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Comment se nomme la Banque centrale des États-unis ?

Comment se nomme la Banque centrale des États-unis ?

Qui dirige la banque centrale ? La Banque centrale européenne (BCE) est responsable de la politique monétaire de la zone euro depuis le 1er janvier 1999. Indépendante des Etats membres, la BCE régule la quantité de monnaie en circulation et fixe ses taux directeurs. Elle est aujourd’hui présidée par la Française Christine Lagarde. Qui dirige la monnaie ? La BCE (Banque Centrale Européenne) est la banque centrale à l’échelle de la zone Euro. Elle définit la politique monétaire des pays de la zone et gère la monnaie unique européenne. Qui contrôle la banque centrale ? Les banques centrales des pays de l’Union européenne (UE) détiennent ensemble la Banque centrale européenne (BCE). Elles en sont en quelque sorte les actionnaires et possèdent chacune une part de son capital.30 janv. 2020 Où se trouve la réserve d’or des Etats-Unis ? Les Etats-Unis détiennent le plus grand stock d’or, avec une quantité d’or de 8133,5 tonnes. Depuis 1935, les Etats-Unis entreposent leurs réserves d’or à Fort Knox. Une grande partie des stocks d’or possédé par les Etats-Unis appartiennent à d’autres états. Qui dirige la Réserve fédérale américaine ? La Réserve fédérale est détenue par douze Regional Federal Reserve Banks, et est donc à ce titre, une institution fédérale. Ce statut est censé lui assurer l’indépendance de ses choix vis-à-vis du gouvernement. La Réserve fédérale ne reçoit pas de subventions du congrès pour son fonctionnement.

Pourquoi la Fed augmente ses taux ?
Quel est le taux d’intérêt aux États-unis ?
Qui peut créer de la monnaie ?
Où est fabriqué la monnaie européenne ?
Qui a créé les billets de banque ?
Quels sont les 4 instruments de la politique monétaire ?
Qui crée de la monnaie ?
Qui fabrique l’euro ?
Quel est le pays le plus riche en or dans le monde ?
Qui a le plus d’or au monde ?
Qui détient la banque centrale ?
Quel est le taux de l’inflation en 2022 ?
Quel est le taux directeur USA ?
Où est stocké l’argent des banques ?
Où est fabriqué l’argent ?
Qui est le créateur de l’argent ?
Qui a créé l’euro ?
Qui est l’homme qui a inventé l’argent ?
Qui fabrique l’argent dans le monde ?
Qui a créé la monnaie et comment ?
Qui peut émettre de la monnaie ?
Où est fabriqué l’euro ?
Quel est le pays qui fabrique l’argent ?
Quelle est la monnaie la plus chère dans le monde ?
Quel pays fabrique l’argent du monde ?
Quel est le prix de 1 kg d’or ?
Quel est le pays qui a le plus d’argent ?
Qui profite de l’inflation ?
Qui décide de l’inflation ?
Quelle est la décision de la Fed ?
Quel est le taux d’intérêt au Canada ?
Quelle est la première monnaie du monde ?
Pourquoi le dollar est plus fort que l’euro ?
Quelle monnaie est plus forte que l’euro ?
Quelle est la monnaie la plus grande du monde ?
Qui fabriqué l’euro ?
Qui est le plus fort entre le dollar et l’euro ?
Quel est le pays africain le plus riche ?
Quelle est la monnaie la plus belle du monde ?

Pourquoi la Fed augmente ses taux ?

Le président de la banque centrale américaine a annoncé, mercredi, une troisième augmentation d’affilée de 0,75 point des taux directeurs. La croissance devrait tomber à 0,2 % cette année. Lecture 4 min.22 sept. 2022

Quel est le taux d’intérêt aux États-unis ?

Selon la dernière décision de la banque centrale américaine, les taux américains se situent entre 2,25 et 2,50 %.28 juil. 2022

Qui peut créer de la monnaie ?

La création monétaire provient essentiellement des prêts accordés par les banques commerciales. Mais les banques centrales créent aussi de la monnaie, par exemple les billets et les pièces.

Où est fabriqué la monnaie européenne ?

Disposant à la fois d’une papeterie et d’une imprimerie fiduciaires, la Banque de France est le premier producteur de billets en euros de l’Eurosystème. Elle a ainsi fabriqué près de la moitié des nouveaux billets de 20€ mis en circulation dans les 19 pays ayant l’euro comme monnaie.

Qui a créé les billets de banque ?

Les Chinois avaient inventé les billets de banque depuis déjà 300 ans, autour de l’an 1000. C’est Tim Harford qui raconte cette histoire. Nous étions donc autour de l’an 1000 en Chine, dans la région du Sichuan, qui était alors une région frontalière souvent en guerre.30 oct. 2020

Quels sont les 4 instruments de la politique monétaire ?

Celle-ci exerce des effets sur l’activité et le comportement des agents économiques à travers quatre canaux de transmission : le taux d’intérêt, le crédit, l’effet de richesse et le taux de change.

Qui crée de la monnaie ?

En France, les billets sont fabriqués par la Banque de France et les pièces par la Monnaie de Paris.

Qui fabrique l’euro ?

La production des billets en euros est le fruit d’un travail en commun des banques centrales nationales (BCN) et de la Banque centrale européenne (BCE).

Quel est le pays le plus riche en or dans le monde ?

Largement en tête de notre classement, les États-Unis détiennent presque autant d’or que les trois pays suivants réunis !15 juil. 2022

Qui a le plus d’or au monde ?

1er POSITION : LES ÉTATS-UNIS Pour finir, les grands vainqueurs sont les Etats-Unis avec 8 133,5 tonnes d’Or. Ils possèdent plus du double des réserves d’Or de l’Allemagne.

Qui détient la banque centrale ?

Les banques centrales des pays de l’Union européenne (UE) détiennent ensemble la Banque centrale européenne (BCE). Elles en sont en quelque sorte les actionnaires et possèdent chacune une part de son capital.30 janv. 2020

Quel est le taux de l’inflation en 2022 ?

Sur un an, selon l’estimation provisoire réalisée en fin de mois, les prix à la consommation augmenteraient de 4,8 % en avril 2022, après +4,5 % le mois précédent.

Quel est le taux directeur USA ?

La puissante Réserve fédérale américaine a ainsi relevé de trois quarts de point de pourcentage son principal taux directeur, qui s’établit désormais dans une fourchette de 3,00 à 3,25%.21 sept. 2022

Où est stocké l’argent des banques ?

Votre argent est donc stocké sous forme de lignes d’écritures. C’est ce que l’on appelle la monnaie scripturale. Selon le site officiel ABE info-service, cette monnaie écrite représentait 91 % de la monnaie en circulation dans la zone euro en 2019.3 sept. 2021

Où est fabriqué l’argent ?

Qui les fabrique et où ? Les pièces et billets d’euros sont fabriqués par chaque pays de l’Eurosystème. C’est la Banque centrale européenne (BCE) qui fixe le nombre de coupures et de pièces à fabriquer en fonction des besoins.6 nov. 2019

Qui est le créateur de l’argent ?

La monnaie a été inventé par le roi de Lydie, au 7e siècle avant Jésus-Christ. Il a créé des pièces de même forme et de même poids. Le papier monnaie a été conçu par les Chinois, au 7e siècle après JC.

Qui a créé l’euro ?

Le 7 février 1992 – L’acte fondateur Ce jour-là, après plus d’une trentaine d’heures d’âpres négociations, les chefs d’État et de gouvernement des États membres de l’Union européenne signent le Traité de Maastricht. Il entre en vigueur en 1993 et pose les jalons de l’union économique et monétaire européenne.3 janv. 2022

Qui est l’homme qui a inventé l’argent ?

On trouve la trace de ces premières pièces métalliques en Lydie (région d’Asie Mineure qui correspond aujourd’hui à la Turquie), vers le 7ème ou le 6ème siècle avant Jésus-Christ. En 687 av. J. -C, Gygès, roi de Lydie, fut le premier à créer et fabriquer de la monnaie métallique, au sens qu’on lui attribue aujourd’hui.20 avr. 2020

Qui fabrique l’argent dans le monde ?

Ce sont les banques centrales (FED, BCE,…) qui “fabriquent” l’argent. Les monnaies fiduciaires (billets et pièces) leur appartiennent et c’est eux qui se chargent de la mettre en circulation (à travers les banques privées).

Qui a créé la monnaie et comment ?

La création de monnaie par le crédit. Les banques créent la monnaie en accordant des crédits à leurs clients. Lorsqu’un client emprunte à la banque, celle-ci inscrit simplement les sommes prêtées sur le compte en banque du client. Cette monnaie qui n’existait pas auparavant a été créée par le mécanisme du crédit.

Qui peut émettre de la monnaie ?

La création monétaire provient essentiellement des prêts accordés par les banques commerciales. Mais les banques centrales créent aussi de la monnaie, par exemple les billets et les pièces.

Où est fabriqué l’euro ?

En France, c’est la Monnaie de Paris qui est chargée de la fabrication des pièces en euros, dans son usine de Pessac en Gironde. Elle fabrique 800 millions de pièces courantes par an, dont un tiers de monnaies étrangères.6 nov. 2019

Quel est le pays qui fabrique l’argent ?

Les principaux États producteurs d’argent au monde sont le Mexique, le Pérou, la Chine, la Pologne, et le Chili. Les pays ayant les plus faibles productions d’argent sont l’Algérie, l’Équateur, Chypre, le Niger, et les Fidji.2 déc. 2019

Quelle est la monnaie la plus chère dans le monde ?

dinar koweïtien

Quel pays fabrique l’argent du monde ?

Les principaux États producteurs d’argent au monde sont le Mexique, le Pérou, la Chine, la Pologne, et le Chili. Les pays ayant les plus faibles productions d’argent sont l’Algérie, l’Équateur, Chypre, le Niger, et les Fidji.2 déc. 2019

Quel est le prix de 1 kg d’or ?

Cours de l’Or & Métaux Précieux en €

Quel est le pays qui a le plus d’argent ?

Largement en tête de notre classement, les États-Unis détiennent presque autant d’or que les trois pays suivants réunis !15 juil. 2022

Qui profite de l’inflation ?

– L’inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d’inflation : – La capacité d’emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d’emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu’aux riches ».

Qui décide de l’inflation ?

Pour contrôler l’inflation, la banque centrale peut agir sur deux leviers : son taux directeur, ou la quantité de monnaie qu’elle émet. Ces deux instruments ne peuvent cependant pas être utilisés en même temps, toute variation des taux entraînant une variation de la quantité de monnaie, et réciproquement.

Quelle est la décision de la Fed ?

La Banque Centrale Américaine (FED) reste prudente La FED a choisi de s’engager progressivement sur la remontée des taux. Wall Street a donc clôturé avec une hausse du Dow Jones (industrie) de 1,27% et le Nasdaq (Technologie) de 1,52%, contrairement à vendredi où une baisse significative avait été enregistrée.

Quel est le taux d’intérêt au Canada ?

Au début des années 2000, avant la récession, le taux à un jour s’établissait à 2,75%. En 2020, devant la pandémie de COVID-19, la Banque du Canada a abaissé le taux directeur à 0,25 % afin de soutenir l’économie. Depuis, les hausses tentent de freiner l’inflation qui augmente depuis plusieurs mois.7 sept. 2022

Quelle est la première monnaie du monde ?

La première monnaie qui est réellement devenue internationale a été créée en 1750 par l’impératrice Marie Thérèse de Habsbourg. Il s’agit du thaler, créé à son effigie et qui fut rapidement utilisé dans les colonies espagnoles et anglaises d’Amérique. Le nom dollar vient d’ailleurs de cette monnaie.10 mai 2022

Pourquoi le dollar est plus fort que l’euro ?

Le dollar représente 60 % des réserves mondiales des banques centrales (contre 20 % pour l’euro) et est l’une des deux monnaies utilisées dans 90 % des transactions internationales. Ainsi, le dollar (monnaie largement mondialisée) n’est pas aussi sensible à l’inflation des États-Unis que l’euro à celle de la zone euro.27 juil. 2022

Quelle monnaie est plus forte que l’euro ?

1. Le dinar koweïtien. Connu comme la monnaie la plus puissante du monde, le dinar koweïtien ou KWD a été introduit en 1960 et était initialement équivalent à une livre sterling.

Quelle est la monnaie la plus grande du monde ?

1. Le dinar koweïtien. Connu comme la monnaie la plus puissante du monde, le dinar koweïtien ou KWD a été introduit en 1960 et était initialement équivalent à une livre sterling.

Qui fabriqué l’euro ?

La BCE et les banques centrales des pays de la zone euro sont habilitées à émettre des billets en euros. En pratique, seules les banques centrales nationales (BCN) procèdent à l’émission et au retrait physiques des billets (et des pièces) en euros.

Qui est le plus fort entre le dollar et l’euro ?

1 KWD = 3,19 EUR (dinar koweïtien contre euro). La monnaie la plus forte du monde est le dinar koweïtien (contre le dollar américain). Le Koweït est un petit pays avec d’énormes richesses. La valeur élevée (taux) de sa monnaie s’explique par les importantes exportations de pétrole sur le marché mondial.9 juil. 2022

Quel est le pays africain le plus riche ?

L’Afrique du Sud, l’Égypte, le Nigeria, le Maroc et le Kenya détiennent plus de 50% de la richesse privée du continent africain, selon un rapport publié mardi.26 avr. 2022

Quelle est la monnaie la plus belle du monde ?

Le ringgit malaisien se distingue par son regard vers l’avenir. Le design de ses billets est centré sur Wawasan 2020, la vision présentée par le quatrième et septième Premier ministre de Malaisie, Mahathir Mohamad. Cette idée prévoyait que la Malaisie devienne un pays prospère et développé d’ici 2020.21 sept. 2021


18 Mai 1998. États-Unis. Le Département de la Justice ainsi que 20états américains, décident d’attaquer Microsoft, accusant le géant informatiqued’abuser de son monopole pour étouffer ses concurrents. Particulièrement ciblé, le navigateur InternetExplorer, incorporé de base dans Windows, et quasiment impossible à désinstaller. Il est reproché à Microsoft d’user desa position dominante sur le marché des systèmes d’exploitation, afin d’acquérir une positiondominante sur celui des navigateurs Internet. La société de Bill Gates tombe sous le coupd’une loi votée un siècle plus tôt, en 1890 : le Sherman Antitrust Act, dont l’objectifest d’empêcher les abus de position dominante. Le juge Jackson, chargé de l’affaire, affirmeraqu’il n’y a pas de différence fondamentale entre Bill Gates et John Rockefeller, magnatdu pétrole, et l’un des hommes les plus riches du monde à la fin du XIXème siècle. Le Sherman Antitrust Act fût voté dans uncontexte particulier de l’Histoire américaine, où un capitalisme anarchique régnait, etoù quelques entreprises dirigés par des hommes ambitieux et sans scrupules, ont réussià concentrer dans leurs mains les principaux marchés : pétrole, acier, rail, cigarettes,sucre ou whisky. Cette époque voit un développement économiqueformidable du pays, mais qui est aussi caractérisé par une corruption généralisé et un creusementdes inégalités. Revenons donc sur la période qui couvre lafin de la guerre de Sécession au début du XXème siècle, nommée The Gilded Age, l’âgedoré, qui est aussi celui de ceux que la presse a surnommé : les barons voleurs. Printemps 1865. La guerre de sécession prend fin. Elle a opposé 11 états confédérés dusud au reste de l’Union, suite à la volonté du Président Abraham Lincoln d’abolir l’esclavage4 ans plus tôt. Le pays est meurtri : 600.000 morts – plusqu’aucune autre guerre pour les américains. Les états du sud sont ravagés. Il faut désormais reconstruire et réconcilier. Le défi est immense. Dès 1863, Lincoln avait proposé un pland’amnistie afin d’apaiser la situation . Mais l’assassinat du Président républicainle 14 avril 1865 propulse son vice-président à la tête du pays : Andrew Johnson, démocrateet sudiste, mais profondément unioniste. Il se heurte rapidement à l’hostilitédu Congrès, qui rappelons-le réuni les deux chambres législatives des États-Unis – Chambredes représentants et Sénat. Aux mains des Républicains, Le Congrès souhaitedes mesures plus contraignantes pour les riches propriétaires. Johnson proclame en mai son plan d’amnistie,qui exclut les grands planteurs esclavagistes, mais ceux-ci peuvent tout de même solliciterune amnistie individuelle. Johnson en gracie 13.000 en un an et faitpreuve d’une certaine complaisance envers ces grands propriétaires. Mais pour réussir la paix, il faut réglerla grande questions qui fut la cause du conflit : l’esclavage. Le XIIIème amendement de la Constitution,abolissant l’esclavage, est adopté en décembre 1865. Mais les états du sud, dont une majeure partiede l’économie repose sur l’exploitation servile des populations noires, votent desBlack Codes, qui visent à limiter leur affranchissement. Ces codes poussent souvent ces populationspauvres à signer un contrat de travail pour un an, avec toute une série de mesures coercitives,les réduisant à nouveau dans un état de quasi-esclavage : beaucoup de professionssont interdites, et les noirs sont souvent exclus du droit de vote. En réaction, le XIVème amendement, qui viseà protéger le droit des anciens esclaves, est adopté. Il garantit la citoyenneté à toute personnequi nait sur le territoire, et en 1870, le XVème amendement accorde le droit de votesaux noirs. Les sudistes radicaux se tournent alors versla violence : dans le Tennessee, le Ku Klux Klan, organisation secrète raciste est fondée. Elle pratique une politique de terreur etde meurtres, sur les noirs évidemment, mais aussi sur les carpetbaggers, nordistes quiviennent dans le sud pour s’enrichir, et sur les scalawags, des sudistes qui s’associentà eux. Le Congrès sévit rapidement et dissout lemouvement, qui continuera sans cesse à resurgir aux États-Unis, comme une plaie ouverte dansle cœur américain, et qui va conduire peu à peu à l’idéologie du suprémacismeblanc. Plusieurs lois sont promulguées : désormais,l’armée peut intervenir pour protéger les biens et les personnes ; la justice localeest subordonnée à la justice fédérale en cas de contradiction ; Mais peu à peu,un système de ségrégation se met en place. En 1896, la Cour Suprême avec l’arrêtPlessy vs Ferguson entérine le concept de ségrégation raciale. En Louisiane, le métis Plessy ose s’asseoirdans un wagon destiné aux seuls blancs. Fait grave, interdit par une loi de 1890 danscet État. La Cour Suprême affirme alors le principe: séparé mais égaux. Ce n’est qu’en 1954 avec l’arrêt Brownvs Board of Education of Topeka que la ségrégation raciale sera déclarée inconstitutionnelle. Encore aujourd’hui, ces tensions gangrènentla société américaine. L’exode d’une partie de la populationnoire vers le nord après la guerre est finalement marginal. Près de 90% de la population reste au sud. Parallèlement, les amérindiens sont définitivementvaincus, malgré un soubresaut remarquable lors de le bataille de Little Big Horn etl’anéantissement du 7ème régiment de cavalerie du Général Custer. Ce même régiment tiendra sa vengeance en1890, exterminant des centaines de Lakota lors du massacre de Wounded Knee. Les autorités règlent la question indienneen parquant les amérindiens dans des réserves. Le Dawes Act de 1887 tente de les accoutumerau principe de la propriété foncière, en leur fournissant 80 hectares de terre parpersonne et la citoyenneté américaine, s’ils renoncent à leur mode de vie, sur un territoirequi deviendra par la suite l’Oklahoma. En 1890, il n’y a plus que 250.000 amérindienssur le territoire américain, niveau historique le plus bas. Cette phase de reconstruction voit les pouvoirsdu Congrès renforcés– matérialisé notamment en 1868 par le recours à la première procédured’Impeachment de l’Histoire américaine. Andrew Johnson s’oppose catégoriquementaux lois très strictes envers les États du sud. La destitution de Johnson n’aura finalementpas lieu, à une voix près. La même année, l’ancien général de l’Union,héros de la Guerre de sécession, Ulysse Grant est élu sous l’étiquette républicaine. Marquée par les scandales et la corruption,sa présidence clôt l’épisode de la reconstruction. Son successeur, Rutherford Hayes, retire lestroupes fédérales des derniers territoires sudistes occupés, lors du compromis de 1877. Les États-Unis entrent alors dans une nouvellephase de leur histoire, connut sous le nom de Gilded Age, l’âge doré. Cette époque est marquée par un essor économiqueinédit, dû à de multiples facteurs. Le télégraphe, est déployé dès 1861 surle continent, permettant une meilleure communication entres des points très éloignés. Sans être exclusif au Gilded Age, le cheminde fer va réduire les distances et permettre un peuplement rapide des territoires de l’Ouest. Le Congrès accorde de large concessions deterres aux deux grandes compagnies chargées du chantier du premier transcontinental – l’UnionPacific Railroad et la Central Pacific. Des prêts sont accordés, de 16.000 à 48.000dollars, pour chaque miles de ligne posé. Employant, et surtout exploitant une maind’œuvre bon marché, chinois pour la Central et irlandais pour la Pacific, les compagniess’acharnent à construite le plus de kilomètres de lignes. La jonction s’effectue à Promontory Summit(Utah) le 10 mai 1869. En 30 ans, le réseau de voies ferrées passede 49.000 kms à 350.000 kms. Le rail va constituer LE levier économiquepour de nombreux secteurs et permettre la création d’un vaste marché intérieur. La sidérurgie devient centrale dans l’économieaméricaine : les aciéries tournent à plein régime, mais se retrouvent vites concentréesdans les mains de quelques hommes, dont l’un va tirer son épingle du jeu: Andrew Carnegie,incarnation à lui seul du rêve américain. Arrivé à 13 ans sur le continent, il réussità gravir les échelons et construit sa fortune en investissant dans le train, la constructionde ponts et enfin l’acier, en reprenant le procédé Bessemer, qui permet d’affinerde la fonte et de la transformer en acier de manière peu couteuse. La seconde révolution industrielle fait basculerle monde dans la modernité. La période est propice à l’innovation. Entre 1860 et 1890, près de 450.000 brevetssont déposés aux États-Unis : le téléphone, la machine à coudre, l’ampoule électrique,le phonographe ou la caisse enregistreuse pour n’en citer que quelques-uns. Des symboles de l’Amérique naissent àcette époque : Levis Strauss dépose le brevet du jeans à rivet en 1873 (Californie), JohnPemberton crée le Coca Cola en 1886 (Atlanta). En terme d’innovation, Thomas Edison estsans doute l’inventeur le plus connu : grâce à son entreprise, devenu la General Electricen 1892, il bâtit une fortune colossale en s’appuyant sur le développement de l’électricité. George Westinghouse, son grand concurrentdans ce que l’on nomme la Guerre des courants – qui est de savoir s’il faut utiliserle courant alternatif ou continu pour électrifier le pays, établi un Empire industriel suiteà l’invention du frein pneumatique. Ces inventeurs-entrepreneurs sont finalementdes exceptions par rapports aux véritables capitaines d’industries qui vont marquerces années. Quelques hommes sans scrupules se serventd’inventions déjà existantes pour bâtir des Empires, et vont réussir à devenir pluspuissants que les présidents eux-mêmes. C’est l’ère des millionnaires, du mythedu self made man. Une expression apparaît dans le magazineThe Atlantic Monthly en 1870 : celle de Barons voleurs. Toute cette génération d’hommes d’affairesa fasciné leurs contemporains. Grâce aux innovations permettant l’exploitationde ressources naturelles quasi illimitées, aux nouvelles méthodes de production, àune main d’œuvre corvéable et exploitée, et à des ententes entres sociétés et politicienscorrompus, ces barons vont écraser toutes concurrences. John Rockefeller, premier milliardaire del’époque contemporaine, en est l’exemple type. Plutôt que d’investir dans l’extractionde pétrole, il se concentre sur le raffinage et monte sa première raffinerie à Cleveland. Il passe des accords secrets avec les compagniesferroviaires, les menaçant de construire des oléoducs pour transporter sa marchandises’ils ne baissent pas les coûts de transports pour sa société. Contrôlant le raffinage et le transport,la Standard Oil Company use alors de tous les moyens, légaux et illégaux pour écraserses adversaires : Rockefeller baisse ses prix afin d’étouffer ses concurrents qui nepeuvent plus rivaliser, puis les absorbe ; il rachète par exemple une compagnie qui lesapprovisionne en barils de bois, puis suspend les livraisons ; il va jusqu’à organiserdes blocus ou faire dérailler des trains ; il emploi des hommes de mains pour faireexploser une raffinerie concurrente à Buffalo. Très vite la Standard Oil contrôle 95% desactivités de raffinage, et maitrise donc totalement le marché pétrolier. Des types d’associations monopolistiquesapparaissent. Dans un premier temps, plusieurs entreprisesd’une même branche se regroupent sous la forme de Pool, -signifiant s’unir- égalementnommé Cartel, et s’accordent pour restreindre la production, fixer les prix et partagerles marchés. Mais l’idée évolue, et les premiers trustse constituent, trust signifiant, faire confiance : il s’agit de l’achat et du regroupementde parts d’actions de plusieurs compagnies, sous l’égide d’un conseil d’administrationet d’un même dirigeant. Peu d’actionnaires contrôlent alors ungrand nombre d’entreprises. C’est le cas de la Standard Oil et de ses42 sociétés affiliées. A la fin des années 1890, une autre formede monopole apparaît, encore plus massive : la Holding. Une société financière contrôle alorsplusieurs conseils d’administrations, par le biais d’une pyramide de filiales interposées. Le banquier JP Morgan est le chantre de cesystème. Celui qui a inspiré le personnage du Monopoly,rachète de nombreuses sociétés durant la crise économique qui va secouer le pays àpartir de 1873. Il regroupe dans une même structure compagniesde chemin de fer, banques et assurances. Il se diversifie ensuite, investissant dansla General Electric, rachète les parts de Carnegie dans l’acier, puis s’empare desociétés de transports maritimes, comme la White Star Line. Au début du XXème siècle, JP Morgan siègedans 48 conseils d’administrations, Rockefeller dans 37. Tous les secteurs sont touchés par ces mouvementsde concentration. Cigarette, téléphonie, sucre, le caoutchouc,huile ou le whisky. Environ 15 trusts représentant 200 entreprisessont recensés à la fin de l’âge doré. Évidemment, ces pratiques déloyales ne peuventse faire qu’avec le soutien complice des autorités. Toutes les décisions prises par les gouvernants, s’inscrivent dans un climat de corruption généralisée : prêt d’argent ou d’actions aux députés, informations confidentielles sur des placements juteux, places assurées dans les Conseils d’administration, financement des partis politiques, ou intense campagnes de lobbying, orientent les choix stratégiques au profit des plus aisés. Le Sénat sera même surnommé, le Club des millionaires. Toute concurrence étrangère doit-être tenueà l’écart. Le protectionnisme de l’économie américaineest assuré par de hautes barrières douanières, pouvant monter jusqu’à 50% pour l’acier. Les revenus douaniers iront jusqu’à représenterla moitié des recettes de l’État. Devant les scandales liés au trusts, une 1ère loi est votée en 1887 , pour limiter les ententes sur les prix : l’Interstate Commerce Act. Puis une 2ème, pour encadrer les fusions et les pratiques anticoncurrentielles : le Sherman Anti-Trust Act. La Cour Suprême, dans plusieurs arrêts, ira toujours dans le sens des grandes compagnies, et les condamnera très peu, et poussera le cynisme en l’appliquant aux syndicats, afin de les démanteler. Il faudra attendre 1911 pour voir les premières applications concrètes de ces lois : l’American Tobacco et la Standard Oil seront scindés en plusieurs compagnies. La vie politique est tenue d’une main defer par les hommes d’affaires. Ce système de clientélisme est favorisépar le Spoils System où système des dépouilles, qui signifie que chaque nouveau Présidentremplace la quasi-totalité des membres de l’administration à sa prise de pouvoir. L’assassinat du président Garfield en 1881,par un homme souhaitant obtenir un poste de fonctionnaire, pousse le nouveau PrésidentChester Arthur à réformer les recrutements de l’état, désormais basé sur le mérite. Par un concours donc. Mis en place progressivement, cela limiteraquelque peu sur le long terme le clientélisme. De l’autre côté du spectre, le quotidiende millions d’américains se heurte à ce système verrouillé et impitoyable. Le rêve américain, soigneusement entretenupar ce mythe du self-made man, n’est qu’un leurre. 95% des industriels ayant réussisont issus d’une élite fortunée et éduquée. L’économie industrielle repose majoritairementsur l’exploitation de la classe ouvrière, et l’abondance de la main d’œuvre àdisposition. L’immigration, couplée à une forte natalité,assurent une croissance démographique impressionnante : le pays passe de 32 à 75 millions d’habitantsentre 1860 et 1900. Le développement des villes est anarchique,sans plan d’urbanisme précis : taudis, usines et commerces se côtoient, tandis quede riches quartiers se développent en périphéries, et pour les plus fortunés, de véritablespalais et châteaux démesurés sont construits. Certaines villes parviennent tout de mêmeà insuffler une architecture moderne. Après le grand incendie de Chicago en 1871,la ville devient un laboratoire pour les urbanistes et architectes américains, illustré parce que l’on nomme l’École de Chicago. En 1884, grâce à l’acier et une inventiond’Elisha Otis, l’ascenseur, avec frein de sécurité, le premier gratte-ciel de l’Histoireest construit dans une ville qui se veut le reflet de cette Amérique audacieuse. Le Home Insurance Building, d’une hauteurde 55 mètres, est inauguré en 1885. Le pont suspendu de Brooklyn, merveille techniqueet architecturale, est achevé en 1883, fait également la fierté des américains. Dans les quartiers pauvres, s’entassentles plus démunis, dans un type de logement sordide nommé tenements, cours réduitespeu éclairées, sans eau courante, où l’insalubrité et la manque d’hygiène font des ravages: le typhus et la tuberculose côtoient la faim des classes qui assaille la classe laborieuse,souvent regroupée en quartiers communautaires. Certaine fortunes, comme celle de la familleAstor, se sont construites sur les revenus tirés de ses logements. Le photographe Jacob Riis réalisera une sériede clichés sur la pauvreté new-yorkaise, afin de sensibiliser le grand public à cesconditions de vie. La crise économique de 1873, nommée Grandedéflation, qui voit de nombreuses entreprises faire faillite ou être absorbées dans lesgrande compagnie, augmente considérablement le nombre de chômeurs,. La vie est dure pour nombres d’américains,qui vont commencer à s’organiser face aux abus des industriels. Les conditions de travail dans les usineset manufactures sont déplorables : 60 heures par semaine, 6 jours sur 7, évidemment sansretraite ou protection sociale, dans la fureur bruyante et étouffante des machines, avecun niveau de sécurité réduit au minimum, le tout pour un salaire qui permet à peinede subsister. Le travail des enfants n’est pas interdit,les accidents industriels fréquents. Les syndicats s’activent pour améliorerleurs conditions. La journée de 8 heures et l’interdictiondu travail des enfants sont au cœur des revendications. En 1877, la grande grève des chemins de fersqui fait suite à une réduction des salaires en Pennsylvanie, est suivie dans tous le nord-est. Le gouvernement fédéral envoi la troupepour écraser le mouvement. Les grands patrons se servent également desagents Pinkerton, du nom d’une entreprise de détective, pour briser les grèves eninfiltrant les mouvements, mais aussi des nouveaux immigrés, peu regardant sur lesconditions de travail, pour intimider les grévistes. Jay Gould, magnat du rail se vantera même« d’embaucher la moitié de la classe ouvrière pour tuer l‘autre » Les confrontationsse durcissent : les Moly Maguires, mineurs irlandais, se radicalisent et incendies centresde productions et bureaux de leur employeur. 20 d’entre eux seront pendus. Les premiers syndicats, apparus dans les années1860, comme le National Labor Union, n’arrivent pas à fédérer au plan national. Mais en 1869, nait L’ordre des Chevaliersdu Travail, qui connaît un essor inédit. Ce syndicat, ouvert à tous – femmes etnoirs compris – passe de 50.000 membres à 700.000 entre 1870 et 1886. Mais un évènement considérable va avoirraison des Chevaliers du Travail et de l’essor du syndicalisme. A partir du 1er mai 1886, de grandes grèvesréunissent plus de 400.000 personnes à travers tout le pays. La revendication principale reste la journéede 8 heures. A Chicago, sur la place du Haymarket, unebombe est jetée sur les forces de l’ordre. Celles-ci répliquent en tirant sur la foule. Le bilan est de 8 morts dans les rangs dela police, 7 chez les manifestants. Sans preuves, 4 anarchistes sont pendus pourcet attentat. Les États-Unis connaissent leur premièrepeur rouge, stigmatisant et associant socialistes, communistes, anarchistes et syndicalistes. Le patronat profite de la paranoïa pour brisertoutes les grèves et écraser les syndicats. Symboliquement, en 1889, la deuxième Internationalesocialiste réunit à Paris décide que le 1er mai serait une journée de manifestationpour obtenir la journée de 8 heures. C’est l’origine de la fête du Travail. Il n’y a pas que les ouvriers qui sont endifficultés à l’approche du XXème siècle. Les fermiers, propriétaires de leurs terres,sont dans une situation critique. Le Homestead Act de 1862, qui permet à unefamille d’acquérir une propriété qu’elle occupe depuis 5 ans, a permis l’installationde plus 300.000 fermiers. Pour faire face à la concurrence, ils doiventinvestir dans de nouvelles machines, avec des taux d’emprunts pouvant monter jusqu’à15%. Les prix du fret pour acheminer la productionvers les villes sont décidés par les grandes compagnies du rail, qui les étouffent financièrement. Les fermiers se réunissent en coopérativeset mutualisent leurs investissement. Ce premier mouvement, nommé Grangers, parvientmême à faire plier les compagnies de chemin de fer. Un deuxième mouvement, nommé l’Alliance,lui succède dans les années 1880. Fort de 5 millions de membres, soutenant lesChevaliers du Travail, l’Alliance parvient à faire élire 38 élus au Congrès et 2gouverneurs. L’Alliance se mute peu à peu en parti,et décide de présenter un candidat à la Maison Blanche pour l’élection de 1892. Le Parti populiste obtient le score honorabled’un million de voix, mais ne va pas réussir à fédérer les ouvriers du nord-est auxintérêts des fermiers du sud. Malgré un bon nombre de gouverneurs élussous son étiquette, le parti du peuple est absorbé par le parti démocrate, et en 1896,il soutient son candidat, qui brille par ses talents oratoire : William JenningsBryan. La campagne de 1896 est particulièrementanimée, et va clore l’âge doré, sur un débat qui divise l’Amérique et résumeles enjeux de la période. Certains souhaitent obtenir la frappe librede l’argent ET de l’or – ce que l’on nomme le bimétallisme – ce qui permet,après la découverte de nombreuses mines argentifères – d’augmenter la masse monétaire,et de plus facilement éponger ses dettes, mais cela provoque aussi une forte inflation. Leurs opposants – les monométallistes – souhaitentopter pour l’étalon-or, métal plus rare, ce qui favorise le contrôle de la masse monétaireet la disponibilité du crédit. Bryan soutient le bimétallisme : il prononce lors d’un discours des mots restaient célèbre: « vous ne crucifierez pas l’humanité sur une croix d’or ». Il est battu d’unecourte tête par son adversaire républicain William McKinley. L’étalon-or est adopté en 1900 avec leGold Standard Act. Ce grand débat qui anime les États-Unisse retrouve de manière allégorique dans un célèbre roman publié en 1901, popularisépar son adaptation au cinéma en 1939 : Le magicien d’Oz. Une jeune fille vivant au Kansas, Dorothy,incarnation de l’américain moyen, est transporté par une tornade – symbole de la crise économique– dans le pays merveilleux d’Oz. Pour rentrer chez elle, elle doit se rendredans la cité d’émeraude – verte comme le dollar, rencontrer un puissant magicien. Marchant sur une route de brique jaune – l’étalonor – elle rencontre un épouvantail sans cerveau – le fermier, un bucheron en fersans cœur, – l’ouvrier, et un lion peureux– le candidat Bryan. 4 sorcièressurveillent les lieux, représentant les 4 points cardinaux : 2 sont gentilles, cellesdu nord et du sud, sensibles aux problèmes des ouvriers et des fermiers ; celle de l’Est,écrasée sous la maison de Dorothy, représentent les industriels et financier, la sorcièrede l’Ouest les propriétaires de mines. Au final, le magicien d’Oz est un imposteur,et chaque personnage obtient ce qui lui manque. Pour rentrer chez elle, Dorothy n’a qu’àentrechoquer 3 fois ses souliers d’argent, en rubis dans le film, afin de mettre en avantle Technicolor…Souliers symbole du bimétallisme or-argent. Cette période de profonde mutation marquela fin d’une utopie : celle de l’Ouest sauvage, où toute personne aventureuse peuts’installer et faire fortune. En 1890, le bureau du recensement proclamela fermeture officielle de la Frontière, autrement dit, le temps de l’explorationest terminé. Cette expansion vers l’Ouest était alorsle moteur de la dynamique américaine. Le retour à une réalité plus prosaïqueest donc brutal. La vie de cow-boy nomade se meurt, matérialisépar une autre invention qui limite les déplacements des troupeaux, et ancre définitivement lavie sédentaire dans l’espace américain : le fil barbelé, qui apparaît en 1874. Le succès incroyable du Wild West Show deBuffalo Bill à partir de 1883, témoigne déjà d’une certaine nostalgie de cetteépoque qui touche à peine à sa fin. A travers des pièces de théâtres et desromans bon marchés, le Gilded Age voit la naissance d’une culture de masse. La consommation s’uniformise et devientelle aussi culturelle. Elle est révolutionnée par la créationde grand magasins, proposant une large variété de produits dans un même espace, tandis qu’apparaîtpour la première fois, la vente par correspondance à partir d’un catalogue, qui va créerdes Empires industriels jusqu’à nos jours. La presse devient sensationnaliste, à largetirage, et les premiers magnats, comme William Randolph Hearst, qui a inspiré à Orson Wellesson Citizen Kane, étendent leurs influences dans tout le pays. En réaction à cette culture de masse, forcémentvulgaire, les grands capitaines d’industries financent de nombreuses fondation culturelleset éducatives, comme Carnegie. Le besoin en ingénieurs, avocats ou bureaucratespousse le gouvernement fédéral et les industriels à investir dans les grandes universités. L’Université de Chicago est financée parRockefeller. Le magnat des chemins de fer Leland Stanford,fonde une université à son nom en Californie. Cornelius Vanderbilt, magnat des transports,fait de même dans le Tennessee. Les États-Unis se dotent d’un systèmeéducatif complet, valorisant l’idée de la réussite et de la méritocratie. L’individu est au cœur du processus, responsablede ses réussites comme de ses échecs. La théorie du darwinisme social, alors enpleine vogue – et qui veut que seul les plus forts réussissent-, s’intègre parfaitementdans cet âge où le modèle de réussite est l’industriel millionnaire. Les effets psychologiques de cette penséesur la population sont désastreux et causent une concurrence accrue entre les individus. Pour réussir, il faut écraser l’autre. Malgré tout, c’est tout un système devaleurs qui s’érige durant cette période, marqués par la plus importante : la liberté. Le célèbre cadeau de la France à ce jeunepays en 1886, La Liberté éclairant le monde, symbolise l’espoir d’une ère nouvelle,d’une terre d’accueil pour ceux fuyant l’oppression, mais aussi la lumière quiaveugle les peuples. Les expositions universelles de Philadelphieen 1873 et surtout de Chicago en 1893, sont là pour exposer au monde la réussite insolentedu pays. A la fin des années 1890, les américainscommencent à regarder au-delà de leur frontière. Ils emportent une guerre contre l’Espagneen 1898 à propos de Cuba. Il est alors décidé d’investir massivementdans une flotte de guerre. C’est un tournant, une prise de consciencecollective quant aux capacité internationales des États-Unis. Cela va mener à ce que l’on nomme l’impérialismeaméricain. Malgré la crise conjoncturelle qui traversecette période, les grands mouvements de concentrations et l’accaparement des richesses, la violencesociale qui règne, le niveau de vie moyen est supérieur à l’Europe. Mais les inégalités deviennent insupportables. Devant les excès de ce capitalisme sans limiteet la mutation de la société, de jeunes réformateurs vont orienter les États-Unisvers une nouvelle voie afin de limiter les abus : cette nouvelle période est connuesous le nom d’ère progressiste. Voilà j’espère que cette vidéo vous aplu ! Alors restez un tout petit peu, j’ai une annonce à vous faire. A partir d’aujourd’hui une contrepartieassez intéressante sera faite à tous les tipeurs qui font un don de 20 euros ou plus. Une illustration originale, à tirage limitéavec chaque exemplaire numéroté et signé par illustratrice Manon Potier, vous seraenvoyée directement à votre adresse postale. Il s’agit donc d’une illustration exclusiveà chaque vidéo qui sortira, et vous y retrouverez les personnages emblématiques de la périodetraitée. Donc n’hésitez surtout pas à vous rendresur la page Tipeee pour plus d’infos, mais ça peut faire une collection sympa à longterme. Évidemment un énorme merci à tous les tipeurset utipeurs qui me soutiennent. 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