision photopique ou maculaire s’effectue, dans la partie centrale de l’œil exclusivement, grâce aux 5 à 7 millions de cônes de la rétine de chaque œil, répartis en trois types sensibles à des énergies photoniques différentes.

Quel est le peuple le plus gentil du monde ?

Le Cambodge Le royaume du Cambodge a été élu pays le plus accueillant au monde à plusieurs reprises. Il faut dire que les Cambodgiens sont des gens foncièrement gentils et toujours prêts à vous aider. Les touristes et les personnes ayant un projet d’expatriation sont souvent surpris de cet accueil.22 déc. 2021

Quel est le peuple le plus gentil d’Afrique ?

Malawiens

Qui est le président le plus riche du monde ?

Classement 2022

Est-il pertinent de mesurer le PIB ?

Le PIB est sans conteste l’indicateur le plus important pour décrire l’évolution d’une économie. Il quantifie la création de valeur annuelle d’un espace économique et exprime le revenu correspondant en termes monétaires.4 oct. 2021

Comment comparer le PIB de deux pays différents ?

En divisant le PIB par la population, on obtient un PIB de 38,1 mille euros par habitant pour l’Allemagne, ce qui correspond à une valeur plus élevée de 14 % que la valeur de 33,3 mille par habitant en France — voir Figure 2.30 juil. 2021

Quelle couleur yeux la plus rare ?

Il s’agit des principales couleurs des yeux qui sont disséminées à travers le monde. Le marron l’emporte majoritairement sur l’ensemble de la population. En effet, seulement 20 % des être humains ont une couleur d’yeux différente du brun. Et le vert est la couleur la plus rare.

Comment blanchir ses yeux avec du miel ?

Il suffit de “diluer du miel pur dans de l’eau minérale” puis d’injecter une goutte de la mixture dans chaque oeil. Une méthode à renouveler “au minimum” matin et soir. De nombreux clichés avant-après dévoilent les résultats des personnes qui ont testé pour prouver l’efficacité de la technique.4 mai 2016

Qui a les plus beaux yeux du monde ?

1) Azu. Azu est un garçon de 10 ans qui vit à Jaipur la capitale de la ville de l’Etat indien du Rajasthan. Il a de très beaux yeux qui sont verts avec un anneau jaune/ gris qui renforce son regard en lui donnant un air particulièrement perçant.13 févr. 2017

Quelle est la couleur des yeux la plus attirante ?

Il semble que les yeux bleus sont scientifiquement les plus attirants. Notre liste est composée de 23,25% de canons de beauté aux yeux bleus, alors que seulement 9% du monde porte cette couleur.14 févr. 2019

Quelle est la meilleure vue ?

Mesurée en 10e, l’acuité visuelle se détermine en vision lointaine et en vision rapprochée. 14/10e correspond notamment à une très bonne acuité en vision de loin.28 nov. 2019

Pourquoi la vue est important ?

Son rôle. La vision joue un rôle important dans de nombreux domaines : L’information : la vision nous apporte la majorité de nos informations ; elle nous sert à connaître le monde qui nous entoure (reconnaissance des objets, des visages, interprétation correcte des scènes visuelles).

Pourquoi le rouge est plus vif que le bleu ?

Propriétés de la lumière Quand les longueurs d’ondes sont courtes – vers 380 nm – nous les percevons comme du bleu-violet et quand elles sont plus longues – vers 700 nm – nous les percevons comme rouge.15 avr. 2015

Pourquoi Dit-on que c’est le cerveau qui voit et non l’œil ?

On ne voit donc pas avec nos yeux… mais avec notre cerveau ! C’est parce que le cerveau joue ce rôle déterminant sur la vision que l’on peut tout à fait avoir des difficultés majeures à percevoir visuellement une scène du fait d’une lésion cérébrale, alors que nos yeux, eux, sont parfaitement sains.8 mars 2021


chers amis du club des vigilants nous recevons aujourd’hui Michel Duclos bienvenue au club Michel Duclos diplômé de Léna vous maîtrisez les arcanes de la diplomatie internationale vous avez représenté la France ambassadeur auprès du comité politique de sécurité le COPS à Bruxelles représentant de la France aux Nations Unies vous avez été ambassadeur de Syrie de 2006 à 2009 et vous êtes l’auteur de la longue nuit syrienne ou vous nous faites vivre les années difficiles de la diplomatie vous êtes désormais conseiller spécial géopolitique à l’Institut Montaigne et à ce titre vous avez participé à la rédaction du livre le monde des nouveaux autoritaires alors c’est un mot c’est un livre très intéressant où vous découvrirez le parcours d’un certain nombre de personnes je dirais hélas bien connu pour la plupart mais vous analyserez surtout les raisons et les conséquences de leur influence sur la politique mondiale avec l’émergence d’une tentation autoritaire l’année dernière vous avez écrit un nouvel essai et je vous montre le livre parce que je le trouve remarquable personnellement et je le lis avec ça voyez-vous l’année dernière donc vous avez écrit un nouvel essai la France dans le grand bouleversement du monde votre coup d’œil donne des temps porte un regard critique sur les doctrines de la politique étrangère de la France hérité du passé qui ne correspond plus aux réalités contemporaines chers amis l’esprit qui anime notre club est apprivoiser l’avenir avec Michel Duclos il est temps d’écouter la parole du diplomate émérite que je cite qui de son passage dans le service diplomatique à garder le réflexe conditionné du réalisme la préférence pour les faits et la crainte des illusions sur un sujet sensible nous aurons grâce à vous une parole juste vrai bénéfique et équitable pour tous une parole source de bonne volonté Michel Duclos est à vous pendant une vingtaine de minutes et puis comme l’a dit à notre Présidente nous aurons notre heure habituelle de questions-réponses avec tous les participants de participants merci beaucoup de votre accueil je suis très heureux d’être avec vous ce matin bon le sujet serait disons le l’impact de la guerre en Ukraine sur sur la diplomatie française sur le monde en général est un très vaste sujet dont je crois d’ailleurs que on ne commence seulement qu’elle l’ouvrir mais peut-être ce matin pour lancer la discussion j’aborderai comme ça me convenus avec Anne et Jean-Michel deux thèmes celui de la sécurité européenne et celui de ce qu’on appelle le sud global alors sur la sécurité européenne et pour simplifier évidemment de manière hyper schématique je crois qu’il y a trois dimensions il y a une dimension la Russie et nous il y a une dimension nous et les États-Unis et il y a peut-être une troisième dimension nous entre européen ou la France et l’Europe sur le premier point ce qui ce qui est mon hypothèse de travail c’est que nous sommes en train dans une confrontation pour une longue durée avec la Russie c’est-à-dire je pense que la Russie va naturellement sortir mal en point de cette tragique aventure militaire dans laquelle Poutine la lancée affaiblit économiquement politiquement encore plus dépendantes de la Chine et à mon centre cette Russie là sera une Russie encore plus frustrée encore plus revendiste et donc encore plus agressive vis-à-vis de l’Europe et c’est pourquoi il y aura besoin en Europe pour une génération malheureusement de reconstituer une capacité de défense et de dissuasion importante alors je dois dire que d’autres peuvent tenir une autre thèse ou du moins apporter des nuances en disant aussi que cette Russie affaiblie aura peut-être des sentiments de hostilité toujours aussi fort mais beaucoup moins de moyens et donc on peut dire à quoi bon serait armé quand on voit que l’armée russe n’est pas aussi puissante que ce que l’on pensait donc probablement qu’il y aura un arbitrage à faire entre ces deux ces deux calculs possibles deuxième point l’Europe et les États-Unis contrairement à ce que on avait beaucoup participé ou prédit les États-Unis ont été au rendez-vous et donc le désengagement américain qui était en action depuis des années maintenant au mois de Obama à trouver là son point non seulement de d’arrêt mais même d’inflexion il y a un réengagement américain vis-à-vis de la sécurité européenne alors ceci dit pour combien de temps quelle est la nature exacte de ce réengagement moi j’ai beaucoup pensé que les États-Unis voyaient à travers l’Ukraine un moyen d’adresser un signal à la Chine et donc de montrer que l’Occident était moins décadents que les autoritaires ne le pensaient et que par ailleurs c’était une occasion d’affaiblir ce pays la Russie qui finalement est le seul allié de de la Chine mais je dois dire que il y a sans doute plus que ça aussi et que cette administration là alors ce sera pas forcément le cas de toutes les administrations à cette notion que les intérêts des États-Unis sont des intérêts globaux et qu’on ne peut pas différencier un théâtre européen d’un théâtre asiatique alors cependant la prudence c’est quand même de considérer que si on si on veut que l’avenir soit maîtrisé il est quand même préférable de rééquilibrer la relation transatlantique et donc les Européens passent plus pour permettre aux Américains de mieux se consacrer à d’autres défis sans pour autant abandonner l’Europe et ça c’est probablement un des grands axes de la politique européenne dans les années à venir et ça nous amène à l’Europe et à nous-mêmes cet agenda là coïncide avec l’ambition de la France depuis toujours mais surtout dans le quinquennat le premier quinquennat de Monsieur Macron qui était de faire une Europe forte une Europe puissante une Europe géopolitique quelle que soit le la formule que l’on peut utiliser et d’une certaine façon il est vrai que l’Ukraine a provoqué un sursaut qui se manifeste pas seulement en matière de défense mais y compris en matière de défense le paradoxe que la France à mon sens n’est pas vraiment en position de joint rôle leader dans cette entreprise parce que notre tropisme du dialogue avec la Russie et aussi nos positions traditionnellement critique à l’égard de l’OTAN nous ont le mot marginalisé et peut-être un peu fort mais nous ont déplacé de l’axe central de des réflexions européennes en matière de sécurité on voit bien qu’aujourd’hui c’est la Pologne les pays baltes d’autres qui donnent le la avec un appui extérieur britannique évidemment très très curieux il y a une sorte de leadership britannique sur une partie de l’Europe qui s’exerce à notre détriment alors là aussi bon comme vous l’avez rappelé Jean-Michel gentillesse et non une expérience diplomatique je crois pas du tout que les Polonais vont remplacer la France comme leader de l’Europe bien entendu c’est pas ça le problème le problème c’est que aujourd’hui notre capacité d’entraînement est beaucoup plus réduite que ce n’était le cas encore il y a quelques mois ou quelques années et là d’ailleurs il faut surveiller le discours de Prague de du chancelier schols a bien montré que en Allemagne Berlin est décidé à prendre le tournant et à apporter un certain nombre d’idées de propositions sur ce que pourrait être l’Europe de l’avenir alors qu’il vaut bien faut bien le dire nous nous vivons encore un peu sur notre stock d’idées passer alors voilà quelques éléments sur le premier le premier thème la sécurité européenne j’aborde l’autre thème avec peut-être plus de prudence encore si je puis dire car il est plus malaisé à cerner mais il y a une chose qui est claire vous avez pu le lire dans tous les journaux nos dirigeants éprouvent une certaine surprise avoir que un grand nombre de pays du Sud ne sont pas avec nous dans cette crise ou plus exactement ont condamné l’agression russe notamment dans la résolution des de l’Assemblée générale des Nations unies mais refuse les dispositifs de sanctions refusent de cesser de commercer avec la Russie et surtout ne partage pas notre perception et là en termes de perception ça s’est vu par exemple par les déclarations de l’ambassadeur du Kenya aux Nations Unies qui a dit mais c’est une affaire de européen ça ne nous concerne pas on l’a vu aussi des par les déclarations de Lula quand même un chef un ancien chef d’État et un futur chef d’État très important dans le sud global on l’a vu aussi dans les réactions du pape un pape argentin qui a dit mais tout ça serait pas arrivé si le temps n’avait pas été n’avait pas chatouillé l’ours russe dans dans son environnement et il y a cette perception donc c’est une affaire de européen une sorte de shadown froide 2 aussi quand il s’agit de nos malheurs ils s’en fichent quand il s’agit d’eux il faut que tout s’arrête et cette difficulté pour nous c’est que l’agression russe est évidemment un prorite nationaliste impérialiste donc c’est une forme de néo-colonialisme mais dans le sud global ce qu’on voit c’est que l’ukrane est soutenu par les anciennes puissances coloniales et que l’agression russe est une façon de d’ébranler l’ordre mondial dominé par les par les occidentaux voilà pour les perceptions mais derrière les perceptions il y a aussi les actes parce qu’on pourrait dire au fond qu’elle est importante c’est pas ça qui nous empêche de mener notre duel entre démocratie libérale et puissance autoritaire l’important c’est que si l’un décide de continuer à faire des affaires avec la Russie et même c’est plus que ça si elle voit ce qui se passe comme une opportunité d’acheter du pétrole russe à bas prix ça fait quand même une différence si l’Arabie Saoudite refuse la demande américaine d’augmenter la production de pétrole ça fait une différence et donc il y avait dans le New York Times dans le finals de ce week-end un article qui montrait que les achats cumulés le pétrole russe par la Chine et par l’Inde le surcroît d’achat compenser l’arrêt des achats d’Europe alors encore une fois c’est un sujet à traiter avec beaucoup de précautions parce que on peut dire en même temps que c’est les prix sont sacrifiés que ce qui vaut pour le pétrole ne vaut pas pour le gaz il y a toutes sortes de considérations à avoir mais il est probable quand même que si on voit les choses du côté de Moscou et de Pékin pour Poutine l’option existe toujours de reconvertir son économie vers d’autres marchés que les marchés occidentaux et donc il y a une forme de survie possible pour lui en se reconnectant davantage au sud global et puis surtout il y a un élément plus géostratégique plus plus politique c’est que vu de Pékin notamment mais aussi de Moscou la bataille la rivalité idéologique et politique avec l’Ouest se joue dans cette Terre Neuve que nous appelons le sud global et donc s’ils ont sentiment qui peuvent gagner le sud comme au fond le Parti communiste chinois a d’abord gagné les campagnes avant de faire tomber les villes ils sont dans la bonne direction et pour ces deux raisons je crois qu’on peut pas se contenter de dire and so what mais ce sera difficile d’avoir une renouveler notre politique à l’égard des pays du Sud alors bien sûr j’ai parlé du Sud global mais en réalité il y a plusieurs sud bien entendu le Malawi ou le Sénégal c’est pas la même chose que l’Inde ou l’Arabie Saoudite d’une certaine façon notre problème majeur c’est l’Inde c’est l’Inde qui peut faire la différence parce que elle est pratiquement au niveau des des géants mais malgré tout l’Afrique pour l’avenir c’est quand même une clé des futurs équilibres mondiaux et donc c’est préoccupant de voir que l’Afrique grosso modo n’est pas avec nous sur cette affaire ne nous comprend pas et même il trouve plutôt un sujet des désaccords là je vais pas me lancer dans trop de considération mais le fameux clivage Nord-Sud avait été atténué voir dépassé par exemple au moment de la COP 21 à Paris et là bizarrement sous l’effet d’un choc qui n’a rien à voir avec les questions de gouvernance mondiale il réapparaît aujourd’hui peut-être aussi en se greffant sur le ressentiment vis-à-vis de la crise du covid où nous avons été perçu que par le par les pays africains comme n’en faisant pas assez vis-à-vis d’eux que ne l’ont pas été suffisamment solides et là je terminerai sur cette dernière observation pour la France c’est traditionnellement à nos points forts cette capacité de parler au sud ou nos propres traditions d’indépendance à l’égard du monde atlantique était plutôt une force mais aujourd’hui malheureusement c’est beaucoup diminué par la fragilisation de nos positions en Afrique notamment bien sûr le véritable repli auquel nous contraignent l’accumulation des des coups d’État au Mali et les difficultés que nous avons dans notre nos entreprises au sel voilà voilà un certain nombre de remarques pour lancer la discussion je vous renvoie au livre que j’ai déjà mentionné qui reprend beaucoup des points et les approfondis que Michel a développé jusqu’à présent alors on va passer aux questions aux réponses et je vais bien la Lancer vous avez parlé alors ça va permettre aux autres de structurer leurs questions moi j’ai un peu d’avance sur vous avez parlé de la nécessité pour l’Europe de se préparer à une longue confrontation une confrontation c’est pas la guerre mais c’est tout de même un climat qui peut conduire à la guerre c’est une préparation aussi des esprits et la guerre ce sont des technologies des tactiques des stratégies mais aussi des combattants et comment peut-on aujourd’hui préparer la génération Twitter console vidéo qui bouge pas de sa chambre et mes propres petits enfants font partie à des situations où la guerre n’est pas une posture avec Brad Pitt mais le froid des odeurs pestilentielles les rats et un temps interminable comment est-ce qu’on peut préparer les esprits et je vous ramène à klausvitz avec la remarquable Trinité et on va pas la développer vous la retrouverez facilement comment peut-on se préparer à ces temps qui sont des temps de combat potentiels c’est bon c’est une vraie question c’est une question difficile vous connaissez Dominique moïzy qui qui écrit un best-seller qui qui s’appelait la géopolitique des émotions et lui il voit la guerre en Ukraine essentiellement comme un choc émotionnel alors je l’ai décrit dans le clivage Nord-Sud où on réussit on réagit pas de la même façon mais ce choc émotionnel il existe aussi dans nos dans nos sociétés et quand même le degré de de compréhension de la cause ukrainienne est très fort le degré de mobilisation est très élevée et donc au fond ce qu’on appelle traditionnellement purement à rond le retour du tragique [Musique] je dirais pas qu’il existe mais enfin il nous frôle de d’assez près en ce moment et moi je ne crois pas beaucoup pour vous dire les vérités est-ce qu’on appelle la fatigue de la guerre alors je la fatigue de la guerre c’est-à-dire se cette idée que les sociétés européennes vont craquer et que notre naturel notamment l’Allemagne et désespérée parce que les Allemands risquent d’avoir à prendre des douches froides bien sûr il y a un trou il y a des bas mais nous sommes des sociétés démocratiques c’est normal mais il faut quand même voir l’accueil qui a été fait au réfugiés ukrainien même en France on est peu accueillant alors allons plus loin dans des éléments de réponse à votre question il faut bien voir que depuis un certain nombre d’années il y avait une légende sur la Russie qui a détourné les esprits de toute posture de vigilance pour utiliser un terme que vous aimez bien et moi-même si vous voulez ça fait 30 ans que j’entends à Paris la Russie n’est plus une menace stratégique voilà ils ont des missiles ils ont des armes nucléaires mais c’est pas très grave ou alors de temps en temps ils mettent la main sur un bout de pays comme la Crimée ou la Syrie mais en réalité c’est parce qu’ils sont mal compris et c’est assez normal parce que après tout la Crimée c’est chez eux la Syrie ils ont des intérêts très proches et presque chez eux et donc il y avait ce discours lénifiant qui tendait à diminuer la l’impact de la du risque et vous aviez aussi ce schéma qui là aussi on entendait tous les soirs dans les diner en ville qui était mais la Russie c’est moi que le PIB de l’Italie ou de l’Espagne et là je vous assure des gens extrêmement bien informés disait ça peut-être même le président lui-même et ça m’a toujours paru personnellement absurde parce que si à Rome il y avait un gouvernement d’excité fanatique nationaliste disposant d’un arsenal nucléaire qui est le le second du monde on aurait été inquiet donc pourquoi est-ce qu’on n’était pas inquiet parce que c’était à Moscou il y a quelque chose de bizarre si vous voulez mais il y a ce tropisme en France qui est atropisme culturel effectivement c’est vrai que Tolstoï de stoïevski c’est formidable mais malheureusement Poutine c’est pas Tolstoï c’est un autre monde si vous voulez et donc on a sous-estimé cette menace alors les Allemands l’ont fait encore plus si je dois dire pour d’autres raisons historiques et aussi économique commerciale un peu philosophique aussi cette notion que par le commerce on réussirait à faire évoluer les les mentalités c’était la vision de Madame Merkel mais voilà aujourd’hui il faut bien se rendre compte que ce qu’on appelle pompeusement le retour du tragique est là ou plus prétentieusement le retour de la géopolitique en tous les cas le retour du négatif de l’affrontement de la confrontation il me semble que c’est c’est là-dessus qu’il faut bâtir pour le mot est peut-être excessif mais réarmé les mentalités alors d’autant plus que et là pour le coup le président de la République l’avait bien vu il y a la menace russe mais il y a aussi d’autres menaces tout autour de notre continent et puis il y a la possibilité que la Chine que là aussi nous avons vu pendant des années comme étant une espèce de d’immense Suisse très conquérante commercialement mais très pacifique il n’y a pas d’exemple dans l’histoire du monde qu’un pays qui arrive à la à une très grande puissance n’est pas des tentations impérialistes donc c’est ce monde de menaces et de confrontation qui doit revenir présent dans notre univers mental et là je ne vois pas pourquoi personnellement ce sera impossible à faire passer alors surtout si par ailleurs il y a cette dimension des valeurs qui est celle les idées libérales contre contre l’autoritarisme il a peut-être je vais terminer là-dessus mais pour clarifier les choses cette idée démocratique contre-temps-étérisme quelques mots l’avait dit j’ai consacré pas mal de soi puisque j’avais diriger ce livre sur le monde des nouveaux autoritaires c’est pas un bon concept opérationnel en termes diplomatique c’est à dire c’est pas comme ça qu’on convaincra l’Arabie Saoudite ou l’Inde ne sera lié à nos thèse mais vis-à-vis de nos opinions c’est quand même la vérité il faut quand même partir des de la vérité et donc la véritable difficulté que nous avons c’est que la démocratie libérale n’est pas seulement menace et de l’extérieur elle est menacée de l’intérieur par les mouvements anti-systèmes qui aujourd’hui n’accorde plus aux libertés ou la démocratie la même importance que les générations précédentes et Jean-Michel vous avez mentionné les jeunes gens sur les consoles ce qui est le plus préoccupant c’est les sondages qui montrent que au moins aux États-Unis l’idée démocratique recule que pour beaucoup de ces jeunes gens l’efficacité est plus importante que la démocratie et là il faut espérer que ce qui se passe en Ukraine et là il faut que les lead le montre que oui quand même les libertés ça vaut la peine de se battre pour elle j’ai un ami qui est au complotiste comme on dit et qui lui était surpris que Poutine ne réagisse pas plus tôt à toutes les provocations ukrainiennes occidentales etc est-ce que c’est une idée totalement absurde ou est-ce que il y a un fond de vérité ou de cause là dedans alors permettez-moi de profiter de cette occasion pour faire un peu de publicité parce que dans le dernier numéro de la revue Commentaire je signe un article qui s’appelle comment la Russie a perdu l’Occident parce que j’essaie de réagir contre cette ce récit comme on dit maintenant que si nous avons assisté à une dérive de la réussite sous monsieur Poutine c’est à cause de l’Occident à cause de l’expansion de l’OTAN en particulier à cause des Américains etc ce courant comme vous savez très fort en France il est presque majoritaire puisque la personnalité qui fait le plus autorité en matière internationale c’est ubervé de Rinne et c’est le la thèse qu’il développe à longueur de colonne y compris la semaine dernière dans une tribune dans Le Figaro moi je crois que dans ce genre de sujet il faut être très très nuancé évidemment ce sera absurde de nier que les Occidentaux n’ont aucune responsabilité naturellement nous avons commis des erreurs personnellement par exemple je n’étais pas partisan de la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo je trouvais que c’était pour le coup une blessure d’amour propre qu’on affligeait à la Russie qui était pas utile tout le monde reconnaît aujourd’hui que le communiqué de l’OTAN du sommet de l’OTAN de 2008 indiquant que l’Ukraine et la Géorgie n’était pas exclue comme futur membre de l’OTAN était une maladresse puisque en pratique on ferme la porte mais rhétoriquement on l’a laissé ouverte donc on perdait sur les deux tableaux bien entendu mais ceci dit ce qui me paraît beaucoup plus important que ces quelques erreurs c’est l’exploitation qui en a été faite à Moscou pour justifier une posture de plus en plus agressive à l’égard de l’OTAN et si vous voulez si vous prenez l’exemple à l’égard de l’OTAN de l’Occident si vous prenez le cas de l’expansion de l’OTAN c’est tout à fait frappant parce que il y a eu cet épisode de 2008 depuis il ne s’est rien passé on n’a pas intégrer de nouveaux membres à l’alliance et par ailleurs les nouveaux membres qui ont été intégrés après la chute de l’Union soviétique comme la Pologne les pays baltes etc l’ont été dans le cadre de l’accord autant Russie qui limitait strictement l’impact de cette intégration puisque nous nous interdisions à nous-mêmes de déplacer des troupes ou des équipements majeurs dans ces pays-là donc en réalité on peut dire sans exagérer que l’expansion de l’OTAN a été kogérée entre la Russie et et l’OTAN je crois vraiment que à Moscou avec Poutine en particulier il y a eu très vite une volonté légitime bien sûr de réaffirmer le statut de grande puissance de la Russie allant parallèlement sur le plan interne avec une volonté de rétablir la verticale du pouvoir comme l’indiqué Poutine et que au fur et à mesure que justement l’Occident donnait des signaux de faiblesse ça s’est traduit par une posture d’affrontement et pour moi le moment clé ça a été 2012-2014 2012 Quand Poutine a été mécontent des gigantesques manifestations qui se déroulait en Russie dans les grandes villes russes et qu’il a ajouté un nouveau tour de vis à la à la répression et quand par ailleurs il a interprété le printemps arabe comme une nouvelle vague de déstabilisation des pouvoirs établis par l’Occident et ensuite il y a eu 2013 le lâchage d’Obama à l’égard de la Syrie et donc un nouveau signal de faiblesse de la part de la puissance américaine et 2014 l’accession de de la Crimée c’est à dire le romedan perçu comme une menace de contagion démocratique mais aussi perçue comme une opportunité de marquer un point contre les Occidentaux et de renforcer son régime sur le plan intérieur et à partir de ce moment là je documente dans mon livre à partir de 2012 en réalité sur la Syrie Poutine est convaincu que l’affrontement avec l’Ouest lui permet de rétablir la position de son pays dans le monde ce qui s’est produit et de consolider son régime sur le plan intérieur et donc là le récit si vous voulez qui rend les Occidentaux coupables de tout ne rend pas compte de ce qui est le pilotage par les Russes eux-mêmes de leurs destin par les dirigeants russes c’est pas s’imaginer que les Russes ou les Chinois réagissent exclusivement en fonction de ce que fait l’Occident c’est une pour moi d’une très grande naïveté bien entendu un pays de la dimension de la Russie avec l’histoire qu’il la sienne a des ressorts beaucoup plus profond que d’être un enfant à une sorte de chien de Pavlov qui réagirait à tel ou telle attitude de de l’OTAN alors encore une fois il faut être nuancé et c’est vrai que dans le l’affaire ukrainienne dans les derniers épisodes il est exact que les forces ukrainiennes avaient commencé à se renforcer beaucoup grâce à l’équipement et à l’armement procurer par par les États-Unis et le Royaume-Uni d’ailleurs et que ça s’était accéléré sur l’administration Biden et que par ailleurs il y a eu la vente de drones turc à Kiev et donc il y a eu un moment où vue de Moscou tout simplement les proxis de la Russie dans le dans le basse était en moins bonne position parce que le rapport de force commençait à se retourner à l’égard de la Russie et là on est au cœur de la vraie question pour moi du vrai dilemme du vrai retour du tragique et de la vraie question du rapport des forces parce qu’on voit le même phénomène à Taïwan si les Occidentaux ne font rien à ce moment-là ils invitent les puissances autoritaires à étendre leur main mise sur les pays qui convoitent soyons clairs l’Ukraine aurait été une proie facile pour Poutine si les Anglo-Saxons n’avaient pas armé les Ukrainiens mais si par ailleurs on fait quelque chose si on arme l’Ukraine ou si les parlementaires américaines viennent à Taïwan marqué leur soutien au statu quo au statu quo rien de plus à ce moment là c’est perçu comme une provocation c’est le mot qui est utilisé et donc nous sommes si on regarde l’ordre mondial si vous voulez nous sommes dans une sorte de situation très révolutionnaire comme on aurait dit Tocqueville vous voyez cette situation où les pouvoirs établis sont devant des forces nouvelles dans cette situation délicate ou s’ils ne font rien ils sont emportés s’ils cherchent à se défendre ça renforce le position donc je pense que c’est c’est ça qui définit le mieux le monde dans lequel nous vivons et d’ailleurs ça rejoint avec le site global c’est que dans ce duel entre eux et nous des pays pivots comme l’Inde et d’autres peuvent faire une différence vous avez cité le fait qu’on classait régulièrement le PIB de la Russie à côté de celui de l’Italie en disant que c’était une illusion alors vous le mettriez ou parce que c’est tout de même un pays assez curieux alors le pays B on peut le prendre en PPA enfin tout ce qu’on veut etc bon il reflète tout de même quelque part et même s’il les chiffres sont faux enfin en tout cas comment un pays comme ça il vous le mettriez où il y a au niveau de la France il est au niveau de l’Angleterre en termes statistique par habitant c’est celui de la Grèce ou du Portugal je crois qu’il faut pas faire une réduction à d’économie si vous voulez la le PIB c’est un facteur important mais c’est un facteur parmi d’autres ça résume pas la réalité des rapports de force dans le monde il y a aussi la population l’histoire la les ressorts etc il y a beaucoup d’autres phénomènes et puis il y a le fait que comme c’est une puissance qui dispose de ressources naturelles immenses c’est limitatif parce que elle n’a jamais réussi à diversifier son économie comme vous le savez mais en même temps il se trouvera il y aura toujours des clients disent le pétrole et le gaz ça va disparaître avec la transition énergétique enfin ça va prendre beaucoup de temps et puis même même si ça disparaissait un jour le territoire russe recèle aussi beaucoup de minéraux de ou de produits très importants pour l’économie du futur donc moi je vois un peu la Russie comme cette puissance pauvre dont on a parlé l’expression qui est consacrée et qui peut durer comme ça très longtemps si vous voulez alors ce serait mieux si dépassait cette situation et si grâce à un état de droit grâce à diversification de de son économie elle se rapprochait de notre modèle de développement mais le fait est que jusqu’ici ça ne s’est pas produit bon vous répondez pas à ma question mais allez-y alors précisé là [Musique] merci Monsieur merci Monsieur l’Ambassadeur pour votre éclairage moi je connais très très bien le Brésil pour y avoir vécu et le Brésil comme la Russie font partie des briques donc je rappelle c’est Brésil Russie in Chine et des fois on met le S ou pas donc S c’est pour l’Afrique du Sud mais pas toujours l’Afrique du Sud je ne sais pas pourquoi et donc je connais très très bien le Brésil et un peu la Russie quand même je trouve quand même que la Russie est beaucoup beaucoup plus développée que le Brésil donc pour ça répond pas à votre question par rapport à l’Europe mais bon c’est un petit élément de voilà de réponse j’ai une autre question pendant que quelque part il y a tout de même un débat mondial je dirais autour de ce que nous appelons pompeusement nos valeurs universelles qui sont une vaste foutaise la seule valeur fait il y a que deux valeurs universelles il y en a une qui est instinct de survie ok les animaux les hommes enfin tout le monde essaye de continuer et puis la deuxième c’est que les puissances occidentales ont gagné la guerre de 45 et donc elles ont installé leur valeur comme valeur universelle la Russie enfin la Chine déjà bouge en disant mais attendez les valeurs universelles c’est les valeurs de l’Occident au passage l’Occident il est entre il fait varier ces valeurs universelles en fonction de ces états d’âme il passe au wok il revient sur l’avortement sur la peine de mort et tout ce que vous voulez et il impose ça au monde comme des valeurs universelles bon la Chine commence à contester solidement ce genre de truc la Russie m’a fait pareil vous dites quand les pays sont puissants ils le montrent bon comment on va régler ce problème là sachant que les USA au milieu de tout ça imposent dans l’Occident les intérêts des États-Unis par rapport aux valeurs universelles de l’Occident expliquez-moi pourquoi parce qu’une transaction internationale est libérée en dollars je deviens tout à coup justiciable d’un tribunal dans le de la Loire permettez-moi permettez-moi de revenir autour de cette question parce que la dimension enfin la dimension non seulement économique mais de l’organisation de l’économie à certainement jouer un rôle tout à fait important dans la mesure où j’en conviens bien volontiers il y a une sorte de cogestion dans le domaine militaire que vous avez tout à fait expliqué mais où la Russie s’est sentie en danger quand je dis la Russie je devrais dire le gouvernement russe s’est senti en danger et je reprendrai un thème un point qui m’est plus familier cette perspective de possible adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne représentait véritablement pour le gouvernement russe un danger existentiel alors et là on revient sur les questions de valeurs et les questions d’oxydants parce que en fait on ne peut pas parler d’une agressivité de la part de l’Occident dans le domaine militaire mais quand même d’un esprit de conquête dans le domaine économique et dans le domaine de l’organisation de l’économie et c’était d’autant plus sensible en union enfin en Russie que la tentative de libéralisation de l’économie avait provoqué un profond traumatisme dans l’opinion publique russe est probablement auprès de ses auprès de ses dirigeants tu as une question alors non la question non c’est pas seulement un commentaire la question c’est que là effectivement nous touchons au point des valeurs et au point de de cette situation dans laquelle nous trouvons alors moi je suis plus particulièrement sensible à l’Amérique latine qui elle aussi voit souvent le double discours de l’Occident qui était dénoncé de part et d’autre enfin dans de nombreux pays dans le passé d’être à la fois des donneurs de leçons sur le plan moral et d’avoir une double morale dans la réalité alors c’est vous abordez des questions évidemment difficiles là de plus en plus difficile est-ce que je peux vous donner c’est ma vision parce que je suis pas philosophe donc sur les valeurs universelles je veux dire j’ai un peu de mal personnellement à suivre ce débat ce que je crois c’est que il y a eu un moment après la chute de l’Union soviétique le moment fou Yama si vous voulez ou le le monde l’opinion mondiale qui qui était en gestation à ce moment-là penché vers l’idée que oui finalement le modèle occidental était le meilleur et je l’ai vécu quand j’étais moi-même à New York et depuis New York on a une vision assez c’est bonne du monde global et là un des points sur lequel je me distingue du bienvedrine c’est que j’ai pas vu de prosélytisme occidental on oublie trop on oublie trop que après la chute de l’Union soviétique nous on était occupés par exemple la gestion des guerres en exougoslavie c’est notre préoccupation c’était pas de convaincre le Brésil de rejoindre le modèle libéral c’est c’était de gérer des crises déjà et c’est quand même ça le mode de fonctionnement de nos gouvernements alors évidemment il y a des discours il y a des leçons et si vous voulez année après année la rédacteurs du Quai d’Orsay dans le discours du ministre à l’Assemblée générale des Nations unies disent les trois de l’homme c’est fondamental pas la peine de mort oui LGBT etc mais c’est pas ça le fond de notre politique c’est le c’est la rhétorique c’est pas ça qui qui définit la politique étrangère et donc il y a eu ce moment où la nature des choses faisait que le modèle occidental avait gagné et puis ça s’est très vite retourné ça s’est retourné parce que les Américains ont gâché le capital occidental on envahissant l’Irak et moi j’ai vu personnellement de mes yeux ou dans ma chair à ce moment-là l’ADN anti-impérialiste et anticholonial de l’ancien tiers-monde qui qui ressurgissait il y a des choses très très simples c’est que vu de Washington est peut-être de certaines capitales européennes l’Irak c’était la le risque de des armes de destruction massive et donc prendre Bagdad c’était lutter contre le risque des terroristes accèdent à l’arc nucléaire des choses comme ça si vous voulez mais vu du Maroc vous de Syrie ou d’ailleurs c’était Bagdad qui dans l’imaginaire des peuples musulmans à une valeur en soi si vous voulez considérable et c’est ce type de de clash des perceptions qui a commencé à jouer à notre détriment à partir de ce moment-là bon évidemment la crise financière de 2008 aussi beaucoup casser le le prestige du MoDem occidental et donc cette bataille des valeurs c’est peut-être encore une fois c’est pas mon terrain mais disons cette bataille des modèles c’est jouer dans les opinions publiques pas du tout sur le thème de notre prosélytisme ou pas mais sur le thème des faits qui desservait notre propre cause et au fond j’ai le souvenir d’une phrase de Clinton quand il était président qui avait dit nous aurions intérêt à consolider ses règles de ce qu’on appelle l’ordre libéral international pendant que nous sommes dominants parce que un jour nous cesserons d’être dominant et à ce moment-là ça jouera pour ou contre nous et les Américains ont fait le contraire ils ont affaibli les règles de de l’ordre libéral international et là un des calculs de l’époque c’était que la Chine s’intégrerait deviendrait un steak holder comme on disait responsable sans voir que on intègre pas un pays comme la Chine une civilisation comme la Chine ou comme l’Inde ça c’est pas possible si vous voulez on est dans d’autres dimensions et c’est tout ça qui s’est produit ça n’a rien à voir avec au fond l’Université des valeurs ou le prosélytisme c’est plutôt l’espèce de marché historique des modèles et là soyons optimiste puisque c’est un peu une des règles de votre club je me demande si la guerre du crâne ne marque pas un coup d’arrêt à la montée du modèle autoritaire et dans le livre dans le livre que vous avez cité non mais dans le monde des mauvaises autoritaires et là je reprends je crois la même idée moi je pense que j’appelle ça le rendez-vous de 2025 je pense que nous avons vécu là depuis un certain nombre d’années avec le populisme etc une crise du modèle libéral je crois que maintenant je prévoyais une crise du modèle autoritaire et je crois qu’il est là c’est le cri je crois que les au fond l’autoritarisme de Poutine a connu son moment du Brice comme les autres et il va échouer et il va il va il va souffrir il va il va baisser quant au chinois ben on voit la démographie l’économie la gestion du covid là aussi les signaux commencent à devenir négatif et donc au fond dans ce marché des valeurs ou des modèles c’est pas et que le nôtre soit si perdant que cela et peut-être là aussi pour rester dans le très haute métapolitique je dirais qu’il y a peut-être une chance non pas de restauration de l’ordre libéral international mais de retour de celui-ci si il est capable de s’adapter de se modifier d’être moi effectivement précis près ça et plus inclusif vis-à-vis du Sud global j’ai un peu mieux répondu à votre question oui deux remarques là dessus la première c’est qu’on est tout de même très très professeur rau quand on dit à tous les régimes politiques vous devenez dictatoriaux donc on vous aide plus parce que c’est comme ça que ça se passe c’est alors c’est pas facile je dis pas que c’est des solutions le deuxième tout de même c’est que je pense que plus que la Russie c’est la Chine qui est un vrai un vrai souci parce que il y a un milliard 400 millions de chinois il y a que 147 millions de Russes et puis surtout le modèle chinois pour le moment il réussit voilà le tout le monde l’a dit le vrai problème c’est que nous avons toujours considéré que le progrès allait avec la liberté le succès économique avec le libéralisme et que les Chinois ont inventé un modèle jusqu’ici qui réussit à avoir le progrès économique avec le maintien de la dictature est-ce que ça va durer questionnement quand même bonjour on parle de puissance et de politique étrangère et tout ça doit être financé il y a pas il y a pas de puissance sans argent et est-ce que Poutine n’a pas attaqué trop tôt je pense par exemple à la guerre des Malouines bien sûr les Ukrainiens étaient de plus en plus armés après 2014 par par les Américains et par les Britanniques mais Poutine a quand même réussi quelque chose d’assez extraordinaire il part d’un pays qui est plus ou moins ruiné il en fait une vraie puissance agricole et réussit à bien monailler ses matières premières le niveau de vie en Russie comment ça s’améliorer la Russie pour moi était sur une pente extraordinairement croissante depuis 1991 l’Occident d’un autre côté et ce qu’il est c’est à dire prospère avec un endettement absolument phénoménal et on sait pas comment un jour ça va se résoudre donc peut-être qu’il espérer un croisement des courbes en se disant ben maintenant on va y être avec l’Allier chinois avec je ne sais pas qui et c’est un peu la guerre des Malouines c’est à dire je vais attaquer le Britannique mais les porte-avions n’étaient pas encore parti à la casse donc il y a eu un retour de bâton donc oui et cette Occident un peu mou qui qui s’est retrouvé à deux doigts du désastre à trouver la force de de réagir et ça c’était pas prévu plus les erreurs de l’armée russe plus plus plus etc donc je pense que tout n’était pas complètement joué d’avance je sais d’ailleurs pas comment ça va se terminer mais mais je suis pas je suis pas persuadé que que l’Occident qui a encore tiré des trades sur l’avenir par la dette soit tellement tirée d’affaires comparé à des pays qui peut-être n’ont pas réussi qui vont peut-être échouer politiquement la Russie qui ont peut-être échoué militairement mais qui sont des niveaux d’endettement super faibles qui encore une capacité de de croissance et la partie elle est peut-être pas si jouer que ça ni dans un sens ni dans l’autre bonjour j’ai deux questions qui sont liées vous avez commencé à aller à l’évoquer tout à l’heure mais selon vous qu’est-ce qui a conduit à la sous-évaluation de la Russie comme pouvant être une puissance la puissance qu’elle est devenue aujourd’hui et ma deuxième question c’est que vous avez un point de vue assez optimiste quand vous dites que les modèles autoritaires de la Chine et de la Russie ne sont pas voués à durée dans le temps qu’est-ce qui selon vous pour être le point de bascule et faire en sorte que ces modèles justement ne durent pas alors sur le sur le premier point si vous voulez il y a des livres qui ont été écrits là dessus etc ce qui est assez compliqué avec la Russie c’est que enfin toi étudier au cas par cas parce que ce que j’ai dit c’est surtout vis-à-vis de la France et de l’Allemagne aux États-Unis le phénomène c’est pas produit le phénomène de sous-estimation de la de la menace russe et évidemment en Pologne ou dans les pays baltes il s’est produit le phénomène inverse vigilance si vous voulez alors en France c’est je crois que ça vient de la fin du 19e siècle cette idée qu’on a besoin de la Russie contre la Prusse et après ça a été revivifié pendant l’entre de guerre plus le prestige culturel les liens historiques plus l’anti-américanisme ce qui fait que on éprouve toujours le besoin d’avoir un contrepoids à la mairie plus partie communiste etc enfin c’est vraiment un ensemble de facteurs mais s’il devait y avoir un phénomène qui essaie de résumer le tout je dirais que on perçoit la Russie comme un Ender dog underdog c’est pas comme on dit en français comme un comme un challenger d’un monde établi dans lequel nous-mêmes nous sommes mal à l’aise nous aussi nous sommes un peu des challengers et ce qui est toujours très frappant en France si vous voulez c’est que la France est à des pays occidentaux à des piliers de l’Occident mais malgré tout on se perçoit on se rêve comme autre chose que des Occidentaux comme Méditerranée comme comme du Sud comme lié je sais pas quoi l’Amérique latine etc et d’ailleurs c’est vrai on a des affinités charnelles avec d’autres mondes que l’Occident on oublie de dire que c’est le vrai aussi pour beaucoup d’autres pays mais nous on est les éternels challenger au fond du modèle anglo-saxon à la différence des Russes c’est que on cherche quand même se rapprocher du du modèle de glock-saxon mais toujours avec une frustration on préférerait être ceux qui définissent le modèle et donc il y a une sorte d’affinité entre la Russie et nous qui est une affinité psychologique en profondeur puis deux anciennes grandes puissances impériales qui que l’histoire a ramené à des proportions plus limitées maintenant ce qu’il faut dire aussi c’est que les Russes sont su exploiter bien sûr ce sentiment là et bon la réussite ça risque avait une longue pratique de la chatte des journalistes dans tous les pays etc la Russie communiste avait fait de la propagande c’est atouts principaux et la Russie coutinienne a continué cette tradition là quoi ce qui fait que je suis pas sûr que les agents d’influence aujourd’hui volontaires ou les idiots utiles en France ailleurs soient stipendier à tous les cas pas tous mais il y a une façon de traiter les gens qui fait que ils savent cultiver leur leurs amis et alors dans cet ordre d’idée on a mentionné les briques tout à l’heure là j’avais étudié en 2014-2015 ce phénomène extraordinaire de la façon dont les Russes ont fait une OPA politique sur les briques c’est eux qui ont créé ce format et je me souviens très bien que dans nos chancelleries c’était accueilli par la dérision puisqu’on disait ces pays n’ont aucun intérêt commun ils se dispute surtout par exemple c’est pas l’élargissement du Conseil de sécurité la Russie et la Chine ne veulent pas n’entendre parler alors que l’Inde et le Brésil le voudrait et comme ça de multiples exemples prouvent que en réalité c’est un attelage qui n’a pas beaucoup de sens au sens pratique malheureusement ils sont unis par le ressentiment à l’égard de l’Occident et ils ont trouvé dans cette histoire de domination du dollar et de d’extraterroralité des lois américaines malgré tout un point commun et ça les Russes ont très bien compris que dans le monde d’aujourd’hui les puissances montantes non seulement économiquement mais en termes philosophique en termes d’images c’était les briques et quand ça se sent à eux ils se ferait un bain de jouvence formidable et notamment je dois dire que la prof a été instrumental dans cette compréhension donc les Russes n’ont pas que des défauts c’est aussi une culture assez créative et sophistiquée et ils ont très bien pris le vent du de cette espèce de révolte du Sud ou de réapparition de l’ADN anti-impérialiste et anticholusioniste pour le tirer à leur profit il y a eu un moment qui qui pour moi a été très illustratif ça a été le après l’annexion de la Crimée qui était quand même la violation de tout ce à quoi croient les briques en termes de non-respect de la souveraineté etc il y avait une réunion du brés des briques à la nourrice ça au Brésil ou le dîner le soir c’est un diplomate brésilien qui me l’a raconté devant maudit devant la présidente brésilienne le Sud-Africain etc Poutine a dit écoutez ce qui s’est passé c’est que il y a eu un changement de régime à Kiev c’était les Occidentaux qu’ils l’ont provoqué c’était dans mon bacard je ne pouvais pas ne pas réagir et les autres l’ont compris ils parlait le langage qui était compréhensible par maudit ou par Madame Rousseff parce que c’était la main des Occidentaux c’était le bacard de la zone d’influence et au fond ces pays-là ils rêvent de voir leur propre zone d’influence et cette espèce de connivence a été déterminante et là les gens qui vous disent les briques ça sert à rien ils sont pas d’accord entre eux oui peut-être mais dans cette réunion là ça a été très important pour pour Poutine et ce qui se produit en ce moment c’est un peu le même phénomène alors malgré tout pas aussi prononcé parce que là l’agression est tellement marquée que tout le monde est obligé de condamner bien sûr mais il y a quand même sinon la même connivence au moins une certaine adulte ce qui peut jouer c’est là où ça va jouer cette en Chine bien sûr et là il y a beaucoup de scénarios possibles [Musique] il y a des scénarios très noirs parce que le Parti communiste chinois a créé une opinion publique hyper nationaliste il a chauffé son opinion à fond si vous voulez et donc si aujourd’hui pour des raisons pratiques il devait conclure qu’il faut maintenant reculer revenir à une attitude plus accommodante avec l’Occident c’est pas sûr qu’ils seraient suivi par par tout le monde dans son opinion même problème pour Poutine d’ailleurs il a aussi créé des radicaux des gens qui sont encore plus nationalistes que lui mais on peut aussi imaginer un scénario à la japonaise c’est à dire que la Chine ne va pas cesser d’être une grande puissance mais elle peut cesser de voir une croissance aussi insolente un peu commencé à avoir des problèmes et d’autres être obligé de s’occuper de ces problèmes intérieurs et d’être moi expansionniste moi agressif sur le plan intérieur extérieur et c’est là où il faudra des hommes d’État en Occident évidemment il faudra pas recommencer les erreurs qui ont été commises au moment de ni bipolarité américaine au moment où l’Occident était à se lament dominant il faudra trouver vis-à-vis du Sud je l’ai dit mais peut-être aussi vis-à-vis des puissances autoritaire une façon de traiter qui puisse conduire à une forme sinon de paix véritable au moins de coexistence pacifique comme ça avait été le cas avec le SS oui bonjour Je j’étais très frappé parce que vous indiquez et j’ai repéré plusieurs grandes erreurs que qui ont été faites au cours des des 30 ou 40 dernières années la première qu’on a oublié que la Russie avait beaucoup d’armes la deuxième c’est qu’on a trop armé les Ukrainiens la troisième c’était avant c’était l’Irak qui a été envahi par la peur d’armes de destruction massive en Irak et enfin la grande question pour demain c’est faudra-t-il plus d’armes ou pas et je me demande si le point commun de tous ces points c’est pas c’est pas le mot arme et je me demande s’il y a une chance je vous demande s’il y a une chance de retrouver un jour l’intuition du Roosevelt de 1945 qui disait que le premier défi diplomatique universel c’était d’arriver à se convaincre que l’enjeu est qu’aucun pays n’est assez d’armes pour attaquer son voisin alors d’abord j’ai une chose je crois pas qu’on a trop par mail et les Ukrainiens je crois qu’on a eu raison les Anglo-Saxons ils ont ce qui s’est produit d’ailleurs qui qui est assez cette très très frappé de voir que personne ne le note c’est que après le 24 février il y a eu des transferts d’armes à l’Ukraine mais au fond assez prudent et vous souvenez c’était l’époque où on se disait attention ils vont perdre et donc si on leur envoie trop de matériel ça va arriver dans les mains russes et c’est quand les Américains ont constaté que les Ukrainiens se défendaient très bien qu’ils ont commencé à augmenter leur leur transfert et d’ailleurs ils l’ont fait là aussi avec certains limites en disant attention pas de matériel à longue portée qui puisse atteindre le territoire russe ou des navires etc puis petit à petit quand ils ont vu que vraiment les Russes les Ukrainiens se défendaient très très bien ils ont augmenté la mise et maintenant on voit des des paquets d’armes de plus en plus volumineux et surtout de plus en plus précis mais te dit que dangereux finalement et là c’est assez intéressant dans la psychologie américaine quoi le succès va au succès donc au début on donne sa chance puis quand on voit que ça marche alors là on soutient à fond et mais c’est pas une réponse à votre question oui c’est clair que l’une des l’un des périls extraordinaires de la situation actuelle c’est la course aux armements et là il y a eu un article d’un éminent professeur américain donc pas une first qui s’appelle 26 Gavin et qui parlant de la relation Chine États-Unis dit on peut espérer qu’il se passera après la crise ukrainienne ce qui s’est passé il se passera entre après la crise ukrainienne entre la Chine et les États-Unis ce qui se passerait après la crise de Cuba entre l’URSS et les États-Unis c’est-à-dire le sentiment qu’on est passé tellement près du désastre que il faut commencer à discuter d’une codification des armements et donc ça a été le début de la négociations stratégiques russo-américaine et un certain plafonnement et surtout une codification c’est à dire sachant chacun chacun sa chance que fait l’autre ce surveillant mutuellement et donc limitant les risques et donc Kevin propose que [Musique] les États-Unis face ce type d’ouverture vis-à-vis de la Chine il est possible que ça marche pas du tout parce que c’est pas du tout le l’état d’esprit des chinois mais c’est quand même une piste qui mérite d’être explorée plus généralement la question du désarmement devrait redevenir une question d’actualité vous avez raison c’est absolument tragique ce pays se vide de ses élites et se coupe de l’Occident et de l’Europe en particulier et ce sera une une source d’affaiblissement considérable et on a le nez sur le guidon des sanctions en réalité beaucoup plus que les sanctions ce qui est grave c’est le contrôle des exportations et c’est la fuite des cerveaux parce que s’il est contrôles les experts fait que la Russie n’a plus accès aux technologies de pointe de l’Occident les chips etc et si par ailleurs toute cette classe des des petits prodiges en informatique à plus ou moins qui était le pays donc là ça va être des handicaps considérables et l’expérience prouve que les émigrés reviennent très peu c’est presque irréversible et d’ailleurs de ce point de vue la Russie rejoint malheureusement le cas de l’Iran de la Turquie aussi il y a eu une fuite des jeunes gens formés depuis des années et donc ce sont des pays et qui payent d’un approvision humain leur prétention expansionnistes et effectivement pour la Russie ça c’est quelque chose qui me paraît je suis d’accord avec vous très très grave alors erdevan c’est un cas fascinant c’est un cas fascinant et lorsque les premiers premières négociations ukraino russe ont eu lieu sur le territoire russe mes amis russes ont dit vous savez le président fait ça par considération pour Monsieur heure de Vannes mais en réalité une variation et c’est pas c’est pas la Turquie qui est médiateur elle offre simplement des installations et je pense que c’était vrai dans l’affaire du grand dans l’affaire du blé il me semble que c’est allé beaucoup plus loin quand même et qui a eu un rôle des Nations Unies de la communauté internationale mais que la Turquie a été quand même pas loin d’être un médiateur et donc là on a vu c’est peut-être la première fois d’ailleurs qui a un vrai soft power turc qui est à l’œuvre alors oui et le cas de guerre de Vannes si on essaie de d’éliminer l’élément personnel pour faire de la théorie politique on peut dire que dans dans le monde dans lequel nous étions avant la Crimée cette espèce d’affaiblissement des Occidentaux de rééquilibrage des forces de diffusion de la puissance dans le monde c’était l’heure des puissances moyennes ambitieuse et donc c’était et qui prenait leur autonomie c’était l’Arabie Saoudite et les Émirats qui envahissait Yémen c’était la Turquie qui intervenait en Syrie ou en Libye ou mener un jeu distincts du jeu de loto est-ce que la guerre Ukraine on provoquant une nouvelle polarisation va mettre un terme à ce phénomène apparemment non puisque au contraire c’est là que prospère la Turquie d’erdevan qui sur le plan diplomatique tout jugement de valeur mis à part sentir admirablement bien joué un jeu magnifique bien sûr en termes de pure réelle politique et donc là c’est difficile à dire pour l’avenir est-ce que ça va durer etc mais pour l’instant en tous les cas il est possible que dans le monde qui qui va qui va venir après l’Ukraine ce type de puissance trouvera sa marge de manœuvre accrue et pas et pas diminué est-ce qu’on sait pas trompé sur les sanctions non pas qu’il aurait fallu ne rien faire parce que ça ça leur est consistait à valider une agression mais est-ce qu’il n’aurait pas fallu simplement armé autant que possible les Ukrainiens interdire l’exportation du matériel sensible vers les vers les Russes pour qui ne puisse pas avec nos équipements et composants augmentaient leur force militaire mais surtout ne pas toucher aux matières premières dont on a besoin qui dont la non-vente à nous n’a pas tant que ça pénalisé les Russes puisque le peu de volume qu’ils ont perdu ils l’ont retrouvé en prie donc ça on s’est bien plus tirer une balle dans le pied nous de ce point de vue que eux n’en ont souffert tel qu’il me semble donc ça c’était une question alors le deuxième point je crois pas je crois pas elle existence d’un moment cubain entre la Chine et les États-Unis parce que les entre URSS Etats-Unis avaient une relation qui était relativement symétrique mes armes servent à te détruire tes armes te servent etc alors que le chinois se vit encore dans une situation dissymétrique il dit mais moi je marre pour aller conquérir Taïwan donc c’est je vais pas mettre au niveau qui empêcherait les États-Unis d’aller à Porto Rico donc c’est je crois qu’on va pas y arriver à cause de ça c’est on est on n’est pas dans les mêmes logiques je réponds très vite sur le deuxième point vous avez probablement raison effectivement la situation n’est pas comparable ça n’empêche pas qu’il peut y avoir un dialogue quand même stratégique pour essayer de limiter les risques sur le premier point c’est presque philosophique moi je crois qu’on a bien fait vis-à-vis de notre opinion publique et que justement c’était le moyen qui s’est présenté de faire comprendre à nos opinions que la liberté après et donc si on faisait pas de sacrifice c’était pas possible de mener ce combat aussi mais je reconnais que on peut dire inversement en fait jeûne et populistes les gens ne comprennent pas etc merci infiniment de votre attention [Applaudissements]

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