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Est-ce que je peux retirer de l’argent sur une assurance vie ?

Est-ce que je peux retirer de l’argent sur une assurance vie ?

Quels sont les inconvénients de l’assurance vie ? L’inconvénient réside dans le fait de se constituer un capital sans s’en rendre compte. Ces versements peuvent être suspendus à tout moment. Les versements libres sont possibles également à tout moment. Comment utiliser l’argent de son assurance vie ? Les retraits ou « rachats » Il existe différentes façons de retirer son argent d’un contrat d’assurance-vie : Le rachat total : il vous permet de récupérer l’ensemble des fonds épargnés sur votre assurance-vie. Il entraîne la clôture de votre contrat.10 juin 2022 Comment devenir riche à 11 ans ? Apprenez à tailler les arbres, à ratisser les feuilles, à planter des fleurs ou à balayer les trottoirs. En savoir plus sur les travaux d’extérieur augmente vos chances de trouver du travail. Cela signifie aussi avoir plus d’argent. Cela signifie également devenir riche plus vite. Pourquoi les cyclistes ont des chaussures blanches ? En plus de son côté « protecteur », le blanc va offrir une plus grande visibilité au cycliste sur son vélo. Un cycliste vêtu de blanc sera aperçu plus facilement et à plus grande distance qu’un cycliste vêtu de noir ou de gris. Quel peuple parle le plus fort ? Sans surprise, l’anglais s’impose comme la langue la plus puissante au monde, devant le mandarin et le français. La langue de Shakespeare garde un fort héritage de l’empire britannique, et c’est la langue principale de trois des pays du G7 : les Etats-Unis, le Royaume-Uni et le Canada.2 janv. 2017


Les marchés obligataires mondiaux sont sur le point de connaître leur pire année depuis 1999   après qu’une flambée mondiale de l’inflation a frappé une des classes d’actifs qui est   généralement la plus affectée lors d’une hausse généralisée des prix des biens et des services.  En effet, à en croire l’indice Barclays Global Aggregate Bond Index, qui est un indice composé   de dettes souveraines, c’est-à-dire de dettes d’États, et de dettes corporates, c’est-à-dire de   dettes d’entreprises, il affiche une performance de moins de 5% sur l’ensemble de l’année 2021.  Cela n’est évidemment pas étonnant dans la mesure où les États-Unis, qui représentent   plus d’un tiers de cet indice, est un des pays dont l’inflation atteint des sommets qui n’avaient   plus été atteints depuis quatre décennies.Autrement dit, si l’on prend en compte   l’inflation, 2021 aura été la pire année puisque la rentabilité réelle en 1999   était de -7% et celle de l’année qui vient de se terminer, la performance réelle était de -11%.  D’ailleurs, selon James Athey, “La mauvaise nouvelle pour les investisseurs obligataires   est que l’année prochaine s’annonce également délicate. Nous avons le   potentiel pour un nouveau choc si les banques centrales agissent plus rapidement que prévu,   et je ne pense pas que les obligations plus risquées soient particulièrement attrayantes”.  Paradoxalement, ce que peu de personnes savent, c’est qu’en réalité, même si   elles n’investissent pas directement dans les obligations, une grande partie des français   sont exposés au marché obligataire, notamment au travers des fonds euros en assurance-vie.  En ce sens, comme on peut le voir sur ce graphique, il existe une relation étroite   entre d’une part, la diminution des taux d’intérêt de la dette française à 10 ans,   que l’on appelle également l’OAT 10 pour Obligation Assimilable au Trésor, et d’autre part,   la performance moyenne des fonds euros.On est donc en droit de se demander si une   hausse des taux d’intérêt en 2022 sera positive pour les assurances-vie et quels risques cela   ferait peser sur les épargnants d’autant plus lorsque l’on sait que d’après les dernières   données publiées par la Fédération Française de l’Assurance, en novembre, les versements   en assurance vie ont atteint un niveau jamais observé par le passé pour un mois de novembre.  C’est justement ce que nous allons voir aujourd’hui dans cette nouvelle vidéo !  Juste avant de démarrer, l’ensemble des membres de l’équipe Libre&Riche se joignent à moi pour   Bonjour à toute la communauté et bienvenue pour une nouvelle vidéo, je suis Mathieu   de la chaîne Libre&Riche !Avant même de commencer,   il me semble important de mettre en avant le fait que dire que “le rendement des assurances-vie   est en chute constante depuis maintenant une trentaine d’années” comme l’affirment   certains, n’a strictement aucun sens.En effet, il convient de bien distinguer   d’une part les fonds euros et d’autre part, les unités de compte. Je n’entre pas plus   dans les détails car un chapitre entier de la formation est consacré à l’assurance-vie,   son fonctionnement, sa fiscalité ainsi que les optimisations patrimoniales à mettre en place,   il convient donc ici de se focaliser uniquement et exclusivement sur l’impact des fonds euros.  Pour comprendre le lien entre le rendement des fonds en euros de l’assurance vie et les taux   d’intérêt, il faut savoir que le fonds en euros, c’est tout simplement l’épargne des   français gérée directement par la compagnie d’assurance. Historiquement, pour des raisons   de prudence et de contraintes de solvabilité, les assureurs utilisent principalement cette épargne   pour investir dans des obligations d’Etat et des obligations d’entreprises privées très solvables.  À titre d’exemple, si on regarde la composition d’un des fonds euros d’une des assurance-vie que   j’utilise à titre personnel qui est Linxea Avenir dont le lien se trouve en description   de cette vidéo, on peut voir à quel point la pondération en obligations est élevées,   ici à hauteur de 80%, les 20% restant se répartissant entre les actions, de l’immobilier   ou encore des liquidités, c’est-à-dire du cash.On comprend donc pourquoi la performance des   fonds en euros dépend en grande partie de l’évolution du rendement des obligations.  Ainsi, dans la mesure où le taux de l’OAT 10 ans est entrée pour la première fois en territoire   négatif en juillet 2019 avec néanmoins un retour en territoire positif à plusieurs reprises cette   année, on se rend compte qu’en réalité, en superposant l’inflation, les rendements n’ont   jamais été aussi bas puisque carrément négatifs !On peut donc se demander comment les compagnies   d’assurances parviennent malgré tout à fournir des rendements positifs, d’autant plus que,   comme le reconnaît l’ACPR, c’est-à-dire l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de   Résolution, cet “environnement pèse sur les placements des organismes d’assurance,   en abaissant le rendement des obligations qui entrent dans leurs portefeuilles. Les   assureurs sont ainsi de moins en moins en mesure de maintenir à des niveaux élevés les taux servis   à leurs clients sur leurs produits”.En fait, la raison est simple.  Tout d’abord, les portefeuilles obligataires des assureurs ne sont pas uniquement constitués   d’obligations nouvellement émises par les États ou les entreprises, ils possèdent   dans leur portefeuille des obligations qui versent encore des intérêts supérieurs à 3%.  Ensuite, parce qu’ils ont ce que l’on appelle des réserves financières constituées au fil des ans,   dans lesquelles ils peuvent venir piocher pour essayer de stabiliser les rendements.  Ces réserves financières sont constituées de trois composantes différentes que sont premièrement,   les PPB pour Provisions pour Participation aux Bénéfices, on parle aussi de PPE pour Provision   pour Participation aux Excédents, deuxièmement, les Réserves de Capitalisation et finalement,   les Plus-Values Latentes Non-Obligataires.1° Dans le cas des PPB ou PPE, il s’agit en   quelque sorte d’une tirelire pour l’avenir constituée des gains réalisés mis de côté et   non distribués par les assureurs aux épargnants.L’assureur dispose toutefois d’un délai de 8 ans   pour verser ces sommes aux assurés et donc, lorsque les marchés sont moins favorables,   il peut puiser dans cette PPB pour gonfler la rémunération servie aux clients et donc   amortir le choc du marché baissier ce qui permet de lisser la baisse du rendement du Fonds Euros.  2° Ensuite, les Réserves de Capitalisation sont tout simplement les plus-values   obligataires. Ce sont des bénéfices réalisés lors de la revente des obligations.  3° Finalement, les Plus-Values Latentes Non-Obligataires ont tout simplement trait   aux plus-values latentes immobilières et des actions. Ici, on parle de plus-value latente   car les gains sont en attente de réalisation, c’est-à-dire en attente d’être revendu et   une fois réalisée, la plus-value est soit distribuée, soit mise de côté et affectée   aux Provisions pour Participation aux Excédents.Ainsi, ces différentes réserves permettent aux   assureurs de limiter la chute des rendements des Fonds Euros et comme on peut le voir,   elles ne cessent de croître, année après année.À savoir que, outre les réserves, les assureurs   prennent d’autres dispositions et acceptent de moins en moins que les investisseurs placent la   totalité de leur épargne dans les fonds euros à l’ouverture d’une assurance-vie et n’hésitent   plus à refuser toute souscription si elle ne contient pas 20, 30, voire 50% d’unité de comptes   car l’afflux massif d’argent doit être investi dans de nouvelles obligations à taux d’intérêt   proche de 0%, voire même avec des rendements négatifs ce qui fait encore plus pression à   la baisse sur la performance des fonds eurosOn peut donc en conclure que, en anticipation   d’une période longue de taux bas et d’une collecte nette stable sur leurs fonds euros,   les assureurs-vie ont volontairement augmenté leurs réserves financières pour tenter,   dans le futur, de maintenir artificiellement la performance des fonds euros, mais ces   fonds en euros vont inévitablement continuer à baisser, tant la collecte continue d’affluer.  De plus, outre la chute des performances des fonds euros qui ne couvrent parfois même plus   contre l’inflation, une hausse des taux, comme nous en avions parlé dans ma précédente vidéo,   pourrait faire peser un risque non négligeable sur les fonds euros.  En effet, cela semble paradoxale puisque si les fonds en euros sont pénalisés par   la baisse des taux, en quoi leur remontée poserait-elle problème ?  En fait, c’est un phénomène bien connu pour tous les placements en obligations : lorsque   les taux baissent, la valeur des obligations augmente, alors qu’en cas de hausse des taux,   les obligations anciennes deviennent moins rentables et leur cours baisse.  Comme on peut le voir sur ce graphique, j’ai représenté l’évolution des taux d’intérêt à 10   ans de l’OAT française et la revalorisation de la valeur des obligations depuis 1987.  Sur cet autre graphique, on peut voir durant les années 70 comment lorsque   les taux aux États-Unis ont remonté, le prix des obligations américaines a chuté.  En ce sens, dans la mesure où les taux peuvent difficilement descendre plus bas que ce qu’ils   ne le sont déjà, une remontée des taux fera chuter la valeur des obligations détenues par   les assurances-vie. Du coup, les fonds en euros de l’assurance vie sont confrontés au même dilemme.   Pour avoir des rendements élevés, il faut que les taux des obligations soient assez rémunérateurs.   Le problème, c’est que les taux étant particulièrement bas, l’influence d’une hausse des   taux est totalement différente selon la durée de l’obligation et le taux de coupon versé : c’est ce   que l’on appelle la sensibilité d’une obligation.À titre d’exemple, j’ai simulé la sensibilité de   plusieurs obligations à 1, 5, 10 et 15% selon plusieurs durations et l’impact d’une hausse des   taux de seulement un point de pourcentage.Comme on le voit, l’impact est totalement   différent et par exemple, une variation d’un point de pourcentage, c’est-à-dire   le passage de 1% à 2%, va faire chuter la valeur d’une obligation sur 20 ans de 17%,   tandis que si les taux étaient à 15%, le passage de 15% à 16%, toujours sur 20 ans, ne ferait   chuter la valeur de l’obligation que de 6% !On voit donc que, plus la duration est élevée   et plus les taux sont faibles, plus une hausse des taux aura un impact élevé sur la valeur   des obligations et notamment celles détenues par les fonds euros dans les assurances-vie.  En ce sens, si les taux remontent trop et que la valeur des obligations s’écroule,   on pourrait craindre une chute des rendements et que les assureurs ne puissent pas faire face aux   retraits des épargnants s’ils doivent vendre leurs obligations au rabais.  Et c’est précisément là qu’intervient la loi Sapin 2. Compte tenu de la réalité financière,   la possibilité d’une vague massive de rachats de contrats n’est pas à exclure si les taux   d’intérêt remontent et que les investisseurs se tournent vers des placements financiers   plus rémunérateurs. Pour honorer leurs engagements, les assureurs seraient alors   contraints de vendre dans l’urgence une part de leur portefeuille obligataire, avec un risque   de faillite pour les acteurs les plus fragiles puisque les anciennes obligations verraient leur   valeur chuter comme on vient de le voir.En effet, ce risque de retrait se pose,   au même titre que les comptes bancaires car les contrats d’assurance-vie ne vous appartiennent   pas, tout comme votre argent en banque, il ne vous appartient pas non plus, il s’agit d’un   droit de créance et non d’un titre de propriété.Ainsi, la loi Sapin 2, entrée en vigueur en 2016,   confère en effet au HCSF, c’est-à-dire le Haut Conseil de Stabilité Financière,   la capacité de suspendre temporairement les rachats de contrats “Lorsque la solvabilité ou   la liquidité d’une personne soumise au contrôle de l’Autorité ou lorsque les intérêts de ses clients,   assurés, adhérents ou bénéficiaires, sont compromis ou susceptibles de l’être”. Cette loi permet donc au HCSF de suspendre les rachats pour une durée de 3 mois,   renouvelable si la situation financière le justifie, sans pouvoir dépasser un   blocage supérieur à 6 mois consécutifs.Il faut savoir malgré tout qu’en cas de faillite,   une indemnisation du FGAP, c’est-à-dire le Fonds de garantie des assurés contre la défaillance de   sociétés d’assurances de personnes est prévue. Ce montant d’indemnisation garanti par le   Fonds de garantie est limité à 70.000 euros.Malgré tout, sur le site internet du Fonds,   il est assez difficile d’avoir accès aux données récentes, personnellement je n’ai pas réussi,   et il est écrit “qu’en 2018, les ressources du Fonds de garantie représentent 868 millions   d’euros. S’y ajoute la faculté d’emprunt auprès des sociétés adhérentes au Fonds pour un montant   identique. La capacité d’intervention du Fonds de garantie est donc de 1,737 milliard d’euros”.  Peu importe donc que le montant soit plus élevé en 2022, dans la mesure où certains assureurs   possèdent des encours de plus de 50 milliards d’euros, en cas de faillite d’un assureur,   le FGAP ne sera clairement pas à la hauteur.Outre ces inconvénients, pour le moment,   l’assurance-vie reste malgré tout une formidable enveloppe, très intéressante,   notamment pour ses avantages fiscaux au bout de 8 ans et en cas de transmission. D’ailleurs,   les personnes qui ont peur de leur faillite devraient également se préoccuper de la   santé de leur banque et de leur argent qu’elles possèdent dans leur différents comptes bancaires.  Toutes les assurances-vie ne se valent évidemment pas et il est toujours possible d’opter pour des   unités de compte. À titre personnel, une de mes assurances-vie est Linxea Avenir dont le   lien se trouve en description de cette vidéo !Malgré tout, cette enveloppe d’investissement   pourrait perdre de son intérêt comme outil de transmission dans la mesure où   le Conseil d’Analyse Économique, dans une note publiée en décembre exhortait à une   refonte du système fiscal de cette enveloppe en intégrant notamment l’assurance-vie au   barème général des DMTG, c’est-à-dire les Droit de Mutation à Titre Gratuit.  D’ailleurs, pour l’anecdote, une des raisons pour lesquelles aujourd’hui on se retrouve dans une   telle situation et que les taux sont proche de 0, voire atteignent des niveaux négatifs,   est dû non seulement au quantitative easing et aux achats effectués par la BCE, mais aussi du   fait de la réglementation prudentielle qui oblige indirectement les banques et les   assureurs à détenir des obligations d’États. La réglementation du secteur financier contraint les   banques et les assureurs à respecter des ratios de solvabilité, et ces acteurs doivent acheter   ces obligations de “bonne qualité”, de façon à ce que la part de ces titres dans leurs actifs   soit suffisamment élevée pour que le risque global de l’établissement financier soit jugé acceptable.  C’est d’ailleurs, entre autres, pour cette raison que comme je l’expliquais   dans ma précédente vidéo, les investisseurs, notamment les assurances, pensions de retraites   et autres banques se voient dans l’obligations d’acheter des obligations à des taux faibles   et de duration élevée pour respecter ces ratios ce qui provoque l’aplatissement de la courbe des   taux que nous connaissons actuellement.Bref, ce sujet est vaste et passionnant,   nous entrons plus en détails de la fiscalité et des optimisations patrimoniales dans   notre formation éligible au CPF.Et toi ? Que penses-tu du futur   du fonds euros et de l’assurance-vie ?N’hésite pas à me le faire savoir dans   les commentaires sous cette vidéo, comme tu le sais, nous les lisons   tous et répondons à chacun d’entre eux.En tout cas, si tu as trouvé cette vidéo   intéressante, n’hésites pas à la liker et t’abonner à la chaîne et surtout,   n’oublie pas d’activer la cloche pour être alerté dès qu’une nouvelle vidéo est mise en ligne.  Souviens-toi que l’on reste en contact sur facebook, twitter,   instagram et le groupe discord, et rappelle-toi que la différence entre   ce que tu es et ce que tu veux être réside dans ce que tu fais, deviens Libre&Riche.

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