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Qu’est-ce qu’une grande exploitation agricole ?

Qu’est-ce qu’une grande exploitation agricole ?

Quelle surface minimum pour être exploitant agricole ? La surface minimale d’assujettissement (SMA) Une SMA nationale est fixée par arrêté ministériel à hauteur de 12,5 ha. La SMA retenue au niveau départemental ne peut être inférieure à la SMA nationale.10 avr. 2018 Qu’est-ce qu’une petite exploitation ? L’infra-agricole On tient donc là, en creux, une première définition de la petite exploitation : ce serait une exploitation inférieure à la SMI, voire à la demi- SMI. Quelle est la plus grande exploitation agricole en France ? Château-Thierry : La plus grande ferme verticale de France en 2021 – News/Actualités. Quel est le salaire d’un agriculteur ? Le salaire des agriculteurs s’exprime en revenu annuel moyen par exploitant. Un agriculteur gagne un revenu moyen de 30 360 euros par an, soit 2 530 euros par mois, un montant qui comprend les subventions et aides. Ils peuvent gagner un salaire de complément. Quel est le chiffre d’affaire d’une exploitation agricole ? En France, le chiffre d’affaires des 178.000 plus petites exploitations agricoles est inférieur à 25.000 euros par an ; celui des 142.000 suivantes, dites de « taille moyenne », ne dépasse pas 100.000 euros.21 mai 2014

Qui peut être exploitant agricole ?
Comment justifier d’une activité agricole ?
Comment choisir son statut agricole ?
Pourquoi les agriculteurs ne gagnent si peu ?
Comment se faire de l’argent dans l’agriculture ?
Comment savoir si une exploitation agricole est rentable ?
Puis-je devenir agriculteur sans diplôme ?
Puis-je vivre sur un terrain agricole ?
Est-ce que les agriculteurs sont riches ?
Quelle est la culture la plus rentable ?
Quel type d’agriculture rapporte le plus ?
Comment calculer le prix de vente d’une exploitation agricole ?
Comment rentabiliser une exploitation agricole ?
Qui a le droit d’acheter un terrain agricole ?
Comment devenir agriculteur a 50 ans ?
Puis-je mettre un chalet sur un terrain agricole ?
Puis-je mettre une piscine sur un terrain agricole ?
Qui est l’agriculteur le plus riche de France ?
Est-ce que l’agriculture rapporte de l’argent ?
Quelle est l’activité agricole la plus rentable ?
Qui peut estimer une exploitation agricole ?
Qui peut estimer un bien agricole ?
Quelle activité agricole rapporte le plus ?
Est-ce rentable d’acheter des terres agricoles ?
Comment éviter de passer par la Safer ?
Puis-je mettre une tiny house sur un terrain agricole ?
Est-il possible de vivre sur un terrain agricole ?
Pourquoi acheter un terrain non constructible ?
Comment avoir l’électricité sur un terrain non constructible ?
Quel est l’agriculteur le plus riche du monde ?
Quelle culture rapporte le plus d’argent ?
Comment connaître le prix du m2 d’un terrain agricole ?
Quel est le prix du m2 de terrain agricole 2022 ?
Quel est le prix d’un hectare de terre agricole ?
Comment faire de l’argent sur un terrain agricole ?
Est-ce qu’un terrain agricole est un bien immobilier ?
Comment se débarrasser d’un fermier ?
Quel est le montant des frais Safer ?

Qui peut être exploitant agricole ?

L’activité agricole est exercée par un exploitant seul ou avec les membres de sa famille. Ces derniers peuvent avoir le statut de co-exploitant, de conjoint collaborateur, d’aide familial, d’associé d’exploitation ou bien de salarié.

Comment justifier d’une activité agricole ?

L’affiliation à la MSA est indispensable pour justifier de l’existence d’une exploitation agricole. Mettre en valeur un espace agricole d’au moins la moitié d’une Surface Minimale d’Installation (SMI). La taille de l’exploitation est un critère déterminant pour s’assurer de sa viabilité économique.

Comment choisir son statut agricole ?

Le choix du statut agricole dépend d’un certain nombre de critères, au premier rang desquels :

Pourquoi les agriculteurs ne gagnent si peu ?

«Agribashing», déconsidération du monde agricole et de ses pratiques, accords de libre-échange, retards de paiements des aides européennes, revenus faibles (plus de la moitié des agriculteurs gagne moins de 354 euros par mois): les motifs de crispation sont nombreux.22 oct. 2019

Comment se faire de l’argent dans l’agriculture ?

Vous pouvez gagner de l’argent de l’agriculture en rendant des conseils aux agriculteurs sur leurs cultures et leurs investissements. Les consultants en agronomie sont toujours très demandés. Transport agricole : le transport est un défi majeur pour les agriculteurs, en particulier ceux qui sont à petite échelle.16 nov. 2020

Comment savoir si une exploitation agricole est rentable ?

Comment estimer la rentabilité d’une exploitation agricole ? Le chiffre d’affaires doit rester supérieur au total des dépenses pour que votre entreprise agricole soit rentable. En règle générale, la marge nette d’une ferme agricole se situe entre 8 % et 11 % du chiffre d’affaires.

Puis-je devenir agriculteur sans diplôme ?

Pour devenir agriculteur, pas besoin d’avoir un diplôme. Cependant, il est essentiel de faire constamment des recherches en ligne et hors ligne sur les questions liées aux cultures et à la commercialisation.

Puis-je vivre sur un terrain agricole ?

Construire son habitation en zone agricole est possible, à condition de pouvoir justifier d’une activité en lien avec celle-ci. De plus, le futur propriétaire doit être en mesure de prouver la nécessité de disposer d’une habitation sur place. Les agriculteurs peuvent donc construire une maison sur un terrain agricole.

Est-ce que les agriculteurs sont riches ?

Avec plus d’un million d’euros de patrimoine brut moyen (privé et professionnel), les agriculteurs sont les actifs les mieux dotés, selon une enquête de l’Insee portant sur 2015 publiée ce lundi. La moitié détient plus de 600 000 €, soit plus du triple du ménage français moyen.7 nov. 2016

Quelle est la culture la plus rentable ?

Le ginseng est le substitut de café le plus doux, également connu sous le nom d’« or vert ». Il s’agit d’une culture de tradition millénaire en Chine et, ces dernières années, elle est devenue l’une des cultures les plus rentables en Europe également.

Quel type d’agriculture rapporte le plus ?

Il est clair que les cultures agricoles les plus rentables à court terme par excellence sont les cultures annuelles ou extensives puisqu’il est possible d’obtenir une ou deux récoltes par an. Cependant, à long terme, elles ne rapporteront pas autant qu’une plantation.

Comment calculer le prix de vente d’une exploitation agricole ?

Pour évaluer objectivement l’exploitation à céder, il est recommandé de faire la synthèse entre la valeur patrimoniale et la capacité de remboursement de l’acquéreur. La première approche donne une valeur réelle de vente. A partir de la deuxième, l’acquéreur évalue la rentabilité future de l’exploitation à reprendre.9 nov. 2020

Comment rentabiliser une exploitation agricole ?

Comment estimer la rentabilité d’une exploitation agricole ? Le chiffre d’affaires doit rester supérieur au total des dépenses pour que votre entreprise agricole soit rentable. En règle générale, la marge nette d’une ferme agricole se situe entre 8 % et 11 % du chiffre d’affaires.

Qui a le droit d’acheter un terrain agricole ?

En conclusion, que vous soyez un particulier avec un projet de vie plus proche de la nature, un porteur de projet agricole, ou tout autre particulier avec un projet plus personnel que professionnel, vous avez la possibilité d’acheter un terrain agricole.17 déc. 2020

Comment devenir agriculteur a 50 ans ?

Les candidats à l’installation en agriculture qui remplissent les conditions suivantes :

Puis-je mettre un chalet sur un terrain agricole ?

Par principe, les particuliers ne peuvent pas faire construire une maison sur un terrain agricole. Toutefois, la loi française prévoit une exception à cette règle pour les agriculteurs, ainsi que pour toutes les personnes pouvant justifier d’une activité forestière ou pastorale.25 nov. 2019

Puis-je mettre une piscine sur un terrain agricole ?

Dans un arrêt du 15 avril 2016, le Conseil d’Etat a jugé qu’une piscine peut être considérée comme l’extension d’une habitation existante et, à ce titre, être autorisée en zone agricole.10 juin 2016

Qui est l’agriculteur le plus riche de France ?

Edouard Sainte Beuve gérant de la Ferme de Portes à Antheuil-Portes (où il est conseiller municipal) reçoit 177.780 euros.3 mars 2021

Est-ce que l’agriculture rapporte de l’argent ?

L’agriculture peut être une activité très lucrative pour les agriculteurs et les investisseurs, car les cultures commerçables, la nourriture et les fruits produits, couplées à l’élevage de poissons et d’escargots et à l’industrie de la volaille, généreront toujours de bons revenus, car la nourriture est un produit très …16 nov. 2020

Quelle est l’activité agricole la plus rentable ?

Les cultures les plus rentables sur notre ferme sont les haricots verts, les tomates, les aubergines, les pommes de terre nouvelles, la salade, les pois croquants, les oignons frais.

Qui peut estimer une exploitation agricole ?

Il peut s’agir d’un spécialiste de la transmission et la transaction d’exploitations, de la Safer, de notaires voire d’agents immobiliers (notamment pour la maison d’habitation).9 nov. 2020

Qui peut estimer un bien agricole ?

Qui peut effectuer une estimation d’une ferme ou d’une exploitation agricole ? Au préalable, il est intéressant de se renseigner auprès du point d’accueil transmission de la Chambre d’Agriculture et du RDI local qui peut aider à l’évaluation globale.

Quelle activité agricole rapporte le plus ?

Les cultures les plus rentables sur notre ferme sont les haricots verts, les tomates, les aubergines, les pommes de terre nouvelles, la salade, les pois croquants, les oignons frais.

Est-ce rentable d’acheter des terres agricoles ?

De manière générale, investir dans une terre agricole présente une rentabilité modeste située entre 1 et 3% selon les cas mais il faut également inclure les plus-values de revente. Le loyer ou le “fermage” à l’hectare varie entre 150 et 220 euros par an. La rentabilité se situe donc autour de 2% l’année.

Comment éviter de passer par la Safer ?

Pour échapper au droit de préemption, la solution est de vendre le bien au fermier en place puisqu’il a un droit de préemption qui prime celui de la Safer. Mais il doit remplir une condition : exploiter les biens depuis au moins trois ans. Si ce n’est pas le cas, c’est la Safer qui devient prioritaire.

Puis-je mettre une tiny house sur un terrain agricole ?

En zone Agricole (A) ou Naturelle (N), vous pourrez installer votre tiny house si, et seulement si, elle est nécessaire à l’exploitation agricole ou forestière. C’est donc votre activité qui justifiera votre droit d’y habiter.

Est-il possible de vivre sur un terrain agricole ?

Si le terrain en question est situé en zone agricole, il est ainsi considéré comme “protégée du fait de son potentiel biologique, économique ou agronomique.” Dans certains cas, vous pouvez quand même y habiter.3 août 2022

Pourquoi acheter un terrain non constructible ?

Pour quelles raisons un terrain peut-il être considéré comme tel ? Parce qu’il n’est pas prévu pour accueillir une habitation décente : il n’existe pas de voie d’accès ni de raccordement à l’eau potable, à l’assainissement ou à l’électricité.

Comment avoir l’électricité sur un terrain non constructible ?

Pour viabiliser votre terrain et obtenir l’accès à l’électricité, il vous suffit d’adresser une demande de raccordement électrique à ENEDIS. Vous pouvez le faire directement en ligne via le formulaire dédié sur le site ENEDIS-Connect.5 juil. 2019

Quel est l’agriculteur le plus riche du monde ?

Avec une fortune nette de 4,6 milliards de dollars, Liu Yonghao et sa famille arrivent en tête des agriculteurs qui font fortune dans l’élevage. L’entreprise n’est pas seulement présente sur le marché chinois, mais aussi dans d’autres pays, avec plus de 500 filiales et succursales.13 déc. 2021

Quelle culture rapporte le plus d’argent ?

Le ginseng est le substitut de café le plus doux, également connu sous le nom d’« or vert ». Il s’agit d’une culture de tradition millénaire en Chine et, ces dernières années, elle est devenue l’une des cultures les plus rentables en Europe également.

Comment connaître le prix du m2 d’un terrain agricole ?

Rendez-vous sur www.le-prix-des-terres.fr

Quel est le prix du m2 de terrain agricole 2022 ?

De 500 à 57 980 € l’hectare de terre agricole – des terres louées totalement ou en partie, et d’une superficie supérieure ou égale à un seuil adapté aux particularités de chaque département, seuil inférieur à 70 ares ; – des terres à la vente dans les départements d’outre-mer ; – des vignes à la vente.9 août 2022

Quel est le prix d’un hectare de terre agricole ?

Les terres et prés libres non bâtis se sont vendus au prix moyen de 5940 euros par hectare en 2021, en recul de 2,3% sur un an. Pour les terres et prés loués non bâtis, le prix moyen recule légèrement de 0,4% à 4970 euros par hectare.25 mai 2022

Comment faire de l’argent sur un terrain agricole ?

Il existe plusieurs manières de gagner de l’argent avec un terrain non constructible. Vous pouvez par exemple louer votre terrain à une entreprise qui y effectue des travaux d’expansion, ou encore à des agriculteurs qui y cultivent des fruits et légumes.1 févr. 2022

Est-ce qu’un terrain agricole est un bien immobilier ?

Qu’est ce qu’un terrain agricole ? Pour commencer, il faut définir ce qu’est un terrain agricole. Il s’agit d’un bien immobilier qui vous oblige aux versements d’une taxe sur la propriété et qui entre en considération lors du calcul de votre assiette d’imposition.2 janv. 2020

Comment se débarrasser d’un fermier ?

La résiliation pour faute du fermier : 411.31 du Code rural. le propriétaire devra donc saisir le Tribunal Paritaire des Baux Ruraux s’il justifie que le fermier n’a pas payé son fermage ou compromet la bonne exploitation des fonds.30 juil. 2014

Quel est le montant des frais Safer ?

Des frais de dossier d’un montant de 400 € HT sont demandés, une fois en début de convention ; l’enregistrement est gratuit. Qu’est-ce qu’un bail Safer ?


bonjour à tous nous nous retrouvons pour ce dernier webinaire le bruit webinaire conclusif de ce cycle webinaire organisée en lien entre vetagro sup l’université terme aux roumaines et agrium et qui porte sur la thématique refonder l’agriculture à l’ère de l’anthropocène et pour ceux des nems au binaire on va s’intéresser à la question de la transmission des exploitations agricoles et de leur mission pour ce webinaire nous avons le plaisir d’accueillir deux chercheurs connu sur ce sujet dominique jacques jouvenot qui est professeur de sociologie à l’université bourgogne franche comté et françois purcell qui est enseignant chercheur à en sociologie rurale à l’institut national polytechnique de toulouse et donc avant de donner la parole à dominique jacques jouvenot qui sera l’intervenante de ce webinaire et françois purcell qui jouera le rôle de discutant je vous rappelle que vous avez deux boutons que vous pouvez utiliser pour interagir avec nous le premier bouton et le bouton discussions et dans ce bouton discussion vous pouvez soit nous donner des informations soient me faire part de vos éventuels soucis techniques et moi de mon côté je vous donnerai quelques informations concernant nos amis nerfs et puis l’autre bouton notre rubrique pour vous conseille vivement d’utiliser ces la rubrique qr questions réponses puisque évidemment leurs interventions vont certainement suscité beaucoup de questions de votre part et donc bah nous vous conseillons de poser toutes vos questions dans cette rubrique tuèrent et nous y répondrons donc à la fin des deux interventions voilà donc vous arriver progressivement donc je vais bientôt donner la parole à dominique qui va faire une intervention sur un un implant ceux qui la suivent le plan suivant que je vous affiche est donc dominique va pouvoir peut-être prolonger sa présentation et nous va nous présenter ce qu elle le souhaite nous présenter sur ce sujet de la transmission des exploitations agricoles et de leur mission dominique vous avez la parole merci philippe bonjour à tous je songe ajoute simplement que je suis membre de lazard laboratoire de sociologie de l’université de franche comté et que mon intérêt pour la transmission n’est pas récent puisque je travaille sur ces problématiques depuis mon premier ouvrage 7997 le choix du successeur à la transmission patrimoniale qui avait déjà quelque chose de tout ça et je continue encore aujourd’hui à participer notamment dans un des projets de recherche à deux projets de recherche en cours nous on l’a sur lequel on reviendra peut-être tout à l’heure et puis un autre auprès des jeunes des lycées agricoles sur les savoirs et la transmission pour commencer donc j’avais remercié les organisateurs de ce web séminaires les deux philippe hébert crampagne org françois bien sûr aussi pour l’avoir accepté de discuter après mon intervention je vous remercie de cette invitation a parlé de la transmission dans ce séminaire conclusif réinvente une nouvelle agriculture réparer la terre en usages et de nouvelles missions pour l’agriculture de demain voilà le programme auquel bertrand à new york nous a conviés dès la première séance de travail et auxquelles les intervenants précédents dans les disciplines ou tenter de répondre en partir de leur discipline d’appartenance alors je vais dire d’abord que la sociologie est assez peu familière du concept de mission du terme de mission pour autant je vais revenir tout de suite mais pour autant je mets gelé empoigné je me suis dit bon ben je tiens c’est pas c’est pas notre vocabulaire mais comme une opportunité en fait pour construire cette intervention essayer de réfléchir ensemble je me suis d’abord dit que si l’on envisageait des nouvelles missions pour l’agriculture de demain il serait bon de revenir sur celle des les agriculteurs assumé hier en effet pour moi enfin quand on lit pour moi pour de manière un peu évidente pour tout le monde par exemple quand on dit les paysans doivent nourrir la nation c’est une scène où on appellerait ça un peu du sens commun c’est à dire ça c’est des choses qui nous apparaissent à tous évident de la même manière que dire aujourd’hui la mission des paysans aujourd’hui c’est de réparer la terre moi en tant que sociologue je pense que ce sont plutôt je les appellerai plutôt des mandats si six projets qui ont un qui sont des objectifs tout à fait honorable mais qui pour moi ne suffisent pas à faire une mission la mission elle impose aux agriculteurs elle s’impose comme une raison de vivre parce qu’ils habitent cette terre et qu il la travaille à la suite des générations qui les précèdent il hérite de cette paire ils ont alors pour mission moi c’est ce que je sais comme ça que je vais entendre là la problématique ils ont pour mission de la transmettre une mission un devoir en devoir de la faire durer continuer à vivre après l’avoir fait fructifier et c’est à cela que des générations successives se sont attelés depuis la nuit des temps donc ce cette transmission me semble vraiment une obligation ou encore presque dire une vocation mais je veux pas entrer dans ce terme lac qui pour les sociologues est un peu c’est un peu plus compliqué donc 7,2 ce mode de transmission dont je vais parler qui fonctionne adossé à une exploitation familiale c’est à dire à une entreprise dans les rapports familiaux dont les rapports familiaux et professionnels se confondent c’est à dire que le père est aussi le patron la mer est aussi la conjointe de l’exploitant le fils est le successeur vous voyez bien qu’on est dans des rôles sociaux et professionnels ou familiaux et professionnels qui se superposent cc je renvoie aux travaux d’alice barthez dans les années 80 et puis de nombreux sociologues ont ensuite puisque on a tous travaillé sur ce rapport ont très très con fusionner le fonds pourrait ni les décisions professionnelles les choix économiques la décision d’installer un fils sont toujours marquées du sceau de la famille même si elle peut être françois il reviendra là dessus mais elle l’est c’est une famille qui n’est plus là aujourd’hui la famille dont on parlait au début des années 60 et encore moins à la fin du dix neuvième siècle bien sûr le problème aujourd’hui c’est qu’on assiste à un manque de successeur familiaux qui pose à mon sens alors là pour le coup 1 un problème de démographie mais plus encore à mon sens c’est une révolution me semble t’il dans l’histoire de la profession agricole j’y reviendrai donc je reviendrai tout à l’heure sur site et sur cette question moi je vous propose à partir d’un modèle anthropologique assez connue chez socio anthropologue qui est de modèles de marcel mauss 1925 mais qui a été relu par des sociologues du contemporain je pense notamment à alain caillé et à norbert alter qui propose de considérer que la société repose sur un système des changes fondée sur une triple obligation qui est l’obligation de donner recevoir et rendent à partir de ce modèle là je donne à quelqu’un il le reçoit et il va le rendre ou à moi ou à c’est aux générations précédentes aux générations suivantes à partir de ce modèle des traits de triple obligation je montrerai que la crise des successeurs peut-être une opportunité pour tenter de garder des hommes parce que pour que l’agriculture soit et d’émissions enfin la première des premiers des mandats on pouvait dire aujourd’hui c’est quand même de garder des hommes pour la travailler cette terre notre mandat c’est de sauver la terre je pense que on peut on pourrait dans une hypothèse optimiste en tout cas penser qu’on peut garder les hommes et sauver la terre alors dans une première partie vous voyez sur le plan qui est affichée donc je le reprends je leur dit pas tout de suite je commence ma la première partie qui concerne ce que transmettre veut dire et là dedans donc je vais développer ce qui est qui figure dans le plan qu’est ce qu’elle est l’objet de la transmission en agriculture transmis terrer en latin ça signifie passer quelque chose à quelqu’un et se passer quelque chose à quelqu’un renvoie à deux aspects la tradition sociologique qui sont importants à savoir le temps et l’espace mais avant tout en agriculture qu’est-ce qu’est ce qu’est ce que ce quelque chose passer quelque chose entre autres des bears qu’est ce que ce quelque chose ce quelque chose c’est ce qu’on appelle couramment le patrimoine alors c’est bien sûr le patrimoine est connue économique la terre des bâtiments les troupeaux on connaît tous comme les économistes connaissent très bien les pratiques professionnelles comment fait-on son travail quels sont les choix de pratiques que l’on fait avec qui et c’est un travail collectif travail solitaire mais aussi les savoirs qui supportent ces pratiques les paysans disent souvent dans le métier on l’apprend en même temps que le reste alors il faut décortiquer tout ça mais on voit bien que tout est tout tout et patrimoine enfin les savoirs sont pas inclure dans le patrimoine et puis n’oublions pas évidemment les valeurs les croyances donc tout ce qui est patrimoine immatériel et symbolique parce qu’en même temps que se transmettent ces différentes formes matérielles et du patrimoine se transmettent des représentations des idées par exemple une idée de l’indépendance une idée des rôles sexués une idée de l’autorité ça s’appelle des représentations sociales bien d’autres choses encore et puis évidemment une certaine idée de l’environnement de la nature qui circulent dans la transmission du métier donc dans la transmission du patrimoine tout ça les sociologues qu’on appelle on appelle ça une culture professionnelle alors j’en profite juste pour dire que dans cette culture les l’agriculture d’hier puisque on parle de l’agriculture de demain l’agriculture de les agriculteurs d’hier ils ont une vision de la protection de la terre nice et ils ne sont pas elle n’apparaît pas cette question de sauver la terre aujourd’hui où depuis les années 90 1990 elle est elle est là quand ils travaillent la terre n’en parle plus envie de la salir de l’abîmé que ne l’ombre les agriculteurs contemporain la période 60 2000 a été une période sur laquelle on va revenir très vite mais où ils ont été finalement où ils finissent par être qualifié de pollueurs et où on n’a plus que cette image en tête moi je voudrais quand même rappeler que l’idée de la nature et de l’environnement est une est une idée qui a toujours été dans la tête des gens qui travaillaient la terre enfin pas comment ça pourrait être autrement ça se passe on joué non plus donc voilà pour voilà pour la première chose de patrimoine deuxième deuxième chose le temps de la transmission vous connaissez tous cette expression on va laisser ma nuit prochaine vous va on va laisser notre exploitation dans deux ans on va laisser notre notre patrimoine un autre fils comme on le dit d’ailleurs dans la transmission classique je vais laisser ma maison les enfants c’est pas comme et bijoux cette expression elle dit quelque chose du temps de la transmission alors de quel temps s’agit-il il s’agit du temps biographique historique générationnel c’est à dire toutes ces temporalités sont mêlés je prends un exemple tout simple sur sur l’agriculture le temps biographique par exemple il ya un moment précis de l’histoire biographie qui est la retraite le deuil de divorce bon qui sonde et en particulier qui vont être importants dans la dans le mode de transmission un deuxième temps ce moment il s’inscrit dans une histoire de la profession quand je transmets je transmets pas n’importe quand je transmets à un moment donné où les recrutements sont difficiles je transmets à un moment donné où les nouvelles technologies sont en révolutionne la manière de travailler c’est pas c’est pas tout le temps c’est par eux et en même temps cette transmission health elle se réalise dans une histoire économique du pays une période de récession une période de croissance une période d ta démarche est tout à fait particulière donc l’acte de transmettre il s’inscrit dans ces temporalités à la fois très particulière du moment où les personnes vont transmettre mais aussi à partir d’une tonne en fin dans une temporalité très longue qui est le temps des générations au travail les individus qui reçoivent un patrimoine aujourd’hui ils portent en eux des histoires qui les précède donc qu’ils ont eu connaissance même sans angle en connaître les protagonistes ça c’est le temps donc c’est très important quand on travaille sur la transmission quand on veut comprendre ce que veut dire transmettre ça veut dire quelque chose qui s’étire dans l’eee dans l’histoire longue des générations avec des moments particuliers des temps particulier dans lequel transmettre deuxième deuxième élément enfin troisième élément pardon le patrimoine au coeur de les changes le temps de la transmission nous sommes à l’espace de la transmission alors tout territorialité s’organise selon un centre et des périphéries j’ai entendu philippe jeanneau ont parlé un peu d’ailleurs la semaine dernière le centre c’est évidemment l’exploitation agricole elles sont et son chef les périphéries c’est tout ce qui est environnement professionnel d’abord les autres agriculteurs mais aussi la filière à laquelle ils appartiennent les organisations agricoles les politiques agricoles etc et puis évidemment un environnement social qui est un espace où vivent les acteurs dans des territoires qui ont tous des spécificités d’abord celle de d’être urbaine ou rurale péril péri urbaines etc qui vont marquer la des possibilités de transmettre ou de ne plus transmettre moi je vais déjà pas d exploitation aujourd’hui dans des villes comme belfort par exemple ou quand il reste plus qu’un agriculteur à bas la question de la transmission quand on interroge le fils de cette exploitation aujourd’hui il vous dit moi je ne sais pas je ne sais pas ce que je vais pouvoir faire ce que la ville acceptera que je fasse pour pour reprendre l’exploitation dans laquelle ils travaillent déjà mais qui est l’exploitation familiale donc c’est d’autant plus cet espace font que fin que transmettre cette une mission anthropologie au sens de il faut durer il faut durer que l’exploitation dure dans le temps et l’espace à venir transmettre c’est aussi une mission entre anthropologique dans le sens où elle permet de relier des cédants et des successeurs dans cette perspective de durer le dur désir de durer dit le poète paul eluard donc transmettre engage les acteurs c’est dans un successeur dans le cycle de l’ échange où chacun à son tour le fils à l’égard de son père le père à l’égard des grands parents ou à l’égard de la génération suivante chacun à son tour est endetté nous naissons endettés puisqu’on nous a donné d’avis bien nous sommes désendettés toute notre vie puisque on hérite de ceux qui nous précèdent et en l’occurrence sur les exploitations agricoles on transmet on rend ce que l’on a reçu dans la transmission et chacun son tour va jouer ce rôle enfin tenir ce rôle de donateurs est de récipients bière ou de donateurs et de bonnes à terre et baie et d’une certaine manière payer sa dette en se libérant en transmettant l’exploitation agricole on comprend donc que la fabrication du successeur fait partie de ces trois obligations mocienne donner recevoir rendre ne pas pouvoir se retrouver face à l’absence de successeur ne pas avoir pu fabriquer un successeur c’est ne pas arriver à assumer la mission qui lui a été confiée qui est de transmettre donc il va il risque se sait dans d’apparaître aux yeux de ses collègues mais aussi de sa famille comme le maillon faible de la génération cette année le responsable de la rupture intergénérationnel voilà pour ce qui est de la transmis ce je vais vite parce que le bois que je suis très longtemps la crise de la transmission familiale on sait juste en dehors je pense qu’il viendra peut-être un peu après mais même si près des trois quarts des nouveaux installer son fils et fille d’agriculteur et reprennent l’exploitation familiale ou remplacent leurs parents au sein d’une société agricole on assiste depuis des années 2000 ça c’est des chiffres de 2010 on assiste depuis les années 2000 à une crise qui se caractérise par un manque de successeur familiaux patrick champagne donc ceux qui connaissent en 2002 supposé déjà cette question et on assista donc cette crise particulière du manque de successeur et j’ai je redis une crise inédite dans cette profession les dédales des exploitations diminue et évidemment depuis des années 60 je vous donne pas les chiffres ici parce que je les ai sous les yeux mais j’aurais pas le temps donc n ai évidemment les exploitations de diminuer mais là on arrive pourquoi la situation est inédite parce que les agriculteurs n’ont plus là pour certains d’entre eux la possibilité de transmettre au sein de la famille le deuxième élément important de cette de cette crise c’est évidemment le vieillissement de la population agricole juste un chiffe l’âge moyen des chefs est de 49,1 ans les plus de 55 ans hommes et femmes confondus représentent 36 4% de l’ensemble des chefs lé flux d’entrée dans la profession ne comble pas évidemment les flux de sortie donc la crise familiale pose un problème aux eaux la crise des successeurs pardon pose un problème démographique à la profession on peut s’interroger sur pourquoi les fils d’agriculteur renonce à s’installer on a quelques idées à trop de travail trop peu de revenus des conflits familiaux j’ajouterai la ghriba chine parce que les jeunes interviewés moi que je vois en ce moment dans les lycées agricoles fils ou filles de d’agriculteurs d’éleveurs disent qu’il ya une seule chose qui pourrait les faire renoncer à l’installation c’est la ghriba chine c’est à dire que ils sont et quand je vous assure quand il raconte qu’ils y sont assez et mullings ces jeunes là ils sont en formation à l’environnement donc qu’ils sont sensibilisés à cette question peut-être plus que les autres mais en tout cas alors qu’ils vous parlent de passion du métier qui rien n’aurait pu les empêcher de succéder eh ben ils disent sauf ça en invoquant le manque de connaissance de dépôt petit de leur métier par les autres populations donc voilà j’y reviens juste tout de suite après alors transmettre or fin hors de la famille si l’absence de succès c’est donc un problème démographique je vous le disais au début c’est peut-être une opportunité puisque ça va pousser les cédants pour accomplir cette mission de transmission de chercher ailleurs ailleurs ça veut dire chercher hors de la famille agricole et me semble que donc de ainsi d’ouvrir notre manière à une autre manière de féconder la transmission il me semble que enfin j’ai regardé pour que puisse faire assez vite il ya trois scénarios qui me semblent intéressants et qui sont des scénarios objets ou touche rencontrées sur le terrain de sur les terrains de recherche le premier scénario c’est celui qu’on connaît bien c’est vendre leurs biens pour agrandir des structures agricoles voisines auquel cas où quelques à une garde des hommes à la terre puisque il faudra bien que les plus grosses exploitations qui vont les absorber bah trouve un associé s’agrandissent en termes de nombre de personnes bon ça permet cela je ne connais pas suffisamment ce milieu des des grandes exploitations pas des très grandes exploitations pour pour savoir ce qu’il en est de l’environnement et du maintien de l’ordre de la ddt leur sensibilité à cette question françois du m’excuseras ne te renvoyer cette interrogation pour fait pour cette première première chose donc premier premier scénario ça peut être ça on trouve pas on vend à l’agrandissement moi ce que j’ai vu sur le terrain de farm value avec lequel on travaille avec françois entre autres c’est que les agriculteurs en place dit c’est la dernière solution que l’on veut trouver on fera ça si on peut pas faire autre chose deuxième scénario ouvrir le alors ouvrir le marché du travail a d’autre que la famille c’est à dire chercher une personne désireuse de s’installer mais non issus du cadre familial les profils d’ailleurs qu’à son milieu son tous très différents les sociologues enfin marie gillet alice barthez dans les années 2000 ont travaillé sur ses premières installations hors cadre familial ça fait déjà 20 ans mes mains et elles ont montré qu on assiste à une sorte d’adoption du hors cadre familial ou se reconstitue un lien entre leur cadre familial et le cédant qui où ils disent par exemple avec lui c’est comme si c’était mon fils donc il ya une reconstruction il ya de la fabrication de parenté dans cette danse est dans cette interaction qui ressemble à la je vais vite finiens à la parenté à l’apparenté classique dans ce cas là pour le hors cadre familial quel sens sylvia voir à pérenniser le patrimoine et bien enfin si on pense au patrimoine dans sa dimension de patrimoine local le territoire le village mais aussi les responsabilités professionnelles dans la commune dans les organisations dans la coopération s’il y en a et c’est alors le hors cadre familial peut se sentir investis enfin parce par là le l’installation de cette de cette mission est un patrimoine local on en est chargée de l’entretenir on est chargé de le faire fructifier on est chargé d’en prendre soin et ça aussi c’est une manière de prendre soin de la terre c’est pas forcément la terre agricole ça peut être aussi tout ce qui l’entourent c’est ce que pour ça que j’ai évoqué cette dimension du patrimoine tout à l’heure ce deuxième scénario il permet aux cédants de réaliser sa mission il transmet et puis permet à successeur hors cadre familial d’intégrer la profession pour ça guidon il faudra mais comme il faudra dans les autres scénarios de que les successeurs et les cédants s’accorde un sur des pratiques professionnelles mais peut-être que là les hors cadre d familiaux découvre aussi que les laisser dans sont pas tous encore une fois du pollueur au défunt sortent du soussou de cette idée commune d’une agriculture qui qui est qui wiki et pollueuses et qui n’est pas bénéfique j’en étais c’était mon deuxième scénario c’est ça je voulais dire juste à ce propos vous bien j’y reviendrai tout à l’heure dans les questions troisième scénario là mais alors non quand même dans ce deuxième scénario on a aussi on a ces jeunes dont je vous parlais tout à l’heure qui sortent des lycées agricoles qui sont fils d’agriculteur ils ont en commun avec les orcades d’être de la même génération donc ils sont eux plutôt de nous et de lentilles il faut il faut protéger la terre et sont évidemment soucieux de cela donc il moi j’ai rencontré des jeunes qui sont très contents d’apparaître aux yeux de leurs propres parents comme des innovateurs en leur disant mais alizé il faut changer ça moi je veux bien prendre mais il faut qu’on se mette à des pratiques environnementales propres au fait c’est donc ça c’est intéressant parce que on voit que le conflit de génération classique pour lequel certains ont quitté la l’exploitation agricole 1 et bien ces jeunes là il aujourd’hui la possibilité d’amener un changement est d’innover est pour eux balleux c’est le seul challenge en face est là c’est la possible fin il faut qu’ils convainquent leurs parents que c’est comme ça qu’il faut faire et les parents s’ils ne craque pas et bien à ce moment là ils sont ils sont hyper et ne transmettent pas voilà donc mais ça ils nous ont en partage avec les orcades familiaux c’est une histoire de génération et je pense que là aussi c’est un temps très particulier où on ne peut pas dire y aller il ya ceux qui massacrent la terre il ya ce qu’il a il ya ceux qui sont qui la protègent et on voit bien on voit bien la croire c’est une histoire de génération et dans ce cas là évidemment on peut sauver la terre et les hommes puisque ces jeunes là ils vont ils vont bien se reprendre troisième scénario qu est en fait la méconnaissance culturel c’est-à-dire que comment il faut absolument que enfin d’un dd des résultats de la recherche value c’est que les cédants mettant en place des temps de collaboration avec ces jeunes hors cadre qui soit devenir agriculteur pour se connaître il faut accepter de prendre le temps alors voilà de la reconnaissance de l’autre de la connaissance et de la reconnaissance de l’autre tous pour arriver à bas à table afin d’établir une confiance comme le dit alain caillé dans son dernier ouvrage une confiance sans laquelle on ne peut pas travailler ensemble je vous évite le scénario catastrophe parce que j’ai pas le temps mais je vous en parlais tout à l’heure je voudrais terminer sur une autre plus pessimiste et je vous conseille en vous conseiller un ouvrage de philippe darques hier qui s’appelle le peuple du larzac et qui nous raconte l’histoire d’une lutte sur un territoire sur lequel les paysans ont impulsé un esprit de faire ensemble qui perdure encore aujourd’hui donc qui perdure pas simplement pour ceux qui étaient militants 1960 10 1 qui perdure avec les populations qui habitent là sur la totalité du territoire du larzac et qu’est ce que c’est au fond basse et vivre ensemble c’est arrivé à vivre ensemble au service de la tête sa sauvegarde qui serait considérée comme un bien partagée au service de notre commune humanité je vous remercie merci dominique je voulais juste avant donner la parole à françois vérifier quand tu quand vous avez dit de jeux termine par une note un peu plus pessimistes moi je sais bien optimiste optimiste pardon je ne voulais pas terminer mais comme j’ai enlevé la note pessimiste très pessimiste d’accord d’accord parce que j’ai lu un article récemment sur ce sujet là dans le monde actif et qui vont donner une note d’optimisme et oui c’est ça une note d’optimisme merci dominique et donc pas du tout françois complément réaction discussion tu as la parole merci beaucoup merci philippe merci bertrand daille org merci philippe aussi pour cette invitation à discuter ma camarade de projets de recherche dominique jacques jouvenot avec qui jean kissi dans le cadre du projet phare mbayu c’est piloté par alors la truffe et donc c’est au tour des enquêtes que je mène actuellement aux côtés donc lors dominique que je vais vous proposer des éléments de réflexion peut-être complémentaires qui vise peut-être à disputer non seulement dominique met à portée des des points ou des éléments à la compréhension de ce phénomène qu’on appelle du moins de ce moment qu’on appelle la transmission juste un aparté puisque l’objet même dan de ce séminaire porte sur l’agriculture à l’heure de l’entrepôt scène renvoie ces questions de sauvegarde aussi d’un patrimoine naturel je jouerai rappeler et ça me fait penser à un ouvrage qui a été publiée dernièrement par mathieu gerber qui a soutenu une thèse remarquable sur les mouvements paysans il ya quelques années de ça l’expression nous on se sauve nous mêmes et ils courent substantielle de la de la production du dispo au fait sionnel en agriculture un il faut pas oublier quand même que l’épopée modernisatrice le passage de la ferme familiale paysanne à l’exploitation agricole à 2 u th renvoie la nécessité de se sauver entre guillemets un de s’arracher d’une condition sociale on était bien au coeur la sauvegarde était bien pardon au coeur du projet modernisateur aussi dans les années 30 40 il fallait poursuivre l’oeuvre du créateur d’une certaine manière donc n’oublions pas quand même que cette idée de sauvegarde elle est très présente dans le discours au fessionnels dès les années 50 60 et les mouvements de la gauche paysanne vont se réapproprier aussi à cette question et c’est quelque chose que mathieu gervais traite dans son ouvrage donc je vous invite à regarder ses écrits qui porte justement sur la manière avec laquelle le mouvement professionnelle lorsque la sauvegarde pense sa mission de ces missions est très souvent les missions telles qu’elles ont été pensés par les agriculteurs et leur organisation faisait référence à cette matrice chrétienne et je pense que c’est important peut-être de de le souligner alors merci dominique de ces éléments de réflexion alors moi aux anges après transmissions alors je l’appréhendé au regard de ces enquêtes que je mène actuellement dans le béarn dans la dayraut dans la haute garonne je la présente aussi au regard des travaux que je mène depuis quelques années dans les grandes exploitations agricoles notamment du secteur des fruits et légumes alors qu’est-ce que je qu’est ce que je vois je perçois quoi je perçois souvent le fait que le nom même de transmission n’est plus forcément adapté de quoi parle-t-on quand on parle de transmission je pense que c’est aux chercheurs aujourd’hui de déconstruire cette notion qui nous emprisonne dans dans la façon de concevoir ce qui va devoir succéder à ces agriculteurs qui sont en passe pourquoi parce que le temps de la transmission c’est le temps de la cession de parts très souvent dans la plupart des exploitations aujourd’hui n’oublions pas que les exploitations agricoles françaises certes son familial mais elles sont avant tout familiale pour des raisons capitalistique et on voit bien que les exploitations qui se développent sont des exploitations en forme de société donc la transmission c’est d’abord la cession de parts et c’est ensuite souvent l’arrangement et donc pour reprendre et poursuivre la réflexion sur le temps de la transmission je pense qu’il faut bien dissocier ces deux moments dans le temps de la transmission la session et l’allongement et la transmission elle ne s’opèrent véritablement qu’au moment où les deux temps et bien soit coïncide soit on était du moins échafaudé réaliser c’est à dire qu’en fait très souvent moi ce que j’observe sur le terrain c’est que on a parfois des jeunes qui reprennent des parts dans des entreprises dans des gars avec notamment mais que la transmission elle son père pas forcément parce que quand on regarde de près ce qui se passe dans certains grecs notamment en élevage et bien notamment du côté hors cac iliad et processus de sortie très rapide donc la question qui est posée c’est comment on pense aujourd’hui la transmission alors même que la plupart du temps cette capacité à accueillir même soit 1,6 soit 11,4 et de plus en plus difficile à faire tenir donc et comment on arrive à penser la transmission dans la perspective effectivement de la sauvegarde des ressources alors même que l’installation est souvent pensé comme un moment dans une carrière c’est à dire que nous on très souvent on imagine la transmission permettant effectivement le produit d’une filiation la poursuite tout simple d’un projet qui aurait été construit or si ces décès reproduire alors même que durant toute une carrière on a pu souffrir ou énoncé ce qui s’apparente à une assignation c’est aussi ça le discours quand même des cédants françois un problème de connexion me semble-t-il dominique que vous m’entendez bien vous e soit doit subir ce que nous subissons tous c’est-à-dire des moments de coupure de wifi peut-être que en attendant que françois reviennent jeu dominique il y à une question que je trouve intéressante concernant les les scénarios dont vous avez parlé en partie des dons cave est une une question qui disent n’y at-il pas edward qui pose la question de la tille un autre scénario de transmission qui se développe en reprise par les enfants du patrimoine mais mobilisation d’un trop d’entrepreneurs c’est à dire que en fait de la halle à la propriété reste familial mais la gestion se fait par un autre un autre agriculteur ou ou une entreprise agricole il faut remettre votre son oui il ya une il ya des situations comme celle-là enfin ou en tout cas où la question de la terre se pose plus particulièrement sa délaissé dans conserve la terre ne l’avons pas ça de la louer ou successeurs je sais pas si c’est ce cas là dont on veut parler votre nom enfin moi je le vois puisque je suis directement concerné mois tendent à ma famille à mon frère à une ferme et il le exploite des fermes mais pour le compte d’un autre d’une famille et ça se fait pas en fermage ça passe pas par le fermage ça passe par la prestation oui alors françois serait mieux à même de vous répondre à cette donc on leur posera pour françois alors donc une question l’acte i et ce très publicité c’est que vous avez parlé des fils dans les successions et peu des filles est ce que c’est un abus de langage ou est ce que c’est pour ça je sais c’est vrai on devrait les fils et les filles comme on dit les chefs et les chefs d’exploitation là moi je travaille particulièrement sur des zones d’élevage donc il ya très peu la l’enquète samba lieu où on a une une fille sur les quarante personnes qu’on a interviewé qui est successeur e donc mais la question est justifiée mais ils sont elles ne sont pas nombreuses désolé la connexion ab oui françois est revenu ça nous arrive de temps en temps là je pense que peut-être pendant ton la terre vaut mieux tourner la caméra n’était plus là voilà la base il continue ton ton temps de discussion aussi je pense que c’est surtout parce que notre réseau a pris la main sur mon réseau habituel et surtout ça non ce que je voulais dire c’est que souvent en fait les bancs d’une part on a les trajectoires préinstalle à thouars qui sont plus sinueuse je pense qu’il faut pas encore oublié aujourd’hui que la plupart d’un bon un tiers des jeunes qui reprennent une exploitation cette transmission ou de cette installation elle s’opère dans un cadre qui est ce lui même de la pluriactivité et même en zone d’élevage ce qu’on observe depuis les spécialistes la question le montre bien même en zone d’élevage bovin viande aujourd’hui on n’a qu’à un développement fort de la purée activité notre barque en ga des installations et notamment en zones d’élevage on le voit en mme aubin n’est en aucun cas ces installations elles se font plus tardivement et donc on a un turnover qui est beaucoup plus grands qui hier notamment dans certaines filières d’élevage prenons le cas de la filière bovin lait ou orientent le voit notamment dans certains départements toute la question est de savoir comment on pense aux j’ai dû transmission à l’échelle d’un territoire alors même que ceux qui sont censés reprendre l’exploitation vont le faire beaucoup plus tard hâtivement et vont le faire avec l’idée que l’agriculture est une étape dans une carrière on est bien sûr un maillot on n’est pas forcément sur une chaîne on n’est pas sûr qu’on n’est pas dans une filiation forcément donc la question qui est posée aussi c’est comment on pense la transmission des exploitations alors même qu’ on a aujourd’hui des repreneurs qui ne vont pas se projeter de la même manière je le disais avant que ça ou dans des exploitations qui sont en place parce que la question qui est posée aujourd’hui c’est pas tant le défaut de porteurs de projets on a énormément de porteurs de projets dans les pays amis et notamment des porteurs de projets qui veulent reprendre des petites fermes etc sauf que le projet de reprise de petites fermes où le projet d’installation renvoie avant tout à la création même de petites fermes et toutes ces petites exploitations qui sont encore là et qu’ils doivent être transmises demain reste sur le carreau c’est à dire qu’on a des transmissions qui se font ils se font pas des installations du moins qui se font à côté donc la question qui est posée à l’échelle du territoire est de savoir comment on va transmettre un ensemble d’exploitation qui pourrait si on travail avait été fait correspondre ou du moins la question qui se pose aujourd’hui notamment des sisters est de savoir comment on accompagne même dans le départ parce que penser la transmission de cette pensée le départ et ça on le fait de moins en moins c’est comment on fait en sorte que les structures mêmes d’exploitation puisse correspondre à ces projets qui sont ceux de ses de ces repreneurs puisque dominique le disait très bien et c’est peut-être ça le problème de l’agriculture transmettre ce avant tout transmettre une dette s’installer c’est avant tout sein des thés et c’est avant tout ça en était symboliquement et tous les travaux dominique que le montre très bien cette destination du successeur est quelque chose qui est de plus en plus pesant même pour des enfants d’agriculteurs qui s’il décide de reprendre l’exploitation il a lui décidé de la reprendre et je ne dirais pas de la reprendre mais dollar crée c’est à dire qu’en fait très souvent la reprise est synonyme d’une réinvention du cadre et du dispositif productif donc on a des exploitations dans lesquelles une nouvelle génération même d’enfants d’agriculteurs ne se projette plus forcément et on a refusé d or cadres familiaux qui souvent ne sont pas si on regarde que ça qui ne se projette pas non plus dans l’offre d’exploitation qui est déjà en place et d’autre part et je terminerai peut-être là-dessus quand on souligne le fait que effectivement l’agriculture française demeure familiale un plomb juste un chiffre un seul 18% les chefs d’exploitation aujourd’hui ils sont mariés à un conjoint ouverte qui exercent le même métier et je vous passe tous ceux qui sont mariés avec des conjoints ou des conjointes qui exerce le métier d’agriculteur une agricultrice sur une autre société civile d’exploitation agricole donc quand on regarde bien le modèle familial qui correspond à cette coïncidence juste et parfaite entre détention du capital organisation du travail et détention du capital foncier ne correspond plus qu’à 20 % des exploitations françaises donc la question de la transmission elle se pose notamment pour des collectifs aujourd’hui qu’ils prennent des formes de plus en plus différentes et construire un collectif transgénérationnel ne va pas de soi aujourd’hui on voit combien dans les grecs aujourd’hui c’est très difficile notamment pour les organes encore dernièrement j’ai discuté avec un hors cadre tu me disait combien il était difficile pour lui de trouver les gens qui allaient remplacer l’associé qui partait donc parce que là aussi s’agit pas simplement de deux cd départ est de faire entrer il faut pouvoir donner quelque chose aussi vous faire en sorte que le repreneur puisse avoir un espace dans lequel il va penser un projet créatif et ça c’est lui des difficultés malgré des dispositifs comme les gars avec malgré des formes d’organisation sociale de la production en positif on voit bien que un c’est collectif qui date des années 60 70 ne fonctionne plus toujours ils peuvent fonctionner certes mais il ne fonctionne plus tôt jours et ils sont le témoin les témoins aujourd’hui de processus de ballet bien auquel ils n’ont pas été pensés et moi ce que j’observe notamment dans le cadre du projet de fair value c’est que les gars et qui sont avant tout fait pour faire de l’agrandissement et avec la transparence on a créé un bel outil qui permet avant tout installer madame d’installer un fils qui va reprendre une des gia donc est ce que pour autant ça participe d’un projet de transmission je serai moins convaincus de la chose donc tout ça pour dire que on a aujourd’hui des formes d’organisation sociale qui doivent être peut-être penser au regard de cette nouvelle mission entre guillemets même si comme dominique je suis pas forcément très à l’aise avec cette notion de deux missions ou de contrat c’est à dire que posons nous la question de savoir quels seront les agriculteurs ou pas qui prendront en charge cette mission parce qu’on voit bien dans le travail agricole repose de plus en plus aussi sûre du travail salarié donc est-ce que la mission elle est simplement dévolus aux seuls chefs d’exploitation là aussi posant des questions est ce que en termes d’éthique il est juste de considérer que seule une catégorie sociale et professionnelle et peut être chargée de cette dite mission c’est une vraie question que je pose aussi sur la table et est ce que la mission c’est pas aussi transmettre des savoirs des métiers à d’autres populations que la seule population de chef d’exploitation donc on est bel et bien de face à un problème d’inadéquation qui peut enrayer ce processus si on n’y prend pas garde de de construction de ce qu’on va appeler une nouvelle mission qui serait celle de la sauvegarde effectivement des ressources mais qui je le rappelle est quand même assez présent dans le discours officiel de thuyone depuis près d’une wave ii depuis près de trente ans une 30 40 ans même voilà c’est dire donc c’est plus des compléments 10 font écho à un terrain que je ne réalise en ce moment et qui me fait dire que tous les outils contrairement à ce qu’on peut penser ne sont pas forcément tous en place pour permettre justement cette transmission qui répondrait à un enjeu qui serait celui de cette nouvelle mission merci merci beaucoup françois alors il ya des questions très intéressantes comme d’habitude dans le dans le qr et alors il ya une première série de questions laisser votre micro pour pouvoir répondre donc sur les scénarios dominique a parlé des différents scénarios françois tu as pas ton micro différents scénarios et donc qu’il y avait dans les questions un scénario qui portait sur dire mais en dehors des scénarios proposés par dominique il ya aussi là le scénario de de maintien du capital par le capital foncier par les les générations suivantes par les enfants mais c’est la mise à disposition se fait sous forme de à d’autres agriculteurs se fait sous forme de demandes de prestations c’est à dire c’est les travaux à façon ça se développe dans un certain nombre de fermes donc ça c’est un scénario qui existe mais dans il ya d’autres propositions il ya c’est tout simplement être excusé moi par rapport à sa juste si je peux me permettre ça se développe parce qu’on a les agriculteurs qui sont de plus en plus seul aussi sur des exploitations et pour certains d’entre eux n’ont même plus la capacité parce que le voisin qui reste est à 15 ou 20 km de créer même des cuves à 1 on va dire qu’on en est là aujourd’hui incertaine territoire je tiens à vous rappeler que l’action collective est mise à mal par la disparition même des agriculteurs susceptibles de la porte est donc on en est là dans certains territoires cette question de d’effectifs qui posent de plus en plus problème effectivement alors il y avait du coup dont il ya deux questions la une de véronique une de florence sans dire que pensez-vous des transmissions coopérative qui y met des salariés ou l’exemple des piscicultures d’aqualand où la reprise du foncier viticole par les coop ou et est du coup que les coop peuvent installer un des nouveaux agriculteurs sur les fonciers acheter par exemple on avait vu l’exemple dans les entretiens agronomique olivier de serres des skis cas des sociétés coopératives d’investissement collectif et puis dans certains territoires est ce que la reprise d’exploitation va pas se développer avec des collectivités et avec éventuellement aussi des engagements d’urbain dans d’achat de parts de foncier comment vous voyez ça sur l’évolution de l’achat du capital foncier qui permet de favoriser juste justement le la reprise par des hors cadre alors là aussi je pense que il ya toute une écologie donc des dispositifs à faire aujourd’hui d’installation c’est ce à quoi s’emploie cécile gazeaux qui réalise une thèse sur la question de ces dispositifs et démarche volontaire porté par des corps des acteurs qui sont pas des acteurs étatiques ou des collectivités la question qui est posée à ces dispositifs qui se met en place ne relève pas simplement de la question de l’accès au foncier je vous mets en garde pas le terrain concret en ce moment avec dominique et autres montrent que l’un des enjeux c’est peut-être le foncier dans certains cas mais c’est aussi le remboursement des comptes courants associés c’est aussi la capacité à payer la dette du cédant parce que les enfants du cédant réclame effectivement leur dû si leur père a considéré qu’il fallait abondé le capitaine de l’exploitation sans compter si les prélèvements n’avait pas été fait pendant des décennies au moment de la transmission ce que je peux vous dire c’est que les ayants droit réclament leur dû est ce que j’observe mois notamment dans certains cas grec et dans certaines exploitations c’est que là pour le coup les coopératives ou d’autres acteurs pourraient être amenés à accompagner justement ce moment de transition qui est loin d’être simple donc attention la question foncière est l’arbre qui masque pour moi aussi la forêt réduit trop souvent la question de la non transmission à la question foncière c’est une question on est un certain nombre à la traiter à la pensée mais le noeud ne se situe pas toujours là c’est à dire que je pense que on est toujours pareil on était sur la dette symbolique tout à l’heure mais on est sur des textes qui sont relativement importantes aussi et on peut se poser la question de la capacité qu’auront certains acteurs à accompagner justement soit en termes de trésorerie soit en montée au capital de ces exploitations mais je pense que on a besoin de toutes ces initiatives attention un certain nombre d’initiatives aujourd’hui se marchent sur les pieds on voit bien que l’installation et la transmission de vienne business devienne un marché il faut installer pour installer et je pense que avoir trop d’éclat mais cette nécessité d’installer on installera personne parce que justement nous que je voulais aussi évoqué c’est que le move and installation est quelque chose qui ne fait peur et qui ne correspond plus au projet et à cette ambition créatrice qui est celle est qui est portée par des jeunes et de nouvelle génération d’agriculteurs comment voulez vous qu’un jeune de 30 ans puis se considérer que l’installation pas ce projet installée c’est être assignée regardez toutes les professions où le mot même d’installation est prononcée pour faire les médecins d’accord où on voit bien que le mot installation est quelque chose qui rebute énormément les jeunes qui pourraient reprendre notamment des cabinets et que l’existence même d’une forme collectif ne permet pas en soi de d’attirer de nouveaux de nouveaux éléments bref si la coquille si le projet à l’échelle du territoire opposées par une coop ou autre ne correspond pas à l’ambition qui est celle de ses porteurs de projets et bien toutes les coopératives de la terre où toutes les formes collectives n’arriveront pas de toute façon à la tire et c’est à dire qu’il ya un travail à faire il s’agit pas simplement de tir dit à mon petit je vais te donner une base d’une exploitation et tu vas voir ce que tu vas voir ça va bien marcher non je pense que c’est plus ça et même un enfant d’agriculteurs n’accepte plus que le père la cia une fonction et la sinne simplement à une reprise de parts dans un gaec ça c’est bel et bien fini merci dominique leur ajouter quelque chose ou oui oui non je suis assez d’accord vient de dons qu’il ya une autre question qui porte justement sur ce cas abordés françois sur la question de de la carrière et du coût l’installation dans une clairière bertrand qui dit et ce plan paysager des carrières agricole + courtin débuts professionnels lors de l’arrêt culture une activité agricole de 10 15 ans et un troisième temps professionnel est ce que vous observez cela et jérôme qui complète effectivement on voit beaucoup chef d’exploitation qui a 40-45 ans décide de céder leur exploitation pour faire autre chose donc du coup le lien entre durée de carrière et temps et l’espace de transmission qu’est ce que vous pouvez dire là dessus oui je pense que ça c’est important mais en même temps l’idée de carrière elle a toujours été présente même si elle était on s’installe et paysans pour le rester toute la vie ce qui change évidemment c’est que on n’a plus la même idée de la carrière enfin françois vient d’y revenir un peu mais on voit aujourd’hui même alors il ya toute la question des départs précoces en agriculture de gens qui ont été désignés à signer cette place il y a il ya 40 ans un puits qui tout d’un coup ce 10 mai moi je ne savais pas quoi je vais pas finir ma vie dans un truc où je n’ai pas voulu faire et que j’ai fait part par désignation donc il ya des gens qui sont vos plus tôt mais il ya aussi des 10 a failli un conseiller agricole qui me racontait l’autre jour que il est en train de suivre des orques indre installé en 2000 qu’ils sont en train de quitter la profession c’est à dire c’est cédant danse est donc dans cette nouvelle forme d’installations qui étaient leurs cadres il ya déjà des gens qui s’en vont de la carrière et c’est bien cette idée de deux carrières multiples d’une certaine façon il ya tout il ya à la fois des gens qui ont travaillé à la l’extérieur qui sont très riches et qui viennent acheter des vignes dans le sud de la france s’est installé comme viticulteur il n’est qui fait équipe et qu’ils peuvent du point de vue du capital etc et puis qui vont pas forcément finir ma carrière ici pourra lire et investir ailleurs et faire d’autres autre métier donc c’est sûr que la carrière elle est appréhendée dans un temps hachée enfin dans des dans des tops des temporalités plus plus nombreuses et plus récentes ce qui est la même façon il ya des laits de la même façon les formations des formations qui sont quand même essentiel à la fois l’acquisition de coke de compétences et et allah et au déroulement de la carrière les gens passent par des formations très différentes que ce soit des formations d’adultes ou des formations en lycée agricole classique ou et à des âges qui sont ici sont complètement différents de ce qu’ils étaient avant dans la formation initiale oui françois ce qui est sûr c’est que les outils économiques notamment les coopératives ne se souciait pas de cette question jusqu’à lors de la transmission c’était séquelles scanner dont soit les familles devaient quoi qu’il en soit transmettre donc la construction d’un projet économique à l’échelle du territoire repose effectivement sur ce qui allait de soi c’est vrai qu’aujourd’hui on a des acteurs qui sont obligés de s’emparer de cette question parce que la transmission là pour le coût du projet économique à l’échelle du territoire ne va plus de soi non plus c’est à dire que les contrats qui sont mises en place avec des acteurs des filières aujourd’hui et bien ne sont pas forcément rempli ne sont pas signés parce que ces contrats étaient associés à des formes d’organisation du travail c’est à dire une forme d’entreprise qui ne sont pas aujourd’hui reprise par certains fils d’agriculteurs ou hors cadre qui décide de s’installer c’est ce que j’appelle installation à côté donc la question qui était posée est de savoir comment au-delà de la transmission des entreprises agricoles se transmet un projet agricole à l’échelle du territoire avec ses va et vient donc comment on a juste cette volonté cette impérieuse nécessité d’admettre que lé projet sont considérées comme plutôt des étapes et c’est très vrai notamment je le disais tout à l’heure dans le secteur déjà 1 de la production où on voit des installations l’install carrément enfin c’est dieu un point en élevage ovin aujourd’hui un une installation pour un départ donc il n’y a pas on voit bien qu’il ya des filières dans lesquelles ça pose pas de problème là ce sont plutôt même des femmes sont plutôt des orcades des investissements moins lourds moins contraignant donc se bat et bien il y est aussi allé type de filière qui peuvent le permettre toutes les filières ne le permettent pas mais la question est quand même posé à une filière même comme la filière ovine est de savoir comment se maintient la capacité de production à partir du moment où on a un turnover qui est beaucoup plus important et on voit bien qu’on est toujours dépendant des marchés extérieurs donc malgré tout et vous voyez dans des filières comme le lait ou gare d’autres difficultés en matière de reprise où la reprise se félicite difficilement il ya eu des gains de productivité qui permette pour l’instant de maintenir mais jusqu à quand donc vraiment la question qui est posée c’est celle de la transmission des exploitations et la transmission dans le projet économique à l’échelle du territoire moi merci bon on voit bien que ces questions vous interrogez vraiment ces questions de transmission de succès sion d’installation d’ailleurs il ya une remarque d’une personne qui installe et qui dit edith qui dit aujourd’hui nous on parle de création reprise et on parle plus d’installations en termes de de l’installation de deux de nos créations d’entreprises de pommes on le dit dans les autres filières la question des effectifs et la question des savoirs est dans la transmission il ya aussi comme le disait dominique la question des savoirs bertrand et d’y poser une question c’est triste de succession ne va-t-elle pas engendré une grande perte de compétences agricoles est ce que vous voyez est effectivement tout ce qui est dans le passage de relais en terme de savoir surtout qu on est à une période où on parle beaucoup de l’importance des savoirs locaux et donc des savoirs d’expériences est ce que ça vous voyez aussi te effectivement dans les reprises d’activité dans les biens il ya sept ses difficultés en termes de perte de compétences non moi je dirais qu’il ya une crainte des cédants de ne pas justement transmettre leurs compétences ou qu’elle soit par un prise au service du nouveau projet mais des lycées agricoles comme comme comme lui et cfppa et cetera son moi jdit raid sont aussi les femmes produisent des savoirs qui permettent ou nouveau venu de faire comme l’ont fait des générations précédentes c’est-à-dire de faire avec avec leur avec leurs compétences acquises en apprentissage et ils sont très souvent et ça moi je la langue dans l’omc est avec des jeunes genevois très bien notamment pour les hors cadre les stages qui sont présents dans l’information sont très très importants c’est à dire que il ya vraiment une il ya vraiment un engagement des étudiants dansez dansez dansez stage et où ils vont en général dans des exploitations qui connaissent pas ou qui sont pas du tout ressemblante à celle de leurs leurs parents ou pour tous les cadres qui sont des premières rencontres réelles avec le métier vous pouvez venir donc ça c’est très important et ce sont des savoirs différents qui vont se transmettre entre lui-même de stages ou des cédants et des savoirs scolaires mais ça c’est ainsi c’est assez classique donc enfin moi je pense pas qu’il y aura de perte de compétences sur la peut-être de nouvelles compétences mais ça me semble pas du tout être problématique quoi ça françois ce fait serait plus sur la sur les questions de de connaissance de la profession d’engagement de riz dans les organisations professionnelles ont parlé des cuma tout à l’heure mais c’est vrai aussi de de l’ensemble du système d’organisation agricole quoi ça sert il me semble serbes ont peut-être dans tous les gens s’installent ils sont pas vraiment familiariser avec la profession d’autant que bon elle est pas forcément très accueillante à l’égard des populations qui ne la connaissent pas françois amplement or je suis tout à fait d’accord avec dominique j’interroge peu la question des savoirs énormément qu est ce que je vois simplement c’est que les nouveaux venus importe aussi des compétences nouvelles kim et connaissances nouvelles en matière de commercialisation d’organisation du travail ils ont le plus souvent passé des années dans des entreprises comme salarié donc ils ont un autre rapport à l’organisation du travail à la coïncidence entre sphère familiale et sphère professionnelle il réinvente quand même hein je trouve plus qu’ils ne puissent qui n’oublie ils se réapproprient mais c’est vrai que c’est difficile pour moi de répondre totalement à cette question peut-être donc juste de deux dernières questions une première de jérôme et il le dit pourquoi la transmission n’est-elle pas aussi une notion d’évaluation et de valorisation au plus juste des enjeux de la mission si à partir du moment où on évalue bien la mission et du coupon la transformant en commandes iran en éléments de valeur quoi et bien comment est-ce que ça c’est pas ça qui va permettre ensuite de favoriser tout le passage d’une génération à l’autre oui alors ça justement c’est un peu ce sur contre haye avec dominique est c’est vrai qu’au lieu de parler de mission par davantage de valeur d’exploitation c’est à dire quelles sont les valeurs qui sont transmises et est ce qu’on voit sur le terrain c’est que parfois si l’on n’est pas d’accord sur le type de valeurs combat justement expertise est identifié on voit bien que les cédants vont permettre la valeur ou même endroit que le repreneur on voit bien que certains cédant ne savent pas où se situe la valeur même de leur exploitation pour réaliser des enquêtes savoca d expert foncier actuellement on voit bien que l’agriculteur en plus c’est complètement désorienté quant il s’agit même de penser la valeur de son exploitation et donc d’une certaine manière les types de missions qui lui sont alloués et c’est là qu’interviennent aussi de nouvelles catégories de prescripteurs et on voit bien aussi que la transmission est un moment souvent complètement un préparé et que et que la définition de la valeur ou la construction de la valeur mais quelque chose qui n’a jamais fait l’objet même d’un échange discussions entre collatéraux merci alors il y avait deux questions la de gaël m qui était très personnel sur la transmission quand on est pas enfant exploitants donc je vais me permettre de répondre parce que je viens de vivre personnellement la solution qui apparaît la plus facile à mettre en oeuvre c’est le groupement foncier agricole qui peut intégrer aussi des bâtiments d’exploitation et donc le groupement foncier agricole ce sont des parts du coût qui permette effectivement deux à la fois que les enfants soient propriétaires d’une partie des parts et puis que l’exploitant puisse aussi s’investir en ayant lui-même départ en achetant des parts aux enfants qui souhaitent vendre donc c’est pas françois mais le mythe mais je pense que c’est un modèle qui existe et alors ça existantes on est incapable de faire vivre une indivision alors après quand on bat sur le terrain on se rend compte que parfois le gf1 est le dernier des dominateur commun c’est-à-dire contre un gf a parce qu’on n’est pas capable de s’accorder justement sur l’émission de l’entreprise c’est à dire qu’on met tous les frères et soeurs qui sont pas actifs sur l’exploitation non jeff à la seule question qui est posée est de savoir si ses frères et soeurs auront la capacité de rester là sans demander leur dû ce que le jour où par contre les frères et soeurs demande à ce que le gf ça explose c’est à dire on récupère ses billes la question est à nouveau posée donc c’est parfois d’après les dires d’experts reculer pour mieux sauter ou alors c’est une solution quand frères et soeurs s’accordent à dire qu’ils ne resteront que les propriétaires de celui qui reprend voilà mais c’est effectivement une solution qu’on ne voit pas se développer non plus dans toutes les régions mais dans certaines louis avec effectivement des limites à tout ça d’accord dernière question posée par bertrand il serait intéressant de dire quelques mots sur le scénario pessimiste sur le mode du catastrophisme éclairé de jean pierre dupuy c’est en pensant le pire que l’on peut éviter donc dominique je vous renvoie puisque vous avez été tout à l’heure entre optimistes et pessimistes vous allez pouvoir donnez votre avis est ce qu’il vaut mieux est ce que c’est bien d’être dans le pro ce tropisme éclairé pour faire en sorte que finalement on reste optimiste puisque effectivement ce que vous avez montré c’est que a priori ça bouge mais c’est pas non plus catégorique non le catherine taylor moi je trouve catastrophe s’est elle m’a été racontée par un conseiller agricole encore une fois du sud-ouest d’ailleurs et qui m’expliquait comment il se trouvait dans une situation où d un cadre sain biniou s’installer à côté bas côté pour le coup des exploitants en place dans la même région et boulay complètement enfin les ignorer c’est à dire qu’ il n’y avait aucune communication entre visa et les autres parce que les projets évidemment était différent parce que les générations et peut-être différent fois pour toutes ces raisons qui on connaît bien quand on s’installe à la campagne avec mais que ces nouveaux organes ne voulait pas absolument pas entrer en relation avec la population locale est donc construit ce feu appelait des copains pour qu’eux-mêmes viennent s’installer à côté d’eux et c’est alors sur des projets quitte pas forcément des projets énormes et on finit par dire maintenant nous mettra pas nos enfants à l’école du village et on va faire notre école nous mêmes et donc du ou le village a perdu l’école puisque il aurait pu bénéficier des quelques enfants des orcades canal voilà et ça peut arriver enfin c’est à dire que cette et à mon avis c’est vraiment de la méconnaissance culturel c 17 de la haye de l’autre moi je suis pas là pour dire si les uns ou les autres ont des zones a en tout cas on voit bien comment ou si ça peut partir en partir en vrille quoi tout ça à partir du moment où les gens n’ont pas la volonté ou l’ envie de vivre ensemble dans des communautés qui sont relativement petites souvent a donc des gens ils sont aussi contents d’avoir des nouveaux voisins d’avoir enfin des ouïes de vivre de vivre avec d’autres personnes et le conseiller agricole me disais que c’était quand même assez catastrophique en tout cas françois catastrophisme éclairé tu es d’accord non moi je pense qu’il faut se dire que la transmission tout simplement reposera certainement pas uniquement pour que je disais tout à l’heure sur les seuls chefs d’exploitation il est évident que d’ici 10 ans on le voit notamment le tueur régions comme la bretagne qui est quand même un creuset d’activité à l’alcool 50 % des chefs d’exploitation mon parti alors vous allez me dire toutes les exploitations vont pas disparaître pour autant on est quand même il faut bien se dire une chose c’est que la transmission du projet agricole reposera sur d’autres acteurs voilà reste à les penser mais sans que cela n’empêche que tu peux mettre tous les acteurs que tu vous votre avenir des gens ont pas du tout l’intention de vivre ensemble voilà exactement exactement et c’est vrai que ce biais ce vivre ensemble aujourd’hui la et discuter un parent par certains tout comme le vivre ensemble en famille et discuter de table donc est ce que c’est le scénario catastrophe pas forcément on est on est dans un moment où la crise culture se réinvente les catégories sociales qui porte les laitiers la culture se réinvente je pense que ces facteurs pour moi du moins un élément d’optimisme je pense que il faut y voir des éléments de réinterprétation de la façon dont on conçoit cette activité c’est simplement ça et notamment quand on travaille à nous avec jeanne reviennent sur les questions de négation c’est pas simplement pour dire il ya un abandon du métier il ya une redéfinition du métier une redéfinition des priorités une redéfinition des valeurs aujourd’hui dans ce secteur-là c’est très très stimulant pour les chercheurs que nous sommes merci beaucoup on est obligé d’arrêter merci beaucoup s’étaient à nouveau très riche c’est donc ce cycle de webinaires s’arrête j’allais dire pour l’instant parce que je pense que avec bertrand et valeur les philippe jeanneau on va pouvoir imaginer peut-être une autre saison pour approfondir tous ces sujets qui ont été traités et donc je vous rappelle que tous ces web binaires sont accessibles en replay vidéo sur la chaîne youtube evenium à la playlist refonder agriculture et anthropocène merci beaucoup dominique mercy beaucoup françois et à bientôt je pense pour poursuivre ses réflexions passionnantes et merci aussi de votre optimisme en disant ça se recompose mais ce n’est pas la fin de l’agriculture comme certains peuvent le croire à bientôt et bonne et et au revoir

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