Comment fini Saw ?
Qui est le cochon dans Saw ? Porté par Tobin Bell alias Jigsaw dans le premier film, puis par ses apprentis dans les films suivants, l’horrible masque en forme de tête de cochon est utilisé lorsque Jigsaw et ses disciples kidnappent leurs malheureuses victimes pour les soumettre à leurs petits jeux cruels. Quel est le but de Saw ? Même malade et souffrant, Kramer décide de lutter de toutes ses forces : il se transforme en Jigsaw. Il repense à tous ceux qui lui ont fait du tort, à lui et à sa famille, pour leur faire payer. John enlève sa première victime (Cecil, le drogué responsable de son divorce) en l’anesthésiant par surprise. Où se passe Saw ? Le tournage de Saw débuta le 22 septembre 2003 dans une usine de dentelles à Los Angeles, tournage qui dura 18 jours avec des décors construits en un jour. Danny Glover a tourné pendant 2 jours et Shawnee Smith en un jour. Comment s’appelle Saw ? Saw (série de films) Est-ce que Saw fait peur ? Dans ses conditions, le film fait très peur parce qu’il joue essentiellement sur des artifices connus, exploités de façon très habile, pour ne pas dire inédite. Mais, plus intéressant, passé la satisfaction du plaisir immédiat, cette histoire se révèle si substantielle qu’elle supporte sans problème plusieurs visions.31 oct. 2010
Est-ce que Saw est gore ?
SAW revient ! Jigsaw sera de retour pour Saw 9 aka Saw 2020 avec Max Minghella, Samuel L. Jackson et Chris Rock.15 oct. 2019
Quand sort SAW 10 ?
27 octobre 2023
Quels sont les meilleurs Saw ?
Saw : les films de la saga du pire au meilleur selon les…
Quelle âge pour voir le film Saw ?
Au final, le long métrage, pour son exploitation en salles aux Etats-Unis, a été remonté afin d’être classé R, ce qui signifie qu’un adulte devra obligatoirement accompagner les spectateurs de moins de 17 ans.
Est-ce qu’il y a Saw sur Netflix ?
Accepteriez-vous de tuer pour survivre ? Deux hommes doivent faire face à ce dilemme mortel après avoir été enlevés et séquestrés par un tueur en série.
Qui joue Saw ?
Saw/Distribution
Quel film d’horreur à 11 ans ?
26 films
Quel est le film le plus flippant de Netflix ?
Le catalogue de films d’horreur de Netflix regorge de classiques du genre. On y retrouve le cultissime Les dents de la mer, mais aussi Halloween, Hostel, Us du génial Jordan Peele, Conjuring : les dossiers Warren ou encore l’excellente série horrifique Haunting of Hill House.31 août 2022
Quel est le plus beau film de Netflix ?
The Power of the dog, sans doute le plus beau western de 2021. Montana, années 1920.il y a 6 jours
Quel est le meilleur film Saw ?
1 – Saw (2004) Avec une moyenne spectateurs de 3,65 / 5, le premier volet de la saga horrifique s’impose sans problème en tête de liste, et assez nettement au-dessus de la mêlée.16 mars 2020
Quel film d’horreur à 14 ans ?
26 films
Comment s’appelle le petit garçon dans ça ?
Un cycle qui a commencé un jour de pluie lorsqu’un petit garçon poursuivant son bateau en papier s’est retrouvé face-à-face avec un clown répondant au nom de Grippe-Sou…
Quel est le film le plus terrifiant du monde ?
« Sinister », de Scott Derrickson, a été relégué au second plan, suivi par « Insidious » (2010). « Conjuring » (2013). « Paranormal Activity » (2009), « The Ring » (2002), « L’Exorciste » (1973) ou encore « The Blair Witch Project » (1999) font également partie du classement. Une liste qui donne la chair de poule…13 oct. 2022
Quel est le film le plus flippant de 2022 ?
Ce mercredi 28 septembre 2022, le film d’horreur le plus attendu de l’année est enfin sorti au cinéma. Paramount Pictures donne tout niveau promotion, quitte à faire peur aux spectateurs avant même d’avoir vu le film. Le film Smile n’a pas fini de faire parler de lui.29 sept. 2022
Quel est le film numéro 1 sur Netflix ?
En cette rentrée scolaire, les abonnés Netflix ont visionné en masse un film français co-réalisé par Grand Corps Malade, qui s’adapte tout particulièrement au calendrier des écoliers.15 sept. 2022
Quel est le top 10 de Netflix ?
Netflix : les 10 meilleures séries à voir selon les internautes…
Quel est le nom du clown dans ça ?
Pennywise
Qui est la petite fille qui joue dans it ?
Drew Barrymore est née à Culver City, en Californie.
Quel REC fait le plus peur ?
Verdict : c’est le film Host, de Rob Savage, sorti en 2020, qui remporte la palme du film d’horreur le plus effrayant de tous les temps, ou du moins jusqu’à la sortie d’une nouvelle étude.11 oct. 2021
Quel est le film le plus effrayant de Netflix ?
Le catalogue de films d’horreur de Netflix regorge de classiques du genre. On y retrouve le cultissime Les dents de la mer, mais aussi Halloween, Hostel, Us du génial Jordan Peele, Conjuring : les dossiers Warren ou encore l’excellente série horrifique Haunting of Hill House.31 août 2022
Quel est le film le plus regardé au monde ?
“Avatar” En premier rang se positionne “ Avatar”, un film qui a été réalisé par le célèbre producteur américain James Cameron, il a été sorti au Royaume-Uni le 17 décembre 2009.29 sept. 2022
Quelle est la série la plus regardée en 2022 ?
Game of Thrones: House of the Dragon.
Quelle est la série la plus chère ?
1. Les Anneaux de pouvoir – Près de 60 millions de dollars par épisode. Du jamais vu. Avec sa série issue de l’univers de J.R.R Tolkien, Amazon a frappé fort en investissant 465 millions de dollars sur huit petits épisodes.13 sept. 2022
Quelle est la série la plus longue du monde ?
Haine et Passion
Pourquoi le clown son nez rouge ?
“Le nez rouge rend d’emblée compte du décalage du clown.” Si aujourd’hui le clown est d’abord représenté par son nez outrancier, c’est que ce-dernier symbolise parfaitement l’inadapté, le fou, le maladroit ou l’idiot du village. Il rend d’emblée compte du décalage du clown.27 oct. 2014
Qui est le clown le plus flippant ?
Pennywise
Qui est la fille avec Thor ?
Love, qui n’est autre que la fille de Chris Hemsworth dans la vraie vie, tient un rôle central dans Thor : Love and Thunder. Certes, elle n’apparaît pas beaucoup dans le film, cependant, c’est à cause d’elle que Gorr est devenu ce qu’il est. En effet, Love est la fille du boucher des dieux.13 juil. 2022
Quel est le film le plus horrible ?
The Sinister
C’est quoi le film le plus terrifiant au monde ?
« Sinister », de Scott Derrickson, a été relégué au second plan, suivi par « Insidious » (2010). « Conjuring » (2013). « Paranormal Activity » (2009), « The Ring » (2002), « L’Exorciste » (1973) ou encore « The Blair Witch Project » (1999) font également partie du classement. Une liste qui donne la chair de poule…13 oct. 2022
Quel est le numéro 1 sur Netflix ?
1 – Squid Game, saison 1 C’est le carton de 2021 et les chiffres le prouvent ! La première saison de Squid Game cumule 1,65 millions d’heures de visionnage, un record absolu. C’est plus du double de La chronique des Bridgerton, déjà bien placée, énième preuve du phénomène Squid Game.15 mars 2022
Quel film a battu Titanic ?
insubmersible. Il aura donc fallu attendre 12 ans pour que l’indétrônable Titanic cède sa place à un autre mastodonte en 2009 : Avatar, également réalisé par James Cameron, qui s’est donc auto-dépassé en récoltant 2,790 milliards de dollars.2 déc. 2020
Quel série à ne pas rater ?
The Bear, The Midnight Club, Notre-Dame… 10 séries à ne pas rater en octobre 2022
Quelle est la série la plus chère de Netflix ?
Stranger Things – 30 millions de dollars par épisode La saison 4 de la série phare de Netflix a explosé tous les records .13 sept. 2022
Quelle est la série française la plus regardée ?
La série HPI parmi les plus regardées de l’histoire Forte de son succès, la série HPI est même devenue en 2021 la fiction télé la plus regardée par les Français, selon les chiffres de Médiamétrie.26 mars 2022
Quel est la série la plus vendu au monde ?
Albums
Quel est le rôle d’un clown ?
Rendre les gens heureux, les faire rire, leur redonner le sourire, les émouvoir, les faire réfléchir grâce à des gags, des bouffonneries ou des histoires ; tel est le quotidien du clown.27 juil. 2012
Pourquoi faire le clown ?
Un moyen de défense. Les taquineries de l’enfant qui fait le clown lui permettent de se lier aux autres et d’avoir de l’influence sur eux, tout en exprimant sa créativité. D’ailleurs, l’enfant espiègle se montre parfois particulièrement habile et amusant lorsqu’il se trouve dans une situation gênante.
C’est en 1493 que les grandes puissanceseuropéennes apprennent les découvertes de Christophe Colomb, elles manifestent trèsrapidement un intérêt pour celles-ci. Dès l’année suivante, en 1494, les rois espagnolset portugais s’entendent sur un partage du monde, le Traité de Tordesillas traceune ligne à 370 lieues à l’ouest des îles du Cap-Vert, le partage est simple : toutesles découvertes à l’est de cette ligne sont promises au Portugal alors que toutescelles à l’ouest reviennent aux espagnols. Ce Traité reste en réalité plutôt floune serait-ce que parce qu’à cette époque il est impossible de se rendre compte de laposition exacte de cette ligne de partage, mais il permet d’éviter le conflit entreles deux puissances de la péninsule et trace tout de même une ligne de conduite globalepour ses signataires. Quoi qu’il en soit, au fil des découvertes et des conquêtesles espagnols se retrouvent en moins d’un siècle à la tête du plus important empirecolonial que la terre ait porté jusqu’ici ; il s’étend du Mexique à l’Argentineet des Caraïbes jusqu’aux Philippines. Cet empire fait pendant longtemps la richessedes souverains espagnols, Charles Quint puis Philippe II en tirent des revenus gigantesquesqui leur permettent presque de s’imposer en maîtres de l’Europe. Cependant, leshégémonies sont souvent difficiles à sauvegarder, l’Espagne n’échappe pas à cette règle.Petit à petit son influence diminue en Europe parallèlement à sa richesse et sa puissance,au fil des guerres et des révoltes sa zone d’influence se fragilise et rétrécit,les Habsbourg laissent même la place aux Bourbons sur le trône d’Espagne. Dès leXVIIIe siècle la Grande Espagne n’est plus, sa position s’est énormément dégradéeen Europe et elle est largement dépassée par de nouvelles grandes puissances, la France,la Grande-Bretagne, l’Autriche et les Provinces-Unies lui font de l’ombre, mais, malgré tout,les espagnols sauvegardent bien leur empire colonial, quelle que soit la situation enEurope l’Espagne reste présente au travers du monde. Mais chaque empire connait son déclinet sa chute, les colonies espagnoles, las de subir la domination d’une puissance affaiblit,s’apprêtent à se battre pour s’emparer de leur liberté. C’est à ça que nousallons nous intéresser dans cette vidéo, nous nous demanderons comment les coloniesespagnoles sont parvenues à arracher leur indépendance. L’Amérique espagnole de la fin du XVIIIesiècle n’a plus rien à voir avec ce qu’elle était au temps des conquêtes de l’empireAztèque, la population notamment a bien changé ; à cette époque, sur l’ensemble des coloniesespagnoles, on compte environ 7 millions d’autochtones, 4 millions et demie de métis, nés d’unparent européen et d’un parent amérindien, 3 millions de créoles, des blancs nés directementen Amérique, 600 000 noirs et mulâtres, c’est comme ça que les espagnols nommaientles métis nés d’un parent noir et d’un parent blanc, et 150 000 espagnols. Ces populationsne sont pas équitablement réparties dans tous les territoires, les amérindiens sontlargement majoritaires au Mexique et dans les Andes, au Venezuela c’est les métiset les mulâtres qui sont les plus nombreux, tandis qu’au Chili et au Rio de la Platace sont les blancs qui sont en majorité, enfin, les noirs sont très présents dansles Antilles, notamment à Cuba où ils sont majoritaires. La situation sociale est assezoriginale, on assiste à des tensions de toute part, la bourgeoisie créole et métisse détesteles espagnoles qu’elle voient d’une certaine façon comme des oppresseurs, les autochtonessubissent eux la pauvreté et travaillent souvent dans les exploitations agricoles tenuespar les créoles tandis que les noirs et les mulâtres subissent encore l’esclavage àune époque où l’Angleterre et les Etats-Unis interdisent la traite et où Haïti arracheson indépendance à la France. Ainsi, la faute à leur système inégalitaire, lesterritoires espagnols d’Amérique voient naitre un nombre incalculable de révoltesplus ou moins importantes, très souvent des révoltes amérindiennes, parfois des révoltescréoles et quelquefois des soulèvements d’esclaves, tandis que la situation devientde plus en plus tendue aux Antilles autour de la question de l’esclavage. En parallèle,le XVIIIe est un siècle de mutations pour les colonies espagnoles d’Amérique, lesBourbons s’appliquent à rendre celles-ci rentables pour la métropole en imitant lessystèmes coloniaux hollandais, français et britanniques. C’est Charles III qui s’appliqueà modifier le plus en profondeur l’Amérique espagnole, durant son règne on mène d’aborddes réformes administratives : l’Amérique est subdivisée en de nouvelles entités,deux nouvelles vice-royautés sont créées ainsi que de nombreuses capitaineries ; leroi cherche aussi à réaffirmer son pouvoir sur ses territoires coloniaux, pour ça ilnomme des intendants dont le pouvoir varie selon les régions, certains d’entre euxsont particulièrement influents et ont un droit de regard sur plus ou moins tout, àcommencer par l’économie, l’agriculture, le commerce et l’armée. Au final il y a44 intendants en Amérique, ils ne dépendent que du roi qui est le seul à pouvoir lesnommer et les renvoyer. A côté de ça, Charles III mène aussi des réformes économiques,la plus marquante étant la libéralisation partielle du commerce, petit à petit il devientlégalement possible pour les colonies espagnoles de commercer plus librement entre elles etavec leur métropole, auparavant seuls les ports de Cadix et de Séville en Espagne pouvaientcommercer avec les colonies, désormais c’est plus d’une trentaine de ports des deux côtésde l’Atlantique qui sont libres de faire du commerce les uns avec les autres. Ces réformesont un effet très positif en Amérique, la production s’accroit considérablement quece soit du côté minier ou agricole, les mines espagnoles en Amérique sont d’ailleursà l’origine de 90% de la production mondiale d’argent. Globalement, les volumes des exportationsquadruplent presque en 50 ans, elles passent de 170 millions de francs en 1750 à 640 millionsen 1800. Mais surtout, ces réformes et cette croissance montrent aux créoles ce qu’ilsauraient à gagner en se débarrassant d’une métropole un peu trop encombrante, la libéralisationpartielle du commerce leur est par exemple très profitable, beaucoup d’entre eux aimeraientdonc passer outre les interdits royaux et rendre celle-ci totale. Entre la fin du XVIIIème siècle et le débutdu XIXème, le contexte international chamboule l’Amérique espagnole. En 1776 d’abord,les Treize-Colonies se révoltent contre la Grande-Bretagne et proclament leur indépendance,la victoire qui s’ensuit puis le développement économique rapide des jeunes États-Unisprouvent qu’une telle expérience est non seulement possible, mais qu’elle peut aussiêtre infiniment bénéfique pour les colonies. Ensuite, en 1789, c’est la Révolution françaisequi éclate, les Lumières sont alors déjà bien diffusées en Amérique puisque les auteursfrançais sont connus et lus par la bourgeoisie sur place. Au-delà de son impact idéologiquequi reste limité, la révolution française a surtout un impact bien réel sur les relationsentre les colonies et l’Espagne ; effectivement, cette dernière est vaincue par le Directoiredès 1795, elle s’engage ensuite dans la guerre contre la Grande-Bretagne au côtéde la France. Les anglais, maitres incontestés des océans, coupent alors les relations entrela métropole et ses possessions outremer, l’Espagne est alors forcée d’autoriserles navires neutres à commercer avec son empire en espérant qu’ils lui servirontd’intermédiaires. Cette mesure ouvre le commerce colonial aux États-Unis et, clandestinement,à la Grande-Bretagne, ces derniers comblent sans soucis l’absence d’exportation espagnole,montrant encore une fois que la domination de l’Espagne n’est plus nécessaire pourle bon fonctionnement de ses colonies. Le coup de grâce arrive en 1808 lorsque le roid’Espagne, Ferdinand VII, est déposé en faveur de Napoléon alors que les troupesfrançaises occupent déjà l’Espagne, c’est finalement le frère de l’empereur, JosephBonaparte, qui reçoit la couronne. Mais les espagnols refusent cette passation de pouvoir,la guérilla contre les troupes françaises s’étend à l’ensemble du pays tandisqu’une assemblée, la Junta Suprema Central, s’empare du pouvoir en attendant le retourdu roi légitime. S’engage alors une course entre les émissaires français de Napoléonet les émissaires espagnoles de la Junta pour obtenir le soutien des colonies, à chaquefois le peuple et les élites affichent leur soutien envers Ferdinand VII et s’organisentelles-mêmes en assemblée, les Juntes, pour gouverner en attendant le retour du roi. Maisces assemblées se rendent bien vite compte que gouverner soi-même son propre territoireest agréable, d’autant plus que l’arrivée au pouvoir des Juntes permet à de nouvellesidées de se diffuser légalement, sans oublier que de nombreux agents britanniques et françaisagissent dans l’ombre pour convaincre les élites locales du bien-fondé de cette indépendance; si bien que les créoles qui n’étaient pas encore convaincus du bienfait de celle-cile deviennent rapidement. La Nouvelle-Espagne est de loin la coloniela plus peuplée et florissante de l’empire Espagnol, mais son système l’empêche dese développer autant qu’elle le pourrait : les dernières avancées économiques n’ontprofité qu’aux classes dirigeantes, aux grands propriétaires terriens qui sont presquetoujours des créoles, tandis que les autres populations, dont les amérindiens, s’enfoncentdans la pauvreté. Mais ici aussi les désirs d’indépendance ont fait leur petit chemin,ceux-ci se concrétisent dès septembre 1810 lorsqu’un prêtre, Miguel Hidalgo, appelleà l’insurrection. Sensible aux idées des Lumières, il fait porter son mouvement parune dimension sociale, en abolissant l’esclavage et le système de castes qui soumettent lespopulations non-blanches, et par une dimension religieuse, puisque le peuple mexicain esttrès croyant. Il est rapidement suivi par une masse d’amérindiens, de gens de couleurset de personnes touchés par la pauvreté, ils remportent plusieurs victoires jusqu’àarriver aux portes de Mexico, mais l’armée royaliste finit par défaire, capturer etexécuter Hidalgo. Cependant, son mouvement ne peut pas être arrêté aussi facilement,une guérilla se met en place dans tout le pays et dans le sud un autre prêtre, MariaMorelos, prend la tête des insurgés et parvient à s’emparer de plusieurs villes dont Orizaba,Oaxaca et Acapulco. Celui-ci s’attire la sympathie de la classe moyenne et de plusieursintellectuels, en 1813 il réunit même un Congrès national qui proclame l’indépendancedu Mexique et lui octroie une Constitution, inspirée de celles qui ont été mises enplace par la Révolution Française, mais il est vaincu et tué dès 1815 par le chefroyaliste Augustin Iturbide qui est à la tête d’une armée de 80 000 hommes, l’insurrectionse poursuit toutefois sous la forme d’une guérilla. Cette armée immense est financéepar les riches élites créoles qui, bien qu’elles souhaitent souvent l’indépendance,refusent plus que tout les avancées sociales proposées par le mouvement. Ainsi, les élitesconservatrices mexicaines parviennent à empêcher le développement du libéralisme en soutenantla royauté et le système colonial, mais c’est le comble pour eux lorsque aprèsles Guerres Napoléoniennes ce sont les libéraux qui arrivent au pouvoir en Espagne. Ces derniersmènent de nombreuses réformes qui étaient impensables auparavant, mais les élites mexicainesconservatrices n’ont pas réfréné l’insurrection pour que des réformes libérales leur soientimposées par la royauté elle-même, elles conspirent alors pour chasser les espagnols.Les élites se tournent en 1820 vers Augustin Iturbide qui dirige l’armée, ce dernieraccepte de soutenir un projet d’indépendance et s’entend avec le chef de l’insurrectionqu’il combattait jusqu’ici ; ensemble, ils se mettent d’accord sur trois points: la royauté de Ferdinand VII doit être maintenu même après l’indépendance, lareligion catholique doit être reconnue comme religion d’état et l’égalité entreles espagnols et les amérindiens doit être proclamée. En échange, le nouvel état nesera pas une monarchie absolue mais un régime constitutionnel, les différents mouvementsindépendantistes s’entendent donc en acceptant chacun des concessions. Le Mexique devientenfin officiellement indépendant en 1821, mais Ferdinand VII refuse de le reconnaitretandis qu’Iturbide se fait élire empereur du nouvel état par un congrès l’annéesuivante ; cependant, il est vite chassé et c’est une république fédérale quiest mise en place dès 1824, le départ d’Iturbide provoque aussi la sécession du sud du Mexiquequi devient indépendant en formant les Provinces-Unies d’Amérique centrale. Le Rio de la Plata reflète une image quin’a rien à voir avec le Mexique, son territoire est peu peuplé et économiquement plutôtstagnant, l’intérieur des terres reste très traditionnel et n’a pas encore étéatteint par les avancées économiques et intellectuelles de l’Europe ; en réalité,la colonie ne tourne économiquement et politiquement qu’autour de sa cote, et surtout de sa capitale,Buenos Aires, qui est devenue un port riche grâce à l’ouverture du commerce, ici lesidées européennes ont été adoptées avec plaisir par les riches marchands. Très rapidement,après la prise de Séville par les français, les créoles décident que la Junta d’Espagnen’est plus en mesure de représenter la nation espagnole, le vice-roi est alors chasséet remplacé par une Junte locale présidée par Cornelio Saavedra, un riche marchand conservateur.Cette Junte s’estime légitime à diriger tout le Rio de la Plata alors même qu’ellene représente que Buenos Aires, cette volonté ne plait pas du tout aux autres régions dela vice-royauté qui sont souvent restées fidèles à la Junta d’Espagne. L’Uruguay,le Paraguay, la Cordoba et le Haut-Pérou ne reconnaissent pas le pouvoir de BuenosAires, la Junte engage alors des expéditions militaires afin de forcer ces dernières àrentrer dans le rang. Au Paraguay, les armées argentines sont écrasées, la région élèvealors sa propre Junte, déclare son indépendance et devient quelques années plus tard unedictature. Dans le Haut-Pérou, les argentins connaissent victoires et défaites, ils sontincapables de s’imposer et la situation ne bouge pas vraiment. En Uruguay, le créoleJosé Artigas combat des troupes royalistes avec l’aide des argentins, mais une foisque celles-ci sont vaincues il forme son propre gouvernement et exige une large autonomiepour sa région, celle-ci se retrouve alors au centre des intérêts argentins et brésiliens,ce qui aboutit quelque temps plus tard à l’indépendance de celle-ci. Finalement,les armées argentines ne parviennent qu’à reprendre la main sur la région de Cordoba.Cette instabilité extérieure est le parfait reflet de la situation intérieur en Argentine,au gouvernement on s’affronte entre conservateur et libéraux, entre partisans de la créationd’un état fédérale ou d’un état centralisé, entre la volonté de mettre en place une monarchieou une république. Au fil des luttes d’influence et des coups d’états, les libéraux parviennentà s’imposer, ils abolissent l’Inquisition, les titres nobiliaires et offrent la libertéaux enfants d’esclaves ; l’indépendance de l’Argentine, déjà effective depuis1810, est officiellement proclamée en 1816 sous la forme d’une république qui devient,un peu plus tard, un état centralisé autour de Buenos Aires, au prix de la perte de sesrégions les plus autonomistes. Le Venezuela est une colonie qui connait ungrand essor économique grâce à la libéralisation du commerce, son économie se base avant toutsur ses riches plantations esclavagistes. Dans cette société, les créoles, grandscommerçants et riches propriétaires terriens, ne supportent plus la tutelle espagnole. Cesentiment s’illustre dès 1807 avec l’expédition séparatiste de Francisco Miranda, mais celui-cine parvient pas à pousser les créoles à la révolte et finit par être vaincu. Ilfaut encore attendre les Guerres Napoléoniennes pour que la conjoncture devienne favorableà l’indépendance, après les défaites espagnoles de 1810 le capitaine généraldu Venezuela est déposé et une Junte est élevée, celle-ci reçoit le soutien de presquetoute la colonie. Le nouveau gouvernement envoie alors des représentants dans plusieurspays, parmi eux on retrouve Simon Bolivar qui est envoyé à Londres ; ce dernier estun enfant de l’aristocratie créole, sa famille détient des mines et de nombreuxesclaves, durant sa jeunesse il voyage en France, en Italie et aux États-Unis, il assistemême au sacre de Napoléon. Convaincu par les idées indépendantistes, il s’entretientavec Miranda à Londres et rentre avec lui au Venezuela, les deux hommes participentensuite activement au renversement de la Junte qui est devenue impopulaire dans leur payspuis à son remplacement par un Congrès qui proclame l’indépendance du Venezuela en1811, les différentes provinces de la Nouvelle Grenade se proclament également indépendantesla même année, à l’exception de Quito. Miranda est alors nommé généralissime etdictateur absolu du Venezuela pour combattre les troupes royalistes qui sévissent dansplusieurs régions. Mais Bolivar et Miranda échouent tous deux, Bolivar est vaincu tandisque Miranda capitule, ce dernier est ensuite désigné comme un traitre par ses officierset livré aux espagnols. Bolivar parvient à fuir en Nouvelle-Grenade pour continuerla lutte, en décembre 1812 il écrit Manifeste du colonel Simon Bolivar aux habitants dela Nouvelle Grenade où il analyse les causes de l’échec de la première républiquevénézuélienne. Il reprend ensuite la route du Venezuela, à la tête d’une armée de300 hommes, Bolivar enchaine les victoires contre les royalistes et avance rapidement,il prend plus d’une dizaine de villes avant d’entrer dans Caracas, la capitale, cettecampagne est surnommée la « campagne admirable » tandis que Bolivar reçoit le surnom de« Libertador ». Mais les royalistes ne sont pas vaincus, dans le sud José Tomás Boveslève une armée en s’attirant la sympathie des mulâtres défavorisés, il s’appuiesur la haine que ces derniers entretiennent envers l’aristocratie blanche pour s’adonneraux pillages et aux massacres, cela dit son entreprise s’avère très concluante puisqu’ilparvient à écraser Bolivar à la bataille de La Puerta, faisant tomber la seconde républiquevénézuélienne. Bolivar fuit à nouveau en Nouvelle-Grenade avant de reprendre lecombat, il gagne le soutien du président d’Haïti en 1816 en échange de la promessede libérer les esclaves vénézuéliens. En promettant la liberté aux esclaves quis’enrôleraient dans son armée et à grâce au soutien britannique, le Libertador renforceses rangs et fini par remporter ses deux victoires décisives à Boyaca en 1818 et à Caraboboen 1821. Le congrès déclare ensuite l’union de la Capitainerie du Venezuela et de la vice-royautéde Nouvelle-Grenade sous le nom de Colombie avec Simon Bolivar comme président, celle-ciest divisée en trois provinces : Venezuela, Cundinamarca et Quito, que Bolivar s’enva bientôt conquérir. Ce dernier est convaincu qu’il faut créer de grands ensembles avecles anciennes colonies espagnols afin que les nouveaux pays puissent être les égauxdes États-Unis et compter dans la diplomatie mondiale ; la Grande Colombie est sa premièreœuvre dans ce sens. Simon Bolivar apprend dès 1820 qu’un généralargentin, José de San Martin, a réussi à donner son indépendance au Chili avant deremonter vers le Pérou où il échoue à imposer l’indépendance malgré sa prisede Lima en juillet 1821. Ce n’est pas par incompétence qu’il échoue, à ce momentSan Martin est aussi reconnu que Bolivar, mais le Pérou est une région très royalisteet son statut de dernier véritable bastion espagnol sur le continent consolide sa position.Un congrès s’est bien formé et a proclamé l’indépendance de la colonie avec le soutiendu général argentin en 1821, mais celle-ci est inapplicable à cause des forces royalisteset des divisions dans les rangs des créoles ; le congrès péruvien fait alors appel àBolivar pour conquérir cette indépendance par les armes. Avant d’intervenir profondémentdans le pays, le Libertador profite de sa campagne victorieuse à Quito pour rencontrerSan Martin à Guayaquil, ce dernier se retire de la politique après cette entrevue laissantle champ libre à Bolivar et ses troupes colombiennes pour conquérir l’indépendance péruvienne.Ce dernier atteint la région de Callao dès 1823, là où se trouve Lima et où se regroupentles indépendantistes de la colonie. Il est alors conscient de la nécessité de détruirele dernier bastion royaliste pour la sécurité de la Colombie et l’avenir du continent,mais le congrès colombien lui refuse longtemps d’engager une telle expédition ; il doitse démener pour en recevoir l’autorisation et les renforts qui vont avec en aout 1824.Avec cette aide, il parvient à vaincre les royalistes à Junin alors que son principallieutenant, Antonio José de Sucre, en remporte une seconde à Ayacucho. Le Pérou est enfindébarrassé de la domination espagnole fin 1824, deux états naissent de l’anciennecolonie : le Pérou autour de Lima, et le Haut-Pérou, qui prend le nom de Bolivie àl’honneur de Bolivar, autour de La Paz. A cet instant, le continent américain toutentier s’est libéré de la tutelle espagnole, à l’exception de Cuba et de quelques îlesdes caraïbes. Ainsi, l’indépendance est arrachée auxespagnols après plus d’une décennie de conflits partout sur le continent. Celle-ciest amer pour l’Espagne, ce qui explique notamment une expédition lancée en 1829par Ferdinand VII pour reconquérir le Mexique, expédition qui s’achève sur un lamentableéchec. Mais celle-ci n’est pas simple non plus sur le continent, les projets d’unitéde Simon Bolivar s’avèrent rapidement être des échecs, les grands ensembles implosenttandis que les guerres se multiplient entre jeunes nations, redéfinissant par les armesles frontières héritées de l’époque coloniale. Même en oubliant ces conséquences,les guerres d’indépendance ont fait du mal aux anciennes colonies ; le Venezuelaet le Mexique perdent respectivement 20 et 10% de leur population, tandis que leurs économieschutent à cause des fuites de capitales, des ravages de la guerre et de l’ouverturedu marché libre qui permet aux produits manufacturés européens d’envahir le marché américain.On peut aussi ajouter à cette conclusion que les avancées sociales promises par lesindépendantistes ne se réalisent pas toujours, l’esclavage n’est pas systématiquementaboli, il est souvent remplacé par un servage qui s’avère être très similaire, et lesamérindiens continuent à être défavorisés dans certains pays, comme au Pérou où ilssont soumis à un impôt spécial, seulement cette fois c’est les élites créoles qui,débarrassées de l’influence espagnole, en deviennent les seules bénéficiaires.