Est-il interdit de chercher de l’or en France ?
Quel est le salaire d’un chercheur d’or ? Les postes de niveau débutant commencent avec un salaire environnant € 21 452 par an, tandis que les travailleurs les plus expérimentés gagnent jusqu’à € 32 975 par an. Où trouver de l’or en rivière en France ? Ainsi, les départements où il est le plus facile de trouver de l’or dans les rivières sont l’Ardèche, l’Hérault et le Gard. Les puissants cours d’eau qui les traversent érodent en effet le massif cévenol, riche en gisements.2 sept. 2022 Quelle est la plus grosse pépite d’or trouvée en France ? Golden Nugget Quel est le métier scientifique le mieux payé ? Le médecin Les études supérieures en médecine sont longues et s’étendent jusqu’à 9 ans. C’est un métier bien payé, avec une somme qui oscille autour de 80 000 euros par an.7 avr. 2022 Pourquoi il y a beaucoup d’or en Australie ? En 1881, de l’or est trouvé dans le désert, ce qui conduit 500 000 personnes à migrer vers Perth dans l’espoir de faire fortune. Toutes ne restent pas mais l’afflux de main d’œuvre contribue au développement de la ville. D’autres ruées vers l’or ont eu lieu en Australie, notamment en 1910 et 1950.
Comment savoir s’il ya de l’or dans une mine ?
Ils sont souvent de couleur noire ou rougeâtre, mais ils peuvent même montrer du violet, de l’orange, du jaune et une variété de couleurs différentes. Ces sols foncés peuvent être un indicateur d’une forte teneur en fer, ainsi que de nombreux autres minéraux associés à l’or.25 janv. 2020
Quel est le prix de 72 kg d’or ?
Quelle valeur auraient ces 72 lingots d’or fin en 2021? Le prix de l’or du 26 juillet 2021 s’élève à 49300€. Multiplions ce prix d’un lingot d’or par 72 et nous obtenons 3 549 600 €…26 juil. 2021
Quel est le prix d’un kilo d’or ?
9.190 euros
Qui gagne 10 000 euros par mois ?
Les business développeurs avec 6-7 ans d’expérience dans le secteur du logiciel peuvent facilement toucher plus de 10 000 euros par mois.3 mai 2022
Quel est le meilleur métier du monde ?
La médecine est toujours l’un des métiers les mieux rémunérés au monde en 2021. Compte tenu de la grande population, il n’est pas surprenant que le monde soit confronté à un certain nombre de problèmes de santé.
Où se trouve l’or sur Terre ?
Aujourd’hui, on sait que l’or se concentre en majeure partie dans le noyau de la Terre. Sa présence au sein de la croûte terrestre est cependant rare, ce qui contribue à sa valeur. On retrouve donc une faible quantité de ce métal noble « en surface ».28 avr. 2022
Est-ce que l’or va monter en 2022 ?
A la mi-octobre 2022 : le cours de l’or au dessus de celui d’octobre 2021. Les faits sont là. Par rapport à janvier 2022 l’or est toujours en hausse de 4,5% quand les indices boursiers sont dans le rouge sur la même période.14 oct. 2022
Quel est le métal le plus cher au monde ?
rhodium
Quel est le métier le plus stressant ?
Militaire. Au vu de la situation mondiale un peu tendue actuellement, on comprend que le militaire soit en tête du top 10 des métiers les plus stressants. Pour faire face au stress post-traumatique, qui est reconnu depuis 1915, le Service de santé des armées a mis en place un dispositif de prise en charge psychique.12 août 2021
Quel est le travail le plus tranquille ?
Juste devant les cadres de la banque et des assurances, on retrouve les coiffeurs et esthéticiens, où le travail est jugé par les principaux intéressés comme “peu intense dans un contexte de faible insécurité de l’emploi, avec peu de conflits éthiques et une grande autonomie”, indique la Dares.
Où cacher son or à la maison ?
Un coffre-fort haut de gamme est peut-être l’endroit le plus sûr pour stocker vos métaux précieux. Il peut être installé sous terre ou dans un endroit secret de votre maison, et il est très difficile à forcer, contrairement aux simples coffres à documents.18 janv. 2022
Est-ce bien d investir dans l’or ?
Investir dans l’Or présente de nombreux avantages dont le premier est que ce métal précieux est la valeur refuge par excellence depuis que l’Or existe. C’est d’ailleurs toujours elle que les Etats privilégient pour diversifier leurs avoirs. En période de croissance économique, l’histoire montre une relative stabilité.
Qui est le plus cher l’or ou le diamant ?
Or : 21 300 euros C’est le cas de métaux comme l’or, le platine, le palladium ou le rhodium, de loin le plus cher.21 août 2009
Est-ce que l’or vaut plus que le diamant ?
C’est pourquoi, au vu des circonstances nécessaires à sa formation, les diamants naturels sont considérés comme plus rares que l’or. En revanche, dans sa forme élémentaire, l’or se fait beaucoup plus rare que le diamant, qui n’est qu’une forme pressurisée du carbone, cinquième élément le plus abondant de l’Univers.31 août 2018
Quel est le travail le plus dur au monde ?
1. Militaire. Au vu de la situation mondiale un peu tendue actuellement, on comprend que le militaire soit en tête du top 10 des métiers les plus stressants. Pour faire face au stress post-traumatique, qui est reconnu depuis 1915, le Service de santé des armées a mis en place un dispositif de prise en charge psychique.24 mai 2019
Quel est le plus beau métier du monde ?
L’expression « le plus beau métier du monde » fait aujourd’hui partie du langage courant : la périphrase qui désigne le métier de professeur est d’ailleurs surtout devenu un cliché.17 mai 2022
Quel métier pour devenir riche ?
Quels métiers pour devenir riche ? Voici ma liste
Est-ce que l’or fond dans un incendie ?
Et le contenu de ces coffres, l’or et d’autres métaux précieux, est évidemment non combustible. De plus, tous les coffres ont des extincteurs d’incendie. Mais ces derniers sont vraiment superflus, car il n’y a pas assez de matériaux inflammables dans un coffre pour qu’un incendie puisse se propager. L’OR EST EN FEU!29 juil. 2013
Est-ce que un détecteur de métaux detecte l’or ?
Une question qui revient souvent attrait à la nature des métaux détectés. Comme expliqué ci dessus, on ne peut pas ne chercher “que l’or ou l’argent” avec un détecteur. C’est impossible.25 déc. 2019
Quel est le métier le plus fatiguant ?
Les métiers manuels et notamment ceux du BTP (ouvrier de construction, couvreur, briqueteur) sont logiquement les plus exigeants physiquement. On retrouve aussi d’autres fonctions très éprouvantes à l’instar des pompiers, des éboueurs ou des agriculteurs.17 janv. 2011
Quel est le plus vieux métier du monde ?
On entend souvent dire que la prostitution est le plus vieux métier du monde sans jamais savoir trop bien pourquoi. Il faut savoir que dans l’histoire, la prostitution était sacrée à Babylone et les jeunes filles vendaient leurs charmes pour la déesse Ishtar et c’est le roi Josias en 640 avant JC qui abolit cet acte.
Qui gagne 6000 € par mois ?
Le directeur artistique peut travailler dans de grandes entreprises ou encore à son compte dans son propre cabinet. Son salaire moyen est d’environ 6000 euros par mois.30 sept. 2022
Quel métier facile et bien payé ?
Voici le top 5 des métiers les mieux payés sans diplôme (sans bac) :
Où les gens cachent leur or ?
Derrière les radiateurs électriques: certains radiateurs ont un espace supplémentaire entre eux et le mur, ce qui peut constituer une bonne cachette secrète pour vos métaux. Et si quelqu’un essaie d’utiliser un détecteur de métaux, le métal de votre radiateur protègera bien votre or ou votre argent.18 janv. 2022
Est-ce que l’or fond lors d’une crémation ?
Une collecte bien juteuse qui sert à recycler les métaux : précieux comme l’or mais aussi semi-précieux. Les résidus métalliques du corps sont filtrés séparément du reste. En effet, les dents et les bijoux présents sur les corps fondent dans le four du crématorium.6 sept. 2019
Où les anciens cachaient leur trésor ?
dans les maisons : dans des cavités creusées sous des dallages, dans les murs, sous un pas-de-porte, derrière une embrasure de fenêtre, une plaque de cheminée ou encore dans des poutres évidées ou le creux d’un meuble.
Quel est le premier travail au monde ?
Pour y répondre, nous devons remonter jusqu’à six mille ans avant Jésus-Christ. “La prostitution est la profession la plus ancienne du monde”.29 janv. 2020
Quel métier bien payé sans diplôme ?
Plombier est le métier accessible sans le baccalauréat le mieux payé. Qapa révèle que le salaire mensuel brut pour ce métier où il ne faut pas avoir peur de la tuyauterie s’élève en moyenne à 2.500 euros.
Quel métier est bien payé sans diplôme ?
20 métiers qui payent bien sans diplôme
Quel est le métier le moins fatiguant ?
Juste devant les cadres de la banque et des assurances, on retrouve les coiffeurs et esthéticiens, où le travail est jugé par les principaux intéressés comme “peu intense dans un contexte de faible insécurité de l’emploi, avec peu de conflits éthiques et une grande autonomie”, indique la Dares.
Quel métier à 50 ans sans diplôme ?
Les métiers de la sécurité, comme vigile ou pompier, ne nécessitent pas de diplôme non plus. Il en va de même pour le secteur du service à la personne : la petite enfance et l’aide aux personnes âgées ou handicapées. Pensez aussi au domaine de la restauration et aux emplois de serveur, barman, cuisinier…
Comment cacher de lor chez soi ?
Un coffre-fort haut de gamme est peut-être l’endroit le plus sûr pour stocker vos métaux précieux. Il peut être installé sous terre ou dans un endroit secret de votre maison, et il est très difficile à forcer, contrairement aux simples coffres à documents.18 janv. 2022
Quel partie du corps ne brûle pas ?
Le Coccyx est formé de 4 ou 5 vertèbres.30 sept. 2022
Puis-je garder les cendres de mon mari ?
Effectivement, idée reçue car depuis la loi du 19 décembre 2008, il n’est plus possible de conserver chez soi les cendres du défunt. Désormais, l’urne funéraire pourra être scellée sur une pierre tombale, enterrée dans une sépulture ou enfin déposée dans un columbarium.27 oct. 2021
Quel est le plus gros trésor jamais trouvé ?
Le galion espagnol San Jose, coulé en 1708, abriterait un butin dont la valeur est estimée à 17 milliards d’euros. En 1708, le galion espagnol San Jose est coulé par la flotte britannique au large de la Colombie, dans les eaux de la péninsule de Baru.22 févr. 2022
Quel est le trésor le plus recherché au monde ?
1 – Des lingots d’or incas Ils emportent alors les lingots (14 tonnes) à bord de leur navire, qui accoste sur l’île des Tuamotu (Polynésie française). Ils y cachent le trésor mais ne pourront jamais le récupérer, car morts ou emprisonnés.12 févr. 2015
Quel est le plus vieux métier de France ?
La chasse d’eau est une invention relativement ancienne qui date de 1595 même si son brevet n’a été déposé qu’en 1778 pa…
Bonjour à tous et bienvenue sur Synapses. Avec notre invité, nous allons parler aujourd’hui de l’or. Mais vous connaissez la chanson pour nous soutenir. Petit rappel, abonnez-vous, partagez nos émissions, commentez-les et mettez un pouce vers le haut si vous les appréciez. Arnaud du Plessis, bonjour. Bonjour Vincent. Vous êtes gérant actions thématiques chez CPR Asset Management et spécialiste des ressources naturelles. L’or avait fait quasiment du surplace en 2021, Arnaud, mais le début de l’année 2022 avait été marquée par son réveil. Entre le 1ᵉʳ janvier et le 8 mars, l’once d’or s’est adjugée quelque 15 %. En l’occurrence, l’or semblait parfaitement jouer son rôle de valeur refuge, puisque son appréciation s’est accélérée avec l’intensification des bruits de bottes à la frontière ukrainienne, puis avec le déclenchement du conflit entre la Russie et l’Ukraine. Mais depuis, le cours de l’or a corrigé et l’once est revenue quasiment à la case départ. Nous allons essayer de voir avec vous quelles sont les perspectives de l’or. Le G7 a décidé d’interdire les importations d’or en provenance de la Russie, est-ce que cela peut conduire à des tensions analogues à celles auxquelles on a assisté sur le marché du pétrole, sachant que la Russie, c’est tout de même 10 % de la production annuelle d’or en provenance des mines. La Russie, effectivement, est un des principaux producteurs d’or au monde, se situe aujourd’hui en deuxième position derrière la Chine, avec une production annuelle de l’ordre d’entre 300 et 350 tonnes. Le top trois, c’est Chine, Australie, Russie. Absolument. Maintenant, il est important de noter que ces dernières années, la Russie n’a pas vendu le moindre gramme d’or à l’extérieur, à l’étranger, bien au contraire. Non seulement ils ont acheté ou accumulé l’ensemble de la production minière sur leur territoire, mais ils ont en plus acheter de l’or sur les marchés mondiaux. Et aujourd’hui, la Russie détient des réserves d’or de l’ordre de 2300 tonnes, qui les placent en cinquième position, derrière des pays comme les États-Unis, la France, l’Allemagne et l’Italie. Donc, de ce point de vue-là, il est peu probable en fait que cela ait un impact direct sur les cours, dans le sens que cet or ne manquera pas en fait au marché mondial puisqu’ils achetaient en fait, bien au contraire, et dans la situation inverse, si la Russie devait quand même vendre une partie de ses réserves d’or pour financer son effort de guerre, ils y parviendraient probablement à destination d’autres pays, comme ils l’ont fait pour le pétrole, c’est à dire l’Inde ou la Chine par exemple. Qui ne font pas partie du G7. Ils ne font pas partie du G7. Rappelons-le. Donc pas vraiment d’incidence de cette interdiction d’importation d’or en provenance de Russie émise par le G7. Qu’est ce qui, selon vous, va structurer le marché de l’or et le comportement de l’or dans les mois qui viennent ? On pourrait dire que l’année 2022 est marquée quand même par un élément économique très fort, c’est le retour de l’inflation et surtout le retour de l’inflation à des niveaux qu’on n’avait pas vu depuis maintenant une quarantaine d’années, c’est à dire depuis les années 80. Autrement dit, et donc ça, c’est vraiment le grand point pour apprécier le marché de l’or, c’est que traditionnellement, l’or, à l’image des actifs réels, profite plutôt de ces situations inflationnistes. Maintenant, ce qu’il va falloir monitorer, c’est l’attitude des banques centrales par rapport à cette inflation galopante. Et là est le point clé. En fait, on a commencé à observer, qui probablement est à l’origine de cette consolidation assez forte des cours de l’or que vous avez soulignée en fait, depuis le point haut qu’on a observé mi-mars, grosso modo à 2070, on est redescendu aujourd’hui aux alentours de 1820, environ 2070 correspondait d’ailleurs, à quelques dollars près, au record qu’on avait observé durant l’été 2020 pour des raisons tout à fait différentes. On était en pleine crise sanitaire, en fait, comme vous le savez. Donc, on voit bien finalement cette réactivité du marché de l’or. Maintenant, la Réserve fédérale américaine a entamé la normalisation de sa politique monétaire de façon assez forte, puisque la dernière hausse des taux de 75 points de base n’avait pas été observée, un tel mouvement n’avait pas été observé depuis 1994 et il est très probable que la Fed va continuer sur le même rythme. Le marché s’attend aujourd’hui à 75 points de base, de nouveau, lors de la réunion de la Fed du mois de juillet et probablement encore quelques hausses des taux sur la fin de l’année. Maintenant le grand dilemme de la Fed et luttera-t-elle quoi qu’il en coûte contre l’inflation, au risque de plonger l’économie dans une forte récession ou cherche-t-elle simplement à se reconstituer une marge de manœuvre, pour pouvoir agir ultérieurement si c’est nécessaire, pour essayer de moduler un peu l’impact de son économie, de sa politique sur l’économie ? Alors c’est la question des taux d’intérêt, puisque ce que vous évoquez, c’est la relation de l’or avec les taux d’intérêt réels globalement. C’est à dire que si la Fed se montre très agressive, les taux d’intérêt réels vont augmenter et ça sera plutôt un contre argument en défaveur de l’or. Absolument. Historiquement, on observe une corrélation inverse assez bonne entre l’évolution des cours de l’or d’une part, et celle des taux d’intérêt réels américains. Alors justement, on a un graphique qui apparaît à l’écran, que vous nous avez apporté Arnaud et je vais vous demander de le commenter parce que ça nous permet en effet de bien appréhender cette relation entre or et taux d’intérêt réels. Alors que voit-on ? On voit les cours de l’or, très bien et on voit également et c’est la courbe qui finit le plus bas aujourd’hui, c’est les taux d’intérêt réels à dix ans américains. Ils sont calculés de quelle façon ces taux d’intérêt réels ? Les taux d’intérêt réels américains à dix ans, comme affichés sur ce graphe, sont la différence entre les taux nominaux et les taux nominaux en fait observés sur le marché américain, sur le 10 ans, son taux entre sont entre 3 et 3,25. En fait, grosso modo, et les anticipations inflationnistes à dix ans. Aujourd’hui, les taux nominaux à dix ans américains, qui étaient environ 1 % en dessous des anticipations inflationnistes à dix ans en début d’année, sont maintenant à peu près 60, 70 points de base au-dessus. Et on observe sur ce graphe sur à peu près une dizaine d’années que la corrélation est presque parfaite. La corrélation inverse est presque parfaite. Oui, jusqu’à cette date récente. On précise en effet qu’il s’agit des taux réels en échelle inversée. Absolument, donc quand ça va vers le bas, c’est que ça monte. Exactement. Et donc on voyait en effet cette relation, cette corrélation parfaite entre l’or et les taux d’intérêt réels, mais là, on a une divergence très notable qui apparaît, alors qui se trompe, j’ai envie de vous dire ? Alors effectivement, c’est très intéressant parce qu’avec une telle tension des taux d’intérêt réels américains à dix ans, on aurait pu imaginer une chute, une consolidation des cours de l’or mais beaucoup plus marquée que celle qu’on a pu observer depuis le point haut à 2020 mi-mars. Cela veut dire que dans le marché il y a autre chose, c’est-à-dire que les taux d’intérêt réels ne sont pas la seule composante pour expliquer ou pour anticiper l’évolution les cours de l’or. On revient à cette situation inflationniste, le scénario le plus probable, c’est qu’après cette très forte accélération des prix, l’inflation étant une dérivé quelque part qui traduit l’accélération des prix, il est assez probable que les prix se maintiennent à un niveau élevé, alors le taux d’inflation ne sera probablement plus aussi important, il va décliner progressivement, ne serait-ce que grâce à une base de comparaison qui va devenir plus favorable, mais les prix probablement vont rester à un niveau élevé, ce qui va avoir un impact sécessionniste sur l’économie. Aujourd’hui, on est certain qu’il va y avoir un ralentissement économique. La vraie question est de savoir est-ce qu’il va y avoir une récession. Les avis sont un petit peu divergent sur le marché, mais cette situation probablement permettra aux banques centrales de redevenir un petit peu plus accommodantes. Ce qui les inquiète aujourd’hui, c’est l’accélération des prix, mais quand cette accélération des prix se calmera, si l’économie s’affaiblit trop fortement, elles redeviendront probablement plus accommodantes. Certains économistes aujourd’hui pensent que la FED terminera en 2022 sa politique de resserrement monétaire et qu’il n’y aura plus de hausse des taux à partir de 2023. C’est un débat sur le marché ? Oui, la question n’est pas tranchée. La question n’est pas tranchée. Donc en gros ce que vous êtes en train de dire, si l’on doit aujourd’hui investir dans l’or, on le fait parce que on intègre ou on s’approprie le scénario d’un ralentissement qui amènerait à une inflexion de la politique monétaire des banques centrales vers une posture plus accommodante ? Oui et en fait cela traduirait quelque part un environnement de stagflation qui est peut-être l’environnement qu’on est en train de vivre aujourd’hui et qu’on avait connu d’ailleurs dans les années 80, c’est à dire la conjonction finalement d’une inflation, en tout cas de prix élevés, et d’une économie plus tôt en ralentissement et dans un tel environnement c’est un vrai choix cornélien pour les banques centrales, je dirais parce qu’elles doivent s’interroger entre faut-il lutter quoi qu’il en coûte contre l’inflation ou faut-il délibérément soutenir l’économie ou se maintenir un petit peu entre les deux et c’est probablement en fait ce qu’intègre le marché de l’or aujourd’hui. Le marché de l’or ne semble pas croire en tout cas à un resserrement monétaire aussi fort que pourrait justifier des niveaux d’inflation qu’on observe aujourd’hui qui sont supérieurs à 8 %. Ceux qui inclinent plutôt à voir les banques centrales revenir à une posture plus accommodante, ils le font notamment au motif que le stock de dettes dans le monde est trop important pour que les banques centrales resserrent trop durement leur politique monétaire, c’est bien ça ? Effectivement, c’est un argument, puisque le niveau d’endettement des Etats aujourd’hui n’a jamais été aussi élevé. Rappelez-vous en fait lors de la crise de Lehman déjà, il n’avait pas eu beaucoup d’augmentation de l’endettement pour pallier en fait à cette crise économique. L’augmentation de l’endettement depuis la crise sanitaire a été sans précédent, bien plus important que ce qu’on avait pu observer lors de la crise de 2008 et donc aujourd’hui les Etats ont des niveaux d’endettement records et permettre de laisser les taux d’intérêt remonter et très rapidement serait se tirer une balle dans le pied. Alors la question, c’est est-ce que Jerome Powell va endosser les habits de Paul Volcker qui lui n’avait pas hésité à sacrifier la croissance pour casser l’inflation, le débat reste entier. Nous nous focalisons sur les taux, mais est-ce que la rétraction de la liquidité par la Réserve fédérale, une rétraction très importante puisque la FED va retirer de son bilan une partie des sommes qu’elle avait mise à disposition de l’Etat américain pour financer toutes ses dépenses, est ce que cette rétraction peut avoir une incidence sur le marché de l’or ? Cette rétraction peut avoir une incidence sur le marché de l’or par le fait qu’elle pourrait effectivement soutenir la remontée des taux d’intérêt américains. On revient finalement à cette relation entre les cours de l’or et les taux d’intérêt réels, c’est le point le plus important. Ce qui est très intéressant d’observer sur le sur le marché obligataire américain, c’est que les taux 10 ans par exemple après avoir culminé à 3,50% environ se sont quand même rétractés assez significativement. Le marché commence un petit peu à douter finalement de ce fort redressement monétaire à venir. Vous, vous êtes donc plutôt un tenant de cette thèse, c’est à dire du retour à une politique monétaire plus accommodante dans les mois qui viennent ? Dans les mois qui viennent, je ne dirais pas ça, je pense qu’il est peu probable qu’on observe une politique monétaire plus accommodante avant la fin de l’année 2022, mais je n’exclus pas du tout qu’on revienne à cette situation plutôt en 2023, quand le ralentissement, voire la récession dans certaines zones géographiques, aura pu être observé. Dans ces conditions, selon vous, il faut commencer à accumuler de l’or aujourd’hui ou pas ? C’est ce que le marché fait déjà d’ailleurs, puisque on observe qu’après une année 2021 où assez logiquement les investisseurs s’étaient délaissés de l’or en faveur d’actifs plus risqués. Ils ont leurs raisons de le faire puisque l’année boursière 2021 a dépassé les espoirs les plus optimistes qu’on pouvait avoir, même si le réveil est un petit peu douloureux aujourd’hui en 2022. On paie sans doute un petit peu les excès de l’année dernière, on observe un regain d’intérêt quand même sur l’or, sous toutes ses formes, que ce soit sous forme d’or physique évidemment, sous forme de lingots et pièces, mais également sur les ETF adossés à l’or physique dont les encours ont repris plus de la moitié, presque les deux tiers de ce qu’ils avaient perdu l’année dernière. Cela veut dire que le marché souscrit à votre thèse finalement ? Je ne sais pas si c’est ma thèse, mais en tout cas le marché semble douter un petit peu de l’environnement économique aujourd’hui et a envie de s’en prémunir. L’or comme vous l’avez dit, dès le début, joue traditionnellement un rôle de valeur refuge et on peut dire qu’il l’a bien joué, en dépit de la consolidation qu’on a pu observer ces derniers mois, puisque si l’or est revenu à la case départ depuis le début de l’année, rappelez-vous que les marchés eux sont en recul d’à peu près 20% si on prend le MSCI World par exemple. Alors si on veut jouer l’or aujourd’hui, on a plusieurs solutions, on peut acheter de l’or physique, on peut acheter des ETF et on peut acheter des fonds spécialisés et on peut également acheter des actions des mines aurifères. Cela dit, celles-ci traînent une réputation un peu sulfureuse depuis un certain nombre d’années, tant en raison des problèmes parfois de gouvernance ou une réputation en matière de gestion des relations sociales un peu compliquée. Ça c’est le premier point, vous me dirait si ça a évolué ou pas et puis aussi parce que boursièrement cela n’a pas toujours été la fête, ce sont des dossiers compliqués. Alors quel regard aujourd’hui vous portez sur cet actif ? Alors au contraire de l’or physique, qui peut être considéré comme une valeur refuge, comme un actif défensif, les mines d’or ne le sont pas du tout, bien au contraire. Les mines d’or offrent généralement un levier de performance par rapport à l’or et peuvent avoir une volatilité quand même assez forte. La volatilité historique moyenne du secteur de l’or est quand même de l’ordre de 35%, ce qui donc clairement n’en fait pas un actif défensif. Maintenant, c’est une façon plus dynamique de s’exposer aux marchés de l’or, donc pour profiter précisément de cet effet de levier que peut offrir l’industrie, pour profiter en fait de perspectives de nouvelles découvertes, d’augmentation de la production minière et aujourd’hui le secteur de l’or est dans une situation financière particulièrement favorable, après une restructuration qui avait été forcée par l’effondrement des cours de l’or entre 2011 et 2015. Je vous rappelle que le cours de l’or était passé d’environ 1900 à presque 1000 $, ce qui avait mis l’industrie minière en grande difficulté. Surtout qu’elle avait peut-être surinvesti ? Elle avait beaucoup investi pendant cette phase de hausse avec un manque de discipline évident, donc en s’endettant, en mettant production des gisements peu économiques, de mauvaise qualité, en se lançant dans des opérations de croissance externe à des prix délirants et donc elles ont payé le prix fort de tous ses excès par une restructuration forcée mais qui a été incroyable. Aujourd’hui le secteur n’est quasiment plus endetté, il a vraiment restructuré son outil de production, s’est recentré sur les gisements les plus rentables et génèrent des niveaux de free cash-flow sans précédent, vraiment avec des niveaux records que beaucoup d’industries aimeraient avoir. Ces free cash-flow sont tenables dans la durée ? Ces free cash-flow sont tenables dans la durée, dans le sens qu’en dépit de l’inflation, des coûts que l’on a pu observer ces derniers temps et qui évidemment a frappé aussi l’industrie minière, on considère que les coûts d’exploitation ont augmenté peut-être de 10 à 15 % par rapport au point bas récent. Donc c’est lié à l’augmentation des prix de l’énergie, c’est lié à l’augmentation des prix des matériaux, des matériels aussi pour mettre en production les mines, c’est lié à l’augmentation des frais de personnel également, mais on estime aujourd’hui que les coûts prenant en considération le maintien de l’outil de production qu’on appelle les all systeming cost sont de l’ordre de 1100 à 1200 dollars par once, à comparer à un cours de l’or qui aujourd’hui est autour de 1800, 1825 $. En dépit de cette inflation, les marges restent très confortables. Bien sûr, si les cours de l’or baissaient jusqu’à 1000 dollars, 1200 dollars comme on l’avait vu à la fin de l’année 2015, l’industrie minière évidemment serait en grande difficulté et au-delà de cette moyenne de 1200 $ évidemment des producteurs qui ont des coûts de production beaucoup plus bas et d’autres qui ont des coûts de production beaucoup plus élevés. Donc vous nous décrivez Arnaud des sociétés qui n’ont rien à voir avec ce qu’elles étaient, il y a dix ans, beaucoup plus solides. La valorisation, est ce qu’elle est intéressante ou pas actuellement ? Effectivement, la situation financière des mines d’or d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celle qui était la leur en 2011 et pourtant le cours moyen des mines d’or aujourd’hui est environ 50 % en deçà du niveau record qu’on avait pu observer en septembre 2011 et si on se réfère au cours de l’or, les cours de l’or aujourd’hui sont simplement environ 5 % en deçà de ce niveau de septembre 2011, qui était aux alentours de 1920 dollars. C’est ce qu’on a vu avec des graphiques qui ont apparu à l’écran. On remet le premier. Là, on va le décrire un petit peu. C’est en fait le prix sur la valeur nette d’actif. C’est la valeur nette actualisée. On voit d’ailleurs sur ce graphe que le prix sur la valeur nette actualisée des mines d’or se situe aux alentours de 0,85, c’est à dire le marché ne prend même pas en considération la valeur connue des actifs de l’industrie minière aujourd’hui, c’est à dire ne croient pas en leur capacité à générer la moindre valeur pour les années à venir, alors même comme je voulais dit tout à l’heure que la situation financière des mines s’est considérablement améliorée et en 2011 la valorisation des mines d’or était bien plus élevée qu’elle ne l’est aujourd’hui, avec des fondamentaux beaucoup moins favorables comme l’illustrent ce graphe. Autrement dit, même sans appréciation des cours de l’or, imaginons que les cours de l’or restent aux alentours de 1800 $ pendant cinq ans, ce qui est assez peu probable, entre nous, mais quand bien même il n’y aurait pas cette dynamique des cours de l’or, dans les situations actuelles les mines d’or serait en capacité de générer un tel niveau de cash, que le marché l’appréciera forcément. Ça c’était le premier graphique, le second compare l’once d’or est l’indice des valeurs minières aurifères. On voit bien le décalage de performance entre les deux courbes (base 100). Tout à fait. Pour revenir finalement à la situation de 2011, vous, savez c’est un petit peu la problématique des pourcentages qu’on se situe 50 % en deçà de niveaux records en fait de septembre 2011, pour le retrouver faut que les cours doublent tout simplement. Donc un maintien des cours de l’or actuels, je ne sais pas si ça pourrait justifier un doublement du cours des mines d’or par rapport à leurs niveaux d’aujourd’hui, mais il est certain que la génération de cash est telle que l’on peut espérer quand même une revalorisation très significative. L’or c’est une petite classe d’actifs ce qui explique probablement une bonne partie de cette contre-performance. La capitalisation globale des mines d’or aujourd’hui c’est de l’ordre de 350 milliards de dollars, c’est à peu près la capitalisation boursière d’une société pétrolière comme Exxon par exemple, donc c’est un tout petit marché dont beaucoup d’investisseurs globaux quelque part sont restés absents de ce secteur. Maintenant dans l’environnement de marché un petit peu plus délicat, que l’on observe depuis quelques mois, beaucoup d’investisseurs globaux comprennent l’intérêt de détenir de l’or et des mines dans le cadre d’une allocation d’actifs pour son caractère diversifié. Lorsqu’on vous écoute, on salive un petit peu à l’idée des potentialités que pourrait recéler les mines aurifères, reste que ce sont des véhicules d’investissement très volatiles, vous l’avez dit et puis des sociétés qui investissent dans des zones parfois un peu compliquées là encore. Donc quels sont les critères que l’on peut retenir lorsqu’on veut s’intéresser à ce secteur et qu’on veut investir dans les mines aurifères ? Les critères à respecter impérativement pour prendre le moins de risques possibles ? Le premier point vraiment à regarder très très très fortement, c’est le risque géopolitique associé à l’exploitation d’une mine. La localisation de la mine évidemment est essentielle, comme vous l’avez souligné très justement. Il y a des zones dans le monde beaucoup moins sympathique que d’autres pour l’exploitation d’une mine d’or. Quand on met en exploitation une mine d’or, on le fait en fait pour dix, vingt, trente ans, c’est quand même une période extrêmement longue dont, on doit s’assurer de la sécurité du lieu. A cet effet dans nos investissements, nous privilégions des zones plus sécurisées comme l’Amérique du nord, comme l’Australie, comme certains pays européens qui sont évidemment beaucoup plus sécurisés que beaucoup d’autres zones dans le monde, comme le continent africain par exemple, bien qu’il y ait quand même heureusement un certain nombre de pays sur le continent africain parfaitement sécurisés. Le deuxième point évidemment, c’est la qualité du gisement. Tous les gisements ne sont pas économiques, certains sont très complexes à exploiter, d’autres ont des teneurs tellement faibles que les coûts d’exploitation seraient beaucoup trop élevés. Il faudrait quand même être à proximité aussi d’infrastructures. On a besoin d’énergie d’électricité, on a besoin d’eau pour finalement extraire de l’or. Donc ce sont quand même des points importants et aussi une situation financière quand même solide, c’est une industrie qui est très capitalistique et qui nécessite quand même des investissements importants. Il faut être capable de les tenir sur la durée. Entre le moment où on découvre un filon et on le met en exploitation, il peut se passer dix à vingt ans. Il y a quand même beaucoup d’étapes à franchir, d’exploration, d’obtention des permis, de faisabilité, de financement des constructions. Il y a quand même beaucoup d’éléments à prendre en considération et il faut évidemment avoir les hommes. Exploiter une mine, c’est difficile, il ne suffit pas de creuser simplement un trou dans le sol. On a quand même toute une technologie derrière tout un savoir-faire et une complexité qui s’est accrue ces dernières années. Vous voyez il faut vraiment que ces quatre piliers soient respectés pour un investissement entre guillemets serein dans l’industrie minière aurifère. On voit bien Arnaud que l’investissement dans les mines aurifères est tout de même assez compliqué, en tout cas qu’il y a un certain nombre de critères à prendre en considération et que ce n’est pas un investissement qu’on peut faire à l’aveuglette. Ça c’est le premier point, mais même si les valorisations sont attrayantes, est ce qu’il n’y a pas un vent contraire qui souffle et qui peut freiner la performance du secteur, c’est celui de l’ESG, c’est à dire la prise en compte des critères sociaux environnementaux et de gouvernance. J’ai dit que les mines aurifères trainaient parfois des réputations sulfureuses et on sait que l’investissement qui respecte ces critères est aujourd’hui devenu quasiment la norme. Les investisseurs ne sont pas incités à investir dans tout ce qui pourrait représenter un danger du point de vue ESG, est que ça ne constitue pas un frein majeur à la performance du secteur minier aurifère ? Vous avez raison de dire que l’industrie minière n’a pas toujours eu une bonne réputation. Certaines compagnies se sont mal comportées dans le passé, on ne peut le nier. Heureusement, il ne s’agit pas de la majorité d’entre elles, je dirais bien au contraire. Si l’ESG peut apparaître comme un frein potentiel, je pense que ça peut constituer aussi un formidable levier d’amélioration des performances pour cette industrie. Je pense qu’au contraire d’autres secteurs d’activité, l’industrie minière est parfaitement consciente de l’impact que leur activité peut avoir sur l’environnement, sur les populations locales, sur un certain nombre d’éléments. Aujourd’hui pour obtenir un permis minier, c’est devenu un exercice beaucoup plus difficile qu’il y a dix vingt ou trente ans. Si vous n’êtes pas en mesure de démontrer que vous êtes capable de respecter en fait ces critères environnementaux que vous avez pris en considération, les aspects sociaux de votre exploitation, que vous n’avez pas une gouvernance suffisante, vous n’obtiendrez pas votre permis, donc ça c’est déjà un premier levier d’amélioration de performance qui peut stimuler l’industrie minière. Le deuxième, c’est quand bien même vous êtes déjà en exploitation, c’est à dire vous avez déjà votre permis d’exploitation en main, etc. si vous êtes confronté à un accident environnemental, si vous ne respectez pas ces populations locales qui peuvent bloquer l’exploitation votre mine, vous pouvez perdre votre licence d’exploitation et quand vous perdez votre licence d’exploitation l’histoire s’arrête. Il y a vraiment cette prise de conscience et aujourd’hui je dirais même que beaucoup de sociétés minières aurifères ont des notations ESG qui n’ont rien à envier à certaines grandes sociétés de service sans nommer la moindre d’entre elles. Donc vous dites que ce n’est pas un argument en défaveur du secteur aujourd’hui, ça peut être un argument en défaveur du secteur par une méconnaissance finalement de cette industrie, de ses aspects, mais si on fait l’effort de soulever un petit peu le capot, de vraiment regarder ce que ces sociétés font aujourd’hui, on se rendra compte qu’elles vont véritablement dans la bonne direction. Je pense que notre rôle aujourd’hui c’est d’encourager les sociétés qui sont les mieux disantes en terme d’ESG, celles qui ont véritablement pris en considération tous ces aspects, qui mettent tout en œuvre pour amoindrir, pour limiter au maximum l’impact que peut avoir leur exploitation sur l’environnement, sur les populations, etc. J’aimerais pour finir que vous ne donniez un petit peu votre pronostic sur l’évolution du cours de l’once d’or. Bon on comprend que vous avez un scénario plutôt haussier à moyen terme, jusqu’où, selon vous, peut-on aller dans les mois qui viennent avec l’or ? Je pense qu’on a quand même quelques repères. On a pu voir jusqu’où les cours de l’or étaient capable de monter. Je pense que si la situation que l’on connaît perdure, un environnement géopolitique qui reste très incertain, personne ne sait aujourd’hui qu’elle peut être l’issue malheureusement de ce conflit qui habite nos pensées. Si on se rend compte que l’impact inflationniste demeure très significatif, avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur l’économie en termes de ralentissement et que ça amène des banques centrales après avoir reconstitué un petit peu leur réserve à adopter un ton, à défaut d’une action, un petit peu plus accommodant ou en tout cas moins restrictif. Dans ces conditions, on peut imaginer assez facilement que les cours de l’or recouvrent les niveaux au moins importants qu’on a pu voir au milieu du mois de mars autour de 2000 $. Très bien. Donc pour résumer tout ce que vous nous avez dit, Arnaud, c’est que l’or est une façon de jouer la détente de la politique monétaire, qui devrait survenir avec le ralentissement que provoquera l’inflation, puisque l’inflation atrophie le pouvoir d’achat et aura un impact récessionniste et ça on devrait le voir plutôt en 2023. Donc, selon vous, c’est peut-être bon moment d’accumuler un peu des positions sur l’or, d’en constituer. On a plusieurs façons de jouer l’or, les mines, les mines aurifères en sont une. Alors attention lorsqu’on joue des mines aurifères parce que c’est un investissement qui reste assez compliqué, il y a un certain nombre de critères à respecter. Il faut bien regarder où est localisée l’exploitation des mines détenues par la société, ça c’est important, donc prendre en compte la géopolitique, la solidité financière et puis la qualité également du management, puisque on s’engage dans la durée et la solidité des projets. L’ESG pour vous n’est pas un frein irrémédiable à la performance des mines aurifères, sachant que ces mines aurifères affichent une décote très importante aujourd’hui, d’après vous. C’est bien résumé. Absolument et j’ajouterai peut-être un élément supplémentaire en termes de saisonnalité. Il faut noter en fait que la période estivale a souvent été assez favorable au marché de l’or. En fait, on l’obtient presque tous les étés. C’est toujours une période un petit peu sensible quand même pour les marchés, c’est aussi une période un peu d’accumulation d’or physique en fait parler les grandes industries bijoutière notamment indiennes par exemple. Donc se renforcer un petit peu sur le marché de l’or au début de l’été est souvent une bonne idée et j’ajouterai que l’or est un actif qui est relativement décorrélé des autres et donc c’est un outil de diversification. Tout à fait. C’est un aspect qu’il ne faut pas oublier. Arnaud, merci beaucoup. Merci à vous de nous avoir suivis. Abonnez-vous commentez partager et mettez un pouce vers le haut si vous avez apprécié. A très bientôt.