Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

Quels sont les défis professionnels ?

Quels sont les défis professionnels ?

Quels sont les défis de travailler en équipe ? 5 défis pour comprendre les 5 comportements d’une équipe cohésive Pourquoi relever les défis ? Les défis nous permettent de faire de nouvelles expériences. Ils nous obligent souvent à sortir de notre zone de confort et nous ouvrent sur une nouvelle réalité. On y découvre alors de nouveaux champs d’intérêt, notre réel potentiel, mais aussi nos limites.22 mai 2019 Comment relever un défi personnel ? 7 conseils pratiques pour relever vos défis Qu’est-ce un défis ? Action de provoquer quelqu’un en combat singulier, à une compétition : Lancer un défi à quelqu’un. 2. Action de défier quelqu’un, de le provoquer : Cette lettre est un défi. 3. Quels types de difficultés Avez-vous du mal à gérer ? 3- Quel type de difficulté avez-vous du mal à gérer? Comme vous n’êtes pas un robot, vous ne pouvez pas tout faire parfaitement. Au risque de se répétez : soyez sincère. Vous pourriez mentionner que vous avez plus de mal à aborder les situations qui mélangent les sentiments : la colère, la tristesse, etc.

Qu’est-ce qu’on peut améliorer au travail ?
Comment Définissez-vous le travail d’équipe ?
C’est quoi le défi ?
C’est quoi un défi personnel ?
Quels sont les défis de la vie ?
Comment formuler un défi ?
Comment Définissez-vous votre travail aujourd’hui ?
Quelles sont vos motivations pour ce poste ?
Quels sont les points à améliorer ?
C’est quoi pour vous l’esprit d’équipe ?
Quelles sont les difficultés que vous avez du mal à gérer ?
Comment s’améliorer dans son travail ?
Quel est le synonyme de défis ?
Pourquoi se donner des défis ?
Qu’est-ce qu’un grand défi ?
Quels sont vos atouts professionnels ?
Quelles sont vos qualités et vos défauts ?
Quelles sont vos 3 qualités et 3 défauts ?
Quels sont vos 3 défauts ?
C’est quoi une bonne équipe ?
Comment travailler en équipe de façon efficace ?
Comment améliorer l’efficacité professionnelle ?
Comment améliorer lefficacité d’une équipe ?
C’est quoi les défis ?
Quels sont vos points faibles ?
Quel défaut Dire à un entretien ?
Quels sont les 5 étapes de la dynamique de groupe ?
Qu’est-ce qui fait la force d’une équipe ?
Quelles sont les clés d’un travail en équipe réussi ?
Comment être plus dynamique au travail ?
Comment devenir un bon professionnel ?
Quels sont vos propositions pour améliorer votre travail ?
Comment améliorer sa situation professionnelle ?
Quelles seraient vos lacunes professionnelles ?
Quelles sont les limites du travail en équipe ?
Qu’est-ce que vous pouvez nous apporter ?

Qu’est-ce qu’on peut améliorer au travail ?

Éteignez votre téléphone et les alertes de votre ordinateur, et n’essayez pas d’effectuer plusieurs tâches à la fois. Classez vos tâches par ordre de priorité selon leur importance, et réservez un temps spécifique à chacune d’entre elles.

Comment Définissez-vous le travail d’équipe ?

Définition. Le Travail d’équipe et collaboration signifie faire partie d’un groupe* et travailler en collaboration avec d’autres membres en vue d’atteindre un objectif commun relié au travail. * Un groupe est composé de deux personnes ou plus travaillant ensemble à l’atteinte d’un objectif commun relié au travail.4 avr. 2016

C’est quoi le défi ?

1. Action de provoquer quelqu’un en combat singulier, à une compétition : Lancer un défi à quelqu’un. 2. Action de défier quelqu’un, de le provoquer : Cette lettre est un défi.

C’est quoi un défi personnel ?

Un défi c’est une provocation à faire quelque chose que nous ne ferions pas de façon naturelle. C’est souvent une idée spontanée. C’est comme engager un combat contre soi-même pour stimuler notre motivation et se botter les fesses.30 juil. 2022

Quels sont les défis de la vie ?

Faire face aux défis de la vie

Comment formuler un défi ?

Clarifier le défi avec le porteur de projet Il est important de clarifier le « Pourquoi » et le « Quoi » avec le porteur du projet AVANT de chercher à répondre au Comment. C’est la raison pour laquelle la formulation est importante. Poser la bonne question est le meilleur moyen d’obtenir une bonne réponse.

Comment Définissez-vous votre travail aujourd’hui ?

Vous demander de décrire le poste idéal, c’est vous demander ce que vous souhaitez au plus profond de vous, le cadre dans lequel vous souhaitez travailler ainsi que les conditions, l’atmosphère et les missions. À travers cette question, il cherche à mieux vous connaître.14 mai 2020

Quelles sont vos motivations pour ce poste ?

Motivation pour un poste Généralement, vos motivations émanent : De l’entreprise elle-même (par exemple ses valeurs, son organisation, sa taille,…) Du secteur d’activité (qu’est-ce qui vous a particulièrement attiré ?) De votre métier (pourquoi ce métier-là et pas un autre)

Quels sont les points à améliorer ?

Autrement dit, ce sont des points faibles qu’il est possible de renforcer ou de corriger.

C’est quoi pour vous l’esprit d’équipe ?

Par définition, l’esprit d’équipe consiste à faire preuve d’altruisme et de solidarité avec les membres de son groupe. En entreprise, l’esprit d’équipe mêle qualités humaines et professionnelles : dans une ambiance bienveillante, les collaborateurs tirent parti de leur alliance pour atteindre des objectifs communs.10 févr. 2021

Quelles sont les difficultés que vous avez du mal à gérer ?

3- Quel type de difficulté avez-vous du mal à gérer? Comme vous n’êtes pas un robot, vous ne pouvez pas tout faire parfaitement. Au risque de se répétez : soyez sincère. Vous pourriez mentionner que vous avez plus de mal à aborder les situations qui mélangent les sentiments : la colère, la tristesse, etc.

Comment s’améliorer dans son travail ?

6 méthodes de travail pour améliorer son efficacité

Quel est le synonyme de défis ?

Synonyme : bravade, fanfaronnade, insulte, menace, provocation. Contraire : déférence, obéissance, respect, soumission.

Pourquoi se donner des défis ?

Les défis nous permettent de faire de nouvelles expériences. Ils nous obligent souvent à sortir de notre zone de confort et nous ouvrent sur une nouvelle réalité. On y découvre alors de nouveaux champs d’intérêt, notre réel potentiel, mais aussi nos limites.22 mai 2019

Qu’est-ce qu’un grand défi ?

Un défi se définit comme une intention, individuelle ou collective, de répondre à une situation complexe pour laquelle aucune solution n’émerge a priori en proposant une démarche inhabituelle et inclusive des parties prenantes.

Quels sont vos atouts professionnels ?

15 qualités professionnelles à valoriser dans votre candidature

Quelles sont vos qualités et vos défauts ?

Liste des qualités et défauts qui plaisent le plus aux recruteurs

Quelles sont vos 3 qualités et 3 défauts ?

Liste des qualités et défauts qui plaisent le plus aux recruteurs

Quels sont vos 3 défauts ?

Voici une liste de défauts que vous pouvez mentionner pendant l’entretien :

C’est quoi une bonne équipe ?

En résumé, une équipe performante a un objectif et des valeurs clairement définis, des méthodes de travail efficaces, un état d’esprit d’excellence et de respect mutuel, et une forte implication des membres dans la réussite du projet.28 mai 2019

Comment travailler en équipe de façon efficace ?

Qu’est-ce que le travail en équipe ?

Comment améliorer l’efficacité professionnelle ?

Devenez des experts de l’efficacité professionnelle !

Comment améliorer lefficacité d’une équipe ?

Votre guide pour une meilleure efficacité d’équipe en 9 étapes

C’est quoi les défis ?

Un défi se définit comme une intention, individuelle ou collective, de répondre à une situation complexe pour laquelle aucune solution n’émerge a priori en proposant une démarche inhabituelle et inclusive des parties prenantes.

Quels sont vos points faibles ?

Exemples de points faibles dans la vie professionnelle

Quel défaut Dire à un entretien ?

Voici une liste de défauts que vous pouvez mentionner pendant l’entretien :

Quels sont les 5 étapes de la dynamique de groupe ?

Dans un groupe en formation, une dynamique particulière s’instaure et le groupe traverse différentes étapes au fil du temps. On peut en distinguer principalement 5 : création , ajustements mutuels , régulation , maturité et atterrissage .24 mai 2021

Qu’est-ce qui fait la force d’une équipe ?

La force d’une équipe réside dans sa capacité à travailler de façon harmonieuse. Construire une équipe efficace constitue un enjeu majeur pour un manager. La réussite d’un projet est souvent le fruit d’une collaboration étroite entre les différents membres d’une équipe.

Quelles sont les clés d’un travail en équipe réussi ?

Les clés d’un travail en équipe réussi

Comment être plus dynamique au travail ?

10 conseils pour être plus productif au travail

Comment devenir un bon professionnel ?

Voici quelques points et valeurs de base à surveiller :

Quels sont vos propositions pour améliorer votre travail ?

10 idées pour améliorer la vie de ses salariés en entreprise

Comment améliorer sa situation professionnelle ?

1) Investiguer de nouvelles pistes pour améliorer sa situation professionnelle

Quelles seraient vos lacunes professionnelles ?

Voici 6 exemples de points à améliorer que vous pourriez expliquer en entrevue.

Quelles sont les limites du travail en équipe ?

Travailler en équipe : 4 signes d’une mauvaise dynamique de…

Qu’est-ce que vous pouvez nous apporter ?

« Que pouvez-vous nous apporter ? » ou « Que pouvez-vous apporter à l’entreprise ? » est une question typique de l’entretien d’embauche. Le recruteur cherche à savoir de quelle façon vous allez vous investir dans l’entreprise et la valeur ajoutée que vous allez apporter par rapport aux autres candidats.20 déc. 2021


qui avait été super simple donc voilà non j’en veux pas alors bonjour bonjour à toutes et à tous Je vous remercie de bien vouloir vous installer merci beaucoup d’être venu nombreux pour participer à cette journée consacrée au thème suivant formé à la transition écologique dans l’enseignement supérieur défi et solutions je vais immédiatement passer la parole à Digne Lewis le président de l’université de Bordeaux qui va faire un discours d’accueil merci beaucoup bonjour à toutes et à tous et je suis très heureux de vous accueillir aujourd’hui à l’Université de Bordeaux sur un des 18 campus de l’université alors qui est ici dédié à la formation et à la recherche en biologie santé alors je tiens à vous remercier pour votre participation et votre venue sur ce site c’est pas si simple que ça de rejoindre cette amphithéâtre mais ça ça prouve aussi la motivation des uns et des autres sur un sujet important que l’on va traiter aujourd’hui alors je tiens tout d’abord à remercier le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche pour avoir choisi l’Université de Bordeaux et Bordeaux pour organiser cet événement et puis un remerciement particulier à Jean-Joseph pour sa présence aujourd’hui parmi nous ça contribution contribution si j’ai bien compris qu’il servira de fil rouge à cette journée donc de travail entre nous alors si on aborde maintenant tu particulièrement donc le sujet de la journée il y a une chose qui est évidente aujourd’hui pour nous tous c’est que en 2022 nous subissons les effets du dérèglement climatique ceux qui sont arrivés hier ont vécu un orage tropical vers 11h du soir et je pense vont s’en rappeler un certain temps alors que nous sommes fin octobre et vous êtes ici dans le département de la Gironde qui est pour l’université de Bordeaux un véritable laboratoire expérimental et c’est un département qui a été fortement touché en 2022 par les événements climatiques extrême on a eu des gels tardifs en avril 2022 on a une sécheresse depuis le mois de mai on a eu des multiples vagues de canicule et on avait encore 40 degrés à la fin du mois de septembre sur la ville de Bordeaux et puis on a eu aussi des incendies de forêts qui ont détruit près de 6% de la forêt girondine donc ça c’est c’est pour nous une évidence et je crois qu’il est important de rappeler que sans attendre l’année 2022 un certain nombre d’établissements la grande majorité des établissements d’enseignements supérieurs de recherche c’était déjà engagé donc dans les en faveur des transitions environnementales et sociétales pardon il y avait la volonté de d’affirmer dans les stratégies d’établissement la nouvelle priorité autour des transitions environnementales ça on le voit un peu partout maintenant sur nos établissements des actions très particulières mais qui sont généralisés avec la demande de la labellisation des DRH ddrs pardon la mise en place dans beaucoup d’établissements de vice-présidents donc dédié aux transitions environnementales et sociétales vice-président doté de moyens la mise en place aussi de réseau de référents transition ou d’ambassadeurs transition le retrouve un peu partout maintenant dans les établissements ils sont présents un certain aujourd’hui donc pour cette journée et puis la mise en place de modules de formation alors on parle souvent de la fresque du climat mais ça va beaucoup plus loin et il y a un recensement qui a été fait par par France université qui sera évoquée aujourd’hui alors pour les universités et les établissements au sens large la les transitions environnementales elles s’imposent au regard de trois faits ou trois caractéristiques la première vient du fait que une université une grande école doit prendre en compte sa propre empreinte environnementale elle a une activité de recherche et de formation importante par exemple je mentionnais l’Université de Bordeaux l’Université de Bordeaux elle accueille 60000 personnes 6000 personnels et 54000 étudiants qui sont répartis sur 600 mm carré de bâtiment sur 18 campus sur 18 si on regarde maintenant les chiffres de consommation d’énergie on est à 100 GW par an 50 gigawh en électricité 50 GW en gaz 200 mm³ d’eau par an et nous émettons donc l’Université de Bordeaux 60 000 tonnes de CO2 par an et si vous faites une règle de 3 l’université Bordeaux c’est à peu près 3 % du potentiel de recherche et formation à l’échelle nationale vous pouvez transposer ça à l’échelle de notre pays alors il faut savoir que sur la partie empreinte environnementale et énergétique et consommation énergétique les universités ont depuis une dizaine d’années engagée des travaux de rénovation important de leur campus et vous allez voir qu’il y a certains travaux autour de cette amphithéâtre qui vont dans ce sens il y a eu l’Opération Campus en 2008 qui a été une première étape importante les différents CPR le plan de relance c’est ce qui est en train de se réaliser sur sur ce campus et le défi aujourd’hui c’est de c’est d’avoir de nouveaux nouvelles possibilités d’investissement parce qu’on sait aujourd’hui que il y a encore 50 à 60% du patrimoine immobilier universitaire à rénover à requalifier pour diminuer à la fois nos consommations d’énergie et notre empreinte environnementale la deuxième raison du fait que une université une grande école elle a une activité de recherche et d’innovation généralement pluridisciplinaire incluant les SCHS et donc ça lui donne la capacité de répondre aux grandes questions qui sont posées par les défis climatiques et sociétaux et puis la troisième raison qui nous réunit aujourd’hui concerne la mission première de l’université former des citoyens former des étudiants futurs citoyens futurs décideurs sachant que c’est étudiants aujourd’hui sont eux-mêmes en grande demande donc en termes de formation au niveau des transitions et en termes d’engagement des établissements on peut se rappeler les remises de diplôme dans les grandes écoles où effectivement il y avait des positions très affirmées de des futurs diplômés alors fort des engagements pris déjà par les universités et puis on s’enrichissant des recommandations du rapport de jean-jouzel je pense que les universités les grandes écoles sont prêtes aujourd’hui à répondre à ce défi de formation à la transition écologique que ça soit la formation tout au long de la vie la formation initiale la formation des doctorants est aussi la formation des formateurs pour faire le lien avec le bac moins 3 bac + 3 alors j’espère que cette journée en sera la démonstration et puis je vous souhaite une très bonne journée le président j’appelle donc maintenant Anne-Sophie Barthez directrice générale de l’enseignement supérieur et l’insertion professionnelle pour le mystère enseignement supérieur et la recherche à toutes et à tous monsieur le Président de l’Université de Bordeaux cherdin Mesdames et Messieurs les Présidents et présidents de conférence d’établissements Mesdames et Messieurs les Présidents et présidente d’université les directeurs généraux les directrices générales d’école chers vous tous chers étudiants évidemment chers Flore Vasseur dont on m’a dit que la projection du film avait été un grand succès voilà j’ai hâte de la rencontrer mais surtout évidemment cher Jean Josel et Cher Luc Abadie cette journée sera celle je l’espère dont on pourra se dire dans quelques années nous y étions c’est un lancement oui pascalerie parce que on se souvient de cette journée pour mille autres raisons aussi nous y étions votre présence donc très nombreuse aujourd’hui montre combien ce sujet rassemble combien il permet de faire des ponts des ponts entre des mondes qui ne se rencontrent pas toujours les mondes scientifiques académiques socio-économiques politiques culturelle entre des institutions publiques privées associatives entre les écoles les universités les organismes nationaux de recherche entre les générations aussi on a à peu près tous les âges dans cette amphithéâtre pour réussir cela il fallait un sujet qui nous dépasse un sujet qui nous unit qui que nous soyons ou que nous soyons quoi que nous fassions quel que soit quelle que soit nos fonctions c’est un sujet dont on va s’emparer aujourd’hui d’un point de vue plutôt académique mais que nous devons prendre en quelque sorte à bras le corps en tenaille par tous les bouts au-delà de nos cultures et surtout de nos habitudes c’est au fond un nouveau départ mais un nouveau départ que je considère comme très joyeux car il a de la joie à remettre du sens et la perspective dans ce que nous faisons il y a de la joie à être mieux éclairé plus éclairé sur un monde qui nous échappe chaque jour un peu plus il y a de la joie à inscrire nos actions dans un temps long et dans un monde donc mieux compris la transition écologique et le développement soutenable sont une seule et même pas de ce sujet vertigineux ces vertigineux par son ampleur c’est un sujet vertigineux parce qu’il nous par ce qu’il nous promet si nous n’agissons pas c’est un sujet vertigineux par la perpétuité des questions qu’il pose et l’infinité des réponses qu’il requiert et vertigineux aussi souvent par tous ces chiffres que l’on entend chaque jour et que seuls quelques grands scientifiques comprennent réellement face à tout cela il y a ceux qui dit il y a ceux qui savent mais qui préfèrent détourner le regard et puis il y a les autres il y a vous chacun et chacune d’entre vous qui avez décidé de votre de prendre votre part du monde oui vous avez nous avons une part du monde à prendre une part de responsabilité à prendre et votre présence en témoigne alors parmi vous il y a eu les précurseurs les lanceurs d’alerte les ouvrages souvent taxés au départ de doux rêveur de triste Cyr d’oiseaux de mauvaises augure mais qui ont résisté qui n’ont pas plié et si nous sommes là réunis aujourd’hui c’est grâce à eux grâce à elle les convaincus de la première heure ils ont su trouver les mots ils ont su embarquer ils ont su expliquer sans relâche et se la demander du courage cela demandait une force de conviction car s’emparer de ces sujets c’est accepter de penser au-delà de soi-même c’est accepter que notre consommation du monde est évidemment un lien avec le monde lui-même c’est accepté de ne pas être toujours dans l’immédiateté c’est accepté de ne pas être tout savoir de ne pas de ne pas tout savoir d’être parfois démuni face à de grands sujets qui appellent des réponses diverses des petites et des grands c’est un monde qui nous attend qui n’est pas triste je le dis voilà je le redis qui n’est pas triste qui est joyeux ce n’est pas s’arrêter de consommer ce n’est pas moins vivre ce n’est pas moins rire c’est faire autrement toutes ces qualités de courage de créativité d’audace beaucoup d’entre vous ici en débordent et je songe notamment à nos étudiants et à nos étudiants qui ont compris plus jeunes et plus rapidement que nous combien nous avions le devoir d’agir alors je les jalouse souvent d’avoir eu une réactivité et une inventivité nécessaire que je n’ai pas eu mais je ma cause n’est pas perdue parce qu’elle car je sais que je peux me former tout au long de ma vie voilà et qu’après c’est convaincu la première heure on doit maintenant s’occuper des autres cette journée donc sera dédiée aux autres et principalement à la formation et la transmission alors la loi la loi pour la recherche à confier à l’enseignement supérieur enfin aux établissements d’enseignement supérieur de contribuer à la sensibilisation à la formation à tous ces enjeux mais au-delà de la loi il y a ce rapport ce grand rapport qui est cette réflexion majeure conduite par un groupe de travail multidisciplinaire c’est évidemment très important piloté par Jean Josel et Luc Abadie et qui va nous permettre de parler d’évolution dans notre de notre offre de formation de formation et sensibilisation de nos personnels de nos jeunes etc aujourd’hui l’objectif est de passer des mots à l’action nous allons avoir plusieurs temps forts un retour d’abord évidemment sur ce fameux rapport avec quelques membres du groupe de travail qui vont venir témoigner un dialogue ensuite entre conférences d’établissements qui sera intéressant voilà les écoles les universités comment elles s’en emparent et puis des tables rondes qui permettront de partager des initiatives d’établissement ce qui est évidemment est toujours intéressant mais qui nous permettront surtout de réfléchir à comment on parle de on passe de l’initiative à l’ampleur de niveau national en fin de journée vous le savez deux ministres les ministres Papen DIY et Christophe Béchu interviendront à distance et puis notre ministre Sylvie Retailleau ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche sera présente parmi nous et nous décrira notre feuille de route de manière évidemment très concrète je ne peux pas clore ces quelques mots sans adresser des merci très particulier pour l’organisation de ce colloque il y a le fond évidemment qui nous rassemble aujourd’hui et qui n’a pas été compliqué à organiser si j’ose dire et puis il y a eu l’organisation elle-même qui est passée par 1000 étapes 1000 hauts et bas un grand merci à Jeanne Leconte conseillère auprès de la ministre qui a beaucoup compté qui a beaucoup porté ce colloque un grand merci l’équipe à mes équipes de la direction générale moi sincèrement je ne fais pas grand chose dans cette affaire Sébastien Pascal Béatrice Élise Anne et Lydia un grand merci à elle toutes et à merci tout particulier enfin à Dean Lewis président cet université qui nous a accueilli une première fois puis qui nous a réaccueilli une deuxième fois c’est raté c’est rare c’est la première fois voilà un grand merci et je voulais te dire Dean tu le sais mais que tu avais deux personnes formidables à tes côtés qui sont Serena et Mathilde Serena pitty Ferrandi et Mathilde drève je peux te dire d’une qu’elles ont gagné en compétence réactivité inventivité et bienveillance à notre égard et nous ont pardonné beaucoup de choses je voulais leur dire merci à travers toi je les ai vu tout à l’heure voilà un grand merci à vous et une très bonne journée [Applaudissements] alors Anne-Sophie tu as remarquablement fait le lien avec la soirée d’hier c’est tout à l’honneur d’une directrice générale de savoir ce qui s’est passé hier depuis Paris en fait et donc je voulais te dire que Flore Vasseur est là-bas c’est la personne qui te fait un petit signal et je voulais simplement dire que elle a aussi beaucoup insisté sur la joie et donc je trouvais que c’était très bien que tu insistes là-dessus puisque on parle parfois des co-anxiété mais parler de joie ça fait un petit peu autre chose comme résonance pour ouvrir la journée donc merci merci beaucoup à toi bon donc je ne me suis pas présenté je suis donc Pascal bouraousni je suis sous directrice territoire société savoir au ministère d’enseignement supérieur et de la Recherche et je vais animer le fil rouge enfin assurer le fil rouge de la journée en partenariat avec Anaïs Girard qui est donc sur le fauteuil élevé qui est juste ici et qui est aussi rédactrice en chef daef et nous formons un trio si j’ose dire avec Fanny Didou qui est de la régie et qui sera notre facilitatrice graphique tout au long de la journée donc à la fin des tables rondes Fanny voilà qui se qui se lève présentera donc les dessins qui ont été inspirés par les échanges mais aussi au fil des tables rondes et enfin de journée il y aura un petit moment où on pourra les présenter dans leur ensemble et de manière globale et synthétique à notre ministre une fois qu’elle sera arrivée donc sans tarder je j’invite les participants à la première table ronde que sont donc jean-jouzet Luc Abadie et Magali regga-zith à venir sur l’estrade et pour commencer le premier échange merci Pascal bonjour à toutes et à tous à ceux qui sont à Bordeaux et aux nombreux participants en ligne je vous invite à vous installer et nous allons démarrer assez vite dans le vif du sujet je vais vous présenter les participants qui vont nous faire un petit bilan 6 mois après où on en est après la remise du rapport donc je ne vous présente plus mais je vous présente quand même Jean Josel vous avez copiloté le groupe de travail avec lugabati et vous êtes directeur de recherche au CEA et vous avez été très engagé dans le GIEC vous êtes professeur d’écologie à Sorbonne université vous dirigez l’Institut d’écologie et des sciences de l’environnement asoronus et puis depuis quelques jours vous co présidez le groupe d’experts auprès du ministre de la Fonction publique qui va être donc charger de former tous ces cadres à la transition écologique des cas de la fonction publique et Magalie reggae Zazie vous êtes maîtresse de conférence le nspsl géographe et vous êtes membre du Haut Conseil pour le climat et chef du département SCHS à la direction générale de la recherche et de l’innovation merci à tous les trois d’être là nous avons environ 50 minutes tous les trois pour faire un petit point sur le sujet et une vingtaine de minutes pour échanger avec le public et avec les participants en ligne qui vous avez la possibilité de poser des questions et nous avons des relais qui relieront donc vos commentaires et vos questions et donc pour commencer je vous propose de prendre quelques minutes pour rappeler à notre auditoire qui connaît ce sujet par coeur malgré tout mais les principales propositions les priorités du groupe de travail et c’est lui qui a dit qui est chargé de cette exercice de synthèse qu’est-ce qu’il faut retenir de ce rapport qui je rappelle a été remis il y a 6 mois très bien merci bonjour à toutes et à tous donc oui rapidement je vais vous présenter quelques sélections des conclusions principales de ce rapport donc le message sans doute essentiel de ce rapport c’est que pour répondre à la demande qui était comment on forme l’ensemble des étudiants bien nous nous préconisons donc une action systématique au niveau bac + 2 puisque les premiers étudiants qui sortent du système sortent avec plus de dans l’enseignement supérieur français donc on a évalué quantitativement cet effort ce premier effort ce premier niveau de formation ainsi crédit il devrait être ouvert absolument tous les étudiants et qui a pour objectif évidemment de doter les étudiants d’un socle commun de compétences et de connaissances compétences qu’est-ce que ça veut dire ça veut dire avoir acquérir les modalités de les outils intellectuels pour penser pour construire les trajectoires de développement nouvelles quel que soit finalement le contexte professionnel futur le deuxième point qu’il nous paraît évidemment important c’est que tout ça ne peut pas se faire s’il y a pas une véritable véritable effort pardon de rénovation pédagogique ça veut donc dire qu’il faut le plus possible intégrer les dimensions transition écologique dans les enseignements existants on peut bien sûr créer des choses nouvelles et notamment sur ce premier niveau d’initiation mais c’est très important de relier chaque secteur disciplinaire assez assise à sa signification en quelque sorte par rapport à la transition environnementale donc ça veut dire évidemment qu’il faut renouveler la construction des stages des projets il faut créer des démarches pédagogiques nouvelles et là il y a eu un premier besoin qui a été clairement identifié les enseignants ressentent le besoin d’un soutien on va dire en ingénierie pédagogique pour pouvoir mieux s’approprier les outils numériques multimédias les plateformes pour vraiment renouveler cette cette formation qui va beaucoup passer par par les étudiants de situation concrètes et de mise en action si j’ose dire donc évidemment pour cette mise en situation ça aussi c’est un point très important pour monter en puissance c’est l’établissement de partenariat dans le contexte territorial on a beaucoup insisté là-dessus et il y a beaucoup d’acteurs professionnels des autorités régionales etc qui peuvent jouer un rôle important et fournir des occasions de mise en situation le troisième point qui nous paraît essentiel qui a été évoqué juste avant d’ailleurs par Monsieur le Président de l’université c’est la politique d’établissement on doit dépasser maintenant le stade qui a été évoqué par Madame Barthès le stade de finalement il y a un petit groupe par-ci par là qui qui a monté des choses non maintenant c’est une politique d’établissement ça veut dire qu’il y a des moyens au niveau de la gouvernance qui sont dédiés des personnes de l’argent on recommande que ce genre de choses soit mise dans les les contrats finalement qu’il est les établissements et ministères il y a une structuration à mettre en place on peut suivre pour ça l’esprit du label des Drs on peut également organiser la mutualisation c’est une nécessité au sein des établissements mais également sur les sites puisque personne probablement de dispose peut-être en dehors peut-être de grandes universités multi disciplinaires mais sinon on a besoin de d’échanger des compétences et puis bien entendu de former les formateurs beaucoup d’enseignants disent nous sommes prêts à y aller mais on se sent un peu diminue faudrait nous aider à acquérir nous aussi ses compétences de base le quatrième point évidemment c’est les moyens donc les moyens humains j’ai parlé des ingénieurs pédagogiques un des messages clés du rapport Joseph c’est que il faut libérer du temps aux enseignants chercheurs autrement dit l’effort de formation y compris de formation de soi-même pour ce genre de choses doit être reconnu dans les temps tout simplement dans les temps de service sinon ça va être extrêmement difficile de monter en puissance il faut intégrer ça en ce qui concerne la formation des personnels enseignants et des personnels d’accompagnement il faut valoriser cet effort dans la carrière aujourd’hui c’est encore difficile on sait que la CRS qui a été rencontré par le groupe va essayer d’améliorer la prise en compte de cet effort pluridisciplinaire sur les transitions on a besoin je l’ai dit de également de plus de soutien technique dans les laboratoires puisque aujourd’hui beaucoup de d’enseignants sont un peu submergés par la tâche beaucoup de tâches qui sont pas toujours très utiles donc il y a un effort de simplification bref on peut pas s’engager dans la transition écologique sans réfléchir un petit peu de façon globale sur la manière dont fonctionne nos structures [Musique] voilà non ça va pas non plus j’aurais peu de folklore technique je crois que c’est bon là coupure d’électricité [Musique] des micros peut-être là merci donc oui le point 5e point important c’est le cinquième point important c’est la mobilisation des étudiants nous sommes là parce que ça a été dit il y a une pression étudiante qui est extrêmement forte donc il faut vraiment nous recommandons l’association des étudiants et de leur structure représentative dont la conception de ces formations et on peut même imaginer que les étudiants soient acteurs eux-mêmes il est mort donc là je vais reprendre un peu de recul [Rires] voilà donc on peut aussi voir les étudiants aussi comme des personnes qui peuvent contribuer à la formation des étudiants des études en fin de parcours peuvent former les étudiants en début de parcours c’est très important parce qu’il y a une demande très forte d’action du côté des étudiants et que nous avons affaire à relever un défi de quantitatif qui est assez colossal donc il faut évidemment pouvoir mobiliser ses ressources humaines les élus aussi sont évidemment nécessaires dans cette affaire et il faut peut-être être plus clair sur la valorisation de l’engagement étudiant l’engagement associatif dans l’établissement mais également les engagements pertinents qui se font à l’extérieur de l’établissement avant dernier point je vous rassure j’avais beaucoup c’est la question de la formation tout au long de la vie bien entendu nous devons nous personnel universitaire nous former à ces questions là mais il y a un enjeu absolument majeur pour l’université de s’engager dans l’information continue alors on a parlé tout à l’heure des administrations publiques mais il y a aussi dans les entreprises le système d’enseignement supérieur et de recherche est une mine d’or de compétences absolument pertinente pour transférer ce souci de transition écologique à l’ensemble de la société et donc il faut véritablement organiser l’appel la mise en action des moyens intellectuels des universités pour relever ce défi et deux points qui me semble important c’est que en faisant cela le système universitaire gagne aussi de la légitimité sociale on est engagé dans une transition majeure de la société et puis au passage on peut aussi gagner des sous ce qui sera pas négligeable et dernier point beaucoup de sous et le dernier point c’est que nous avons proposé la mise en place alors on est resté vague volontairement d’une structure pérenne pour animer ce grand mouvement donc de niveau national dans laquelle on pourrait partager les réflexions les outils les mises au point des référentiels la question des certifications etc la mise en réseau des acteurs intégrer évidemment tous les acteurs donc les non académiques les étudiants les entreprises les régions et puis veiller à la mise en place finalement d’un pôle de ressources il y a déjà beaucoup de ressources aujourd’hui il faut peut-être un petit peu les organisé jouer le rôle d’observatoire comment on avance comment on mesure ça et puis finalement aussi dans notre idée c’était une structure qui va maintenir un petit peu la pression sur les ministères et les acteurs concernés pour que vraiment dans cette transition voilà merci pour votre attention merci programme c’est moins qu’on puisse dire puis la remise de rapport on a eu ce fameux été sécheresse on est en plein dans la économie dernière énergie sobriété énergétique donc ça fait 6 mois que vous avez mis la porte bonjour est-ce que les choses ont été appropriées est-ce qu’on est au-delà des des avances de phases on va dire oui merci Anaïs bonjour à tous et à toutes c’est vraiment un grand plaisir pour moi de me retrouver ici et d’abord ce que je voulais dire c’est remercier tous les membres du groupe de travail voilà donc je crois qu’on a quand même commencé il y a maintenant un peu surpris d’ailleurs on me contacte et moi je suis pas enseignant donc être contacté pour disons allez faire les piloter ou en tout cas ils ont pris des groupes de travail sur l’enseignement la transition dans dans le supérieur c’est un peu une surprise pour moi deux ans de travail quand même disons le groupe s’est mis en place début 2020 on a rendu notre rapport final début 2022 voilà des remerciements donc bien sûr à tout ce qu’on travaille vraiment on vous doit beaucoup tout le monde tout ce qui ont travaillé tous ceux qui se sont impliqués merci beaucoup merci de l’accueil de merci à Bordeaux merci aux équipes Anne-Sophie et puis bien sûr Pascal voulez-vous mentionner puis à ceux aussi qui nous ont accompagné au ministère donc il y a des enfants je souhaite utiliser en la première étape et puis Florent Olivier dans la seconde c’est vraiment très bien marché et tout cela c’est très bien alors merci Cécile je vais répondre alors oui cette prise de conscience quand même Anaïs on aurait pu l’avoir l’été d’avant mais l’été d’avant c’était quand même assez bizarre c’est à dire que ça se passait en Allemagne il y a eu des morts en Allemagne il y a eu des problèmes en Belgique et puis il y a eu beaucoup de problèmes il y a eu 50 degrés en Colombie Britannique ça nous est passé dessus comme ça bon ça va c’est chez les autres et puis tout d’un coup cet été ici là on est à Bordeaux c’est quand même la panique donc moi je suis venu à Bordeaux il y a une case 3 semaines vraiment déjà c’était encore j’étais avec le enfin la responsable du régional qui suit les problèmes d’incendie on est en train de dîner et encore un incendie qui partait donc voilà donc voilà on voit bien quand même que bon cette prise de conscience elle est là mais nous devrions l’avoir depuis longtemps nous aurions de l’avoir depuis justement depuis les premiers rapports du GS ça c’est mon regret mais voilà donc il y a des choses qui se sont passées effectivement cette prise de conscience ce rapport est venu avant la Disson bien sûr ces événements c’est très prise de conscience ça a changé de dimension on le voit bien dans dans les contacts qu’on a enfin là je suis beaucoup sollicité mais on n’est pas le seul par exemple pour faire des conférences maintenant c’est au niveau des des comités de direction c’est au niveau voilà donc ça ça change un peu il y a un vrai changement dans cet esprit là et donc ça montre qu’effectivement que je dirais pas qu’il vient trop tard ce rapport mais viens point il vient pas trop tôt en tout cas disons cette cette initiative de mettre la transition écologique au cœur de l’enseigne supérieur donc oui qu’est-ce qui a changé aussi bien sûr voilà tu le diras Magali aller hier avoir passé du temps avec des députés leur parler de changement climatique de transition c’est quand même assez formidable pour nous c’est pas complètement c’est pas j’ai pas que c’est lié à notre rapport mais c’est dans la même dynamique c’est ce que je veux dire voilà donc voilà j’ai bon des petits bras si on parle de sobriété j’ai quand même un petit regret qu’on en parle officiellement bon je peux exprimer quelques regrets quelquefois mais qu’on en parle officiellement depuis la semaine dernière alors que c’est inscrit dans la stratégie nationale bas carbone depuis 4 ans voilà et puis bon moi j’ai eu la chance de participer à la Convention citoyenne pour le climat ou la sobriété était vraiment au cœur aussi des recommandations donc c’est vrai que n’en parlé quand on regarde qui sont de l’invasion des problèmes d’approvisionnement d’énergie liés à l’invasion de l’Ukraine par la Russie c’est là aussi un donc ceci voilà je souhaite aussi bien sûr donc cette oui il y a un changement je pense que et moi ce que je dirais que ce que j’en retire c’est que bien c’est vraiment un bon moment pour lancer cette initiative en disant je dirais voilà cette initiative de d’enseigner la transition écologique disons au sens large avec le développement durable dans le dans l’enseignement supérieur voilà un peu et c’est vrai que par rapport je suis assez satisfait et bon là je remercie alors doublement il y a des gens qui sont doublement à remercier c’est Jeanne elle a travaillé dans le rapport et puis après elle a continué à travailler merci Jeanne donc voilà tu as été remercié mais je te le dis voilà je suis très heureux c’était effectivement je pense c’était un petit défi nous sommes passés voir s’il fait retaillod aussi Anne-Sophie était là disons en disant on va essayer de faire nous notre souhait c’est d’avoir une journée de lancement à la rentrée nous sommes là ensemble et vraiment bien remercier tous ceux qui font que cette journée ait lieu aujourd’hui merci beaucoup et vous êtes pardon qu’est-ce qui vous a surpris quand vous avez commencé à le sujet décidément qu’est-ce que vous avez surpris agréablement c’est à dire qu’est-ce que vous êtes dit ah oui quand même il se passe des choses et là où par contre vous avez dit et encore du boulot et il va falloir y aller vous êtes plongé sur le sujet vraiment ce qui m’a surpris ce que je ne connaissais pas je me suis rendu compte c’est qu’il y a beaucoup de choses qui se font ça c’est assez important d’ailleurs c’est bien sûr pour ceux qui ont pris le temps d’aller lire tous nos rapports il y a des rapports annexes sur ce qui se fait donc le fait qu’il se fasse beaucoup de choses a été effectivement il y a des initiatives qui existent et donc c’était quand même intéressant quand on a fait un premier bilan il y avait vraiment du enfin voilà donc ça a été assez volontairement c’était limité parce qu’on ne pouvait pas faire le bilan de tout ce qui existe au niveau conseil au niveau international mais bien sûr mais il y a quand même beaucoup de choses qui se font donc voilà donc c’est plutôt l’idée de construire à partir de cela moi j’ai été franchement on doit beaucoup à aux étudiants aux manifestent soyons clairs on doit beaucoup aux étudiants moi je leur fais ensuite très reconnaissant et je compte toujours sur eux pour 10 ans pour mettre la machine en marche c’est très clair mais c’est vrai quand même le point de départ c’est quand même le manifeste de rêver écologique les étudiants qui ont participé au groupe de travail se sont beaucoup impliqués j’ai bien aimé aussi et bon voilà on a rencontré depuis Stanislas Guérini Christophe Bessus j’ai bien aimé le caractère interministériel il faut aller au-delà de la simple SR c’est très important on peut pas limiter disons cette prise de conscience au seul établissement je dirais du Messie il y a vraiment beaucoup plus c’est ce caractère là ce qui m’a un peu alors les les difficultés c’est des difficultés que vous avez tous eu on commence avec quelques réunions on se connaissait à peine et la pandémie c’est à dire qu’on a travaillé deux ans derrière nos écrans c’est quand même une petite difficulté une petite déception aussi parce qu’on rend un rapport intermédiaire à Frédéric Vidal en juillet Luc donc 2020 donc il fallait évidemment nous dit que on va de enfin l’idée c’était d’avoir un rapport disons un rapport vraiment initial très court et disons l’idée était d’avoir un rapport complet mais il nous a fallu en attente du neuf mois pour disons avoir une nouvelle lettre de mission ce qui a été quand même un peu long parce que moi je craignais vraiment que le dynamisme des de toutes les personnes impliquées dans le groupe de travail c’est que ça a pas été le cas mais c’est vrai alors je comprends rétrospectivement ça a été lié alors un poids qui est très important pour moi c’est que disons c’est dans la loi actuellement c’est à dire que ils ont formé sensibilisés à la transition écologique au développement durable est inscrit dans la loi et Tesla un peu l’idée du ministère de ne pas peut-être interférer au moment où ce qui est tout à fait respectable au moment où effectivement cette article s’inscrivait dans la loi est réellement inscrit ça change disons d’une chanson d’une certaine façon ça change la nature de notre mission quand Frédéric vilal écrit la lettre la première lettre de mission c’est évidemment sans se soutien de la loi et réussir à avoir inscrit cela dans la loi pour moi c’est c’est une très belle dimension voilà donc bon les déceptions c’est la pandémie c’est un petit peu mais vraiment non justement si nous sommes là il y a c’est clair que les satisfactions sont bien au-delà de des quelques c’est même pas des déceptions c’est plutôt des points qui nous ont un petit peu disons soit ralentis soit soit un peu ennuyé mais au-delà c’est vraiment une grande satisfaction d’être ici avec vous aujourd’hui donc là on peut dire que vous êtes plutôt optimiste sur la trajectoire pourtant le chemin est long enfin je veux dire le programme de travail du rapport est assez costaud oui vous voyez comment nous le voyons alors je sais pas alors nous sommes la priorité là tout de suite donc et oui alors d’abord nous considérons que le travail de notre groupe de travail finalement se termine aujourd’hui théoriquement un groupe de travail quand il a rendu son rapport bon voilà oui ça fait 6 mois mais nous avions proposé et c’est ce qui se passe d’accompagner disons le disons la mise en place de la journée de lancement qui est aujourd’hui donc nous sommes ici voilà il y a des membres du groupe de travail d’autres derrière l’écran je le sais je les salue et donc ça c’était notre c’est notre objectif maintenant je vous dirai c’est à vous de jouer hein j’étais avec Bruno hier là qu’est-ce qu’on fait là donc à La Rochelle d’autres mais c’est à vous de jouer comment vous ce qui nous intéresse dans ton rapport c’est comment on fait adhérer les établissements bien sûr on reconnaît la liberté pédagogique tout ça vraiment c’est au cœur de de notre système comment vous fait adhérer comment vous partez avec ça c’est ça qui nous bien sûr ça ne m’intéressera de le suivre mais je dirais que ce sera plus ma tâche alors merci à Luc d’avoir pris la responsabilité de cet engagée auprès du ministère c’était assez formidable de rencontrer aussi stanisnade Guérini nous étions à la fin il y avait cette journée de lancement la semaine dernière donc tout ça il y a des choses qui se passent c’est quand même très satisfaisant de voir ça voilà mais pas je dirais simplement en considérons un collectivement que notre tâche ça veut pas dire qu’on ne continuera pas à se discuter ensemble à Magali mais je veux dire notre tête on va en tant que groupe de travail est un peu maintenant terminé c’est à vous de jouer vraiment vous êtes ici voilà toutes les associations les jeunes et merci le ministère bien sûr et quand on parle à vous de jouer je rappelle que nous avons des recommandations vis-à-vis des autorités publiques vis-à-vis des établissements vis-à-vis des personnels quand on parle des personnels c’est l’ensemble des personnels et vis-à-vis des apprenants de l’ensemble voilà donc c’est tout cela donc si on veut réussir c’est tous ensemble c’est grand c’est vraiment le je crois notre message fort merci beaucoup Magalie j’ai une première question pour vous en tant qu’enseignante chercheuse il y a différentes approches pour former à la transition écologique ils ont ajouté cours on rajoute des ECTS où on reforme complètement incursus pour l’intégrer dans toutes les disciplines c’est pas le même boulot c’est pas la même l’attache et pas de la même ampleur comment faut s’y prendre d’après vous quelle est la meilleure stratégie pour insuffler ça dans les formations en l’occurrence là où universitaire mais pas uniquement ça va paraître tarte à la crème mais je pense que et c’est ce qui a été dit déjà on mesure pas à quel point déjà dans les universités déjà dans les UFR déjà dans l’ensemble des disciplines en fait il y a des compétences c’est-à-dire qu’on va pas apprendre au collège à enseigner on va pas apprendre aux collègues qui font ça depuis des années de parler de cette transition je crois qu’il y a quand même des choses importantes à dire on préambule sur lesquels j’aimerais revenir et j’ai été très touchée par parce qu’a dit le président de l’université de Bordeaux parce que il se trouve que parce que je suis aussi enseignant chercheur et par les fonctions que j’ai au HCC je suis énormément sollicitée pour aller faire des conférences dans tous les établissements grandes écoles université dans les mastermelles je travaille aussi avec les les IPR les igles on est multi casquettes ce qui a été dit est vrai c’est à dire qu’on voit une évolution bien plus rapide en réalité que les formes institutionnelles un de la demande des étudiants moi j’ai commencé avant le covid les amphis quand on faisait ça étaient vides aujourd’hui ils sont pleins voilà vous l’avez vu dans le rapport du GIEC peut-être on a alerté aussi dessus au conseil pour le climat les cours anxiété explosent et c’est une préoccupation je pense de nous tous nos jeunes ne vont pas bien moi je suis stupéfaite de voir des jeunes s’effondrer dans les AMP et c’est très violent pour nous enseignants chercheurs parce que ces jeunes là nous travaillons au quotidien avec eux alors évidemment dans les grandes écoles c’est plus facile on y voit plus souvent dans les universités c’est plus compliqué le covid a été terrible pour ça et je crois que là je reprendrai les mots de Valérie Masson Delmotte la présidente du GIEC ces mots qu’elle a prononcé devant le président de la République ce n’est ni aux jeunes ni aux chercheurs ni j’ajouterai aux enseignants chercheurs de porter la charge mentale de ce qui est en train de se passer par contre en tant qu’enseignant chercheur nous avons tout je pense aussi cette éthique de la responsabilité qui fait que et bien nous sommes aussi une brique de cette transition et pourquoi je dis ça parce que derrière effectivement c’est aussi de partir de ce qui existe on ne parle pas assez par exemple de ce qui s’est fait dans le SCO les programmes ont changé moi j’ai fait partie de la commission enfin j’étais auditionnée par la Commission des programmes la transition est aujourd’hui au programme de seconde en géographie elle est dans un certain nombre de disciplines les étudiants qui ont connu ces formations arrivent aujourd’hui à l’université donc il s’agit aussi d’abord de construire ces liens pour ne pas refaire ce qui a été fait deuxième point et ça a été dit la question de la formation tout au long de la vie est absolument essentiel et là il y a un point d’alerte nous sommes sur sollicités par j’étais hier chez les députés j’étais avant à la mairie de Paris il y a la TVA france télé il y a enfin on n’y arrive plus on n’y arrive plus on a compté avec Valérie on est à plus de 200 conférences par an bénévoles bénévoles c’est pris sur le temps en réalité de nos établissements c’est à dire que le temps qu’on passe là et c’est essentiel c’est aussi notre travail de citoyen enfin je veux dire donc là il y a besoin de travailler et il existe et la digestif les amis en place et le ministère les amis en place il existe aussi des outils d’ores et déjà pour donner du temps pédagogique pour reconnaître ses formations ça c’est le deuxième point le troisième point c’est la formation des formateurs et nous avons besoin aujourd’hui que ça soit pour le secondaire dans les mets ou que ça soit tout au long de la vie effectivement d’accompagner nos collègues en sachant bien qu’il y a une différence entre ceux qui sont compétents sur des sujets et puis ceux qui travaillent sur des sujets qui sont annexes le dernier point qui est très important et j’insiste dessus c’est qu’il existe dans nos établissements partout en France déjà énormément de conséquences nous faisons en réalité de la transition comme Monsieur Jourdain faisait de la prose et donc il s’agit évidemment pas de transformer un prof de lettres classique ou un prof de d’informatique du Bitcoin enfin j’en sais rien je fais pas d’informatique désolé je ne suis que géographe en formateur de la transition mais ce que dit très clairement le Haut Conseil pour le climat c’est que cette transition elle est partout donc en réalité l’idée c’est d’adapter nos formations à cette nouvelle donne du climat qui change et je conclurai sur un point qui me tient vraiment à cœur il faut qu’on arrête de parler au futur le changement climatique l’érosion de la biodiversité c’est maintenant c’est à dire que ce que nous sommes en train de faire c’est de semer les graines qui permettront effectivement à notre pays de relever le défi de cette transition autrement dit ça veut dire qu’on peut déployer dans tous nos sujets par des études de cas par des par d’autres formes pédagogiques en lien avec les sites parce que là aussi c’est un point qui est vraiment fondamental nous avons besoin aujourd’hui d’avoir des emplois en lien avec des placés en emploi ce que dit l’eau conseil pour le climat là aussi c’est que la transition est un gisement exceptionnel d’emploi non délocalisables et qu’aujourd’hui nous n’avons pas à l’heure actuelle les emplois pour répondre à la demande tout simplement et donc la logique de site les formations qui sont développées dans les sites au plus près des territoires et bien c’est justement là aussi que se créer les métiers de la licence au doctorat et on pourra y revenir et donc en fait c’est simplement faire vivre une université faire vivre un projet pédagogique en étant conscient que la règle du jeu elle a déjà changé et qu’elle va changer très bien vaste programme encore vaste programme et justement tant que vous êtes digne représentante des SS sur ce plateau quel est le rôle justement des sachets on entend beaucoup de climatologues sur ce sujet Comment quelle place doivent-elles prendre est-ce que justement c’est presque presque une chance aussi pour elle de se valoriser alors je vais vous donner une métaphore qui vaut ce qu’elle vaut mais en gros aujourd’hui on est face à une maladie chronique avec laquelle on va devoir vivre avec des poussées extrêmes vous l’avez vu sur Bordeaux un peu compliqué le diagnostic est posé les sciences connaissent HS l’ont posé les thérapeutiques existent elles sont évaluées tout le problème aujourd’hui c’est de les appliquer et pour ça on a besoin d’une expertise sur le social et cette expertise sur le social elle est très faible hier j’étais avec des députés à l’Assemblée très clairement on vit avec des idées reçues sur l’acceptabilité sur la mise en branche ce que veulent les gens etc je veux dire nos étudiants en L1 pour le coup en SHS ont de un meilleur niveau que ce qui peut être aujourd’hui considéré comme su dans la société sur ces sujets là bon ça veut dire quoi ça veut dire que nous nous avons cette ce mélange des genres entre la science ce qui pose le diagnostic le transfert vers les solutions qui est l’ingénierie qui est alors une ingénierie qui peut être juridique qui peut être territoriale qui peut être scientifique qui peut être technologique et puis l’expertise et jusqu’à présent les shhs sont cantonnés soit dans le supplément d’âme qui va faire qu’on va pouvoir mettre un peu d’art un peu de littérature sympathie sympathique en plus c’est féminin souvent c’est gentil ou bien ou bien nous évaluons c’est-à-dire que nous faisons les inspecteurs des travaux finis nous mettons des bons points voyez moi HCC on est deux on évalue les politiques publiques sauf que derrière on a aujourd’hui besoin d’avoir comme dans les autres pays ce continuum qui va de la science à l’expertise et la valorisation alors elle est pas en retard dans les dans ce qui existe elle est en retard dans la représentation sociale qu’on en a et donc derrière aussi les métiers il est inadmissible aujourd’hui que des docteurs en sciences humaines et sociales ne trouvent pas de poste alors que ils ont les compétences requises pour accompagner cette transition c’est à dire qu’il devrait être recruté dans les dans les grandes boîtes dans les conseils partout on devrait les avoir et aujourd’hui en fait on voit que ce continuum n’est pas forcément posé ce qui conduit aussi et je reboucle sur les enseignants chercheurs et les chercheurs à avoir toutes les casquettes c’est à dire le matin vous faites votre recherche le midi vous enseignez l’après-midi vous faites du transfert vers l’expertise le soir vous faites du conseil et si possible après vous faites le plateau télé parce que c’est plus sympa et qu’il faut faire la valorisation on a aujourd’hui à redéployer ces formations et c’est une opportunité extraordinaire pour les sciences sociales parce que derrière ce sont énormément de métiers à tous les niveaux de la licence jusqu’au doctorat qui peuvent être construits dans ce continuum il y a des besoins énormes qui veulent dire aussi accepter de travailler avec des entreprises locales de travailler avec le public nous avons besoin de renforcer nos partenariats publics de dissocier aussi les métiers scientifiques des métiers de l’expertise et du Conseil les économistes ont déjà fait le switch dans beaucoup d’endroits les géographes les aménageurs et les urbanistes sont de plus en plus demandés alors ça veut dire aussi derrière qu’elle interdisciplinarité qui revient la transition numérique essentielle la transition qu’on a aussi sur un ensemble de dimensions sociales démographiques etc on voit aujourd’hui qu’on a ces demandes et la grosse difficulté que nous avons et ça c’est sans doute un appel aussi aux universités c’est de davantage rendre visible les compétences qui existent déjà parce que j’allais dire qu’elle est là tout des univers quels sont les atouts des universités dans dans ce schéma là et les universités sont extraordinaires parce que ce sont des sites qui sont à la rencontre entre les besoins d’un territoire par les contacts qu’ils ont avec les régions avec les collectivités locales parce que leur formation notamment les formations professionnalisantes ont des liens déjà que ça soit par les masters en alternance que ça soit par les contrats qui sont passés que ça soit aussi par les programmes de recherche très appliqués qu’on a avec les régions ils ont aussi les étudiants du territoire c’est-à-dire là aussi les futurs réseaux de décideurs d’acteurs d’élite qui vont permettre demain c’est à dire dans quatre cinq ans de piloter cette transition et les universités sont des lieux physiques donc ce sont des lieux dans lesquels on peut rendre visible la force de frappe aujourd’hui quand on a travaillé nous sommes allés faire une formation aux rédactions régionales de France Télévisions l’ensemble des rédacteurs en chef nous ont dit notre difficulté aujourd’hui c’est qu’on a du mal à trouver les ressources scientifiques et l’expertise scientifique dans les territoires et que en gros nous avons besoin de pouvoir identifier dans les universités les personnes qui vont pouvoir nous répondre pour ensuite quand il y a des reportages par exemple sur Bordeaux quand il y a eu les incendies qui ont va chercher à qui on va parler et donc c’est aussi un partenariat avec l’ensemble de ces acteurs du rapport science et société que ça soit les régions que ça soit les médias que ça soit tout ce que vous voulez il y a une charte vous le savez aujourd’hui il y a une charte de journaliste d’un journaliste m’engagé sur la transition qui a été menée je pense que c’est contact là sont essentiels et derrière ce sont des nouveaux emplois ce sont des contrats de formation tout au long de la vie ce sont aussi de la valorisation sociale et économique sur les SHS la grosse difficulté quand même pour nos SHS c’est que c’est 35 disciplines donc c’est beaucoup et que là aussi il y a une acculturation entre SHS et avec les sciences d’hypnose SHS qui doit être accéléré santé que la communauté la Sachs est prête à c’est une grosse transformation elle le fait déjà je suis désolé de le dire elle le fait pas ça oui alors elle le fait pas savoir oui peut-être je ferai moins négatif que vous sincèrement voilà je pense aujourd’hui qu’on a effectivement des gens qui sont très investis dans leur travail qui sont fatigués c’est peut-être un vraiment un point d’alerte les discussions que j’avais que les collègues les discussions que nous avons hier à l’Assemblée les discussions que nous avons eu il y a une fatigue il y a une fatigue qui s’installe parce que ce sentiment d’urgence ce sentiment de la pression aussi de nos étudiants c’est très dur de les voir c’est très dur de se dire mais voilà quand il nous demande quel métier ont du sens quand je pense qu’on est aussi des parents pour beaucoup d’entre nous aujourd’hui nos collègues sont fatigués et écho anxieux eux aussi et donc l’institution peut aussi accompagner pour que ces énergies convergent vers cette visibilité vers cette utilité vers cette ce sens parce que je crois que en tout cas moi tous les collègues avec qui je travaille et je travaille encore plus maintenant par mes fonctions ministères sont vraiment motivés mobilisés et on le voit pour le rapport je vous aime les gens ont travaillé énormément ils se sont investis ils ont répondu présent ça a été très lourd à porter à côté des tâches je crois vraiment qu’on mesure pas les ressources qu’il y a dans nos dans nos collectivités dans nos universités et au-delà dans tous les établissements de l’enseignement supérieur et c’est pas juste pour voilà c’est pas juste du greenwashing ou de du Discours de la méthode Coué je pense vraiment que il y a tous les ingrédients pour faire que la recette fonctionne merci beaucoup Lucas Bali vous êtes aussi enseignants chercheurs votre credo si je puis dire c’est la formation par l’action et le lien avec les territoires vous l’avez évoqué tout à l’heure ce que vous pouvez nous expliquer pourquoi sur ce sujet là en particulier c’est crucial c’est crucial parce que c’est c’est la demande étudiante aujourd’hui et qui est extrêmement éventuellement difficile à gérer dans le cadre universitaire standard dans la demande étudiante il y a deux choses me semble-t-il il y a une demande on va dire assez classique le transmission de connaissances donc ça on sait faire on a tous les outils pour le faire ça fonctionne ils en sont plutôt contents en général et puis l’autre demande c’est de faire des choses concrètes de s’engager et d’avoir des résultats maintenant il y a une impatience dans tout ça très très forte et si on y répond pas on fait pas notre boulot si on n’y répond pas et Dieu seul sait où ça ou ça peut mener donc comment on fait pour passer à l’action réelle il s’agit pas de faire un stage finalement où on mime des choses ça ça peut être une étape mais ça ne suffit pas donc là il y a je pense d’une manière générale pour le renseignement supérieur un défi assez colossal il est sans doute moins fort par exemple dans des écoles d’ingénieurs etc il y a déjà une continuité entre la formation le territoire le monde de l’entreprise etc mais pour beaucoup de secteurs dans nos établissements universitaires les grandes universités c’est pas des pratiques tout à fait cadrées donc moi je pense qu’il y a une urgence à mener une politique de partenariat stabilisé on a tous fait des coûts avec la région majeure ça on sait faire mais c’est autre chose dont on parle c’est un partenariat stabilisé de long terme déjà pour faire de la culture réciproque parce qu’il est quand même extrêmement important et pour créer ces occasions de d’action avec résultats maintenant et je ne vois pas comment on fait ça si on s’associe pas tout simplement à des représentants sur le lance pour l’ensemble des étudiants quand on voit sorbonner ou l’ensemble des étudiants parisiens franciliens comment on fait pour que ça touche comme on dit on passe à l’échelle alors évidemment la question du passage à l’échelle elle est colossale mais j’ai envie de dire avant même de dire déjà répondons à la demande de ceux qui parlent aujourd’hui voilà pour moi le grand scandale en gros du système actuel c’est que il y a un certain pourcentage 1% 30% je sais pas d’étudiants qui sont vraiment motivés par ces questions aujourd’hui on ne répond pas à la demande de cela l’urgence elle est là c’est de monter quantitativement vite pour simplement répondre à la demande étudiante actuelle et donc pour le montage des partenariats c’est vrai que ça prend du temps parce que ce partenariat il faut qu’il soit bénéfice réciproque évidemment mais là où on peut faire les choses parce que justement il y a ce processus de la culture se comprend les uns les autres on comprend les besoins existants [Musique] sur le label back carbone appliqué aux forêt qu’est-ce que vous en pensez comment je peux prendre là dans la biodiversité parce que c’est pas vraiment prévu dans les textes aujourd’hui et ainsi de suite on est vraiment sur ce site alors on est content enfin je suis mais voilà donc mais on a donc besoin de bras supplémentaires on a besoin d’occasion de mise en situation réelle et compte tenu du niveau de compétence de beaucoup de ces étudiants motivés qui parfois dépassent les nôtres et de la créativité de ces étudiants et bien nos partenaires que ce soit des collectivités locales des entreprises aux autres ils seront gagnants parce qu’ils vont se positionner plus vite et plus efficacement dans ce fameux monde futur qui est en train de se mettre en place sous nos yeux donc voilà je pense que c’est vraiment gagnant-gagnant comme on dit et je reviens je repose un peu la même question que tout à l’heure la communauté universitaire est-ce qu’elle est prête à s’engager dans ce type de formation de pratiques pédagogique différentes différencier aussi je pense qu’elle est prête à partir du moment où on crée des conditions finalement d’expression de son de sa créativité etc je peux donner un ou deux exemples sur sur bonne université justement parler de politique d’établissement il y a je sais plus 5 ou 6 ans on décide de passer au système majeur mineur en licence qui n’existait pas qui a un truc assez banal mais beaucoup de l’Universités dans le monde chez nous ça allait un peu moins on crée ce truc là et bien les enseignants qui étaient déjà motivés par ces questions qu’est-ce qu’ils ont fait on a créé une mineure environnement tout simplement donc extrêmement simple on prend les grands enjeux le climat du diversité les ressources les transitions urbaines rurales et Jean dublis et puis on traite ça de façon pluridisciplinaire et on essaie de mettre l’accent pas toujours facile sur les dimensions SHS parce que les problèmes d’environnement c’est bien une question de choix de représentation etc et ça doit être centrale je pense qu’il y a un problème de rééquilibrage évident là-dessus donc on s’est engouffré dans la brèche quelques temps plus tard la direction de l’université dit voilà il faut que l’université joue un rôle dans le monde réel et pareil une évidence mais et donc dit on va créer des instituts transversaux pluridisciplinaires pour s’emparer de ses grands défis ok illico on a créé un institut de la transition environnementale et aujourd’hui on est repéré dans le paysage sans bon université c’est un gros machin vincible voilà de l’extérieur c’est pas facile à appréhender bah là il y a un portail il y a un point qui est clair transition environnementale ça fonctionne les occasions de partenariat se multiplient on a monté des formations mais donc le simple fait que en haut on crée des espaces de liberté ça a permis d’engager beaucoup de choses de tester qualitativement donc la conclusion c’est couilles on sait faire qualitativement ça répond à la demande étudiante les évaluations pour les étudiants ça va de bien à très bien en haut par contre problème qu’on n’a pas complètement réglé il y avait une réunion hier à sorbonneuses sur le même sujet comment on monte en puissance il faut libérer du temps c’est ce que disait tout à l’heure est formé les gens qui ont envie d’y aller mais justement comment vous comment vous faites à Sorbonne nuit pour passer à l’échelle qu’est-ce qu’elle est le plan de travail si je puis dire et les moyens dont vous avez besoin pour ça alors le plan de travail du temps il est en cours d’élaboration une grosse grosse réunion hier mais il y a eu finalement des choses qui ont été mises en place qui existent dans d’autres universités qui sont dans le rapport il y a un vice-président qui est chargé du développement durable et des charges de mission qui sont chargés du développement durable on est en train de créer des outils informatiques pour permettre justement la on pourrait dire ça la cohérence des différents points de justes et en fait des différentes disciplines pour traiter ces questions de transition et puis il y a une question qui est très délicate c’est qu’elle est la dose finalement d’obligation entre guillemets qu’on met dans cette affaire est-ce qu’un module de transition devient obligatoire ou pas pour les étudiants en Licence 2 si la réponse est oui ça veut dire qu’il faut s’organiser pour des milliers d’étudiants parce que c’est ça le problème de l’univers donc là il y a pas de mystère un moment donné il va falloir libérer du temps nous simplifier la tâche mettre des postes supplémentaires voilà sinon on a un personnel ça a été diamant je relis encore une fois ils sont souvent quand même les gens à 120 130 voire 150 % de leur temps de service d’enseignement il y en a pas mal donc ça néglige la recherche évidemment ils ont un peu plus de mal à être réactif même quand ils sont motivés par ces sujets donc c’est un discours qu’on entend tout le temps un peu partout ça mais franchement là j’ai l’impression que parfois qu’on est un peu en limite fonctionnelle du système et vous parliez tout à l’heure de l’urgence et de notamment de l’urgence de la demande étudiante vous pensez qu’on vous pouvez répondre à cette urgence oui si on fait preuve de créativité justement en associant des partenaires non académiques ont mobilisant les alumnies en mobilisant les étudiants eux-mêmes les étudiants ils peuvent se former aussi les associations étudiantes sont un atout dans cette formation donc il faut vraiment faire feu de bois mais quand même le combustible numéro 1 si j’ose dire bah c’est quand même l’enseignement chercheur de base il faut la traiter cette question merci beaucoup j’aurais encore plein de questions mais bon c’est pas moi qui vais les poser c’est vous est-ce que vous avez des remarques des questions pour les pour nos trois intervenants et appelle aussi à ceux qui sont en ligne voilà oui merci donc nous avons une hôtesse qui va vous amener le micro et pour ceux qui sont en ligne vous aurez la possibilité d’avoir une une synthèse des différentes questions qui va être faites par Béatrice Jean-Michel et Michel que je remercie d’ailleurs et puis nous avons aussi de la représentation de la Table Ronde par Fany qui est affichée allez-y monsieur je vous en prie oui je vous remercie Gilles bonnet université Jean Moulin Lyon 3 je voulais d’abord vous remercier tous les trois pour cette ce retour déjà sur le rapport Jean Josel puisque comme vous l’avez évoqué je pense que nous sommes dans une phase dans les universités et les écoles d’appropriation du rapport dès qu’il est sorti je peux en témoigner il a fait l’objet de lecture attentive et de mise en oeuvre parce que je vous rejoins les expertises et les compétences pour beaucoup elles sont là restent à les identifier à la cartographie à les faire dialoguer entre elles à les rendre plus visibles sans doute moi je suis prof de littérature donc voilà on est on est dans CS on travaille dans le cas de ce qu’on aime appeler les humanités environnementales ce qui permet cette interdisciplinarité dont vous avez les souligné à nouveau le cadre et l’importance la question je voulais vous poser elle porte sur les modalités de mise en oeuvre ça rejoint ce qu’il veut a été évoqué tout à l’heure sur les problèmes de mise de passage à l’échelle en fait il me semble incontestable que nous avons besoin de moyens de personnel que les enseignants chercheurs qui sont déjà comme vous le disiez à 120 130% on peut pas leur demander d’être à 200% mais est-ce que on peut aussi réfléchir peut-être à des modèles de progressivité dans la formation dans le rapport effectivement c’est le niveau bac +2 qui est ciblé vous l’avez rappelé nous on est en train de se poser la question d’abord de le mettre carrément majeur et pas en mineur pour montrer que oui cette obligatoire et c’est une priorité et que si les établissements souhaitent s’engager il faut que ils prennent le responsabilité ça veut dire faire place dans les maquettes pour accueillir ces modules en majeur mais c’est peut-être aussi dès la L1 pour permettre finalement à des cohortes importantes d’être formés tout au long des trois années de licence puis prévoir un étage supérieur en Master et prévoir en doctorat et donc ma question elle est là en fait sur l’articulation d’abord entre les différents cycles et sur une sur les gains qu’il y aurait c’est vraiment une hypothèse de travail à proposer des modèles progressifs pour toucher des cohortes larges précisément qui va répondre je peux commencer oui bien sûr la progressivité elle est absolument inévitable si j’ose dire et ça permet peut-être de distinguer deux types de formation à cette transition il y a pour moi une formation on va dire au raisonnement systémique à l’analyse de la complexité à la maîtrise de la complexité à partir de connaissances de base général qui est objectif la situation et puis de ces fameux compétences à l’acquisition d’une capacité à se projeter dans le futur à associer des enjeux différents à trouver finalement des compromis entre différents objectifs ça je pense que ça doit être un quelque sorte un corpus qui souvent n’existe pas dans les dans nos enseignements donc la probablement on est sur de la création un petit peu des nouveaux de type d’enseignement mais après il y a un deuxième enjeu c’est que chaque discipline évidemment à quelque chose à dire sur la transition écologique et donc la deuxième une phase il me semble une fois qu’on a en tête en gros ce panorama de la complexité de la situation effectivement de faire en sorte que chaque discipline je sais pas moi vous faites de l’énergie vous êtes enseigné en énergie et de renforcer l’explicitation des liens y compris dans les dimensions SS d’ailleurs de l’énergie avec la question environnementale vous êtes en chimie vous pouvez faire la même chose donc c’est quand même plus facile comment en sciences dure c’est quand même plus facile je suis pas sûr non non mais vous êtes enseignant en langue c’est quand même compliqué on peut jouer sur le type de texte c’est pas évident tout de suite se dire on va enseigner la transition écologique dans toutes les disciplines sensibiliser peut-être non mais oui je pense que la question qui est posée elle est aussi et on a le même problème avec les formations aux députés avec les formations aujourd’hui ce qu’on appelle formation il y a deux niveaux il y a la sensibilisation qui en gros touchent les ordres de grandeur si je pose dans la salle la question quelle est la part entropique du réchauffement actuel et bien quand on pose la question à plein de gens et qu’on dit alors est-ce que c’est 80 90 %. le 100% on l’a jamais voilà et je vais plus loin si je vous dis vous savez l’argumenter 1% il faut pas qu’il faut pas agir parce que la France est un pourcent des émissions vous savez combien ça fait de pays entre 0 et 2% des émissions 37% des émissions mondiales ce genre d’ordre de grandeur ça fait partie de la sensibilisation ensuite il y a la formation acquisition de connaissances de méthodologie de savoir-faire de tout ce que vous voulez avec un enjeu aussi c’est d’adapter nos formations pour les métiers de la transition et donc là aussi ça va aller vers proposer de nouvelles formations à un moment donné de métier qui n’existe pas c’est très différent je prends la cas des langues par exemple on va avoir besoin de plus en plus de gens pour traduire en différentes langues les mots de la transition parce que derrière il y a un besoin énorme des entreprises des acteurs publics des acteurs politiques pour avoir un des mots qui correspondent donc on a besoin par exemple des linguistes quand on parle effectivement des historiens on a aujourd’hui besoin d’avoir des gens qui sont capables de travailler sur de l’archive pour permettre d’alimenter sur des temps moyens les réflexions sur l’aménagement sur le social sur tout ce qu’on veut donc on est vraiment dans deux sujets différents qui sont souvent mélangés derrière après il y a quand même une alerte mais ça tous les enseignants le savent si on a un étudiant qui n’a pas envie il a pas envie je veux dire il y a des gens qui en ont rien à faire et donc effectivement si il s’agit de coller 20 heures dans l’année pour cocher la case comme on a la formation à peu près tout je veux dire ça marchera pas et c’est pas le but c’est pas du prosélytisme c’est simplement d’avoir une dissociation entre ce qu’on peut faire en sensibilisation et là les associations étudiantes sont remarquables que ça soit sur la fresque pour le climat que ça soit sur le train du climat il y a plein d’initiatives qui sont mises en place et qui doivent être valorisées et ensuite il y a effectivement la déclinaison de cette transition ce qui demande aussi en SHS une révolution de comprendre que la transition écologique c’est pas tant le diagnostic il faut le maîtriser évidemment mais c’est derrière de regarder comment dans l’ensemble des métiers dans l’ensemble des compétences la Sachs cette transition intervient par exemple vous travaillez sur les questions sociales et bien aujourd’hui la transition c’est les régimes de retraite les régimes de sécurité sociale c’est l’éducation des sciences de l’éducation c’est les enjeux de mobilité de transport c’est les enjeux du sport en fait on va le trouver dans l’ensemble des secteurs de la société et donc cette révolution là elle n’est même pas faite pour le dire très clairement dans l’esprit de nos décideurs politiques et économiques c’est à dire que la transition doit rester cantonnée aux questions environnementales c’est tout l’inverse et donc on est aussi des prescripteurs à l’université parce que le nouveau cadrage qu’on peut donner permet aussi de penser différemment ces enjeux de transition alors je passe la question le micro à mon voisin qui est plus près de moi et qui merci bonjour Denis guibard donc directeur d’institut mini Télécom Business School et président de la commission développement durable et Responsabilité Sociétale de la Conférence des grandes écoles j’avais une question mais je voulais juste rebondir très rapidement sur le dernier point je pense qu’il est extrêmement important elle suffiront pas on a absolument besoin de l’accompagnement et on a absolument besoin d’aller se poser les questions des modèles économiques des modèles de développement des modèles de croissance si on garde encore ce terme-là et c’est absolument essentiel et ça ça se passe aussi dans les écoles de management et dans les silences humaines sociales dans les universités et je pense que c’est extrêmement important si on oublie ce côté-là et qu’on reste sur du techno solutionnisme on passe à côté d’une bonne partie du problème et des solutions alors après je viens à ma question qui est en fait le les enjeux de transition écologique de changement climatique ils sont mondiaux et là on est dans un cercle très franco-français c’est normal c’est par construction mais pour les enjeux sont globaux les solutions aussi donc dans votre travail qu’est-ce que vous avez vu ailleurs en dehors de l’hexagone qui mérite d’être noté et de peut-être partager par nous tous ici il y a des éléments dans le rapport mais je pense que c’est important parce que d’autres pays résonnent et fonctionnent différemment avec des solutions sans doute différente dont on peut s’inspirer merci je vous propose de prendre une deuxième question dans la foulée bonjour merci beaucoup pour cette table ronde je m’appelle Simon Campos j’ai cofondé une un collectif étudiant qui s’appelle efficience et qui vise à promouvoir la recherche impliquée donc par exemple la recherche sur le changement climatique et il y a quelque chose qui m’intéresse beaucoup c’est on va lancer un projet en collaboration avec l’UNESCO pour faire une interface enfin pour tenter d’augmenter l’interface politique recherche donc à quel point les chercheurs peuvent aider les politiques et les politiques peuvent être des chercheurs à ce que leurs travaux mutuel et plus d’effets sur le changement climatique et comme vous avez évoqué cette question je serais très intéressé de savoir d’avoir votre avis sur qu’est-ce qui bloque si vous avez une baguette magique quel outil vous créeriez pour résoudre ce problème ouais voilà est-ce que vous voulez répondre sur les modèles étrangers oui peut-être dans notre rapport il y a une analyse de quelques cas par exemple bon la Californie est en avance il y a quand même des initiatives européennes mais c’est vrai que par rapport à Denis je voulais aussi enfin des mentionné bien sûr les Business School mais il y a une discipline alors je vais faire mal voir mais bon il y a une discipline qui a peu réagi et je le dis parce que les 100% c’est 100% on a quand même eu peu de réactions de toutes les disons de toutes les enseignements de notre santé fac de médecine et tout ça et ils sont concernés là c’est peut-être qu’il y en a ici j’aimerais bien qu’il s’expriment c’est bien pour ça que je le dis je le sais mais il y a eu aucune réaction d’une feuille de médecine où tous les tout le monde non mais c’est vrai c’est on va on va dire je mets les pieds dans le plat par rapport à Denis j’allais citer les Business School c’est pas le problème donc qui sont très importantes tu l’as fait voilà mais non non mais je pense que c’est le temps d’entraîner les d’entraîner les toutes les professions de santé au sens large et qu’elles se sentent concernées je souhaite le dire parce que effectivement il y a un manque de réactivité qui qui m’inquiète un peu voilà donc mais vous allez réagir voilà par rapport peut-être Luc tu veux tu veux réagir par rapport au dernier point ce qui bloque c’est pas si simple bon si on avait la solution bah moi j’ai l’impression qu’on arrive pas parce que moi qui suis depuis 40 ans dans ce domaine on n’arrête pas de dire qu’il faut diminuer les émissions et continuer à augmenter et il faut aller vraiment vraiment aussi enfin moi je crois beaucoup à la recherche à l’innovation justement mais si elle s’inscrit dans une dynamique de neutralité carbone de protection de l’environnement donc c’est cela aussi il faut il faut regarder les innovations des évalués par rapport à leur capacité à nous mettre sur une bonne trajectoire et c’est ça qu’on ne sait pas faire actuellement il y a beaucoup d’innovations qui vont dans le mauvais sens donc c’est peut-être ça qu’il faut regarder je suis pour évidemment pour la recherche et l’innovation à plein peut-être que tu peux commenter Luc sur oui alors sur la question qu’est-ce qui se fait à l’étranger sans répondre complètement dans le détail mais il me semble quand même que on voit souvent que cette justement cette vision de la continuité au fond entre les différentes disciplines les activités de recherche l’évolution de la société etc c’est quand même souvent ça vient du monde anglo-saxon et moi j’ai un peu l’impression alors que je connais pas grand chose à ces questions là mais j’ai un peu l’impression qu’on a un problème un petit peu culturel de fond à imaginer les choses dans leur dans la continuité etc par exemple le concept de limite planétaire il me paraît quand même assez intéressant pour poser le cadre de la réflexion c’est le résilience Center reste calme quoi voilà donc là il y a quand même on voit peut-être ça remet en cause aussi certaines manières d’organiser l’enseignement peut-être trop de compartimentation etc et au niveau donc pour revenir à des choses plus en termes de perspective une manière par exemple de structurer notre démarche collectivement dans l’enseignement supérieur et la recherche et quoi qu’on pense du concept que je vais citer c’est de se poser la question qu’est-ce que je peux faire moi en tant que enseignant-chercheur chercheur etc pour accompagner la politique Green Deal de l’Europe on peut se poser des questions quitte à critiquer évidemment le concept de grindeal tel qu’il est mais si on veut structurer une démarche et s’engager donc des démarches de coopération est vraiment monter il y a des cadres européens qui permettent ça en parler de Sorbonne nuit tout à l’heure on est dans un dans une alliance pratiquement tout le monde est dans des alliances maintenant et cet après-midi et la question environnementale elle est souvent explicite dans ses alliances la question pas de l’environnement de la transition carrément donc voilà je pense que il me semble que se poser la question voilà qu’est-ce que je peux faire pour le grinding ça pourrait être une manière aussi d’avancer oui alors sur la question européenne il y a deux enjeux il y a deux leviers intéressants les universités européennes parce qu’on a des universités en Europe qui ont aussi beaucoup avancé sachant que derrière évidemment va aussi se poser l’enjeu de décarbonation de la recherche dont on parle pas aujourd’hui mais qui pose évidemment des questions majeures et donc les plans de décarbonation de la recherche et de l’enseignement peuvent aussi être construites dans ces universités européennes ce qui permet aussi de créer les réseaux et je pense à particuliers pour les disciplines SHS à nouveau parce que certaines disciplines sont très bien représentées très bien structurées dans d’autres pays peut-être mieux que chez nous et donc ça permet aussi de récupérer de l’idée je suis tout à fait d’accord avec Jean et Luc ce qui nous manque aujourd’hui c’est ce qui existe par exemple au Royaume-Uni le Tindel Center ce qui existe aujourd’hui à Berlin le pic podhane on a alors il y a aussi sur la biodiversité il y en a plusieurs le Stockholm résident Center c’est en de construire vraiment ce continuum de la recherche d’excellence puisque c’est le mot à l’expertise et à la formation et ce qui est très intéressant en fait c’est que ces centres qui existent aussi au Canada alors qui portent pas que sur la transition il y en a sur les plastiques il y en a sur sur les radicalisations enfin c’est vraiment ce sont des centres pluridisciplinaires avec vraiment ce continuum qui va jusqu’à la formation et jusqu’au métier et ce qui est très fort là-dedans c’est la colocation et aujourd’hui ce qui nous manque ce sont effectivement ces centres nationaux mais aussi locaux dans des lieux identifiés parce que bizarrement on est en poste covid on a beaucoup dématérialisé mais la colocalisation est vraiment quelque chose d’absolument essentiel c’est aussi par la présence est aussi par la fréquentation c’est aussi par ces lieux qu’on peut arriver à mettre en place des choses et donc effectivement l’Institut de la transition c’est par exemple un modèle faisable et c’est pas juste une plateforme internet c’est ça aussi la difficulté ça a l’air juste votre attention sur un point qui est une recommandation du HCC on sait que scientifiquement il y a deux leviers très important dans la transition c’est l’exemplarité l’exemplarité alors à tous les niveaux c’est à dire que vous pouvez pas avoir des passoires thermiques expliquez qu’il faut faire la voilà vous pouvez pas prendre allez je fais mon petit coin provoque le jet privé quand vous voulez expliquer la transition ça passe plus au niveau des étudiants donc l’exemplarité et la redevabilité autrement dit tout ce qui est Plan Climat feuille de route climat feuille de route de transition avec des objectifs étant levier extrêmement important d’adhésion et dent et d’être embarqué ne serait-ce que parce que ça permet d’évaluer ça paraît bête mais dans les leviers qui existent fabriquer ses feuilles de route de la transition fabriquée ses plans avec des jalons exactement comme ce qui est fait au niveau national et quelque chose d’important on a un dernier levier d’action et je reviens à ce que vous disiez sur le management etc aujourd’hui ce qui marche très très bien et j’en avais ce sont les formats de convention citoyenne de GIEC locaux etc et dans les établissements là aussi c’est un moyen d’embarquer les étudiants d’embarquer les collègues avec cette formation continue qui se fait par la pratique ce sont des choses qui sont on a des expériences à Grenoble on a bien une chose qui ont été montées aujourd’hui c’est cette évalué par un certain nombre de travaux et on démonte que ces initiatives fonctionnent et qu’elles rendent aussi visible les initiatives dans ce continuum recherche formation expertise et lien au territoire et donc ça ce sont des outils qui peuvent être appropriés et financés dans le cadre partenarial avec les régions avec les entreprises privées avec à peu près tout le monde alors je sais pas où est le micro mais je crois qu’il y en avait là il y en a là et il y en a là donc on va prendre les trois et puis on arrive déjà à l’heure presque oui bonjour à tous Gael Thévenot de l’Office français de la biodiversité je voulais vous remercier donc pour le rapport et la présentation aujourd’hui et surtout pour avoir parlé de biodiversité et de ses enjeux et de ne pas l’avoir oublié de n’avoir pas pas de ne pas avoir parlé uniquement du climat et donc pour dire que l’Office français de la biodiversité participe déjà très activement à la formation de toute la société aux enjeux de la biodiversité de sa préservation et que l’ofb se tient donc participé à la formation des cadres dirigeants de la fonction publique des magistrats des collectivités territoriales et se tient donc à la disposition de l’enseignement supérieur pour former donc les enseignants chercheurs on a déjà pas mal de de ressources en fait selon des centres de ressources avec des sites internet sur des dispositifs des enjeux de la biodiversité comme la trame verte et bleue Natura 2000 la les cours d’eau les aires de captage et on peut construire ensemble aussi monter des partenariats pour construire donc des formations là-dessus et vous aider très bien merci beaucoup monsieur oui bonjour je suis Éric gilliardi chercheur climatologue à l’IPSL de Jean et aussi président de l’office rock la maturation qui a vocation à accompagner les enseignants mais primaires secondaires et donc déjà je voulais Magalie l’a dit parler de ses organisations frontières qui effectivement on en manque en France il y a un rapport de lunettes qui est passionnant sur ce sujet sur comment est-ce qu’on articule on le voit dans d’autres domaines scientifiques la santé la médecine et la réservation frontières qui permettent de nous décharger l’épuisement dont on parle d’en parler Luc et Magali on vit tous en tant qu’expert sur ces domaines et clairement faut qu’on passe le bâton à des endroits qui vont personnaliser le rendre visible traduire comme disait Magali l’expertise aussi faire la distinction entre sensibilisation et formation ça c’est vraiment important c’est pas du tout la même chose les deux sont très complémentaires et alors du coup moi ma question c’est la structure peut-être à Jean qui en parlait la structure pérenne que vous imaginez est-ce que c’est quelque chose qui va dans ce sens là est-ce que ça va peut faire partie de d’une organisation frontière ça c’est la première question à la deuxième l’articulation avec l’Éducation nationale puisque l’enseignement supérieur vient s’appuyer sur des compétences qui sont développées tout au long de la scolarité je sais que vous avez une odeur recommandations à la si vous pouvez nous en dire un peu plus merci cette disons on a le souci d’une continuité aux interfaces on a parlé de l’interface vers la vie professionnelle que ce soit vers disons les fonctionnaires dans toutes de toutes disciplines de tous acabits et puis aussi la lisons la sphère privée il y a aussi une nécessité de continuité entre le secondaire même entre le primaire le secondaire et le supérieur ça c’est très important nous l’évoquons effectivement tu le dis Eric dans le dans le rapport bon une des recommandations que nous faisons par exemple c’est de faire jouer aux égouts délégués se mobilisent et interagissent avec soit des étudiants des enseignants et donc il y a quelques réunions pour savoir qu’on ne refasse pas non plus disons au départ de l’université ce que ce qui était déjà acquis dans le temps de secondaire dans tout ça il y a cette nécessité qu’on a bien souligné alors oui enfin la plateforme j’espère qu’on en parlera c’est notre recommandation peut-être principale première cette plateforme c’est pas comment elle va se constituer mais il serait tout à fait bien bon l’océan est aussi un centre de l’UNESCO dans l’espace donc ça serait bien qu’il y ait effectivement là aussi dans cette plateforme se soucie continuité c’est à quelle soit accessible bien sûr aussi aux enseignants du secondaire c’est très important donc je je suis en phase avec toi là dessus c’était bien là les souligner dans le rapport passe la parole monsieur là-bas merci Lionel Lay le président de l’université Bordeaux Montaigne je vous je veux vous remercier d’avoir et surtout de parler autant de SCHS en fait ça fait longtemps que j’ai pas entendu autant parler de SCHS et je suis président en université à sagesse et en fait c’est pour rajouter une couche à cela en ajoutant peut-être aussi les AlN même si je sais que c’est c’est implicite quand on parle de la sace on parle aussi des arts lettres langues je voudrais ajouter une couche parce que ce que l’on produit aujourd’hui c’est du discours la transition écologique l’écho anxiété c’est du discours et le discours il faut le produire il faut surtout le comprendre l’analyser il faut parfois le déconstruire je parle par exemple je pense évidemment au discours plutôt climato-sceptique et ça ce sont des compétences évidemment que les arts lettres langues SHS enfin comme l’a dit Magalie il ne s’agit pas d’un supplément d’âme de là où je suis je dis que ces disciplines doivent être au cœur en fait de la solution c’est aussi les arêtes langues à sa chaise la connaissance du reste du monde la connaissance d’autres sociétés qui ont peut-être aussi des discours et des représentations à faire valoir et qu’il est intéressant d’aller voir ne pas oublier peut-être que si la planète est en danger c’est surtout à cause de la moitié de la planète ou même un peu moins de la moitié donc il y a aussi des d’autres sociétés à aller écouter les disciplines à sachall développe chez les étudiants on a beaucoup parlé des étudiants et en effet les étudiants sont très en demande et sont même précurseurs notamment par le tissu associatif ces disciplines là forment des étudiants à des compétences d’écoute du monde justement et la transition enfin les sujets dont on parle aujourd’hui nécessitent une écoute du monde et puis enfin je rebondis sur une notion que Anne-Sophie a évoqué Anne-Sophie a souhaité que l’on s’empare de ces sujets dans la joie et bien les arts la littérature permettent aussi de d’affronter ces sujets avec joie pas toujours mais parfois donc voilà donc merci pour ça je voulais juste rajouter une petite couche merci aussi pour le discours sur les difficultés justement rencontrées par l’université pour affronter ses juger des difficultés très matérielles les 150% de services etc une dernière chose pardon on le fait déjà en effet on le fait déjà on essaie de faire de le faire savoir pour répondre à votre question on le fait savoir manque parfois une écoute donc c’est pour ça je vais un petit peu le micro puisque j’ai une écoute aujourd’hui merci beaucoup oui il y a des questions les internautes oui effectivement on a beaucoup de questions j’en remercie ceux qui sont en ligne de temps de questions mais on pourra peut-être pas répondre à tout à une question sur l’échéancier des recommandations et des mesures à prendre je crois que c’est Luca Badi qui disait qu’il s’entendent une certaine impatience en particulier des étudiants donc voilà donc combien de temps pour mettre en place toutes ces mesures première question alors là il y a une réponse très claire dans le rapport tout ça devrait à 100% mis en place sur un rythme de 5 ans puisqu’en gros on sait le rythme sur lequel fonctionne nous nos systèmes universitaires donc dans 5 ans normalement on est à 100% de monter en puissance en tout cas c’est ça qu’on suggère dans le rapport alors peut-être une autre question pour une demande si il est envisagé d’imposer des contraintes légales pour former les dirigeants d’établissements de l’ESR à la transition écologique formation obligatoire qu’est-ce qui répond personne pour les dirigeants c’est intéressant parce que là on monte encore il faut oui mais c’est ce que c’est à faire donc les préfets doivent y passer donc faut pas non mais c’est vrai mais oui Denis acquiesce donc les présidents universités d’abord je sais pas si je les pose si Anne-Sophie c’est pas Anne-Sophie veut bien répondre c’est clair donc c’est très bien merci Anne-Sophie merci merci beaucoup la ministre s’exprimera sur ce qui fait ce soir mais du coup j’ai un peu peur non pardon c’est filmé en revanche sur la question de l’engagement étudiant c’est pas un sujet budgétaire c’est un sujet qui est vraiment culturel on pousse vraiment à cela on a revu notre circulaire sur l’engagement étudiant et on voit bien dans les établissements alors les choses vont dans le bon sens mais combien parfois le corps enseignant a du mal à reconnaître à sa juste mesure un engagement étudiant quel qu’il soit et évidemment notamment sur les sujets qui nous occupent aujourd’hui mais mais je crois que il faut vraiment que l’on avance là-dessus et les schémas directeurs de vie étudiante qu’on est en train de déployer dans tous les établissements enfin plutôt que les établissements sont en train de déployer seront l’occasion de le de renforcer la reconnaissance et la valorisation de ces engagements à l’intérieur de l’établissement ou en dehors voilà merci beaucoup Anne-Sophie je pense que nous allons clôturer cette table ronde et remercier nos intervenants [Applaudissements] vous êtes invité à faire une petite pause qui va durer exactement 10 minutes et nous reprenons à 11h15 merci à vous Stéphane voilà excusez-moi ce serait important que vous vous asseyez les uns les autres merci et les intervenants de la Table Ronde vous pouvez déjà venir vous installer allez-y je vous en prie je vous ai reconnu il y a que des hommes ouais mais si si c’est comme ça c’est comme ça s’il vous plaît veuillez vous installer est-ce que tout le monde peut s’asseoir [Musique] mais tu sais que ça c’était là c’était l’enfie quand j’étais pour le président maintenant je fais le jeton vous invite à vous installer parce qu’on a déjà 5 minutes de retard attention plus un quart d’heure on devait repartir à 11h15 normalement on arrête la vidéo bon ça va vous êtes en forme les intervenants de la première table ronde veuillez vous installer s’il vous plaît c’est la seule le seul plateau uniquement masculin que nous avons aujourd’hui cet après-midi on fait on fait presque ben écoutez merci beaucoup nous allons démarrer ce deuxième débat après le premier très riche et très instructif nous avons donc autour de la table les quatre conférences d’établissement qui sont toutes d’une manière ou d’une autre engagée sur ce sujet et je rappelle d’ailleurs que France université la civil ACDC aussi il y a un appel commun au moment de la campagne présidentielle donc je voulais présente donc de gauche à droite de droite à gauche sur mon compte sans son nez Jacques Fayolle vous êtes président de la cdfi et directeur de des mines de Saint-Étienne bonjour enchanté manuel tuyau de Lara vous êtes le régional de l’étape puisque vous êtes président de France université et ancien président université de Bordeaux Laurent Champagney vous êtes président de la CGE Conférence des grandes écoles et directeur général de l’ENSEM bonjour à vous bonjour vous êtes présents de la commission RSE développement durable de la cDFM donc Conférence des directeurs d’écoles de formation au management françaises et directeur général d’Excellia à La Rochelle bonjour à vous quatre donc manuel tu nous la rend va commencer par vous France université a participé comme beaucoup d’autres conférences au groupe de travail je vous aime vous avez un goût un comité de la transition écologique depuis un moment plusieurs années et à cette rentrée vous avez menée une enquête auprès de des établissements membres de France université je crois sur la manière dont ils intègrent la transition écologique dans les cursus comment ça se met en place est-ce que vous pouvez nous donner quelques résultats donner une sorte d’état des lieux de ce qui se fait dans les universités j’imagine que c’est pas complètement passif étant donné l’état enfin le nombre d’universités mais où est-ce qu’on en est aujourd’hui d’abord merci pour l’organisation à la fois de ce colloque et de cette table ronde avec un sujet vous l’avez dit qu’on traite entre nous et on a déjà eu l’occasion et avec Jean jauzel et avec d’autres de évidemment de s’approprier le thème alors je pense que le France université c’est à l’image de ses membres mais c’est un spectre très large parce qu’il y a les 75 universités on a 112 établissements il y a des écoles de différentes tailles et donc cette hétérogénéité on la ressent aussi dans les actions et la façon dont on s’approprie les choses cela étant néanmoins pour être très concret on a quand même eu un échantillon de alors sous le contrôle merci à ceux qui l’ont fait et au groupe à Céline à Mathias Bernard le président de Clermont et les collègues qui participent on avait un échantillon là de 75 établissements avec 55 universités et ce qui est pour avoir la photographie vous avez plus de 70% de ces établissements qui proposent quelque chose qui se sont engagés d’une façon ou d’une autre c’est pas si facile parce qu’il y a beaucoup d’établissements qui sont déjà engagés mais vous avez 70% des établissements qui est propose quelque chose et ensuite vous avez par exemple un tiers alors je sais pas si c’est bon ou mauvais un tiers de ces établissements qui ont mis des modules obligatoires en L1 et en L2 si j’écoute juste ce qui a été dit avant on a dit monter en pression 5 ans si on tient compte des agréments si on tient compte des maquettes je trouve que évidemment le résultat est intéressant et l’autre aspect parce que effectivement vous avez raison on insister sur le fait on a fait une enquête sur le sur le sujet en général et bien les établissements sont on peut constater un petit peu la même démarche alors je regarde un peu les chiffres la peau pour pas vous dire de bêtises mais voyez vous avez 70% des établissements qu’on a testé il y a pas de grandes différences même si c’est difficile de comparer entre université école parce que les il y avait une quinzaine d’écoles mais 70% ont une démarche vous en avez 65% qui l’ont inscrit ou qui vont l’inscrire là dans leurs feuilles de route stratégique vous en avez 55% qui ont mis en place une gouvernance dédiée voilà par exemple mais je crois qu’il faut que chacun s’approprie les choses en fonction de son établissement et la même hétérogénéité qu’on va constater avec Jacques et Laurent vous l’avez au sein des universités ici je crois que c’était évoqué vous faites ça dans une offre de formation en médecine ou en santé ça va peut-être différent ce que si vous le faites en biologie ou ailleurs mais quand vous rentrez ensuite dans les les aspects plus contraignants évidemment vous en avez je crois 20% qui ont signé les accords de Grenoble vous avez 30 combien qu’ils font des voilà 25% qui forment leur personnel et enseignants chercheurs sur le sujet là on est plus proche des pourcentages de modules obligatoires sur sur l’enseignement et donc moi j’interprète ça évidemment il faut que ça soit dynamique c’est une photo à un moment donné c’est avec un engagement très fort un peu tout le monde et quand on regarde les typologies c’est on s’y retrouve tous et ensuite on est dans une phase d’engagement et c’est bien la question qui se pose aujourd’hui c’est de voir comment la courbe d’appropriation d’apprentissage elle se fait et à mon avis elle ne peut se faire que si vous avez une politique systémique que si parce que on entend on avait cette discussion là vous aviez cette discussion précédemment sur le caractère obligatoire la meilleure obligation et celle qu’on s’impose à soi-même parce que effectivement ça doit faire partie de la formation de de l’enseignement supérieur dans le pays et la formation de des futurs cadres décideurs ou tout simplement par an des générations futures et alors là vous êtes le seul représentant d’une conférence universitaire parce que vous avez trois trois acolytes sur les grandes écoles qui communiquent beaucoup sur le sujet j’essaie tout à l’heure les universités font pas toujours enfin ne font moins savoir ce qu’elles font comment vous avez comment les universités peuvent tirer leur épingle du jeu dans ce marché un peu de la formation et notamment sur cette question de la transition écologique on voit bien qu’il y a un élément d’attractivité que les écoles se mettent beaucoup sur ce sujet avec plus ou moins de profondeur je ne juge pas mais de fait nous journalisme on reçoit à peu près deux communiqués par jour de grandes écoles qui nous disent attention où est-ce qu’on fait tatatite bon les universités beaucoup moins ça n’empêche que vous avez des atouts à faire valoir lesquels sont-ils on peut répondre sans langue de bois alors d’abord nous on s’inscrit pas dans un une approche de marché si on regarde le marché le marché est très largement majoritaire la plupart des étudiants ils vont sur parcoursup et ils vont à l’université voilà la deuxième remarque c’est que moi avec les écoles il y en a qui sont à l’université on fait beaucoup de choses ensemble université extrêmement diversifiée si vous regardez ce qu’est un IAE une fr de droits et une paire de santé je sais pas où commence les écoles et où se termine les universités donc voilà alors maintenant si vous me demandez ce qu’il y a une concurrence vous voyez je pense que alors je pense que ceux qui font valoir et de manière très forte cette atout vous avez l’air de dire presque commerciale c’est peut-être qu’ils ont leur propre raison de le faire et de crier très fort peut-être qu’ils ont une concurrence entre eux et quand vous parlez des grandes écoles moi je vois surtout des petites écoles faire ça bah pas de grandes écoles et là mais c’est un sujet parce que ça s’adresse aux citoyens ça s’adresse aux parents ça s’adresse à ces dispositifs qui sont quand même privés et payants pour la part et voilà je souhaite que ce soit vrai après si vous me dites les atouts de l’université c’est assez simple l’université c’est la recherche parce que pas d’université pas de GIEC donc vous pouvez prendre les choses dans tous les sens donc c’est jusqu’où va-t-on dans ce qu’on transmet à ce conforme et je pense qu’il y a et le piège c’est pas c’est une difficulté un piège attention à différencier le vernis que l’on va pouvoir donner parce que c’est un produit d’appel parce que c’est un 15ème soft skill à acquérir de le distinguer du contenu de la formation et de la façon dont les disciplines vont s’approprier la formation parce que là elle devrait sujet de mon point de vue à ne pas faire que du vernis vert elles y sont déjà parce que c’est après je dis pas que c’est la démarche est facile et que elle est la même pour un enseignant en chimie un enseignant en santé un enseignant en sciences sociales mais dans ces trois domaine effectivement à un moment donné l’université ça résout ça doit résoudre des problèmes complexes c’est ça sa particularité elle le fait en s’adossant à la recherche il faut à ce moment-là que la dimension des transitions je crois que c’est comme ça que ça se passe que ça se passe de façon assez naturelle peut-être qu’il faut y inciter un peu plus travailler ensemble parce que là on est séparé mais on travaille ensemble donc pour que ça puisse ça puisse faire et oui moi je suis très confiant là-dessus encore une fois je pense que s’il n’y avait pas eu l’université en France et dans le monde vous n’auriez pas aujourd’hui les recommandations du GIEC [Musique] problématique de lien avec les entreprises quelles sont les attentes que vous formules les entreprises sur ce sujet de la transition écologique et est-ce que les attentes des entreprises sont celles des étudiants et est-ce que vous arrivez à mettre tout ça dans un paquet cohérent dans les grandes écoles que vous représentez alors effectivement je vais parler des entreprises parce que leur proposer un peu qui on est les la CGE c’est 220 écoles les deux tiers sont publiques dans des ministères différents donc c’est pas que des écoles privées et les autres qui ne sont pas public sont non publiques qui sont pour les normes majorité d’entre elles à but non lucratif donc on partage les mêmes valeurs que que mes collègues autour de la table et on a on a effectivement comme moteur de former des cadres pour les entreprises et les organisations alors les entreprises c’est un peu compliqué parce que elles ont elles ont en gros un discours qu’on peut résumer comme ça elles veulent effectivement des jeunes qui soient formés aux questions de transition écologique qui est des convictions qui soient capables de faire passer des messages d’expliquer la problématique parce qu’elles veulent faire changer dans les organisations et elles savent que pour faire des transitions pour faire des sauts technologiques pour faire des organisations pour faire aussi de plus de sobriété truité il faut qu’il y ait des gens qui poussent la machine et elle tablent sur les jeunes cadres pour faire ça mais en même temps elle nous disent attention quand on doit passer à une réalisation ça qu’on ne soit pas que dans penser l’avenir mais quand il faut faire alors là il faut que les ingénieurs soient au top parce qu’il faut toujours beaucoup de sciences beaucoup de technologie à mettre en marche il faut que les managers soient sachent bien manager soit bien sache bien soit soit des bons gestionnaires aussi il faut que les designers soient des bons designers et ainsi de suite et nous les écoles on se retrouve à dire et nos collègues enseignants qu’il faut qu’on fasse encore plus sur nos coeurs de métiers où est-ce qu’on va mettre la dimension transition énergétique et quand on quand on parle comme on l’a dit avant si crédieux cts dans la tête des gens si crédits s’étendeur et où est-ce qu’on les met donc c’est pour ça que pour nous la réponse elle est plutôt à travers les compétences c’est un dire oui il faut des compétences sur ça et où est-ce qu’on travaille ces compétences c’est dans des activités de formation pluridisciplinaires ou quand on transmet quand on forme à des compétences sur les as de transition on forme aussi à toujours à des compétences sur nos cœurs de métiers c’est un petit peu comme ça qu’on pense les choses côté CGM oui alors vous allez répondre à une partie de ma question pas la deuxième est-ce que les les attentes des entreprises sont alignées avec les attentes des étudiants parce que pour le coup dans les grandes écoles vous avez aussi cette pression là oui et non parce que il y a un degré d’urgence qui est pas le même parce que les entreprises c’est le pense aussi qu’elle réponde à un besoin je vais prendre un exemple un peu emblématique prendre total énergie voilà si total énergie s’arrête du jour au lendemain de fournir du de l’essence dans les stations-service on sait ce que ça fait on l’a vécu d’accord d’une manière différente mais donc du coup ils sont un peu coincés entre le fait qu’ils ont ils ont un travail à faire ils ont une demande ils ont des clients à fournir et puis en même temps faut changer et et on voit bien que que l’urgence n’est pas la même que les jeunes qui voudraient renverser la table du du jour au lendemain quoi et puis elles ont aussi comme problématique que il y a beaucoup de jeunes quand ils arrivent dans nos formations universel aux grandes écoles qui sont jamais allées dans une entreprise par exemple peut-être fait trois quatre jours en troisième et qui ont une perception parfois un peu à la serpe d’une entreprise en disant bah oui mais cela ne font rien cela c’est des capitaliste ou bien cela il faut un truc mais c’est du greenwashing et et c’est vrai que notre travail à nous c’est de faire en sorte que ces jeunes aillent dans ces entreprises pour voir que là derrière il y a des gens qui ont des convictions il y a des gens qui ont des projets il y a des gens qui parfois savent ce qu’il faudrait faire pour transformer leur métier mais ont besoin de ces jeunes pour le faire et là je pense qu’on a une grosse responsabilité le collective tout ça parce que c’est moi c’est vrai pour les entreprises c’est vrai pour les entreprises mais aussi pour tous les métiers auxquels forment les universités la santé l’éducation voilà et il y a besoin que les jeunes aillent comprendre ce que sont les problématiques de ces entreprises il y a sans doute besoin que les entreprises assainissent leur mode de fonctionnement par rapport à l’argent de revenir à une logique de d’industrie qui au sens très large du terme qui travaillent pour la société ça c’est clair je pense qu’elle le font mais il y a besoin d’une meilleure compréhension des deux mondes et nous on doit on doit opérer que c’est à vous de faire comprendre les demandes à chacun et vous dites aussi que les étudiants des grandes écoles peuvent aussi aller former sur cette question de la transition écologique le reste de la jeunesse est-ce que les grandes écoles ont un rôle à jouer là-dedans alors des grandes écoles et de toutes de tout le SR on est nos étudiants sont quand même des gens qui sont très bien formés à qui on a déjà amené tout un tas de connaissances qui leur permettent de bien comprendre ces sujets là peut-être mieux que tout le reste de la population donc la sensibilisation ils l’ont il faut se souvenir que pour la plupart d’entre eux c’est des gens qui sortent d’un établissement d’une formation de 20 ans de formation publique donc la société a investi sur ces jeunes là mais qu’à côté de ça il y a d’autres jeunes qui n’ont pas eu accès ou qui n’ont pas pu avoir accès au même niveau d’études qu’on plus de difficulté de compréhension des problématiques et moi je considère on considère que nos étudiants quel que soit leur formation ils ont une responsabilité par rapport au fait d’embarquer tout le reste de la population là derrière et pour ça je vais revenir à ce qui a été dit par notre collègue de l’université Bordeaux Montaigne ça veut dire qu’il faut un discours adapté parce qu’on s’adresse pas au même type de personnes on il faut travailler le discours et là on a besoin on a besoin des langues on a besoin de l’art parce qu’il faut tout retrouver des formes d’expression mais moi je considère j’en ai un petit peu marre je trouve que c’est un peu une solution de facilité de dire de s’engueuler entre nous dans la salle puisqu’il y a des étudiants en disant mon université a pas fait ci a pas fait ça bah oui on nous dit voilà moi j’ai un étudiant qui me dit ouais rendez-vous compte il y a un prof il est climatosceptique bienvenue dans la société mon ami va voir dehors tu vas voir il y en a plein des climatosceptiques voilà et puis il y en a peut-être qui le sont parce que leur urgence sociale c’est de manger et c’est pas de comprendre ce qui va se passer dans les 30 ans qui viennent donc là moi je considère que notre jeunesse bien éduquée dans notre enseignement supérieur elle a une responsabilité et cette responsabilité elle a aussi à l’international donc les langues c’est et la capacité d’expliquer moi je reviens d’asile ils sont à fond là bas d’accord ils sont dans le développement ils s’attendent pas à faire à faire la récession et la sobriété et je pense j’en discutais avec Olivier Rollo tout à l’heure je pense que l’Europe puisqu’on en a parlé tout à l’heure elle a une place à prendre dans le monde il y a une peut-être plus forte qu’ailleurs en Europe et nos étudiants ils doivent faire changer le monde entier la population de nos pays et le reste du monde merci beaucoup Jacques Fayolle alors on parle beaucoup de l’ingénieur du 21e siècle du coup ça remet pas mal en cause les formations actuelles les formations d’ingénieurs et on voit beaucoup enfin beaucoup il y a pas mal d’écoles qui s’engagent dans une réforme en profondeur de leur cursus un peu la même question quel est l’état des lieux quelles sont les questionnements comment les écoles s’emparent de ce sujet parce que ça ça bouscule pas mal le modèle école d’ingénieur alors ça le bouscule et ça le ça le booste j’ai envie de dire au travers de d’une approche systémique c’est-à-dire que on l’a vu ce matin les leviers ils sont multiples et les enjeux ils sont là et donc on se doit d’avoir une approche systémique sur l’ensemble de nos métiers et l’ensemble de nos thématiques ça touche évidemment les actions de formation et là pour le coup je dis très simplement que toutes les écoles l’ont mis en oeuvre tout simplement parce que en école d’ingénieur on a deux leviers très forts d’abord on a la loi et on a l’habitude de respecter la loi donc la loi numérique la loi numérique a imposé aux écoles d’ingénieur d’avoir des modules de sobriété numérique en première année d’école d’ingénieur donc on applique la loi et puis on a une un instrument d’évaluation qui est à la Commission du titre d’ingénieur qui nous oblige aussi à ça mais au-delà de l’obligation les écoles d’ingénieurs sont je vais dire un mouvement pour pour intégrer ça dans la maquette de formation de manière systémique en première année sur les modules de spécialité aussi et si j’ai l’argile le débat il est très important que nos enseignants chercheurs intègrent ça dans leurs activités de formation mais aussi dans leurs activités de recherche et on est on produit de la connaissance on produit de des nouvelles technologies et si c’est questionnements là ne sont pas intégrés dans cette phase de de production de connaissances ben voilà on a on tombe dans le greenwashing où on fait le cours pour cocher la case sur le CV et mais on loupe toute une partie du dispositif donc moi je suis informaticien voilà par exemple quand on présente la blockchain c’est peut-être intéressant de présenter que il vaut mieux travailler avec les terrains qui est sur les propos de de la collègue de ce matin donc enseignement recherche évier étudiante et il est important vous savez l’importance de la vie étudiante dans les écoles d’ingénieurs il est important d’une part on travaille sur la valorisation de l’engagement étudiant sur ces questions là et c’est déjà en marche mais sur quelque chose qui est qui est le souvent le premier contact des élèves avec l’école d’ingénieur qui est les dispositifs d’accueil des week-end d’intégration et moi j’ai le grand plaisir d’avoir pris la direction d’une école d’ingénieur sur lequel le week-end d’intégration est un week-end intégration centrée transition écologique où on emmène les jeunes en nature faire du sport rencontrer du tissu associatif de transition écologique et où on a un week-end d’intégration outre le fait qu’il est zéro alcool qui est vertueux d’un point de vue transition écologique à la fois dans son bilan carbone lui-même mais dans les activités qui sont menées et c’est important de travailler sur ces questions là donc si je résume on se retrouve avec des écoles d’ingénieurs qui l’intègre dans la formation qui l’intègre dans les activités de recherche qui n’intègre dans la vie étudiante et c’est pour ça que sans doute vous le constatez d’un point de vue journalistique à Nice le fait que de plus en plus d’écoles mettent ça comme un levier stratégique de développement et d’attractivité et c’est je pense qu’on répond un tout petit peu de la communauté enseignante des écoles d’ingénieurs qualifier comment est-ce que c’est pareil il faut réinventer son enseignement tout à l’heure j’avais envie de poser cette question on fait on leur a demandé de repenser leur enseignement avec la crise covid le numérique etc et là hop il faut recommencer sur la transition écologique bon c’est pas forcément le plus simple non plus je pense que je crois que tous les intervenants depuis ce matin ou souligné l’importance de la formation des formateurs c’est à dire que nos enseignants chercheurs ne veulent pas souffrir du syndrome de l’imposteur et donc quand il parle de transit de transition écologique dans leur module de spécialité sur sur de l’optique sur enfin voilà je vais pas faire des cités des thématiques mais sur toutes les thématiques et qu’on dit il faut que vous intégriez les enjeux de transition environnementales dans vos modules de spécialité ils nous disent immédiatement oui mais j’ai besoin d’être accompagné pour dire quelque chose qui est scientifiquement prouvé raisonner voilà et donc pour cela nous avons besoin d’accompagner les enseignants chercheurs et je regarde Anne-Sophie voilà sur la question évidemment de la formation des formateurs alors j’ai noté avec plaisir que le plan de loi de finances 2023 intégré une hausse c’est marrant censure sur ce volet là mais il faut aller évidemment bien au-delà merci beaucoup et les écoles de management aussi sont beaucoup questionnés sur leur enseignement sur leur modèle de formation et là aussi dans ce milieu là les les annonces de de formation de reformatage du des programmes grande école sont presque quotidiennes j’ai envie de dire comme alors vous vous êtes une la dernière année des conférences d’établissements qu’est-ce que comment vous en parlez de ce sujet qu’est-ce que vous proposez sur quoi vous réfléchissez pour dans ce dans cet environnement des Business School merci la série en fait et vient m’acconi mission on essaye d’organiser et structurer les bonnes pratiques entre les écoles de management et au-delà essayer d’engager de manière collective l’ensemble des écoles de management sur les sujets de la transition sociale et sociétale et écologique en particulier alors effectivement il y a beaucoup de communication mais on part du principe que les leviers distinctifs ou compétitifs ou positionnement différents ne doivent pas avoir lieu dans les écoles de management parce que l’objectif de la cDFM c’est au contraire accompagner nos écoles dans la maturité de la transition écologique donc il nous faut que toutes nos écoles de management et même le même degré de maturité sur la transition écologique alors comment quels sont nos chantiers aujourd’hui on a deux champs de chantiers le premier qui est la mise en place en alignement avec le rapport Jouzel le chantier de mise en place d’un socle de connaissances et de compétences minimum le minimum le SMIC minimum pour les nos enseignements pour l’ensemble de nos écoles autour de trois dimensions une dimension de de connaissance générale qui sont liées aux contraintes physiques et on y intègre la biodiversité le climat les problématiques de ressources et énergétiques avec la difficulté pour nous et que le management peut-être de trouver les experts d’où l’intérêt des politiques de sites et de s’associer avec avec les universités et également une dimension de connaissances disciplinaire il faut qu’on réfléchisse sur nos disciplines à remettre nos modèles de croissance et d’hyper d’hyper croissance de cycles de vie de produits pour allonger peut-être le vide du produit de réfléchir en économie circulaire revoir nos modèles un peu théoriques et classiques on enseigne à l’ensemble de nos étudiants et puis des cours alignés aux Odd et choisir les odd pour avancer sur une révision de l’ensemble de nos de nos syllabus et puis enfin une troisième dimension qui est la dimension et je rejoins Laurent c’est la dimension de la compétence il faut qu’on puisse à culturer l’ensemble de nos étudiants à réfléchir à poser à élever leur esprit critique et à agir en tant que que citoyen ou étudiants et demain manager responsables dans une démarche à la fois pratique et professionnelle pour qu’ils puissent accompagner les entreprises dans leur transformation et leur transition écologique voilà ces échantiers alors ces chantiers commencent à s’organise on a mis en place un groupe de travail associé avec la cefdg qui est notre votre CDI quoi également nous avons un petit groupe et nous avons un calendrier pour remettre fin du mois de mai des propositions de ce sur ce socle de compétences minimum à la fois pour la cfdg et pour la cDFM pour qu’on puisse s’en emparer et commencer à travailler sur l’ensemble des des syllabies et des synopsis un deuxième chantier pour nous important et ça c’est inspiré parce que c’est vrai que nos écoles sont engagées depuis quand même un certain nombre d’années même si on communique si on communique c’est qu’on est engagé depuis un certain nombre d’années dans la RSE et dans la transition écologique et ça également en relation avec des accréditations internationales qu’on appelle les 6 billets quizz qui ont des standards qui nous poussent à réfléchir sur l’impact les mesures d’impact et nos engagements à travers la recherche les enseignements et autres sur notre notre environnement ce qu’on appelle éthique responsabilité en substiné méditive par exemple pour les cuisses ou le standard 9 sur les impacts pour pour ici donc tout ça c’est en fait dans la culture de nos écoles de management qui nous permettent de mettre en place nous notre commission c’est des faits un deuxième chantier sur des la mise en place de tableau d’indicateurs sur la mesure de sur la transition écologique et la mesure de nos impacts quels sont les impacts générés sur l’environnement donc mise en place un certain nombre de mesures à travers les volets de nos activités parce que l’idée c’est de décarboner nos activités sur les volets et nos activités nos activités c’est évidemment l’enseignement l’enseignement l’a vu en dehors de ce socle de référence de compétences qu’on peut sur lequel on travaille en lien avec le chiffre project en lien avec le label ddrs de la C de la CGE en lien avec un nouvel un nouveau label et la belle éduque également donc il y a beaucoup de travaux de rapport aujourd’hui qui nous permettent de nous nourrir et d’avancer sur ce socle minimum de compétences mais il y a aussi les évaluations il faut qu’on évalue les connaissances et les compétences de nos étudiants vous avez plein d’outils vous un outil qui s’appelle suivi test aussi pour que les écoles de management t’ont mis en place pour évaluer les connaissances qui vont jusqu’à la certification avec un outil qui s’appelle task des tests qui s’appelle tasses pour certifier les connaissances et les compétences de nos étudiants donc on a des outils nous école de management pour pouvoir avancer s’engager dans la transformation de nos enseignements et enfin les autres volets rapidement c’est la recherche on a parlé de la de la recherche mais également quelle est la part de la production scientifique dans sur la transition écologique de nos écoles de management donc on a des indicateurs là-dessus c’est sur les relations internationales la mobilité internationale et pour nous importante parce qu’on envoie des Cortes des clients à l’étranger quelle est notre empreinte carbone comment va gérer la mobilité internationale comment on gère les learning expédition sur des missions courtes est-ce qu’il faut pas les remettre en cause voilà il y a des questionnements aujourd’hui au-delà des questions des plans d’action qui se mettent en place et sans compter les relations entreprises parce que je voudrais pas oublier les entreprises c’est quand même nos partenaires et nos parties prenantes Laurent on a parlé mais il y a une attente importante des entreprises sur la RSE de la transition écologique donc il faut les embarquer aussi avec nous celle avec qui sont très engagés de signer des conventions avec les entreprises engagées mais pas que parce que notre rôle et notre mission aussi des écoles de management c’est accompagner sur nos territoires les entreprises qui ne sont pas encore mis les plans d’action au niveau de la transition écologique voilà ces outils en deux mots c’est aussi pour se prémunir de une accusation de greenwashing et de prouver votre engagement sur le sujet non parce que le greenwashi est un pour nous un problème de degré de maturité il y a des écoles qui sont moins matures que d’autres et c’est pour ça que la cDFM souhaite embarquer de manière collective l’ensemble des écoles de management sur la transition écologique et gagner en maturité donc je parlais plutôt de maturité plutôt que greenwashing mais c’est vrai que c’est un sujet parce que il faut au-delà de la culture au-delà de la sensibilisation nous c’est de rentrer sur aujourd’hui dans des plans d’action voilà je pense qu’on est passé d’une étape de la sensibilisation parce que beaucoup d’écoles font déjà des cours sur la RSE la transition économique depuis longtemps mais il faut une relation avec le rapport je vous aime maintenant rentrer dans un plan d’action avec un calendrier pour montrer que nos formations alors pas forcément commencer à bac + 2 mais vous pensez dès le baccalauréat pour former nos étudiants comment ça les sensibiliser en première année mais j’espère que la sensibilisation se fera dans le secondaire parce que nous enseignant supérieur ce qu’on souhaite c’est de créer ce continuum en fait entre l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur pourquoi pas commencer en fait des cours de climat c’est pas forcément le rôle des écoles de management même si on on pense à le mettre en place mais en tout cas on souhaite être dans ce continuum enseignant secondaire et enseignement supérieur merci beaucoup comme le temps passe vite j’ai une question à peu près similaire pour vous quatre je vais commencer par vous Bruno nail quels sont vos attentes là aujourd’hui et les difficultés que vous avez à dépasser un certain nombre difficultés qui deviennent des enjeux la formation des enseignants trouver des experts qui vont venir dans les écoles de management pour faire des cours sur le climat la biodiversité haute parce que sont pas des docs des sciences de gestion mais on est sur d’autres sciences sur lesquelles nous nous ne sommes pas formés donc il y a il y a tous ces formations qui sont importantes donc il faut travailler avec le Messie en particulier puis les universités donc là ouais je tends la main aux universités et amis pour qu’on puisse voilà ensemble s’engager collectivement j’espère travailler ensemble et puis surtout c’est à la fois les accréditations on travaille avec cfdg mais il y a aussi également les accréditations internationales nous avons avancer ensemble mais surtout les classeurs et les classements je crois que c’est un vrai vrai sujet aujourd’hui il est classement parce que les critères des classements comme vous le savez pour nous école de management vous les connaissez pas dans les universités un peu dans les écoles d’ingénieurs mais beaucoup de management on est soumis à ces classements les critères sont encore des critères classiques comme cela c’est qu’elle est le salaire de l’ensemble de vos étudiants donc il faut aller sur un le plus fort salaire possible pour monter dans les classements aujourd’hui si on veut travailler dans la transition écologique a oublié il faut oublier salaire quoi ce sont d’autres métiers d’autres passions et il faut revoir totalement secrétaire il y en a d’autres c’est des des critères quantitatifs en termes de recherche en termes de d’étudiants qu’on envoie à l’étranger d’étudiants qu’on recrute et je pense qu’aujourd’hui il faut que les classeurs puissent mettre en place des critères qualitatifs et ça c’est voilà on pourra pas avancer si ensemble partie prenante on a on n’avance pas de manière collective merci beaucoup Laurent Champagney même question Quels sont les vos attentes pour passer à l’échelle si je puis dire voilà moi je pense comme tout le monde je trouve que c’est les choses n’avancent pas assez vite alors c’est vrai que nous l’enseignement supérieur on devrait être un exemple parce que parce que nos campus universitaires c’est des microsociés nos écoles c’est un peu des micros entreprises donc on devrait être des exemples et je trouve qu’on a du mal à faire bouger à entraîner les gens alors on a voilà mais sur quel levier je pense que on a parlé de la formation des dirigeants moi j’ai quand même un peu l’impression que tous les dirigeants et les présidents et présidents universités sont déjà bien sensibilisés ils sont souvent en confrontation avec des étudiants qui sont très engagés qui ont des attentes après c’est vrai que on parlait avec manuel de de nos bâtiments de nos envies on aimerait pouvoir pouvoir verdir les choses beaucoup plus vite et et c’est très difficile on a un poids important sur notre sur notre patrimoine immobilier je disais Anne-Sophie moi j’ai des campus je sais pas mesurer la température je sais pas la réguler donc quand elle me dit il faut être baisser de 2 degrés la nuit et je comprends que nos étudiants ils soient ils sont très impatients ils sont très énervés de ça quoi donc c’est moi c’est vraiment ça je pense qu’on est tous mobilisés mais on a besoin d’aller plus vite et je pense que faut peut-être qu’on se alors je vais pas réclamer de l’argent je sais pas l’étude de la CG de réclamer de l’argent en gaz plutôt des marges de manœuvre je pense qu’il faut qu’on soit dans ce contexte là un peu imaginatif en particulier sur les partenariats publics privés si on veut que nos campus servent d’exemple il faut aussi qu’on ait qu’on puisse aussi faire rentrer des entreprises je vais pas reparler total et de Polytechnique mais il faut aussi qu’on fasse rentrer des entreprises qui financent nos campus pour qu’il soit des lieux exemplaires merci manuel du nom de Lara comment on fait pour aller vite alors de quoi vous avez besoin alors il faut aller vite à bon escient je veux dire j’évoquais tout à l’heure le piège qu’il y aurait à aller vite en faisant beaucoup de mousse et en travaillant pas le la trajectoire de transformation parce que moi je pense qu’une des réussites essentielles en tout cas pour l’université qui est effectivement est une échelle importante près de millions étudiants etc moi je pense que c’est une approche systémique qu’on doit avoir si plus on aura une apposition artificielle sur nos formations de modules parce que il faut être dans le la prise de conscience actuelle c’est bien sûr c’est obligatoire c’est pas suffisant si donc moi ce que j’attends c’est qu’il y ait un effet de transformation culturel pour ça il y a un besoin d’une approche systémique et dans une université dans l’enseignement supérieur etc il faut effectivement sont les étudiants d’abord c’est le background comme vous avez dit qui qui vient du collège et du lycée parce que ça et ça ça va pas se faire comme ça en un claquement de doigts mais c’est très important ensuite c’est tout ce qui est valorisation de l’engagement étudiant parce qu’il faut capitaliser là-dessus c’est plutôt dans ce sens là que ça marche on est quand même interpellé plus par la classe d’âge je sais qu’ici a eu beaucoup d’initiatives dans le langagement étudiant avec ce matin je sais pas qui c’est qui a dit c’est sans moyens c’est pas vrai je pense qu’il faut valoriser les emplois étudiants et qui a tout un travail à faire dans ce domaine là et c’est pas le lieu mais voilà c’est c’est important et le systémique c’est là où on est on est c’est quand même on a un défi immobilier pour nous université mais avec mes amis des écoles c’est c’est le cas également vous avez 20% de l’immobilier de l’État avec une grande partie de passoire énergétique alors il y a eu des plans de rénovation à mon avis il y a un sursaut à avoir qui doit être exemplaire mais parce qu’il est aussi l’environnement dans lequel vous faites cette enseignement vous générez l’évocation vous capitalisez sur l’action des étudiants bon ici il y a une tentative d’avoir un campus de transition avec une transformation mais regardez ça à l’échelle du du pays il y a quand même une opportunité qu’on ne doit pas laisser passer même s’il y a une transformation de la nature même de cet immobilier et on voit bien alors oui on va tous faire un plan de sobriété énergétique on le fera d’autant plus efficacement qu’on a un plan à moyen terme de la formation et le dernier sujet et qui pour moi est très important à l’université parce que c’est lié à la recherche c’est comment on irrigue dans le fond à travers la recherche la transformation et la dimension des disciplines elles-mêmes parce que on peut se positionner en termes de compétences par rapport à des métiers par rapport à un emploi ce qu’on fait là il faut en ingénieur il faut un manager il faut un médecin un avocat d’ailleurs c’est pas si simple parce qu’en nos étudiants vont dans le milieu professionnel aussi ils apportent des choses que le milieu professionnel n’a pas donc ça il faut aussi en tenir compte dans ce sens là mais au-delà des compétences il faut qu’en amont nos disciplines et cette dimension et cette approche de transition aujourd’hui l’État est en train de réfléchir à la transformation qu’elle devrait avoir dans son dans les rôles cocon les uns et les autres dans la recherche ça veut dire quels sont les défis sociétaux ça veut dire derrière les défis sociétaux c’est quel défi scientifique a relevé parce que si vous avez passé des défis scientifiques à relever si vous n’avez pas le vivier de la recherche qui va créer l’innovation qui va être le vecteur de transformation vous passez à côté à mon avis de la copie que doit écrire l’université très bien merci dernier mot pour les écoles d’ingénieurs comment on accélère quels sont les leviers pour accélérer alors quels sont nos attentes et nos enjeux pour traiter ce problème qui est bigger Thanos et ceux qui ont pas vu le film je vous invite très clair parce que c’est allez c’est c’est très éclairant et très enthousiasmant et ça donne ça donne envie et c’est important notre problématique aujourd’hui en fait c’est qu’un fredrichos c’est un problème de statistique c’est-à-dire que on a dans nos établissements comme partout des orniades docteurs des gens qui sont très en avance on a traité le centre de la gaussienne et la question pour avoir une approche systémique et traitée l’ensemble il faut accompagner la queue de la gaussienne qui est plus ou moins importante suivant les établissements et on le sait bien et dans les écoles d’ingénieurs comme ailleurs donc pour faire ça on l’a déjà dit formation des enseignants côté systémique action avec la recherche et on est imparfaitement en ligne avec France université sur ces questions-là il faut travailler sur la production de connaissances et c’est de notre responsabilités université école d’ingénieur de d’apporter la connaissance qui sont des éléments de transition et de transformation sur ces questions là et puis Emmanuel le disait la question d’être exemplaire en tant qu’institution et donc sur notre côté patrimonial et et on a les mêmes on a les mêmes bâtiments et la même qualité de bâtiment mais avec quelque chose en plus côté école d’ingénieur qui est que quand on fait nos bilans énergétiques et on a tous fait dans les quelques semaines passées on s’aperçoit que 80% de nos consommations énergétiques sont liées à au matériel de recherche au fait que nous avons des compresseurs nous avons des sales blanches nous avons des fours nous avons un certain nombre de dispositifs technologiques qui consomment qui ont été achetés parfois plusieurs dizaines d’années et donc ce 80% de consommation énergétique il faut aussi qu’on soit vertueux là-dessus et et on appelle un plan de rénovation et d’investissement sur ces questions là énergétiques aussi très bien merci beaucoup à tous les quatre et je vous remercie beaucoup j’ai trois informations importantes à vous communiquer avant que nous passions au buffet première information importante c’est que cette table ronde était uniquement masculine puisque la présidente de la cDFM est à Paris pour une journée sur les transitions donc je pense que c’est important de souligner qu’il y a bien une présidente de conférences qui est qui existe donc ça me paraît tout à fait fondamental et puis deuxième information importante pour les personnes qui sont à distance nous n’avons pas pu prendre toutes vos questions mais faire en sorte de faire une sorte de foire aux questions pour y répondre à posteriori et elle sera mise en ligne ainsi que les les dessins de Fanny et maintenant l’information encore plus importante comment allez-vous pouvoir manger alors maintenant vous allez comprendre à quoi sert le bracelet vert c’est ce qui va vous permettre de vous distinguer de tous les étudiants qui sont en train de passer autour des buffets pour essayer de se sustenter et donc vous ça va vous donner un petit avantage par rapport au traiteur donc vous êtes invité à aller déjeuner et on se retrouve à 14h à plus tard [Applaudissements] [Musique] [Musique] tout le monde participe nous avons ici un étudiant désireux de faire l’assaut de la tribu et d’y aller en dernière D mon école de Manosque coordonnée avec Madame O mais qu’est-ce qui se passe avec les micro alors pourquoi il se il y a des micros coupures de l’université mais du coup est-ce qu’on aurait intérêt leur filet les micro-ondes en fait [Musique] ok très bien moi je vais terminer vers 18h30 18h45 ici et après il faut juste me laisser un peu vers la sortie en fait le problème c’est que je ne les vois pas pour s’ils ont des personnes mais une fois qu’on a terminé c’est pour la ministre parce qu’il parce qu’en fait ils ont plus besoin d’être là et moi je suis plus là non plus on avait dit que c’était au moment de la poste que changer mais ça m’éviter de les faire changer à tout à l’heure de place qui sont à part non mais on va on va faire comme ça on reste comme ça et aussi en fait à partir il y a qu’un homme ce qu’ils font la directrice de l’ ENTPE [Musique] Delphine Pommeray je ne sais pas où elle est oui oui ah ben voilà petite question ça c’est de la bonne politique [Musique] tu vas venir à côté de moi Michel pourquoi je te présente [Musique] je sais pas pourquoi je l’ai pris c’est un réflexe c’est pénible alors nous allons reprendre nos travaux en ce début d’après-midi en espérant que vous avez repris assez de force par grâce à ce bon déjeuner et j’en profite pour vous présenter une figure importante du ministère qui est Michel Eddy qui est le nouveau haut fonctionnaire au développement durable et donc peut-être que Michel tu veux dire un petit mot pour expliquer ton rôle alors expliquez mon rôle à ce stade là c’est peut-être un peu ambitieux donc c’est vrai que la ministre m’a demandé d’occuper la fonction de haut fonctionnaires au développement durable pour l’enseignement supérieur et la recherche donc qui est dans la période et regarde des enjeux qui sont l’objet des échanges d’aujourd’hui un sujet pas complètement trivial simple et en tout cas très engageant et donc je vais essayer modestement fort de mon expérience à la fois de de chercheur et de responsables d’organismes de recherche et aussi de personnes qui a travaillé en administration centrale de reprise donc je connais bien le nom de l’administration centrale et les établissements de recherche je connais moins les établissements d’enseignement supérieur même si ça a été et ce sont des partenaires essentiels des organismes nationaux de recherche mais voilà donc fort de cette expérience j’avais essayé d’apporter ma contribution à l’animation collective de tous les chantiers et de tous les enjeux que nous avons à traiter ensemble et je pense que bon de l’énergie de l’engagement nous en avons besoin j’en ai un peu encore et j’ai l’intention de l’utiliser au bénéfice de la communauté que nous formons et donc je vais prendre contact dès que je le peux avec la plupart d’entre vous en tout cas au moins avec les conférences de manière à ce qu’on voit comment on s’organise et comment le ministère travaille effectivement en bonne coordination bon animation et en bonne complémentarité entre entre lui-même et les opérateurs parce que sur sous ces sujets évidemment le principe de la co-construction et de la démarche participative et d’un principe cardinal qui est incontournable nul à la vérité révélée le champ des questions et des enjeux et des problèmes éthymans la construction des solutions n’est pas simple et l’engagement de la construction des solutions qu’on va trouver encore un peu plus compliqué mais nous ne manquons pas ni de volonté ni l’intelligence et ni d’envie impérieuse d’avancer donc l’avenir c’est devant on y va alors Michel a oublié de le dire mais en fait parmi ces missions il va aussi beaucoup s’occuper d’interministériel il fait partie d’un réseau des hauts fonctionnaires développement durable des différents ministères et je vous indique que nous avons aussi organisé cette journée en partenariat avec le ministère des transition écologique et la cohésion des territoires et le mystère d’éducation nationale de l’éducation nationale donc c’est pour cette raison qu’on aura les deux interventions de ministres à la fin de la journée donc je te passe la parole Anaïs pour la suite merci beaucoup et bien nous allons reprendre cet après-midi pour parler très concrètement de comment on forme les étudiants à la transition écologique donc nous avons cinq personnalités à la table de cet après-midi donc je vais gauche Johan pagèse vous êtes vice-présent chargés des relations internationales de l’Université de Bordeaux et vous êtes en charge de du projet nlight d’alliance université européenne donc je vous à côté de vous Amélie Antoine Odo vous êtes directrice des études et des partenariats à Sciences Po Paris bonjour à côté de vous Cécile delolme directrice de l’ENTPE l’École Nationale des Travaux publics de l’État qui est à Lyon et bonjour à vous également et puis Delphine Pommeret vous êtes directrice de l’uvet de l’Université Virtuelle Environnement et Développement Durable bonjour et le représentant de la gente masculine du jour enfin de l’après-midi Benoît Laignel vice-président du développement durable et responsabilités sociales de l’Université de Rouen nous avons à peu près une heure et demie de table ronde cet après-midi comme ce matin je vous propose qu’on se garde une petite demi heure si on y arrive pour répondre à vos questions commentaires éventuellement ceux qui sont en ligne également vous avez encore la possibilité de de poster vos questions et vous vous remarques alors je vous propose de commencer comme vous le dites par le petit poucet de le SR Cécile Delaulne vous avez donc la plus petite établissement du panel puisque je crois que vous avez à peu près 700 étudiants je rappelle que votre école est sous tutelle de ministère de transition écologique quelle forme les ingénieurs du bâtiment des transports de la ville certains seront fonctionnaires du ministère et vous avez comme marque de fabrique de l’école du l’aménagement durable des territoires pardon je vais y arriver très compliqué pourtant et donc vous avez entrepris de former des ingénieurs durables de l’aménagement durable comment ça marche comment vous avez fait jusqu’où vous êtes allé oui effectivement on est on est donc une école sous tutelle d’un ministère technique et nous formons encore une centaine de fonctionnaires par an qui vont être ensuite à l’oeuvre pour porter les politiques publiques de la transition écologique soit dans la fonction publique résultats soit dans la fonction publique territoriale et aussi la fonction publique hospitalière les trois fonctions publiques puisque nos ingénieurs pour certains d’entre eux sont à la manœuvre pour gérer les sites les sites hospitaliers ou d’un point de vue immobilier logistique et mobilité donc je dirais que l’école depuis à la semaine après 70 ans donc elle est très jeune ni très vieille par rapport à d’autres écoles plus plus anciennes la formation a toujours été dédiée à la question des territoires à la question de l’usager puisqu’on formé essentiellement des fonctionnaires il y a encore à peine 20 25 ans et donc cette approche très mixte sciences pour l’ingénieur sciences humaines et sociale et sciences et vie de la terre c’est la marque de fabrique de l’école depuis portait déjà avec un terreau très très riche comme vous le dites on est un petit établissement mais on a quand même cinq laboratoires qui sont dans des unités mix de recherche partagées partagées avec le CNRS et les autres établissements Lyonnais et dans ce qui nous permet aussi de diffuser et de nous appuyer des grands des grandes communautés de ces grands secteurs disciplinaires qui sont très importants une première analyse il y a deux ans des enseignements à l’école sur le cursus ingénieur parce qu’en forme aussi une centaine de docteurs quand même aussi c’est important et on va ouvrir un Bachelor je dirais juste après 65% des enseignements à l’école sont en lien avec les enjeux de transition au sens large tel qu’on pourrait dire donc on est un peu quand même au cœur de de ces problématiques donc quelque part on avait un terreau facile on a travaillé on a élaboré notre projet stratégique à 5 ans il y a à peu près une bonne année pour la contractualisation avec notre tutelle sur les cinq prochaines années et nous avons orienté le projet de l’école sur toutes ces activités sur la transition écologique et solidaire donc tout le monde a tenu à l’association de ces deux termes mais je pense que c’est important par rapport à ce qu’on a dit ce matin et ça a vraiment été un travail et nous continuons comme ça de co-construction chercheurs personnel administratif et technique et étudiant effectivement nous avons aussi des étudiants très engagés comme des étudiants pas du tout engagés on a vraiment les deux donc à partir de ce moment là finalement à émerger l’idée de refendre complètement le parcours d’ingénieur et ça pas été quelque chose de portée par la direction de l’école ou une injonction de la tutelle c’est vraiment quelque chose qui ressorti de façon très collectif et un groupe de travail s’est mis en place entre les différents laboratoires chaque laboratoire à rassembler à proposer à ou de noms des doctorants et des étudiants pour réfléchir à ce qu’on peut les pouvez faire et on a commencé par penser à un module colonne vertébrale de l’ensemble du parcours sur les trois semestres puisque nous on recrute nos étudiants après les classes préparatoires scientifiques les les six semestres de la formation qu’on a appelé transition alors au début c’est un fil rouge maintenant c’est un fil vert 40 heures par semaine donc 200 heures au total qui va constituer maintenant le voilà le chemin principal du tronc commun autour duquel les enseignements plus par domaine vont se greffer soit de base théorique soit plus professionnalisant donc on a commencé à le mettre en place dès cette rentrée et l’ensemble du parcours va être revu l’année prochaine autour d’une logique par semestre et ce semestre c’est une logique qui apporte les grands fondements qu’on a évoqué ce matin les ordres de grandeur les grands enjeux le semestre prochain ce sont les doctorants des laboratoires qui l’organisent plutôt sur les questions de controverse de démarches scientifiques et du rôle de la recherche dans le décodage de ces enjeux les semestres suivants seront plutôt sur l’outillage les méthodes les outils les dispositifs les approches qui existent les approches systémiques l’analyse cirque la vision circulaire les outils numériques qui existent aussi pour avoir des approches à l’échelle territoriale et changer d’échelle et le dernier semestre sera un semestre d’ouverture pour aborder les dimensions culturelles participatif citoyenne mais aussi les approches de géo-ingénierie où tous les biomimétisme enfin toutes les dispositions un peu originales qui peuvent voilà donc on démarre on fera je pense on partagera le retour d’expérience et donc riche de cette expérience nous nous suite à la décision de la fermeture d’une école de techniciens de notre tutelle qui n’avait qui ne diplômait pas qu’il y avait un certificat enfin qui était pas un diplôme national reconnu nous allons proposer donc un diplôme de premier cycle Bachelor que nous avons intitulé transition écologique et territoire j’irai sur les mêmes principes avec dans le cursus de formation des modules transversaux thématiques ou dangereux qui traverseront aussi le 3 années de formation première année étudiant les deux autres années apprentis et vous envisagez de revoir en profondeur tout l’ensemble du cursus d’école d’ingénieur comme certaines sessions engagées également bien sûr déjà prendre entre guillemets 200 heures sur le parcours il faut retravailler sur le reste puisque ça a un impact et sa force les collègues à revoir leur propre enseignement thématique puisque eux-mêmes enfin chacun des labos et des collègues qui interviennent dans les dans l’enseignement auront devront s’associer ou être en cohérence avec cette colonne vertébrale donc ça repense ça renforce à penser à l’ensemble du discours et comment vous faites pour les accompagner ou les former tout à l’heure certains interventions disaient que parfois ils sont perdus ils ont ils veulent être légitimes pour parler sur le sujet comment vous faites pour les former alors pour l’instant il n’y a pas de formation c’est plutôt le partage collectif qui fait qu’on sa culture collectivement de ces enjeux-là bien sûr on est à l’écoute de la de des initiatives qui se font à travers les établissements du site de Lyon on est aussi dans le réseau des écoles du développement durable les écoles sous Tutelles du mpe donc l’École des Ponts l’école de la météo l’école les sciences geomatiques l’École des sciences maritimes donc on a aussi une culture d’établissement qui était parce que du coup vous êtes petit agile mais vous avez pas toutes les ressources pour pouvoir saigner de manière systémique pluridisciplinaire etc donc je dirais qu’il y a pas il y a pas eu de formation spécifique il y a une expression de besoin et on le disait ce matin sur il y a même des collègues qui me disent mais la transition c’est moi je sais faire mais bon je pense que c’est plus compliqué que ça en termes de modalités pédagogique je pense qu’il y a un travail à faire on a envie aussi d’apporter de faire en sorte que l’étudiant soit se positionne aussi différemment dans ses enseignements puisque dans l’école d’ingénieur on a une approche certes très très au plus près des étudiants mais qui reste à cette traditionnel quand même donc c’est aussi innover dans les donc ça serait plutôt des soutiens ou des idées innovantes en matière de d’animation pédagogique qui est importante et à côté de ce cours on a aussi un projet individuel de transition dès la première année où là on est ancré sur le territoire ça a été évoqué si ce matin donc Noé dans l’est de Lyon à Vaulx-en-Velin on travaille beaucoup avec le territoire de l’Est lyonnais il y a des enjeux quand on parle de transition écologique et solidaire ça a du sens et ça a du sens aussi qu’on soit sur ce territoire pour ce qu’on enseigne et donc les étudiants travaillent avec des des chercheurs de chez nous et des partenaires extérieurs sur des problématique très concrètes qui leur sont posées mais aussi sur notre école on parlait de de bâtiments exemplaires et démonstrateurs on travaille fait travailler aussi nous étudiants sur cette thématique là et ce qu’on aimerait faire mais qu’on n’a pas encore finalisé c’est demander aux étudiants d’avoir individuellement une réflexion sur leur parcours de formation une espèce de portefolio ou une démarche globale qui les fait réfléchir eux-mêmes sur leur posture vis-à-vis de ces enjeux de transition à travers la formation leur stage leur réflexions sur leur parcours professionnel donc ça c’est encore une idée qu’on va essayer de traduire dans les dans les mois qui viennent pour la mise en place à la rentrée prochaine et vous parlez de partenariat avec vos avec les établissements lyonnais comment ça se traduit concrètement sur la formation ou sur la recherche peut-être alors cette question là en particulier l’essentiel des interactions les intérieurs nos unités mixtes de recherche donc on a déjà beaucoup d’enseignants chercheurs et des chercheurs des autres établissements qui interviennent dans la formation chez nous et la production des connaissances que ce soit dans les domaines des sciences humaines en écologie ou sur des domaines de l’ingénierie sont complètement partagés on réfléchit actuellement avec les autres écoles d’ingénieurs publics du site INSA de Lyon centrale et mine Saint-Étienne à on est moins sur le premier cycle on est plutôt sur des gradués de school qu’on pourrait proposer ensemble sur l’ingénierie pour les transitions donc sortir de cette posture très techno de la vision d’ingénieurs et c’est plutôt un ingénieur un ingénieur averti un ingénieur humaniste comme le dit comme le dit l’INSA de Lyon par exemple ingénieur responsable on pourrait dire aussi donc ça ce sont des réflexions qui se font à des à l’occasion de projet en fait et de dispositifs que l’on essaie de monter nos mastercro accrédités aussi sont des lieux de de refonte et de et de discussion d’évolution et plus globalement on est en train d’essayer de mettre en place aussi des des lieux de partage regarderez que Carpano Lyon 3 qui a mis en place aussi la transition écologique donc il y a Lyon 1 qui a fait aussi des MOOC très intéressants en premier cycle par un groupe de chercheurs donc on a là aussi il y a plusieurs initiatives de partenariat il nous faut un temps aussi et une volonté de mise en commun et d’enrichissement mutuel et on a le réseau des écoles du ministère et vous disiez tout à l’heure vous avez des étudiants très engagés des étudiants qui n’en n’ont rien à faire comment vous gérez ces deux extrêmes si je puis dire alors les étudiants très engagés ben ils sont très impatients et nous on les enfin ils sont forts de proposition moteur et on les associe vraiment à nos réflexions et les étudiants je dirais qui ont une vision plus classique de leur future mission du béton quoi exactement ou de la route en fait c’est pas nous c’est les employeurs qui leur disent non non mais moi j’ai pas besoin d’un bétonneur c’est pour ça que je cherche et ça a beaucoup pensé Vinci wiki le dit c’est beaucoup mieux que nous et ils le disent parce que dans nos partenaires économiques notamment les les constructeurs ou les les contributeurs à l’aménagement de nos territoires notamment urbanisés sont en pleine révolution et je dirais même moi je sens qu’on est presque en retard par rapport à la Révolution d’organisation et la pression des étudiants et la pression des entreprises exactement exactement donc c’est un peu un vous avez la pression de toutes parts également parce que les collectivités locales n’en parle qui me dit que vous avez de la chance d’être sous pression oui on a là c’est fatiguant merci beaucoup alors on va passer à Sciences Po Sciences Po donc établissement et sache qui forme grande partie des élites du enfin des dirigeants de du service public et des entreprises dont on dit qu’ils sont quand même pas toujours très au point sur la question de la transition écologique la réflexion a démarré il y a quelques années sous l’impulsion de Bruno Latour dont on salue d’ailleurs la mémoire aujourd’hui vous avez repris le flambeau si je me trompe pas en 2019 pour réfléchir la suite d’un plan d’action sur le Collège universitaire le tronc commun au Masta etc juste avant de venir sur le contenu de formation vous avez pensé votre votre plan d’action autour d’un modèle de gouvernance assez enfin original a priori est-ce que vous pouvez déjà nous expliquer comment vous menez ce chantier oui tout à fait merci beaucoup effectivement je fais un tout petit retour en arrière les réflexions ont démarré voilà sans inscrit dans un processus ancien sous l’impulsion de Bruno Latour qui dès 2015 avec Laurence tibiana a mis en place une grande simulation de la cop21 avec tous nos étudiants nos forces scientifiques donc là il y avait déjà un effet je dirais d’entraînement de mobilisation globale de l’établissement qui a mon sens au coeur aussi du sujet puis la coordonnée à un groupe de travail qui a proposé un premier rapport en 2019 sur notamment le niveau ce qu’on appelle chez nous Collège universitaire c’est à dire la licence et puis sur les forces d’académiques en présence et la suite de ça on a souhaité approfondir donc il y a une mission qu’on a conduite avec Charlotte alperne qui est Politis spécialiste de ces sujets jusqu’à l’été 2021 et cette fois-ci on s’est inscrit dans une démarche de co-construction dès le départ dans la façon de travailler ce rapport en sollicitant très largement nos collègues d’élaboratoires les écoles les secteurs pédagogiques et l’ensemble des directions et l’idée c’était vraiment des sites d’identifier quel était notre singularité en tant qu’Etablissement en SHS à la lumière de notre recherche de notre formation de qui on forme pourquoi on forme de travailler l’offre d’enseignement dans cette dynamique mais aussi dans son lien avec le marché du travail on en a parlé ce matin ça a marché du travail qui est volatile qui va très très vite et donc on a essayé de on a rencontré des entreprises des DRH pour essayer de comprendre quels étaient aussi leurs besoins alors on s’est beaucoup on a beaucoup suivi les travaux le rapport intermédiaire je vous aime les travaux du chiffre ce qui se passait du côté de you seven plus pour avoir aussi une dynamique internationale et c’est là qu’on a inscrit aussi notre réflexion sur la gouvernance on a fait un benchmark et on a identifié en fait trois modèles un premier modèle qui est celui de la création d’un Institut alors différents noms dans le monde mais qui est un espace une entité structurée qui réunit recherche formation valorisation et qui effectivement une visibilité une grande visibilité mais peut-être qui entraîne moins le collectif des institutions ça c’est le modèle qu’on a à colombien il y a un second modèle qui est un modèle de pilotage je dirais de la transformation par les directions et surtout par les indicateurs avec des choses très très élaborées des indicateurs quantitatifs c’est ce qu’on c’est ce qu’on voit comme bridge notamment à Toronto également et donc voilà pilotage par les indicateurs et puis il y a un troisième modèle qui nous a beaucoup intéressé qui est celui de Brown University et qui est une sorte de Task Force transversale qui vise à impulser coordonné toutes ces initiatives et parse dans l’établissement recherche formation étudiante etc et donc finalement nous avons fait le choix de partir sur ce troisième modèle en essayant de le de le renforcer on avait la chance de pouvoir bénéficier des des retours de nos collègues et donc de construire quelque chose qui nous ressemble donc on va créer ce qu’on appelle une initiative pour essayer de lui donner la visibilité nécessaire qui a véritablement cette fois-ci une mission d’accompagnement au changement et l’idée c’est de travailler avec l’ensemble des laboratoires des secteurs pédagogiques les étudiants avec aussi l’ensemble des directions la communication la levée de fonds de manière à ce que l’établissement dans sa globalité se transforme elle aura aussi une mission de renforcement de la cohérence et de la visibilité parce qu’en fait il y a beaucoup de choses mais c’est peu lisible c’est peu visible ce soit en interne en interne donc on souhaite aussi travailler ça et puis de coordination sur la mobilisation des ressources parce que voilà évidemment il y a beaucoup de besoins il y a beaucoup d’attentes il y a beaucoup de demandes mais il faut aussi avoir cette vision globale pour pouvoir coordonner et puis on va ajouter à ça un travail assez fin sur l’identification d’indicateurs quantitatif qualitatif avec un suivi des rapports présentation dans les instances etc de manière annuelle et des évaluations externes quand c’est quand c’est nécessaire alors vous l’indique comment ça se traduit maintenant dans la formation des étudiants oui alors ce que je voulais peut-être ajouter parce que vous faisiez une référence à qui nous formons et donc c’est important aussi pour nous parce que ça fait le lien avec ce qui a été dit ce matin sur les sciences humaines et sociales et on s’est beaucoup retrouvé dans tout ça notre positionnement historique c’est évidemment de former les femmes et les hommes qui seront responsabilité demain dans les secteurs privés publics et de fait on a une responsabilité très forte de faire évoluer nos études que ce soit sur le plan de l’acquisition des connaissances et des compétences et on pense que voilà parce que cette transition écologique on l’a dit ce matin ça conduit une transformation en profondeur de la société et ça met à l’épreuve surtout nos démocraties nos gouvernements et ça c’est au cœur de notre ADN que ce soit sur le plan de la recherche et de la formation donc ce qui est important pour nous c’est aussi d’affirmer clairement la place nécessaire des sciences humaines et sociales pour elles-mêmes parce que dans la compréhension des transitions sur et ses conséquences sur le plan sociologique juridique économique culturelle on l’a évoqué ce matin mais on pense également que on doit leur donner la place elle doit apporter pour elle-même ce qu’elles peuvent apporter ça veut dire transformer nos disciplines aussi accompagner ce changement mais aussi ça doit aller de pair avec une ouverture sur les sciences exactes et donc on a commencé à mener ces dernières années des expérimentations on introduisant par exemple et des cours de sciences dont nous parcours non pas pour que nos étudiants deviennent des spécialistes c’est pas leur c’est pas leur l’objectif mais l’objectif c’est qu’ils sont en capacité de comprendre d’appréhender d’écouter et ensuite de tenir compte aussi de des savoirs et des travaux de nos collègues pour agir dans leur responsabilités et là pour le collège universitaire enfin les premières années comment ça se traduit est-ce que vous êtes dans la dans l’optique du rapport jouvelle de former tous les étudiants du Collège universitaire à ces enjeux-là et du coup comment on fait il y a les sciences mais il y a aussi une comment dire une offre de formation très dense à Sciences Po comment on fait pour tout faire rentrer alors très concrètement déjà tout à fait inspiré du rapport je vous aime on met en place dès cette année en première année une formation de 24 heures obligatoire pour l’ensemble des étudiants de première année elle va avoir lieu en janvier on interse et sur ces 24 heures on a fait le choix d’avoir 18h d’enseignement sur nos fondamentaux en nos disciplines fondamentales de sa SS et 6 heures qui vont se répartir en deux heures sur un travail de d’apprentissage de de recherche documentaire d’aller à la source d’aller à la preuve ce qui nous semble que là aussi un enjeu majeur auprès de notre jeunesse que d’apprendre sur le plan méthodologique à aller identifier ses sources et 4 heures dans une dynamique d’ouverture aux sciences en lien ce que nos campus sont en région avec les territoires et donc on va s’appuyer aussi sur le tissu local pour cette ouverture vers les sciences et vers les acteurs du territoire ça va compléter le parcours civique chez nous qui est inscrit aussi dans notre formation et nos étudiants ont tous vu le film qui nous a été présenté ce soir pour construire aussi leur parcours d’engagement et donc on va renforcer aussi ce parcours suivi qu’avec des liens avec les associations les collectivités tous les acteurs qui sont autour des territoires et puis ça s’inscrit aussi dans une dynamique qu’on a initié dès 2019 autour du Bachelor Harton sciences on a travaillé avec alors à Paris l’Université de Paris sur un parcours SHS parisité parricité pardon SHS et sciences du vivant qui s’appelle poétique du vivant et identité on a un parcours poétique de la terre avec l’IPGP de l’Université Paris Cité et puis une collègue sont là un parcours avec l’urcat à Reims sur environnement et société durable au niveau master on a déjà renforcé les enseignements dit de formation académique commune des masters et là on a invité l’ensemble des équipes pédagogiques donc on fonctionne nous par école au niveau Master a travaillé sur une feuille de route elle doit nous dire comment elles entendent à la lumière de leur projet pédagogique et du marché professionnel qui est le l’autre le leur pardon comment elles vont faire évoluer leur maquette à trois cinq ans de quoi elles ont besoin les ressources académiques les moyens on a parlé de formation ce matin nos collègues nous ont besoin d’être formés aussi ça c’est un vrai sujet et bien sûr de moyens financiers justement quelles sont les difficultés les fringues que vous pouvez rencontrer et on n’a pas tant parler de ça moyen ce matin mais est-ce que ça fait partie des sujets oui alors il y a une première série d’obstacles je dirais qui est celle des moyens ou des ressources au sens large alors les ressources parler des ressources académiques des ressources aussi pédagogiques parce que nos équipes pédagogiques elles sortent déjà de deux ans de pandémie elles sont épuisées on peut le dire et donc pour accompagner cette transformation il faut aussi des femmes et des hommes qui l’accompagnent et qui travaillent qui soient formés qui puissent accompagner les équipes dans la transformation donc il y a ça et puis des moyens financiers évidemment aussi bien sur le volet campus était sensible à ce qui était dit ce matin parce qu’il faut qu’on se voit exemplaire que sur le plan de la recherche et de la formation et puis on a besoin d’outils par exemple ça fait deux ans qu’on essaye de construire une cartographie des études parce qu’on a besoin de mesurer les évolutions c’est difficile en fait on a du mal à trouver on essaie de voir mais on est nombreux je crois à se dire quel outil comment faire pour poursuivre alors là nous on s’est saisi je dois dire que on s’est saisi de l’appel du pays A4 excellence puisque c’était vraiment un projet institutionnel et on a été heureux de pouvoir être lauréat donc ça c’est pour nous des outils absolument majeurs alors répondre à des appels ça prend du temps je pense qu’on est nombreux ici en fait l’exercice c’est mais en tout cas pour nos communautés voilà c’est payant à différents niveaux parce que bien sûr ça apporte de la ressource moi très clairement on savait qu’on voulait faire ça on aurait peut-être mis 10-15 ans je pense qu’on va gagner là c’est un accélérateur extraordinaire parce qu’il y a des moyens parce que ça donne de la visibilité vis-à-vis de nos communautés aussi internes et externes vis-à-vis des partenaires c’est très important aussi donc ça c’est un levier qui pour nous a été formidable même si on sait qu’il va falloir encore aller chercher les sous et puis la seconde série d’obstacles c’est les maquettes on a déjà des formations qui sont très denses peut-être trop denses la question des crédits alors ça c’est très compliqué donc là pour le cours du collège on a fait le choix de le poser en interse en tout cas s’il y a des crédits alors j’ai entendu ce matin 6 on y est pas encore on est on est on est à trois mais voilà on a bien on a bien entendu et puis de toute façon c’est obligatoire voilà et puis on là je dirais que la question de la feuille de route en fait nous nous semble que pour y arriver c’est la démarche de notre gouvernance c’est une mobilisation de l’ensemble de communautés il faut une adhésion mon projet et donc je pense que nos collègues sont parce qu’on voilà on y est depuis 2015 donc il y a une espèce de culture qui s’est qui sait vraiment diffusé et ça c’est formidable il y a toujours des personnes réticentes mais en tout cas on travaille cette adhésion en essayant de mettre en place une méthode ou chacun va à l’échelle de son équipe pédagogique de son laboratoire réfléchir et proposer sa feuille de route c’est la méthode en tout cas que l’adopter merci beaucoup on va passer à une échelle une autre échelle l’échelle universitaire à Rouen qui s’est elle aussi emparée stratégiquement du sujet de la transition écologique et socio-écologique je ne sais pas ils ont tellement de termes différents est-ce que vous pouvez nous expliquer Benoît Laignel comment ça se traduit dans la stratégie de l’établissement est particulièrement parce que c’est un peu le sujet du jour dans la formation des étudiants de l’Université de Rouen tout d’abord je remplacerai un peu le contexte effectivement ça s’inscrit la transition socio-écologique ou développement durable et Responsabilité Sociétale on a différents termes faudra peut-être un jour se mettre d’accord sur un terme d’ailleurs nous ça s’inscrit vraiment dans une démarche globale puisque c’est inscrit en cette transition socio-écologique dans notre politique générale et c’est un des trois axes majeurs de notre politique générale et ce qu’on a souhaité proposer à l’université donc parler très très fort mais l’amphi est grand quand même ça a été dit ce matin c’est de proposer une démarche systémique c’est vraiment systémique et intégrer un de cette transition dans toutes nos missions autour de quatre piliers le premier pilier c’est bien évidemment la réduction des impacts environnementaux sur nos campus ça c’est fondamental parce que ça a été dit aussi ce matin si on veut enseigner il faut avoir des pratiques vertueuses sur nos campus le deuxième pilier bien évidemment c’est tout ce qui concerne la politique sociale autour de la qualité de vie au travail qualité de vie étudiante et inclusion et puis nos missions intrinsèques bien évidemment c’est aussi aller vers une recherche davantage inter ou transdisciplinaire pour répondre aux enjeux de société développement durable des territoires parce qu’on travaille beaucoup avec notre territoire avec les collectivités notamment on a un GIEC métropole un GIEC normand et ça c’est moteur aussi pour travailler avec la région Normandie et la métropole de Rouen et puis bien évidemment l’enseignement c’est dans notre feuille de route c’est enseigné bien évidemment pour former les citoyens et acteurs à ces enjeux de transition donc à la fois nos étudiants en formation initiale mais aussi ça a été dit aussi ce matin c’est nos personnels et aussi les partenips les partis prenantes externes à l’université les collectivités les entreprises notamment en termes de formation tout au long de la vie alors on mène des actions depuis plus de 10 ans et on a été recompensé par le label des Drs et aussi dans l’évaluation hcos il a été indiqué qu’on faisait partie des établissements universitaires précurseurs en la matière alors je reviendrai rapidement sur le label ddrs parce que pour c’est pas forcément facile à obtenir pour un établissement universitaire mais par contre pour nous ça a été important parce que ça nous a permis de bien nous structurer et justement de construire notre feuille de route stratégique et qui a été présenté à toutes nos instances et validées par notre et puis on a construit pour mener à bien cette feuille de route stratégie aussi un institut qui s’appelle l’Institut turn pour transition à l’Université de Rouen alors j’en arrive maintenant à l’enseignement des premières années de licence sur l’enseignement en réalité nous avons dès cette année un mis en place 10 heures alors ça peut paraître peu mais on pourrait expliquer pourquoi 10 heures il y a c’est pas grave c’est pour répondre un certain nombre de contraintes pour tous nos étudiants de première année donc c’est plus de 6000 étudiants mais aussi on a mis en place 25 heures en doctorat en doctorat pour en réalité au sein du collège des écoles doctorales des trois universités normandes donc en première année qu’on a mis en place un ce qui a été recommandé dans le groupe de travail Jean Josel et Lucas Badi hein on a choisi de donner un socle de connaissances de base sur le sur le développement durable ou transition écologique alors c’est pas forcément très original mais on en a parlé le stock de base c’est le changement climatique c’est l’énergie c’est la biodiversité c’est les limites planétaires et puis un dernier chapitre qu’on a voulu ouvert soit les collègues s’emparer vraiment de l’enseignement du module et aller peut-être plus vers disciplinaire et certaines zones de dés soit on avait une option qui était aussi sur les solutions comme par exemple les l’économie circulaire pour ne citer que cet exemple alors comment on réalise finalement ce cours pour simuler l’étudiants parce qu’on peut se poser la question oui alors on est loin des secrets voilà on est loin des six crédits mais on y va pas à pas parce qu’on pourra discuter des difficultés ah bah bravo on commence ça a été sujet à beaucoup de débats comme vous vous en doutez alors par contre pour simuler étudiants on a plusieurs options alors ça peut être en présentiel ça peut être aussi selon certaines physiques filières en visio et ça peut être en hybride tout simplement parce que ça dépend aussi du nombre d’enseignants volontaires pour pour enseigner ce cours justement et puis on a quand même recruté l’université a mis des moyens parce qu’on a recruté une prof agrégée pour justement mettre en place cette enseignement et coordonné parce que tu étais obligatoire d’avoir une personne pour coordonner et puis également on a parlé aussi des jeunes et de leur implication on a mis en place aussi on a proposé quatre missions d’enseignement pour nos doctorants qui vont accompagner ce cours alors ce cours il est donné il sera donné soit au premier semestre ou deuxième semestre on a laissé la liberté c’était mieux pour nous que ce soit étalé sur le temps alors pour le aussi pour les écoles doctorales on est parti aussi sur les mêmes sur les mêmes thèmes mais comme on a 25 heures on les renforce et puis on a éventuellement d’autres thèmes comme par exemple le développement durable au sein des entreprises et des collectivités alors bien évidemment vous voyez on est d’un côté on a les limbes et de l’autre côté on a le doctorat donc entre les deux notre objectif c’est de aussi faire entre les deux alors les discussions qu’on a eu avec les collègues c’est peut-être sur le L2 L3 nous aussi on n’avons on a un pays à ancien où il y a une UE transversale qui nous a permis de positionner ce cours parce que c’était toujours la discussion du nombre d’heures voilà et comment on fait pour faire rentrer et donc ça ça a été intéressant pour nous et c’est une transversale on l’a tout au long de la licence donc l’idée en L2 et le 3 c’est de continuer et d’inscrire ce type de cours alors peut-être plus ciblé sur certains odd en fonction des disciplines et puis en master l’idée on est parti on souhaite créer un master autour du changement climatique l’adaptation les risques et la résilience pourquoi parce que sur notre territoire en Normandie on a notamment sur l’axe scène beaucoup de sites ces vaisseaux et dans les projections du GIEC on voit que un grand nombre de ces qui seront inondés et donc il y a un travail à faire sur l’adaptation et la résilience face aux risques donc là vous estimez que vous avez les moyens de base pour pouvoir avancer sur le sujet avec le NCU les moyens qu’à l’université a mis alors oui oui en termes de moyens bon faut comprendre que pour mettre ça en place c’est pas facile dans une justement l’accueil dans les ufruit sur les moyens sur les moyens alors ça a été dit aussi c’est pas facile et il y a vraiment besoin de temps et de ça a été dit d’adhésion et donc quand on dit à Dijon adhésion beaucoup de dialogues d’accompagnement et co-construction des actions nous en termes de moyens au départ à l’univers à l’université c’était un service des Drs assez classique et qui était plutôt positionné sur les pratiques vertueuses et sur la politique sociale et donc a été mis en place un VP en l’occurrence moi pour justement essayer d’intégrer toutes les enjeux en recherche et en formation et puis on s’est aperçu rapidement que c’était certainement pas suffisant pour mettre en place notre stratégie donc on a mis en place pour le dialogue justement trois groupes de travail un groupe de travail appelé référent des Drs sur la qualité de vie universitaire sur la recherche et sur l’enseignement sur l’enseignement c’est plus de 20 collègues qui représentent toutes les disciplines de à peu près toutes les disciplines de l’université et qui a travaillé sur cette réflexion alors on l’a mis en place en 2020 donc le rapport était pas encore sorti donc on a travaillé finalement en parallèle à notre échelle pour essayer de voir comment on pouvait mettre ça en place à l’université ça aboutit notamment à ses 10 heures de cours et une réflexion plus large on a également mis en place pour renforcer il y a besoin de beaucoup de dialogues aussi avec les UFR avec les départements les laboratoires et honnêtement j’avais pas forcément le temps je l’ai fait j’ai fait la tournée mais pas d’y revenir et donc on a mis aussi en place quatre chargés de mission dans nos grands champs pour pour aider aussi à ce dialogue avec les directeurs de composantes et de laboratoire et puis donc mise en place aussi notre service ddrs il était pas calibré pour répondre à toutes ces missions donc c’est institut turn que nous avons mis en place pour répondre aux quatre piliers pas seulement l’enseignement mais l’ensemble et alors cet institut en réalité donc il a été validé par notre conseil d’administration il verra le jour à la fin de l’année puisqu’il faut revoir les statues alors c’est pas toujours facile on n’a pas forcément toujours les les bonnes cases au niveau des statuts et l’instituteur ce sera en gros un service commun turn pour appliquer la stratégie une commission turn qui travaille et affine notre stratégie et une fondation parce qu’on s’est aperçu aussi pour que pour travailler avec les collectivités les entreprises il nous fallait on a déjà beaucoup d’actions mais il nous fallait une fondation aussi avec des moyens et donc cette fondation si sera mise en place et puis dernière en termes de moyens les bancs mis en place on a mis aussi en place un stand de ressources parce que il fallait un centre de ressources pour justement accompagner nos étudiants et former comme ce qui a été dit les formateurs et on a pu mettre ça en place grâce à un financement de la métropole de Rouen Normandie et donc l’accueil dans les yeux clairs alors l’accueil en sauveur ou en fait c’est très très variable vous vous doutez suivant les UFR alors au premier abord toujours favorable toujours favorable avec une réflexion qu’on est tous concernés que les enjeux voilà la transition socio-écologique à l’université c’est le lieu où on doit le faire là où ça devient un peu plus problématique c’est quand on demande à qu’on dit qu’il va falloir réserver des heures voilà dans nos maquettes alors là après on a deux extrêmes on peut le dire on a ce les collègues qui sont très impliqués qui veulent y aller et donc ça là ça pose pas de souci puis il y a ceux qui sont un peu moins impliqués et peut-être un peu moins concernés qui qui des fois ne veulent quasiment pas longtemps en disant que en prétextant je dirais que on va rogner encore des heures aux disciplinaires alors pour répondre à ça c’est pas une formule magique mais ce qu’on comment vous avez ce qu’on essaie d’expliquer c’est que déjà qu’il faut pas opposer le disciplinaire avec l’Inter et transdisciplinaire et que c’est parce que vous on est bon dans sa discipline qu’on peut s’ouvrir aux autres et aller vers de l’interdisciplinaire ça c’est pas une formule magique mais ça aide ça aide au dialogue et puis oui ce qui aussi revient souvent c’est bien évidemment c’est le nombre d’heures qu’on va utiliser et qui est donc on va renier du disciplinaire et comme je l’ai dit là on l’a déjà abordé on avait la chance de se payer avec ce lieu transversale où on y a par exemple l’anglais et donc voilà c’était en disant on vous prend pas dehors dans les ufs ça nous a vraiment aidé parce que en disant vous voyez on vous prend pas des heures c’est prévu là et il faut y revenir aussi dans le dialogue parce qu’on a encore ça dans nos discussions on nous dit encore on nous prend des heures non non c’est positionné donc on ne vous prend pas plus d’heures dans le disciplinaire voilà très bien merci beaucoup on y reviendra sans doute tout à l’heure dans les questions à l’Université de Bordeaux la question est abordée notamment dans le cadre de l’Alliance Européenne nlight aussi de manière progressive parce qu’on peut pas y aller j’imagine directement à 6 de pour l’ensemble des étudiants de l’université de Bordeaux comment dans le cadre de cette alliance européenne comment vous travaillez quels sont vos projets et voilà expliquer nous ce que vous faites dans ce cadre là [Musique] de s’ouvrir à la complexité et l’envisager des solutions donc en fait nous avons en forme milieu ça va nous étiez en bien avant leur approcheuse elle et même avant le cadre des compétences européennes en fait la façon dont nous avons abordé la question c’est de dire il y a des formations qui sont instrumentales ou les étudiants apprennent ce que c’est quels sont les enjeux des connaissances et on le enseigne ce que sont ces enjeux climatiques écologiques et après une dimension émancipatoire où les étudiants récupèrent des compétences qui leur permettent à agir et c’est vraiment là qu’on voulait vraiment se positionner et c’est ce fil conducteur qui a vraiment un mené notre stratégie éducative donc la stratégie éducative des light c’est basé sur l’apprentissage par défi c’est un approche qui permet de travailler lundi disciplinarité parce qu’on réunit des étudiants de différents bords avec une forte implication des actes sous des villes parce que c’est un projet qui est bâti autour de l’interaction vie l’universitaire recherche innovation et dans une modalité de résolution de problèmes avec une vie 360 degrés c’est toutes ces questions avec l’objectif et je vais me permettre l’anglise comme ça qui est un peu un cliché un cliché très européen mais c’est l’idée de développer des compétences chez les étudiants pour les problèmes dont nous n’avons pas encore connaissance donc ça c’était vraiment le point de départ et donc l’approche éducative c’est en trois axes je vais détailler le premier axe parce que là où nous avons le plus de production de formation à l’heure actuelle et donner des indications sur les deux parce que les deux autres sont beaucoup plus l’installation de cette éducation dans nos formations donc le premier axe c’était de travailler à développer conjointement des formations courtes prototypes living presque innovante qui pourrait des démonstrateurs et pour ça nous avons fait appel à l’expertise en Recherche et Innovation sur le réseau des 9 universités et à partir des chercheurs et cette réflexion nous avons affiné des sujets et nous avons construit des programmes courts hybrides de 5 6 ECTS si je flotte c’est parce que chaque université a d’autres modalités c’est le charme de l’Europe donc si le CTS on va dire entre nous parce que ça nous convient des programmes cours hybrides ou les étudiants travaillent en groupe multidisciplinaire entre culturel sur un défi la ville neutre en carbone la ville circulaire par exemple et cette semaine justement à Bordeaux nous avons une trentaine d’étudiants de Light qui suivent une formation sur les mines aubaines donc ces étudiants ils travaillent ensemble à distance depuis quelques semaines ils sont là en semaine immersive un peu en safari ce tout une sélection associations de entreprises qui sur l’économie circulaire à Bordeaux ils ont aussi ils découvrent aussi de la dimension politique légale psychologiques de ces questions et à partir de ce Farid ils vont proposer des projets à s’adresser à des défis ensemble et dans cette semaine ils auront un une restitution de travail à distance donc ça c’est un modalité qui qu’on a mis en place actuellement on a dit formation ils sont ils ne sont pas tous du même type mais c’est autour de ce format et je trouve que c’est justement ce qui est intéressant ce qui a une diversité dans la production donc la forme avarie c’est hybride collaboratif il y en a expertise universitaire et une forte interaction et des partenaires et une semaine immersive dans une ville européenne donc en parallèle nous avons mis en place des formations pour les enseignants chercheurs et nous avons des doctorants qui participent à ce programme comme des tuts donc l’autre chose qui est un avantage de ces programmes courts c’est que nous avons pu casser un peu les codes donc on a différentes disciplines nous avons des étudiants de L3 LM1 nous avons des doctorants nous avons des expertises diverses partout dans le réseau au total là ça fait combien d’étudiants qui sont impliqués dans vos formations c’est un potentiel de 450 étudiants des 9 universités il y a 45 étudiants potentiellement chaque fois et avantage d’être en alliance là c’est que on a un effet démultipliat nous avons offre de formation partager que nous pouvons partager entre nos universités donc ça c’est une première bloc de formation dans lequel vous êtes le plus avancé quoi c’est ce que c’est vraiment l’un que nous avons pu innover on a des prototypes comme j’ai dit démonstrateur qui qui peuvent nous permettre de justement transposer les banques pratiques dans la formation donc le deuxième volet c’est un approche programme qui est vraiment de aider chaque université et dont il fait des zones des environnements dans l’université ou on peut accompagner les enseignants des équipes pour intégrer les expériences de ce type dans le parcours progressivement mais en adéquation avec les objectifs et les besoins des étudiants dans ces parcours et dans le réseau justement on peut développer des outils pour les aider de l’accompagnement et également vraiment apporter de la formation partager l’expérience que les autres universités ont autour de cette approche programme un bon exemple de seins que j’aimerais bien citer c’est le CPAS qui était installé à Bordeaux en septembre donc le cycle pluridisciplinaire des études supérieures qui est portée à mavero c’est une formation qui est créée à Bordeaux avec 43 étudiants qui enseignement transdisciplinaire avec 12 cts sur les transitions sociétales donc ça c’est typiquement approche programme sur une formation à Bordeaux qui peut être amené à une plus grande échelle développée et que nous pouvons développer dans le cadre de cette alliance européenne donc vraiment beaucoup de potentiels pour installer dans nos parcours ces idées et le troisième volet est un volet plus classique dans une astualisation c’est le développement de Master internationaux et de diplômes conjoint autour de ces questions de transition écologique toujours avec un approche apprent pas de problème impliquant les partenaires sociétaux et là nous avons un portefeuille de projet en développement par exemple autour de l’application sur des sciences de la donnée la santé globale agréable bibliothèque comment est-ce que nous pouvons alimenter l’Europe du futur climat santé bien-être donc ce sont des des projets de programme que nous travaillons justement pour tester quels sont les modèles quels sont les mêmes modèles pour s’adresser à ces questions avec des terrains de stage des projets actifs et des semestres in lights donc tout ça est en construction voilà ça c’est un peu une aperçu de comment nous abordons la question de l’éducation et du coup au-delà de la de l’effet des multiplicateurs quelle est la plus-value de travailler dans le cadre d’une alliance européenne sur ce sujet là en particulier d’un côté la plus-value et de l’autre les difficultés spécifiques que ça pour pour avancer bon d’abord le plus value énorme c’est le terrain élargi le fait que nous pouvons vraiment profiter de des synergies des complémentarités s’inspirer donc s’inspirer les uns des autres donc cette diversité est un vrai atout pour nos étudiants aussi je suis vraiment j’étais très marquée ce matin par le début de présentation de Monsieur Josel parce que justement enfin la difficulté avec ces questions c’est de être ici mais il faut le mettre en perspective avec d’autres possibilités et l’autre avantage c’est que on peut s’inspirer des exemples d’autres villes européennes et il y a aussi une dimension Globo comment on dit aussi un expression qui revient souvent cette formation d’événements durable c’est quelle est l’approche européenne quels sont les valeurs européennes autour de ces questions comment est-ce qu’on peut justement se positionner au niveau nationale voir ce qui est fait dans nos villes donc il y a vraiment une valeur ajoutée démultiplateurs mais aussi monter en gamme et valorisation de nos approches que je trouve qui est vraiment très pertinente le deuxième point là-dessus parce que c’est quelque chose qui est venu dans la discussion ce matin ce besoin de travailler avec en partenariat entreprise autorités locales justement quand on met en place l’apprentissage innovant apprentissage par défi pas problème nous engageons ces personnes pour travailler avec nous et en fait il faut les motiver ils sont heureux de nous aider je le vois ils veulent nous aider à long terme de manière durable il faut qu’il reste avec nous et ils sont gentils devenaient aider à la formation mais quelle est la valeur ajoutée pour ses partenaires avoir accès les pratiques d’autres villes européennes être en contact avec le semblable ailleurs c’est quelque chose qui que je pense va nous aider à les garder avec nous à long terme et ça c’est vraiment une valeur ajoutée et dans vos partenaires est-ce que vous constatez qui sont confrontés au même difficulté que les universités français sur les moyens la pluridisciplinarité la formation des enseignants ou est-ce que finalement ils sont beaucoup plus avancés que que nous [Musique] [Musique] ce qui est intéressant parce que pour moi où ils sont plus avancés je n’avance moi je ne forme le répète pas comme ça je dirais pas que c’est une question d’être avancé ou pas je pense que justement c’est une question de diversité qui nous apprend beaucoup par exemple notre partenaire UPS la formation tout est possible donc tout est ouvert donc quand nous venons vers en disant ça on peut pas l’insérer dans la formation compréhension après on les conneries circulaires avec notre partenaire à gants nous avions un optique de faire des choses extraordinaires et les silos disciplinés il va falloir attendre deux ou trois ans je pense pour vraiment faire marcher recherche et formation ensemble sur ce thématique donc il y a beaucoup de choses un autre chose qui est intéressant c’est et là je pense que c’est un point important qui était soulevé ce matin effectivement c’est difficile d’avoir en s’occuper de tous ces universités mais effectivement je note qu’il y a un retard française cela représentation des SAS parce que là où c’est vraiment très intéressant de voir comment les ai s’achève son travail dans les universités néerlandais suédois belge vraiment c’est plus simple il y a un meilleur intégration moins de réticence et nous pouvons apprendre beaucoup de l’autre chose que je trouve qui est vraiment que là où on peut vraiment prendre exemple c’est l’implication des étudiants j’ai entendu les choses très intéressantes sur l’application des étudiants aujourd’hui donc peut-être même vision est un peu partielle mais il y a beaucoup d’implication beaucoup plus actifs des étudiants dans la construction de la formation dans dans il y a beaucoup plus de co-constructions et les étudiants nous parlons beaucoup de ça et nous faisons de grands efforts je pense qu’on progresse à Bordeaux mais c’est sûr que vous aurez plein de questions Delphine Pommeret vous vous êtes donc à la tête de luvette qui a 15 ans quand même et 17 17 pardon je suis pas du tout à jour et vous avez je pense clairement le vent en poupe là je pense que vous allez avoir plein de questions on a une très forte dynamique très forte dynamique justement en quoi vous pouvez répondre aux aux difficultés aux alternamment des universités des établissements qui se disent il faut que j’y aille mais je ne sais pas comment je vous laisse la parole oui alors effectivement ça fait ça fait 17 ans on a tenu bon qu’on existe qu’on que l’uvet de produit coordonne mais à disposition en fait de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et ben des ressources des outils pédagogiques dans le domaine de l’environnement du développement durable et de la transition écologique donc en fait j’ai envie de dire que les établissements ne partent pas de rien ils ne partent pas de zéro en tout cas ils peuvent compter sur une banque de ressources qui est qui est riche varié enrichir régulièrement c’est vrai cuvette propose depuis donc maintenant de nombreuses années tout type de ressources pédagogiques du grimpédagogique unitaire au parcours de formation complet en passant par des MOOC des podcasts des tests de positionnement etc et donc et on traite à travers toutes les ressources tous les mots vraiment un large éventail de thématiques et de sujets et donc ça veut dire que les établissements peuvent disposer bénéficier rapidement tout de suite à la fois de ressources pédagogiques ou de formation clé en main donc pour faciliter l’intégration des enjeux environnementaux et sociétaux dans les programmes les formations de matériel pédagogiques utiles de qualité scientifique pour sensibiliser ou former les personnels donc ça c’est un atout indéniable pour les établissements de de pas devoir bien sûr qu’il y a des choses nouvelles mais à tout réinventer voilà il y a des choses qui existent partout de l’existant et il y a de belles choses de vraiment de qualité puisque je le dirai tout à l’heure c’est réalisé par des enseignants chercheurs il y en a présent dans la salle qui ont participé à nos sous nos moocs ou nos parcours donc ça voilà c’est un atout indéniable après il y a une autre chose il y a une autre chose qui a considérablement aidé faciliter les aider les établissements qui souhaitaient mettre en place donc donc ces actions de formation et de sensibilisation c’est la plateforme modèle uvette qu’on a mise en place il y a deux ans parce qu’en fait l’objectif de la plateforme c’est de permettre aux établissements de récupérer et de rapatrier en quelques clics les contenus et les parcours clés en main donc depuis la plateforme mondol uvet dans leur propre plateforme c’est de réintégrer tous ces contenus dans leur propre plateforme et on y met à disposition à ce jour tous les contenus par exemple qui composent les MOOC que l’on a produit et coordonnées sur les grands défis sociétaux et problématiques environnementales ce qui fait 14 MOOC à ce jour je voulais détaille pas je voulais précise pas mais en tout cas tout peut être récupéré y compris les activités pédagogiques sont disponibles aussi les trois tests de positionnement sur la transition écologique sont disponibles également dans la plateforme et bien tous les parcours transversaux dont un par exemple qui porte sur des connaissances de base des enjeux d’environnement environnementaux et de transition écologique et qui peut faire office de socle commun en attendant le fameux socle aussi que l’on produit et que l’on coord sur notre peau saine et je vais vous en parler tout à l’heure donc en fait on peut dire que les contenus en tout cas et les les parcours clés en main qui sont mis à disposition dans dans la plateforme Moodle ont vraiment aidé ou en tout cas peuvent faciliter peuvent accompagner les établissements dans leur stratégie de de passage à l’échelle si je prends quelques exemples pour pour illustrer tout cela l’université de Renan par exemple c’est emparé du MOOC objectif de développement durable donc à rapatrier l’adapter la personnaliser c’est à dire que on peut le prendre clé en main et on peut l’adapter exactement puisque c’est c’est il le rapatrie sur leur propre plateforme donc ils peuvent très bien l’adapter le personnaliser et c’est ce qu’ils ont fait en 2021 il y a plus d’une centaine donc d’étudiants d’enseignants issus de cinq composantes en fait qui ont été invités à se former au 17 objectifs de développement durable donc sur une base du MOOC produit et coordonnées par uven et donc suite à cette expérimentation en fait il a fallu déployer ce dispositif en fait et puis pour certaines formations sous le contrôle de Ronan et certaines formations donc ça a été intégré à la maquette et et puis donc il a été ils ont invité les étudiants de deuxième troisième année de l’université sur la base du volontariat mais ce qui représentait à peu près 7000 étudiants de suivre donc le MOOC et il aura été donné enfin pour valoriser quand même cette cette expérimentation il aurait été donné la possibilité d’obtenir un open badge de sensibilisation donc aux objectifs de développement durable donc en fonction en fait des activités pédagogiques suivies et réussie après pour la période 2023-2024 et bien en fait l’ambition c’est que 100% des étudiants et du personnel aient été sensibilisés aux objectifs de développement durable et en participant en fait à je crois c’est l’une des quatre sessions qui sont programmées sur la sur deux ans donc en fait on observe aussi que des établissements utilisent et s’appuient sur les ressources de l’uvaine non pour aussi reconstruire leur propre parcours ou pour éventuellement mettre en place des yeux je prends le cas par exemple de l’Université de Reims qui va s’appuyer sur un des parcours transversaux duvet pour mettre en place une UE obligatoire sur le dérèglement climatique à la transition écologique l’Université Grenoble Alpes a mis en place en fait des spocs sur la base de ressources UV existantes Paris Saclay a aussi réalisé un ebook sur l’enseignement de la transition écologique aux étudiants de licence à l’université et certains passages de cette e-book étaient aussi des des extraits de vidéos de mot cuvette donc après il y a plein de voilà je pourrais prendre plein d’exemples où il s’appuient sur les ressources de l’uvet et pas seulement que des parcours clés en main mais en fait les finalités les modalités de ces usages et sont variables elles sont elles sont très différentes mais il y a surtout et de plus en plus bien entendu des usages de ressources humaines à une échelle beaucoup plus large celle de l’établissement par quoi parce que les démarches et les stratégies d’établissement se sont substitués aux initiatives personnelles et individuelle comme il y a 17 ans quand on a quand on a créé humaine c’était des enseignants isolés dans leur coin qui montaient leurs cours là on est plus du tout sur presque on passe à l’échelle alors oui on peut on peut dire en tout cas que les établissements qui vraiment qui s’appuient sur les ressources c’est vraiment pour les aider dans leur stratégie de passage à l’échelle donc là vous évoquez le votre projet sur l’anthropocène en quoi ça consiste quand est-ce qu’il est prêt bientôt en fait la on produit la Fondation Yvette produit et coordonne actuellement effectivement un socle commun de qu’on est de connaissances et de compétences transversale sur l’anthropocène qui est lauréat de l’appel à manifestation d’intérêt émergence donc soutenu par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche je tiens à le souligner donc et grâce à ses moyens financiers on va on va pouvoir donc réaliser un enseignement commun donc sur l’entrepôt saine à destination de tous les étudiants de niveau bac + 2 toute discipline confondue mais également pour les enseignants parce que souvent je le redis c’est enseignant et étudiant donc toute discipline confondue et qui leur donnera en fait des éléments de réflexion et de questionnements sur les problèmes et les enjeux liés à l’anthropocène mais aussi sur les actions possibles sur les solutions voilà et tout ça dans une approche systémique holistique alors vous disiez vous avez aussi un autre projet qui c’est un toutes les disciplines c’est comment on enrichit toutes les disciplines de ces questions pas d’anthropocène mais plus oui alors ça c’est aussi ça c’est une ressource importante pour les enseignants de chaque discipline alors ça c’est aussi à la fois pour répondre à une forte demande d’enseignement appliquer à chacune des disciplines c’est vrai qu’on a une très très forte demande et puis on pense que pour l’anthroposophie voilà et donc en fait il sera complémentaire au projet de socle ça permettra d’aborder la thématique de l’anthropocène sous l’angle des disciplines respectives et donc en se posant la question de savoir comment ma discipline contribue à la transition et comment la transition interpelle ma discipline et en fait on le voit bien on l’a dit ce matin lucratelait les deux sont nécessaires les deux sont complémentaires il y a un socle d’un côté qui permettra alors je le redis ça sera disponible c’est la rentrée universitaire 2023 ça permettra aux établissements de bénéficier d’avoir un enseignement de référence voilà et d’avoir une culture générale partagée en fait je pense que c’est ça qui est important à tous les établissements d’enseignement supérieur y compris un vocabulaire commun y compris un glossaire c’est tout bête mais n’empêche que ça manquait ça permettra aux enseignants et bien de disposer d’un socle sur lequel se baser des idées d’activité pédagogiques à travailler avec leurs étudiants parce que souvent on pense à des ressources en ligne mais ça sera pas que ça on vous proposera aussi des idées d’activité pédagogiques pour vous approprier ce socle en présentiel donc il y aura aussi des idées d’activité pédagogiques et puis c’est un socle sur le voilà qui pourront s’approprier adapter à leur approche pédagogique voilà c’est très flexible ce sera très modulable parce que vous allez répondre à beaucoup d’attentes voilà les établissements on espère on fait pas pour rien et puis à tous les à tous les étudiants en fait ça leur permettra d’avoir des connaissances de base des compétences transversales et de pouvoir valider leur leurs acquis donc voyez donc l’un et l’autre sont complémentaires c’est mettre en place en début de cursus un enseignement commun et puis partir ensuite d’une discipline pour approfondir et c’est vrai que nous ce qu’on souhaitait alors il y en a beaucoup qui me disent même et pourquoi le thème de l’anthropocène alors quand on a répondu à l’appel à projet émergence nous on se disait que ce qui était important c’est d’apporter aux étudiants et aux enseignants en fait les clés d’avoir les clés nécessaires pour mieux appréhender le concept d’anthropocène et on a fait ce choix de cette porte d’entrée parce que c’est un concept en fait controversé récent mais controversé et qui embrasse un grand nombre de sujets de questionnements de réflexion et ce de manière pluridisciplinaire voilà et donc c’est vrai que ça leur en tout cas ça permettra aux étudiants et aux enseignants de mieux se situer dans les débats en fait qui entourent ce ces questions controversées de renforcer les capacités en fait des enseignants à aborder ces questions de transition dans les dans les enseignements avec leurs étudiants et puis c’est d’aborder aussi le le thème de l’entrepôt saine sous différents aspects comme les fondements comme les enjeux les échelles les controverses les récits sans oublier une dernière partie qui sera qui s’adressera enfin prioritairement aux enseignants et aux formateurs puisqu’il traitera de l’éducation d’anthropocène très bien voilà beau programme beau programme ben écoutez je vais laisser la parole à la salle est-ce que vous avez des questions remarques oui alors je sais pas où sont les micros la jeune femme là-bas au milieu alors lever la main pour non au milieu bonjour à toutes et à tous Elodie Marquet lui au CNES pour Londres on se demandait parce qu’on a eu la surprise alors mauvaise vous me le direz en cnesser de découvrir quelques formations parfois sponsorisées par certains groupes que je ne citerai pas quelle est votre position là dessus est-ce qu’on a une responsabilité en tant qu’acteur de l’ESR dans le choix de nos financeurs et du point de vue de nos interlocuteurs nationaux quelle est leur position sont-ils favorables à ce genre d’initiative est-ce que est-ce que qui veut répondre qui sort le Joker sachant que vous avez tous besoin de moyens est-ce que vous avez des mécènes pour former pour financer ce genre de formation alors le Petit Poucet répond il a très heureusement beaucoup de moyens qui ne sont donnés par sa tutelle donc le problème ne se pose pas je suis désolée par contre c’est le débat permanent c’est à dire est-ce que on va alors après comment dire on a besoin de moyens pour développer des projets innovants c’est un investissement de la société les acteurs économiques font partie aussi de la société donc c’est vraiment comment on peut les associer à cette dynamique ce sont des acteurs sont soit on y va tous et on se transforme tous ensemble et on y participe soit on continue à s’opposer les uns par rapport aux autres en jugeant qui est du bon côté et qui est du mauvais donc ça c’est toujours très délicat parce que très honnêtement moi qui travaille avec les ce qu’on appelle chez nous les Noirs c’est-à-dire ceux qui travaillent avec le goudron je peux vous dire qu’ils ont une très mauvaise image alors que je pense dans le secteur des entreprises que je connais ce sont parmi les plus innovantes actuellement et qui offre des qualités une qualité de vie au travail qui est sans commune mesure avec la moyenne des entreprises privées donc je pense qu’il faut vraiment sortir de de ces je ne parle pas de soutien financier direct auquel moi je n’ai jamais été confronté parce que on arrive à fonctionner par d’autres moyens qui sont publics assurance pose que vous avez le sujet se pose je suis désolé mais pas lever la main pour répondre évidemment la question elle se pose partout je pense nous on a fait un choix on a été face à cette question donc on a fait le choix de suspendre une collaboration et de mettre en place un comité autour des dons de manière à pouvoir en collectif se poser ces questions là je crois que c’est ça qui première chose c’est avoir conscience de ces questions et de mettre en place une gouvernance aussi qui permet de discuter avec les parties prenantes ça c’est la première chose la deuxième c’est aussi d’être clair sur quand on reçoit des dons d’entreprises notamment il faut pas que ça entrave à notre liberté académique et pédagogique et donc c’est de différencier les choses et c’est pour nous c’est fondamental parfois il y a des confusions qui sont faites et c’est dommage parce que oui on a besoin de ressources et en tout cas nous c’est inscrit dans toutes nos conventions claire que le donateur n’a aucun droit sur la manière dont on va mobiliser nos ressources et je me semble que c’est vraiment très important donc oui on a fait des choix on a fait des choix voilà merci parce que qui oui compléter je rejoins ce qui a été dit effectivement c’est pas simple par exemple nous dans le cas de la création de la Fondation effectivement j’étais amené pendant deux ans à rencontrer bon on travaille beaucoup avec les collectivités territoriales mais rencontré un certain nombre d’entreprises des banques des assurances des entreprises dont on a parlé ce matin qui sont pas très vertuses a priori donc oui il faut faire des choix aimer ce qui est important c’est quand on rencontre moi je suis le dialogue et rencontrer tout le monde même les entreprises non-verteuses et après de discuter effectivement l’université est indépendante dans sa recherche dans son enseignement et donc à partir de ce moment-là on peut peut-être trouver des accords et travailler ensemble merci une question bonjour Guillaume Denis moi je représente un réseau une association un réseau de haut fonctionnaires et de cadre expert de l’action publique et ce sont des fonctionnaires qui sont très engagés et convaincus dans la transformation écologique depuis un petit moment et qui font face comme beaucoup à beaucoup de freins et qui sont témoin de ces freins dans la mise en œuvre donc on s’en sert pour alimenter les réflexions notamment dans la formation des des fonctionnaires mais la formation en général et du coup je me réjouissais de voir des plans de transformation qui sont déclinés dans des feuilles de route on l’a vu à l’échelle européenne presse des établissements des groupes de travail et aussi presque des étudiants nous on pense que c’est ça va dans le bon sens si on peut surtout les suivre avec des outils mais je vous ai je voulais vous poser la question du coup de de votre besoin vous avez parlé de certains freins de besoins bon de ressources mais hormis les ressources au niveau de l’administration quel serait votre besoin est-ce que c’est un besoin de de support d’avoir quand même une équipe un peu plus conséquente qui pourrait appuyer cette transformation là ou c’est au contraire davantage de flexibilité de liberté d’autonomie dans les équipes administratives au sein des ministères de l’Enseignement supérieur et de la recherche par exemple qui va répondre les deux les deux je crois que c’est très on a besoin de soutien et cette journée aujourd’hui pour Noël et fondamentale parce que on se rend compte on se parle on partage etc et cette dynamique d’impulsion voilà l’impulsion la coordination et puis toutes les mesures qui sont mises en place que ce soit à travers on a cité beaucoup de choses des appels des soutiens etc pour nous elle est absolument fondamentale après on a tous des c’est cette équilibre puisqu’on a tous des à la fois des identités et des singularités de par notre recherche de par les métiers auxquels on forme etc et donc je crois que c’est vraiment cet équilibre qui a été très bien trouvé de à la fois accompagner impulser et en même temps que chacun puisse construire un modèle qui lui ressemble parce qu’on a besoin aussi que nos étudiants nos communautés ident signifie au singularité pour faire des choix et de former de répondre à tous les besoins je trouve que l’équilibre se trouve dans justement dans cette articulation merci là-haut tout en haut je vois pas mais bonjour moi je peux la question de vous pouvez vous présenter pardon oui donc je suis si mais en compose j’ai cofondé le collectif efficience qu’un collectif étudiant qui s’intéresse à la recherche impliquée et on s’intéresse beaucoup à la question des ouais les enseignements qui sont orientés vers des des enjeux importants de ce siècle et gérer avoir vos retours d’expérience sur quels ont été les plus grandes difficultés dans l’implémentation de ces de ces nouveaux parcours que vous avez chacun avec une fête dans vos dans vos universités respectives notamment quelles sont les acteurs qui sont les plus qui ont le plus d’inertie dans vos expériences alors on commence par quoi par le bout de la table à Rouen par exemple tout à l’heure c’est que oui il y a une inertie les universités voilà tout est dans la à partir du moment pour répondre à ces enjeux il faut faire du transversaire et on a parlé d’université pluridisciplinaire nous on est l’université pluridisciplinaire mais je dirais pluridisciplinaire ça veut pas dire faire du transverse parce qu’on peut être des on peut travailler en silo et quand on souvent dans les universités pluridisciplinaires on a tendance à travailler un peu trop peut-être en silo et c’est là toute la difficulté d’amener les collègues à travailler à s’ouvrir aux autres et à dialoguer donc tout ça se fait il faut du temps en terme de moyens il faut une équipe et une équipe qui aille sur le terrain qui a il y a dialoguer avec les collègues avec les directeurs de composantes avec les directeurs de laboratoire avec les directeurs de département pour accompagner qu’on construire les actions ensemble faut pas que ce soit perçu il y a des choses descendantes bien évidemment mais pas perçu nous quand on a construit la stratégie on a peut-être voulu aller à un moment donné un peu trop vite et c’était perçu comme trop descendants donc après il faut prendre du temps pour reconstruire c’est lesquels les moins volontaires bon d’accord c’est pas grave je dirais quand on discute avec les collègues et comme je disais il y a deux extrêmes les collègues déjà très impliqués et qui voilà qui veulent aller plus loin et plus vite et puis ceux qui voilà qui qui freinent un peu parce qu’ils ont peur qu’on leur dise d’abandonner leur discipline d’abandonner leurs heures voilà c’est un peu ça en tous les cas ce à quoi on a été confronté nous dans notre expérience parce que quelqu’un d’autre veut répondre oui à Bordeaux oui je pense que c’est quelque chose qui est très intéressant notamment parce qu’on les femmes personnellement enfin je suis sur un projet européenne donc quelque chose qui est marqué comme étant international et je pense que je l’ai un peu évoqué qu’on a tendance à caser les projets internationaux là et le reste là alors que clairement autre chose en demande autre chose mais nous sommes et ne sont pas la seule université européenne je pense que c’est un retour en général de ces alliances qui doivent se construire long c’est très structurantes et c’est la difficulté de équilibrer le bâtiment et le top d’armes donc il y a beaucoup de temps dans ces universités européennes et le bâtiment peut articulation c’est à construire ce le temps long même si beaucoup dans enthousiasme notre point que je pense qui est important c’est pour amener les collégations c’est quelque chose qui était évoqué tout au long de la journée il faut laisser du temps pour innover et de temps dans le cursus c’est une discussion que j’ai eu aussi sur la pause c’est pas un refus du changement mais un inquiétude par rapport aux heures de l’organisation la structure et enfin il y a des réticences à ouvrir les choses pour faire autrement pour faire de l’espace donc on trouve que nous n’avons pas assez d’espace pour agir mais nous nous donnons pas forcément tout le temps de l’espace pour agir je sais pas si je l’exprime bien mais moi je vais rester là vous avez l’air de faire consensus je passe à la dernière l’avant-dernière peut-être question sur le campus de Bordeaux je vous les rebondir ce qu’a dit Monsieur elenielle à propos de prendre des heures au collège c’est vrai que favoriser l’intégration de cette thématique de transition dans les différents enseignements c’est sûrement la solution la difficulté c’est d’inciter ou de sensibiliser les enseignants sans que ça soit pris comme une couche de plus ou un gadget alors je retiens l’idée du fil vert à la place du rouge d’ailleurs et deuxièmement il y a besoin d’aider et de former les enseignants on l’a dit parce que à l’inverse du prof climato-sceptique dont on parlait ce matin il y a aussi des enseignants qui font face à des étudiants qui sont engagés et le prof il est parfois démuni face à un discours qui peut être politisé donc il faut qu’il faut qu’il ait des éléments et donc notre réponse c’est elle est ingénierie elle va permettre de proposer des solutions concrètes à ces défis là que les futurs ingénieurs auront à mettre en œuvre et il faut que finalement les jeunes voient que la science et la technologie c’est la solution mais pas le problème finalement il y a pas de question mais c’est très intéressant quand même vous vouliez qu’il réponde non madame pardon oui Marianne domezel vice-présidente de développement durable l’ex Marseille université mais surtout présidente de l’Association des vice-présidents est chargés de mission de la transition écologique et sociétale dans les universités tout ça pour dire que c’est une toute jeune j’y suis arrivé tout ça pour dire que c’est une toute jeune association qui s’appelle pour simplifier vepétrise toute jeune parce qu’elle a été créée en septembre sur voilà avec un collectif de vice-président pour travailler sur ces questions là dans les universités les problèmes rencontrés qui ont été soulevés de prendre des heures à côté c’est les problèmes qu’on rencontre tous évidemment et arriver à quoi tout le monde est convaincu tout le monde il faut faire quelque chose mais dès lors qu’on dit tu me donnes 10 heures tu me prêtes 10 heures d’un prof en soeur tu as des problématiques et il faudrait éviter de rajouter une couche sous format hybride numérique pour ne pas pour que les étudiants n’aient pas le sentiment que ce soit quelque chose de plus et qui finalement les rebuts quelque part donc je pense qu’il faut être vigilant pour réadapter nos maquettes nos maquettes là-dessus moi j’ai une réflexion parce que je n’ai pas de solution actuellement sur la nouvelle maquette à mon université mais je pense que c’est vrai aux autres c’est il va falloir former au DD et Rs sauf que quand on est là dedans on sait que derrière des dés et Rs développement durable et responsabilités sociétales il y a beaucoup de notions et on risque de se retrouver confrontés avec la licence qui va former au réchauffement climatique qui va mettre module transversal obligatoire sur le réchauffement climatique un autre sur l’égalité famome un autre sur les discriminations un autre sur l’épuisement des ressources notre sur la sur la ville et je pense qu’il faut être vigilant et c’est un peu si je peux me permettre de de mettre une critique au rapport je vous ai à l’occasion fait régulièrement référence il y a un manque de de cadrage sur les contenus et il faut il faut vraiment qu’on s’interroge mais ça peut être notre rôle et ça va être on va travailler dans l’association d’un groupe de travail formation qui va travailler là-dessus et je pense qu’il faut être vigilant pour qu’on se donne pas bonne conscience en disant ben j’en ai fait un puisque j’ai fait sur l’égalité femme homme mais qu’on perde cette approche interdisciplinaire et systémique je pense qu’il faut qu’on soit vigilant là-dessus merci beaucoup est-ce que vous voulez réagir sinon je crois Ken Sophie Barthès veut prendre la parole OK cette manque de directivité voulue c’est ce que c’était très clair dans notre approche disons je crois que c’est plus de l’adhésion et c’est à vous de prendre ça en main dans ce n’était pas au groupe de travail de dire ce que vous devez faire c’est vraiment pour moi une adhésion et c’est dans ce sens là qu’on n’a pas été disons dans le détail effectivement des de ce qui pourrait être fait mais c’était un peu volontaire justement merci Anne-Sophie Barthez oui j’avais une question pour notre collègue de Rouen dont on a bien compris les difficultés liées à nos collègues mais je me disais maintenant que vous y êtes arrivé donc ce que je comprends c’est qu’il y a donc cette transversale chaque année de licence etc est-ce que vous vous croulez sous les applaudissements du coup quand même vous avez été compliqué des étudiants où est-ce que les étudiants parce que c’est un peu comme on est tous favorable etc mais une fois que l’étudiant qui est en grec ancien etc doit suivre 10 heures etc est-ce que c’est toujours pris comme une bonne nouvelle par l’étudiant est-ce que vraiment il y a cette adhésion qui au moins vous fait dire je me suis battu mais j’en ai au moins quelques-uns contents alors là ça va être difficile de vous répondre parce qu’on a mis ça en place là cette rentrée mais par contre si on a fait d’expérimentation sur cinq filières l’année dernière et les retours qu’on a eu alors on a choisi des filières bien différentes aussi bien en sciences et techniques en s’achf justement pour avoir ce retour d’expérience et en tous les cas les retours des étudiants sont très très positifs et on nous disant on attendait ça on attendait ça donc oui oui oui là oui oui c’est le module est obligatoire donc ça a été ça a été au départ un peu mal vécu par les les collègues voir les composantes parce que c’était descendant c’était c’était voulu mais ensuite on est allé dialoguer et quand on va dialoguer même avec les collègues même les plus réticents on s’aperçoit que alors peut-être qu’on a voulu aller trop vite un moment donné mais quand on prend le temps ensuite de dialoguer même les collègues plus réticents sont force de proposition donc on arrive à les amener donc c’est c’est finalement c’est ce qu’on disait il y a vraiment un travail d’accompagnement et de d’échanges avec les collègues et c’est pour ça que nécessaire vraiment d’avoir des des équipes des équipes sur le terrain nous là avec les quatre chargées de mission sur le terrain ça nous permet d’avoir ce dialogue là et ça c’est important merci beaucoup une dernière courte intervention de questions j’insiste sur le court c’est promis merci beaucoup Gilles bonnet toujours université Lyon 3 il est évidemment trop tôt pour vouloir faire une synthèse de la journée loin de moi ce désir mais il y a deux expressions qui me semblent revenir de façon récurrente ces passages à l’échelle et socle de compétences communes je me dis qu’il y a peut-être un lien entre les deux et que si nous réfléchissons ensemble à des socles de connaissances et de compétences communes ça nous aidera pour les universités notamment peut-être à ce fameux passage à l’échelle et je me demandais c’est une vraie question ouverte et naïve parce que des référentiels il en existe des Drs sur les tests et puis quand on lit la littérature anglo-saxonne on en trouve d’autres est-ce qu’on aurait intérêt à partir ensemble sur une réfection sur des référentiels communs j’ai souvenir de séance à ce qui s’appelait encore la CPU fin 2021 où on souligné la nécessité de ces référentiels communs et je me demandais si la journée qui nous réunit aujourd’hui était l’occasion de lancer des travaux interdisciplinaire interétablissement sur des référentiels de connaissances et de compétences des socles qui nous permettraient d’avancer pour progresser dans ce qui est cette problématique de passage à l’échelle pour beaucoup d’établissements on a des exemples en langue en compétences et commun moi je pense qu’il faut aller clairement vers ça et lui va être peut nous aider je pense que c’est ça un approche intéressant c’est ça nous sortira de la remarque sur les disciplines parce que un socle de compétences partagées permet à toute discipline de s’en saisir parce que c’est justement c’est ça la dimension émancipatoire compétences transverses compétences disciplinaire partagée là avec une socle de compétences en commun on peut mettre à toute discipline tout équipé pédagogique de prendre la main et là je trouve qu’on est vraiment dans du boxmap donc ça sera un bon initiative ce que je vous donne un exemple nous on est en train de partir sur une réflexion d’ingénierie pédagogique numérique sur une certification type X ou type voilà à partir de ce lit test si ce test devient une certification mais ce qu’on fait nous est-ce qu’on le fait comme démonstrateurs comme établissement pilote et ensuite on propose aux autres où est-ce qu’on part ensemble est-ce qu’il faut qu’il y ait un ami est-ce qu’on est obligé de passer par là où est-ce que moi je veux croire que des journées comme celle-ci peuvent être l’occasion de mutualisation et pour initier des projets communs qui permettent de partir sur du commun justement de connaissance et de compétences transversale sur l’entrepôt 7 c’était ça c’était de réunir de mobiliser et de co-construire c’est nous on a fait tout de suite un appel à participation à tous les établissements d’enseignement supérieur pour qu’ils puissent se positionner dans les groupes de travail thématiques qu’on a mis en place pour co-construire le programme en fait et c’est pas simplement que identifier ensemble les sujets abordés dans le sang dans le socle les compétences à développer mais c’est aussi tout le langage commun qui va falloir avoir les l’approche pédagogique aussi puisque il y a le fond et la forme puisque après il faut que vous puissiez vous approprier vous adapter ce socle donc ça sera pas que du clé en main donc il faut proposer quelque chose qui soit flexible adaptable modulable personnalisable mais en même temps ou vous vous y retrouvez tous et voilà et que vous avez co-construit parce que je pense que derrière on voilà on a toujours tendance à dire oui les réalisations les projets duvet mais en fait c’est toujours co-construit et réalisé par des enseignants chercheurs et toujours dans une démarche qui est pluriée établissement plus réacteur et pluridisciplinaire si je prends le cas du socle là on est quand même à une centaine d’enseignants chercheurs qui travaillent issus de 46 établissements et qui mobilisent 25 disciplines mais c’est toujours ouvert il y a toujours des collègues qui peuvent éventuellement rejoindre les groupes de travail donc je pense qu’on peut partir de ce socle là d’essayer de travailler tous ensemble pour essayer d’avoir quelque chose qui vous réunisse en tout cas sur sur un enseignement de référence et puis après chacun se l’approprira l’adaptera en fonction de son objectif pédagogique de ces modalités d’enseignement de sa stratégie politique etc donc voilà moi je vous invite à y participer si on sera nombreux plus ça répondra aux besoins et aux attentes en fait c’est celle de signaler que la Jacques Fayol a rapidement dit ce matin la Commission des Titres d’Ingénieurs a revu complètement son référentiel de compétence justement sur ce domaine là alors certes on s’adresse à des formations et des métiers type mais je pense que c’est aussi intéressant de le partager beaucoup plus globalement parce que je pense que le référentiel est très exigeant et à là qui va aussi exiger ça pour auprès des écoles d’ingénieurs pour leur accréditation future donc c’est aussi des éléments je pense à vous le coup qu’on le partage même si on est sur des typologies de métiers qui sont plus resserrés mais il faut qu’on bénéficie du travail déjà réalisé Benoît Laignel ce sera le mot de la fin si je peux pas effectivement il faut vraiment qu’on travaille ensemble [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] d’accord j’ai une intervention là c’est la dernière juste en complément de réponse ça a toujours été une des suites du jtuzel de déployer en fait ces socles de compétences je lis une phrase c’est les oui pardon je me présente je suis Nicolas grave je suis dans le collectif depuis 3 ans et j’ai participé aux jeter Joël comme copilote dans des sous-groupes c’est ça que de compétences et de connaissance on vocation est décliné par les filières et les formations pour permettre à chacun d’intégrer au mieux les enjeux de transition écologique et il y a tout un paragraphe qui l’accompagne c’était juste pour indiquer que c’est effectivement ça a toujours été dans la pensée de des personnes du groupe de d’accompagner les établissements par une déclinaison de ce référentiel voilà une très bonne mise au point pour terminer cette table ronde merci beaucoup et puis [Applaudissements] et donc nous avons une pause d’une demi une petite demi-heure jusqu’à 16h pour la dernière tarte de ronde de la journée merci beaucoup [Musique] [Musique] et moi je suis étudiant je vous en prie les uns les autres bien nous allons reprendre pour cette dernière table ronde de l’après-midi qui va élargir un petit peu la focale sur les questions de gouvernance et d’engagement étudiants toujours dans l’optique de sensibiliser et former les étudiants à la transition écologique je vous présente nous aussi intervenants parce que nous avons un invité de dernière minute donc à l’extrémité gauche droite selon comme je n’y arriverai pas Hervé leuttreux vous êtes climatologue professeur à Polytechnique et à Sorbonne université notamment et vous portez le projet acclimatera ici en nouvelle Aquitaine nous en parlerez tout à l’heure Karine Bernot vous êtes président Nantes université et non l’Université de Nantes je vais me reprendre vos côtés vous êtes co président de l’association étudiante petit pied-nantais et étudiante en troisième année de licence de sociologie si je me trompe pas à vos côtés de Niki bar directeur de l’IMT de l’Institut minet Télécom Business School et président de la commission développement durable et responsabilités sociétales de la CGE et j’ajoute aussi que vous étiez avant directeur du développement durable de chez Orange donc ce sujet vous le connaissez bien aussi et Anastasia aléauté vous êtes étudiante en Master énergie à l’Université Paris Cité et surtout présidente du rezes qui est le réseau étudiant pour une écologie une société pardon écologique et responsable et solidaire je vais y arriver c’est la fin de journée et donc pour rassembler 150 étudiants et associations étudiantes je vais y arriver et le dernier arrivé justement romain Vismara vous êtes président du bnnm bureau national des étudiants en école de management parfait vous êtes étudiant à Dijon à BSB merci d’être là je vous propose la même organisation que précédemment on échange une bonne heure pour l’instant on a un peu débordé et on se laisse une grosse demi-heure ou une petite demi-heure selon le temps qui nous reste pour répondre aux questions de la salle je vous propose de démarrer avec vous de Nicky bar on a évoqué ce matin les enjeux pour les écoles de management votre école est engagée dans une démarche assez systémique sur cette question depuis plusieurs années est-ce que vous pouvez nous expliquer en quoi elle consiste et sur quel levier vous vous appuyez pour la mettre en œuvre et avancer sur ces sujets merci bon après-midi à toutes et à tous effectivement l’école donc institut une Télécom Business School je veux dire imtbs c’est plus court on l’entend pas peut-être rapprocher le micro est engagé dans une démarche systémique puisque la problématique est systémique depuis que j’en suis devenu le directeur il y a quelques années maintenant et je suis arrivé à la tête de l’école avec deux choses d’une part vous l’avez évoqué mon expérience de directeur du développement durable dans un grand groupe qui connaît les entreprises ont connu et connaissent encore des problématiques qui sont assez similaires à celles que nous connaissons dans l’enseignement supérieur et la recherche aujourd’hui et j’ai un peu la pression de revivre certains des mêmes cycles que ceux que j’ai pu connaître chez Orange et puis avec une conviction extrêmement forte que nos établissements d’enseignants supérieurs et de recherche mais là je vais prendre plutôt le côté enseignement supérieur ont une responsabilité très forte qui est celle de nous formons les cadres de demain ou les acteurs de l’économie de demain et ces acteurs se sont ceux qui auront sans doute plus que la moyenne de nos concitoyens en main les leviers pour assurer les nécessaires transformations parce qu’on oui ou non ces transformations elles passeront par le monde de l’entreprise et la transformation dans les entreprises elle suppose des actions à tous les niveaux elle suppose pas simplement un directeur du développement durable dans un coin elle suppose un changement dans l’ensemble des métiers dans l’ensemble des fonctions de l’entreprise et nous notre rôle quel que soit notre établissement d’enseignant supérieur c’est de préparer nos étudiants à emporter cette dimension RSE développement durable dans leur métier quel qu’il soit dans le futur dans toutes les fonctions de l’organisation c’était ça un petit peu mon point de départ et donc ce qu’on a construit à l’école c’est vraiment une démarche globale systémique ces questions et sur la RSE développement durable dans sa globalité et pas simplement sur la question climatique qui nous occupe beaucoup aujourd’hui pas simplement sur la transition écologique on cherche à échapper aussi à cette démarche réductrice qu’on voit assez souvent qui est développement durable égal environnement environnement égal changement climatique changement climatique égal carbone c’est un vrai problème mais c’est pas le seul et en plus il y a une interaction entre l’ensemble des problèmes donc on a réécrit la mission de l’école où on l’a écrite autour justement de la formation de manager et d’entrepreneurs responsables qui guideront les organisations dans les grandes transitions de la société de demain dont la transition numérique mais aussi la nécessaire transition énergétique sociale économique on a pris comme valeur on a quatre valeurs une de nos valeurs c’est la responsabilité et la responsabilité ça peut se voir dans plein de dimensions mais ça renvoie aussi à la responsabilité sociale des organisations pas simplement des entreprises on a fait un plan stratégique qui a 7 axes dans les parmi ces sept axe il y en a un c’est le développement durable et là et la RSE et ce plan d’action cet axe stratégique il se traduit par un plan d’action qui est multifacette c’est la formation on y reviendra je pense c’est la recherche et dans la recherche c’est orientée autant que possible la recherche sur cette thématique là notamment y compris on l’a évoqué un petit peu au travers de chair et de projets menés avec des entreprises sur des sujets qui sont qui sont RSE et développement durables que ce soit sur la protection des données personnelles on est très positionnés sur le numérique ou une chère Gooding Tech qui cherche en fait à faire en sorte que toute innovation technologique embarque avant même d’être conçu les enjeux de d’impact positif c’est pas take for good c’est good Intex qui est un petit peu différent bien évidemment le campus alors comme beaucoup on a des vieux bâtiments et on essaie de faire le maximum par rapport à nos passoires thermiques mais ça comprend plein d’autres choses dans la vie étudiante on forme tous nos associations étudiantes aux enjeux du ddrs on leur demande d’avoir un référent des Drs à l’intérieur de l’association pour cette problématique soit portée et puis aussi avec un impact dans notre territoire l’école elle est installée à Évry Courcouronnes ce qui est pas forcément le territoire le plus facile avec plein de problématiques là encore on est plutôt sur la dimension sociétale et donc on a un enjeu très fort d’être présent et d’être acteur sur ces thématiques là de responsabilité dans le territoire on s’est doté de moyens pour faire ça c’est à dire que très rapidement j’ai recruté une référence ddrs à temps plein alors mon école est assez petite j’ai 140 TP donc j’ai pris un EP pour être dédié à ce sujet là dès le départ et puis il y a quelque chose qu’on fait aussi qui est un petit peu plus difficile et à évaluer mais aujourd’hui quand on recrute un enseignant chercheur systématiquement dans la fiche de poste dans l’annonce de recrutement il y a une dimension RSE développement durable pour ce que cette évolution de la recherche et de l’enseignement qu’on veut faire on a beaucoup parlé de la formation des formateurs aujourd’hui on arrive peut-être avec un petit temps d’avance quand un nouvel enseignant chercheur rejoint l’école pour contribuer à ce mouvement global parce que on l’a bien vu c’est une transformation qui prend du temps on modifie pas l’activité d’un ancien ayant chercheur instantanément par une décision venant d’en haut donc il faut aussi l’accompagner l’accompagner sa compagnie ceux qui sont en place mais c’est aussi faire venir des compétences qui vont contribuer à cette évolution collective et puis c’est aussi se doté d’outils de leviers d’action c’est le référentiel des Drs bien évidemment ça peut être ensuite le label c’est s’engager sur un certain nombre de cadres on est signataires comme beaucoup d’écoles d’autres écoles de management de prime c’est principal for responsable management éducation qui est un cadre d’action qui est défini par le Global Compact donc qui est une émanation des Nations Unies et puis on fait aussi quelque chose en tant que directeur de l’école je dois remettre chaque année mon ministère de tutelle moi c’est le de l’économie un rapport de gestion un petit peu comme une entreprise fait un rapport annuel les entreprises aujourd’hui de plus en plus elles font un rapport intégré avant il faisait un rapport annuel financier et puis un rapport développement durable ou RSE de plus en plus les entreprises présentent et structurent leur rapport annuel autour de la RSE et bien le rapport de gestion d’imtbs maintenant c’est un rapport intégré construit autour des 17 objectifs du développement durable et systématiquement en présente notre action de l’année sur ces critères là c’est une aussi une façon de structurer et d’amener à l’intérieur de l’école la prise en compte de cette architecture que sont les les objectifs du développement durable qui est un référentiel parmi d’autres on peut le contester mais il a le mérite d’exister d’être très lisible et très très reconnu et puis derrière on est aussi et ça c’est important acteur de nos écosystèmes y compris notre écosystème autour du développement durable et de la RSE c’est ce qui m’a amené à prendre la présidence de la Commission ddrs de la CGE d’être aussi le président du collège enseignement supérieur du Comité 21 dans le Comité 21 tout le monde ne connaît pas forcément ce que c’est le Comité 21 si une organisation qui a été créée au moment de Rio la conférence de Rio en 92 pour travailler sur la jeunes amateur et qu’elle a particularité contrairement à beaucoup d’autres associations sur les thématies du développement durable d’être multi-partie prenante il y a les cotisités locales les entreprises les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche des citoyens et ça permet justement d’avoir ce travail collectif j’ai oublié de mentionner que ce plan d’action cette stratégie ddrs qu’on a construite on l’a construite après avoir fait ce que beaucoup d’entreprises font aussi aujourd’hui on a fait un dialogue parties prenantes donc on a de façon structurée écouter l’ensemble de nos parties prenantes internes et externes pour savoir ce qu’elles attendaient de nous dans ces dimensions de développement durable et de RSE donc on a reproduit un certain nombre d’outils et de méthodes que j’ai un peu apporté du monde de l’entreprise et puis ça ça aujourd’hui on envoie le résultat puisque on est la meilleure Business School au classement du Thu impacts et qu’on arrive à être présent sur 14 des 17 objectifs du développement durable puis un dernier point que je voudrais évoquer c’est aussi on a décidé d’avoir une communication responsable y compris sur nos actions développement durable et Rs c’est à dire qu’on est certainement pas l’école qui communique le plus on n’est pas forcément l’école qui vous envoie tous les deux jours un communiqué de presse sur ce qu’on fait mais on fait beaucoup de choses et on les fait vraiment et je pense que pour reprendre un petit peu et c’est un sujet qu’on a un petit peu évoqué ou éviter ce matin il y a beaucoup dans le monde de l’enseignement supérieur de d’acteurs alors pas des acteurs qui travaillent à la base au fin fond des différentes établissements mais au niveau du management des directions d’établissement le sujet des Drs il est un petit peu nouveau où le sujet de transition écologique il est un petit peu nouveau dans les préoccupations et il y a un petit peu si vous perdez l’expression d’over shoot dans la communication et je pense que on en dit plus que ce qu’on en fait nous c’est le contraire être responsable c’est aussi dire ce qu’on va faire faire ce qu’on a dit et dire éventuellement pour qu’on n’a pas fait ce qu’on avait dit qu’on ferait et pourquoi on l’a pas fait OK et ça c’est extrêmement important et je pense qu’en termes de crédibilité y compris vis-à-vis des parties prenantes internes etc y compris vis-à-vis des associations étudiantes qui nous poussent c’est extrêmement important d’être crédible et d’être vigilant sur ces aspects là alors qu’est-ce que vous faites vraiment sur la formation des étudiants et quel retour ils vous font puisque vous avez une pression des étudiants alors on fait un certain nombre de choses certaines choses existaient avec pas non plus uniquement ramener tout ce que fait l’école à ce que ce qui se passe depuis j’ai le plaisir et l’honneur de la diriger j’ai la chance d’avoir au sein de l’école aussi des acteurs très engagés des enseignants chercheurs certains sont connus je pense qu’un certain nombre d’entre vous connaissent quelqu’un comme Fabrice Flipo qui a beaucoup écrit sur le développement durable il est professeur de philosophie dans l’école de management imtbs donc ça ça aide aussi à avoir un alors sur la formation il y a d’une part la base donc il est certain qu’on doit former tous nos étudiants aux éléments de base du développement durable au sens large les concepts les limites et planétaires un certain nombre de choses les enjeux systémiques la complexité les controverses qui sont des éléments importants sur ces sujets là donc il y a un cours de base et puis progressivement comme je disais on est en train de transformer nos formations pour injecter cette dimension RSE développement durable dans l’ensemble des cours c’est l’objectif qui est donné mais directeurs de programme et mes enseignants chercheurs ça se fait pas instantanément parce que ça renvoie à la légitimité des enseignants chercheurs pour le faire à leur propre capacité qu’ils auto-évaluent à le faire donc il y a ce sujet de la formation des formateurs qu’on a évoqué et de la transformation mais c’est à l’heure on a un cours de base on a un certain nombre de cours spécifiques sur la RSE business et X le management des établissements de l’économie sociale et solidaire beaucoup de choses sur l’égalité femme homme par exemple elle a encore en dépasse la transition écologique et puis surtout ce qu’on voit c’est qu’il y a besoin de faire évoluer les modalités pédagogiques des étudiants ils veulent pas simplement un amphi sur le développement durable le rapport brune langue les trois composantes etc c’est bien mais après ce qui est important c’est l’action on l’a évoqué aussi ce matin et donc on est beaucoup dans le learning bidwing l’enseignement expériences y compris dans notre territoire je vais donner deux exemples depuis plusieurs années la semaine d’intégration à l’école ça s’appelle c’est un séminaire leadership et transition écologique et ces ponts là et on sait pas simplement faire une fresque du climat en deux heures c’est sur plusieurs jours et en fait nos étudiants rejouent la COP 21 je crois que tu es quelqu’un d’autre l’a évoqué aussi ce matin avec chacun dans son rôle et il y en a un qui joue le rôle de Total énergie il y en a un qui le représentant de l’Arabie Saoudite que ça lui plaise ou pas et on voit à quoi ça arrive on a un petit modèle et en général nos étudiants arrivent à un résultat bien mieux que ce qui s’est passé à Paris en 2015 bon ça les engage pas beaucoup mais voilà ça les fait vraiment plonger dans le sujet et puis il y a un deuxième exemple que je vais prendre c’est là aussi ce qu’on a une formation qui s’appelle innovation game on met des équipes on mélange les programmes c’est à dire qu’on mélange les étudiants du programme Bachelor et du programme grande école on les met en équipe et on a des gens des acteurs du territoire qui viennent et qui sur là encore c’est un exercice sur plusieurs jours qui viennent avec une problématique réelle du territoire autour des enjeux de développement durable et du reste pas forcément climatique qui pose le problème sur la table et qui pendant ces quelques jours vont travailler avec les étudiants à trouver une solution ça peut être sur des enjeux climatiques mais on a eu un jour aussi le directeur du Théâtre national de la scène nationale d’Évry qui est venu apporter un problème comment j’arrive à faire venir les jeunes du territoire au théâtre donc un sujet complètement différent mais qui est bien un sujet aussi de problématique sociale et de problématique de territoires puis il y a un outil qu’on utilise depuis quelques temps aussi c’est le seulitest ça a été évoqué alors je sais plus quelle note g moi aussi du test mais le solitaire qui est obligatoire pour tous nos étudiants et le subtest on est en train il y a eu un peu de communication ces jours-ci de passer à un stade supérieur et d’ailleurs on est parmi les écoles qui vont travailler sur la démarche de task pour en faire quelque chose qui dépasse simplement le test et d’en faire quelque chose qui peut devenir certifiant voilà un peu le paysage c’est pas complètement exhaustif mais ça représente un certain nombre est-ce que ça vous prémunit justement de des bifurker dont on parle aujourd’hui pas mal dans les écoles de commerce ou ingénieurs et justement je posais la question tout à l’heure du retour des étudiants est-ce que est-ce que il est positif et est-ce que ça répond à leurs attentes le retour des étudiants il est positif mais je pense que ça a été dit aussi on a pas 100% des étudiants qui sont convaincus militants sur ces sujets là je pense qu’aujourd’hui il y a pas beaucoup d’étudiants quand même qui rejettent le fait que ce soit d’un sujet important et que ça rentre dans dans leur formation alors on n’a pas de bifurquer j’ai de la chance non non je suis pas sûr que ce soit de la chance il y a plusieurs raisons sur le fait pour le fait qu’on n’est pas de bifurquer d’abord parce que on a nous-mêmes hacké une remise de diplôme puisque les bifurker c’est les gens qui HAC les remises de diplôme en prenant la parole en fait dans les discours qui se font dans les remises de diplômes de l’école que ce soit celui du directeur ou celui de d’un certain nombre de personnes ce sujet il est déjà abordé on a par exemple il y a deux ans un étudiant qui était l’intervention en dehors de ceux du discours du directeur ayant toujours une personnalité qui intervient chez nous dans le la musique c’est un étudiant qui est venu parler de ces sujets là on a systématiquement aussi ces sujets là dans au moment de la semaine d’intégration j’ai équilibré le séminaire mais le discours aussi de la personnalité éclairante cette année c’était un étudiant du collectif pour un réveil écologique et puis après il faut bien voir les bifurquer on en reparle beaucoup ça fait beaucoup de buzz dans les médias ça représente une très petite proportion du nombre total d’étudiants mais c’est très visible ensuite les bifurkers si vous regardez bien et ce dont on a beaucoup parlé ils sont pas dans n’importe quelle école ils sont dans les écoles ils sont pas dans les écoles qui est classée 143e au nouveau classement des écoles d’ingénieurs ils sont pas dans l’école de management qui est la 38e c’est pas vrai ils sont dans les écoles du haut du panier ils sont aussi dans les écoles j’ai pas forcément toute la statistique ou la représentation étudiante et la plus haute dans les CSP et ce sont des étudiants qui peuvent avoir une image d’une sobriété heureuse pour reprendre une formule célèbre par rapport à l’opulence dans laquelle ils ont passé l’essentiel de leur vie les étudiants qui sont à imtbs ils viennent pas de ces mêmes catégorie sociaux professionnels ils viennent pour beaucoup pas uniquement des vrais Courcouronnes à imtbs il y a 60% de boursiers alors la sobriété elle est pas heureuse pour ces gens là c’est une subrilité souvent subie pendant toute leur enfance et du coup ils ont pas forcément la même approche de cette question de passer à une sobriété heureuse et ce qui rend la problématique de formation à ces enjeux de transition beaucoup plus difficile éventuellement pour nous parce que le point de départ et les aspirations sont pas les mêmes donc des bifurquer à limite j’aimerais bien en avoir merci je vous propose de faire un tout petit pas de côté avec un vélo truc sur la question de la de l’acclimatera est-ce que vous pouvez nous expliquer en quoi ça consiste qu’est-ce que ça apporte à l’enseignement supérieur et à la quel est le lien qui se fait avec l’enseignement supérieur et qu’est-ce que ça peut apporter pour la formation des étudiants de s’engager dans ce type de projet merci beaucoup je pense que le projet d’acclimatera c’est un projet qui est un projet assez particulier effectivement par rapport à ce qu’on discute aujourd’hui donc je crois que peut-être il faut dire quelques mots avant de commencer pour essayer d’éclairer un petit peu ce que ça a été au départ c’est une une mission qui nous a été donnée par la Région Aquitaine qui était une mission consistant à essayer de regarder comment le climat pouvait évoluer et comment cette évolution du climat on pouvait essayer de s’en servir à partir du socle en fait du socle capital un petit peu de notre de notre domaine donc de ce point de vue là on a essayé de monter quelque chose qui soit une vision de ce qui était et de ce qui est toujours en fait la problématique du climat par rapport à ce qu’elle représente au niveau physique alors moi je suis un physicien j’ai d’abord fait beaucoup de physique et puis maintenant je travaille plus dans le cadre d’acclimatera sur des enjeux qui sont peut-être des enjeux de plus de consistant à regarder toute cette sous ce domaine qui est un domaine qui va beaucoup plus au-delà sur lequel on va revenir juste après donc on a on a un besoin qu’on a noté très vite c’est que finalement quand on regardait les ce qui peut se faire dans dans le domaine qui était attendu celui de ce que la science nous permettait de voir comme comment je et le qualifier en tant qu’enjeu s’est rendu compte que finalement il n’y avait pas une utilisation de cette science extrêmement forte c’est à dire que quand on essaie de voir on essayait de voir en quoi l’utilisation de ce que se faisait dans dans le monde de la dans l’attente en fait de ce qu’on espérait capable de définir il y a il y avait assez peu finalement d’informations qui venait directement de ce que la les différentes dans les différentes écoles de en l’occurrence de l’Aquitaine pouvait se pouvait se montrer donc l’idée d’un climathéra très vite ça a été de faire plusieurs choses d’abord de faire un constat le plus précis possible de ce qu’est le ce qui a été le changement climatique sur ces régions alors le fait d’être sur une région c’est quelque chose de très fort parce que les gens aiment leur région généralement donc il y a eu un effet qui est associé à ça qui est extrêmement marquant et derrière cela il y a eu effectivement aussi une réflexion sur la plurid sur les éléments qu’on pouvait mettre en avant par rapport à ces enjeux là alors cette pluridisciplinarité et c’est inscrite très vite dans un travail qui a été un travail recensement extrêmement fort il y a eu pratiquement 400 personnes les chercheurs qui ont travaillé à cela puis ça continue sur des modèles un tout petit peu différents donc d’essayer de voir comment on pouvait effectivement objectiver ce qu’est le changement climatique et comment il fonctionne aujourd’hui alors c’est c’est quelque chose qui a eu des résultats relativement positifs c’est-à-dire que quand on regarde un peu alors d’abord que la mutidisciplinarité ça veut dire qu’on a touché à beaucoup d’autres choses que les domaines du climat simple c’est-à-dire des climats qui est le résultat pourtant très important c’est de 30 ans de ma vie la problématique de ce qu’on peut faire avec des modèles climatiques avec des sciences dures [Musique] on pouvait quand même définir quand même quelque chose qui soit plus cette frontière qu’on a toujours eu entre la démarche scientifique et puis la démarche qui est une démarche plus qui est qui permet effectivement de scientifique c’est dire qu’il n’est que scientifique par rapport à quelque chose qui qui peut être plus marqué donc il y a eu deux grands rapports qui ont été faits il y a eu beaucoup de d’éléments qui ont été et bien sûr c’est l’idée de tout cela c’est de permettre à des gens de s’approprier ce savoir là donc l’appropriation du savoir ça a été quelque chose d’extrêmement important il s’est fait dans les disciplines on a on a essayé d’ailleurs de faire attention à mettre dans ces projets des choses qui étaient contraire un petit peu à une étude en silo de bien de bien marquer les choses sur une alors le lien va impliqué des étudiants dans ces projets là alors c’est ce que j’allais dire c’est que il est évident qu’une fois qu’on a cet outil là on a aussi un outil qui est un outil fort pour pour les pour les étudiants c’est à dire que une grosse partie et moi j’ai vu que tout ce qu’on a pu faire c’est refléter ces réfléter moi je suis enseignant chercheur alors on a cité un certain nombre d’écoles des ont beaucoup d’écoles donc cinq écoles pour le moment voilà donc j’ai pas de je cherche pas à les citer toutes mais enfin il y en a qui sont à des niveaux différents à des voilà et et c’est un travail que j’ai fait un peu avec plaisir mais que peu de difficulté quelquefois et qui qui m’a amené à se confronter beaucoup aux étudiants je pense que c’est une des choses que j’ai retenu en fait de tous ces de tout ce qu’on a pu faire c’est transmis de manière presque immédiate dans tout le jeu qu’on a pu faire avec des avec des enseignants alors moi il y a certains nombre de d’éléments je crois qu’ils sont importants à mettre en avant et peut-être on n’a pas beaucoup parlé dans ce que j’ai entendu c’est cet après-midi de la du fait que aujourd’hui on est contraint par la valeur lundi un tout petit peu par la planète elle-même la planète elle-même elle fait ce qu’elle veut et puis nous on ne fait ce qu’on peut donc on est dans un système qui est qui est différent qui évolue extrêmement vite extrêmement vite et c’est vrai que quand on apporte une connaissance de ce type aux enseignants aux enseigner et aux enseignants aussi mais on se retrouve quand même avec une difficulté qui est de savoir qu’est-ce qu’on leur dit à ses enseignants donc moi je crois que parmi les choses qui m’ont le plus intéressé et le plus frappé et je crois que nombreux dans ce cadre-là quand on a parlé à nos étudiants c’est de se dire qu’est-ce qu’on leur dit au-delà d’un certain nombre de choses qui sont des choses bien connues maintenant bien mais on a un système climatique qui évolue on a des choses qui sont et puis eux sont pas ils connaissent alors on a des gens qui viennent d’écoles très différentes et qui tous se sont motivés par la compréhension des enjeux de ce qui se passe de ce qui peut se passer dans le futur donc je crois que il y a il y a une capacité avec dans le lien du savoir et de ce qu’il apporte qui est très importante parce que on est quand même dans une chute dans une situation qui est en évolution extrêmement rapide et vous trouvez confond pas assez étudiants du coup à ces sujets là je pense que alors si on prend un chiffre que si de manière approximative mais pas trop quand on regarde à Jussieu il y a eu alors c’était le Kabadi qui a été en charge de ça et qu’il est responsable qui a mis à ça en œuvre pendant des années les on a aujourd’hui une capacité à accueillir une quarantaine allez d’élèves alors comme il y en a pour c’est des séries de trois donc il y a un peu plus mais c’est quand même une quand on regarde à ce qu’est sur bonne université alors je serai pas dire un chiffre je vais pas me heurter à ça en disant des bêtises mais enfin c’est un chiffre énorme parce que ce qui est sur bonne université ce qu’on a pu transmettre par rapport à ce qui est important pour les pour les envies les enjeux climatiques restent faibles et très souvent en fait c’est les élèves qui viennent nous poser des questions en question souvent politique d’ailleurs alors comment est-ce qu’on réagit à ça il faut d’abord trouver un langage et trouver une manière de se présenter par rapport à eux donc il y a moi j’ai trouvé ça absolument passionnant mais je pense qu’on est aujourd’hui comme le système évolue aussi vite on n’est pas dans une situation qui permet de faire des choses de manière trop facile donc je comprends très bien ce que je finirai là-dessus ce que disait tout à l’heure Jean Josel c’est à dire que il y a dans le travail qui a été fait quelque chose qui demande à une une réflexion qui n’appartient pas à ce qu’ils l’ont écrit mais ceux qui veulent éventuellement l’utiliser très bien merci beaucoup Karine Bernot en passant justement à l’université vous c’est 40000 étudiants à peu près si j’ai bien grandi on voit l’importance de du portage politique et de de la stratégie globale pour faire avancer sur ces sujets là comment vous faites à Nantes je crois que vous avez imaginé un nouveau nouvel instant de dialogue et de pour faire émerger les idées notamment est-ce que vous pouvez nous en parler nous dire comment ça va fonctionner et d’où ça vient oui alors c’est plus qu’une instance de dialogue c’est vrai qu’on a beaucoup parlé évidemment aujourd’hui de des enjeux de formation liés aux transitions et au développement dura plus largement on peut se dire aussi que c’est un enjeu démocratique le développement durable et c’est aussi comme ça qu’on le traite en fait et l’idée de ce qu’on appelle donc la conférence de développement durable ou la convodée comme on l’a baptisé déjà c’est elle a émergé en fait à l’occasion d’une consultation qu’on a fait auprès toute la communauté il y a un peu plus d’un an et demi maintenant dans le cadre de la rédaction des statuts de notre nouvelle établissement dans université et donc c’est une étudiante qui nous avait proposé de créer une conférence développement durable c’était relativement flou mais on s’est dit qu’il y avait sans doute quelque chose à faire donc on en a inscrit le principe dans les statuts et puis après on a essayé de travailler de réfléchir concrètement la forme qu’on pouvait lui donner et ce qu’on s’est dit c’est qu’on voulait pas en faire une instance de plus une instance comme les autres parce qu’on sait quand même que Voilà la démocratie évidemment représentative est extrêmement importante mais on sait aussi les limites que ça peut avoir et comment on fait vivre finalement cette démocratie au plus proche des collègues des étudiants comment on fait le lien aussi avec les enjeux et les questions quotidiennes de chacune et de chacun pour que tout le monde se sente concerné et donc finalement on a décidé de créer cette conférence de développement durable sur le modèle de convention citoyenne très concrètement là dans quelques semaines on va procéder un tirage au sort la conférence elle sera composée à part égale d’étudiants et de personnel donc tirage au sort total aléatoire alors évidemment possibilité de refus évidemment on va forcer personne vous en doutez mais l’idée qu’il y a derrière c’est aussi de dire que quand on fonctionne par des processus sélectifs il faut se porter candidat et tout le monde ne va pas avoir l’idée la faire la démarche de se porter candidat quand on fait des groupes de travail il faut être honnête en tout cas je le dis à Nantes on a tendance à se solliciter un peu toujours les mêmes personnes parce que sont les gens qu’on connaît voilà un peu par facilité peut-être aussi là l’idée c’est de se dire aussi par cette conférence de développement durable comment on peut aller impliquer au-delà au-delà de ce périmètre là et finalement peut-être aussi au delà des convaincus des engagés qui sont toujours ceux qui vont évidemment se manifester et s’impliquer sur les sujets donc ça c’est le la base on va dire de l’idée de cette conférence de développement durable et puis après c’était l’idée aussi une fois qu’on a posé sa composition de se dire on va pas en faire un machin pour reprendre une formule bien connue ou comme c’est parfois le cas quand on est sur ce type de de processus de tirage au sort une instance qui serait plus dans la discussion justement dans les grandes débats de société où on refait le monde mais où finalement on a du mal ensuite à passer à l’action donc là l’idée c’est vraiment qu’on soit à la fois sur la discussion et l’exécution et donc concrètement cet instant ça va alimenter notre feuille de route sur développement durable elle va aussi pouvoir étudier la cohérence de nos décisions politiques par rapport aux objectifs de développement durable et on s’apprête à ce que ça nous chatouille un peu c’est assez probable mais ça fait partie du jeu et on en a sans doute besoin elle pourra s’auto saisir de certains sujets elle pourrait être saisie par les instances de Nantes université et donc ça c’est voilà c’est on sait que c’est nouveau et on voulait vraiment comme on fait un travail global sur ce qu’est la démocratie universitaire on se disait c’était l’occasion aussi comme on est en établissement expérimental d’expérimenter aussi ce genre de choses on est assez curieux et impatient de le voir ça en action elle vous fera des propositions aussi sur exactement qu’est-ce que vous allez en faire cette proposition parce qu’on avait reprendrai pas voilà l’expérience de la convention citoyenne mais c’est sûr que on aura quelques difficultés si on a vu se trouver dans la situation on a un rapport par exemple qui nous est remis parce que l’idée c’est aussi qu’il y a un point annuel sur les activités de la conférence on aura quelques difficultés c’est une se passe rien évidemment c’est des légitimera totalement la démarche ou la politique comporte il faut être faut être assez clair sur ce sujet là donc l’idée c’est au contraire que ça infuse que ça diffuse peut-être que ça nous dise que cette conférence va nous dire qu’on va passer vite après il y a aussi cet enjeu là pour nous de faire comprendre à ses collègues à ses étudiants qui vont travailler à les contraintes qui sont les nôtres comment finalement on fait bouger les choses mais sur la durée profondément sur un établissement plus qui est neuf qui est en construction donc c’est ça aussi l’enjeu de cette conférence très bien leur avant de vous demander votre avis sur cette conférence Heidi Michou dites nous en deux mots qu’est-ce que fait votre association les petits pieds Nantais à quoi ça consiste votre action alors l’association des petits pieds nantais elle a été écrit en 2018 du coup le fondateur il avait comme ambition de sensibiliser les étudiants aux enjeux écologiques en passant par des projets divers et variés et en fait il voulait pas attendre la fin de ses études pour agir donc il a cherché une association environnementale sur le campus il en a pas trouvé donc il a décidé de la créer c’était du coup au niveau du contexte au moment où les marches pour le climat des marais l’action de Creta Thunberg notamment et donc aujourd’hui l’association qu’est-ce que c’est c’est des étudiants qui se réunissent pour travailler sur diverses projets donc on a par exemple distribué des culottes menstruelles pour lutter contre la précarité menstruelle qui touche particulièrement les étudiants on a également un projet de potager sur le campus qui est accompagné par le Lab citoyen dont on va parler tout à l’heure on organise des cleanwalk on collabore aussi avec le CROUS sur le végétal dans les restaurants universitaires pour avoir l’avis des étudiants dessus et par la suite formée de plus en plus les cuisiniers à améliorer les assiettes végétales on a aussi une AMAP donc des un producteur pardon qui vient pour que les étudiants aient accès à des légumes bio et locaux de manière plus directe et les étudiants qui viennent chez vous ils viennent enfin qui viennent chez vous qui les bénévoles est-ce que quels sont leurs attentes et pourquoi ils viennent est-ce qu’on a parlé beaucoup d’équations des jeunes ce matin est-ce que c’est quelque chose que vous vivez aussi oui tout à fait justement notamment cette année on a beaucoup de nouveaux membres qui sont arrivés en nous parlant des co-anxiété donc en fait ils viennent dans l’association pour rechercher un cadre pour s’engager pour du coup agir collectivement et donc voilà ce rassurer par l’action collective ils se sentent démoralisés et pessimiste c’est vraiment quelque chose qui est revenu pour les nouveaux qui viennent d’arriver dans l’association et en fait ils ont des fortes attentes donc j’ai notamment deux étudiants de l’association qui m’ont fait passer des messages donc il y a par exemple un étudiant qui dit l’urgence climatique est là nous avons vécu l’été le plus chaud de nos vies les jeunes en particulier vont payer le prix de l’inaction climatique il faut se mobiliser drastiquement par rapport aux enjeux si les gouvernements mettent du temps à mettre en place des actions l’université peut être un incubateur d’une transition écologique le besoin de formation doit se démocratiser à l’échelle nationale et internationale et Nantes université peu et se doit de créer des formations des Colocs des espaces de réflexion et d’éducation pour faire face à ces enjeux et il rajoute ne laissez pas tomber vos enfants et le vivant et il y a notamment un autre bénévoles qui aimeraient recevoir des outils justement pour lutter contre l’écho anxiété et plus il aimerait plus de sensibilisation également donc voilà il y a des attentes assez fortes tout à fait et dans la dans la manière dont dont l’université s’empare du sujet et notamment via cette conférence de développement durable comment c’est perçue comment c’est accueilli est-ce que les est-ce que penser que les attentes peuvent être satisfaites de ce point de vue là au moins dans la manière de d’aborder le sujet alors on relationne avec l’université par exemple au niveau de la distribution des culottes menstruels c’est grâce à un financement qu’on a eu qui soutient du coup les initiatives étudiantes et on a aussi le labo citoyen qui nous a accompagnés sur le projet potager on va on va en reparler tout à l’heure mais c’est un dispositif donc de l’université et il y a également aussi je me suis un peu renseignée du coup sur comment la politique écologique de l’université se met en place et en fait il y a des bons points donc par exemple sur la dynamique des déplacements et des déchets la conférence sur les développements durable dont on vient de parler et le Lab citoyen qui a un super incubateur de projets et accompagnateurs et par contre il y a aussi un manque de moyens qu’on peut remarquer parce que par exemple il y a cinq personnes au service mission transformation écologique pour 50 000 étudiants et 5000 personnels et à titre de comparaison ils sont deux à l’École Centrale de Nantes pour 2000 étudiants et donc il y a cinq personnes donc 3 sont embauchés sur fonds propres et deux grâce au fond alloués par Nantes Métropole sur les cinq personnes qui travaillent sur le développement durable à Nantes université et donc il y a des notions qui sont encore à améliorer sur l’université c’est la circularité des ressources au niveau de tout ce qui est matériel informatique fournitures de bureau mobilier l’eau aussi et tout ce qui est végétalisation aussi des campus c’est un acteur de dynamisme ce sujet-là les pousser l’université a avancer c’est sûr qu’on peut être un levier dans le sens où il faut surtout pas hésiter à nous mobiliser parce que on a des étudiants motivés et qui ont du coup cet esprit de création de lancer des projets donc voilà il faut surtout pas hésiter à penser à nous contacter à nous mobiliser mais après c’est sûr que on est on est un levier mais il faut pas oublier que l’action écologique elle doit avoir lieu maintenant et c’est surtout votre génération qui est aux manettes qui pouvait agir maintenant donc c’est sûr que il faut former les étudiants pour prendre la suite à tous ces enjeux écologiques auxquels on est sensibilisé mais ça se passera encore mieux si dès maintenant les enjeux sont parce que c’est dès aujourd’hui qu’il faut agir parce que on voit bien que ça empire depuis de plus en plus et alors vous vous parliez tout à l’heure de [Applaudissements] vous parliez tout à l’heure toutes les deux du Lab citoyen c’est quoi et en quoi c’est un outil important pour l’université Karine Bernot peut-être quelques mots de présentation et puis à Eddy completa donc le Lab citoyen c’est une initiative de la métropole métropole de Nantes avec effectivement université qui est assez originale ce Lab il est implanté sur un de nos campus donc c’est un de nos gros campus c’est le campus SHS sur lequel il y a effectivement il y a aussi Centrale Nantes c’est une initiative qui implique aussi le CROUS par exemple est-ce que j’iriginal c’est que ce lapitoyen il concerne donc des personnels de l’université des étudiants des associations étudiantes en tant que tel et puis des habitants aussi donc si on retrouve aussi le lien au territoire qu’on évoquait la qui est extrêmement important je pense aussi sur ces sujets là et donc l’idée en fait à travers cela citoyen c’est d’avoir un espace qui soit un espace de construction d’actions en réponse au défi climatique environnementaux sociétaux et donc un espace collectif de mélange en fait des populations et de faire ses liens aussi de l’université à la Cité qu’on retrouve évidemment à travers cela donc c’est le début on a commencé au mois de mars mais ça fait partie c’est la même dynamique finalement d’une certaine façon que la conférence citoyenne sous une autre forme de comment on agit concrètement et qu’on n’est pas seulement dans dans la discussion et comment on élargit le plus possible de sensibilisation et même au-delà ça va bien au-delà de ça mais Heidi peut compléter je vous écoute oui parce que donc c’est un accompagnement en fait sur le projet par l’université donc c’est Gérald debouco qui nous a accompagné sur plusieurs séances donc en fait c’était des techniques professionnelles qu’on nous a apporté qui peuvent s’apparenter à du marketing et en fait on a été sélectionné avec les petits pieds pour le projet potager on a eu un oral et on a été sélectionné avec deux autres associations et ce qui est intéressant aussi c’est qu’en fait durant les séances on était avec les autres groupes ce qui permettait de leur apporter aussi un point de vue sur leur projet et d’avoir leur retour sur le nôtre et voilà donc on avait des modèles des grandes feuilles papier où on dessinait on mettait des post-it pour imaginer de A à Z le potager et on a par exemple créé un utilisateur type étudiant pour voir quel besoin il aurait et comment y répondre voilà pour pouvoir s’organiser en amont donc voilà des choses assez concrètes pour qu’on puisse ensuite mener à bien notre projet donc ce que ça nous a apporté le Lab est-ce que ça nous apporte encore parce que ça continue tout le long du projet c’est un soutien méthodologique mais aussi légitimité parce qu’il y a un réseau un réseau social qui nous est apporté au niveau des contacts etc donc c’est vrai que c’est une bonne aide très bien Anastasia toutes ces associations qui sont engagées sur ces sujets là on a beaucoup parlé initiative des établissements est-ce que vous quel constat vous faites quel état des lieux vous faites aujourd’hui de de la formation à la transition écologique et sociétale est-ce que ce qu’on avance est-ce que vous êtes positif sur l’état des lieux aujourd’hui alors tout d’abord j’espère que tout le monde a encore un petit peu réveillé en cette fin d’après-midi et pas de problème alors en tant que tête de réseau associatif étudiant je ferai deux constats qui sont sûrement en dissonance vis-à-vis de tout ce qui a été dit jusqu’à maintenant mais ce qu’on constate c’est qu’en fait les étudiants et les étudiants sont de plus en plus impatients et de plus en plus en attente vis-à-vis notamment de ce rapport je vous aime qui est sorti et on a un chiffre qui a été qui est sorti en 2021 comme quoi 79% des jeunes sont intéressés du coup par la thématique de la transition écologique donc voilà alors ce rapport a été a été remis et maintenant les étudiants sont se demandent en fait pourquoi est-ce que ces recommandations n’ont pas encore été mises en oeuvre et en fait qu’est-ce qui empêche aussi les autorités de d’accompagner les établissements dans la mise en œuvre d’un plan concret un second constat serait celui de d’une avancée inégale en fonction des établissements en effet on est loin encore d’atteindre les 100% d’étudiants et d’étudiants de formés aux enjeux écologiques des initiatives de type rentrée climat ont été mises en place il y a pas de problème elles sont très positives et elles sont encouragées en revanche on constate encore qu’elles sont insuffisantes et que beaucoup d’étudiants et d’étudiantes veulent encore des clés pour pouvoir agir enfin ils se sentent même en fait peu formé sur ces questions d’actualité qui vont concerner leur futur et du coup 75% des jeunes entre 18 et 24 ans juge le futur effrayant donc en fait on est plutôt sur un constat négatif vis-à-vis de la formation à la transition écologique et c’est vrai qu’on a vraiment énormément d’attentes et voilà on veut que ça bouge et quels sont les leviers que vous avez comment vous pouvez quels sont les priorités vous voyez là aujourd’hui parce que on a vu le chantier que ça représente pour les établissements d’avoir une stratégie systémique de faire bouger les disciplines et faire travailler ensemble etc c’est c’est démentiel comment vous voilà quel levier vous voulez vous activer prioritairement alors dans ce rapport on a été une partie prenante en tant que représentant étudiant ça représentait deux ans de travail pour nous aussi et là maintenant on a vraiment un objectif en fait de faire reconnaître ce travail concrètement nos leviers en fait c’est surtout d’accompagner les étudiants et les étudiantes dans tout ça et de permettre en fait de de les pousser en fait à ce à cet objectif donc d’un autre côté en fait on peut pas prendre la charge mentale aussi de tout ça par nous-mêmes et c’est aussi un accompagnement qui doit être fait de la part des autorités des autorités publiques donc en fait fait nous on peut s’occuper de sensibiliser on peut s’occuper d’accompagner un engagement mais pas de former ça c’est quelque chose qui revient aux établissements après d’un autre côté on est totalement conscient aussi de des limites des établissements c’est des choses qui sont difficiles à mettre en oeuvre qui mettent du temps à être accompagné ça demande énormément de ressources humaines et financières mais voilà maintenant c’est aussi aux autorités publiques de débloquer les fonds nécessaires pour pouvoir ce que j’allais dire qu’est-ce que vous attendez des fonds des discours clairs est-ce que les enseignants individuellement vous allez les voir et vous y disent il faut faire quelque chose comment vous pouvez pousser en dehors des voilà des espaces de discussions plus institutionnelles donc concrètement par exemple ce qu’on attend au vu de cette urgence qui est beaucoup trop importante ça serait par exemple de mettre un certain nombre d’heures au moins pour les premières années dans parmi enfin parmi leur est l’un pour que ils puissent du coup prendre conscience de ces enjeux-là et que ils puissent se saisir aussi de tout ça dans leur dans leur futur emploi d’ailleurs justement pour rebondir là dessus en fait on a un chiffre aussi de la consultation nationale étudiante qui est du coup un gros sondage que l’on mène aux réserves tous les trois ans sur le fait que 93% des étudiants pensent que la majorité des métiers doivent comprendre du coup les enjeux écologiques donc voilà c’est vraiment quelque chose qui qui importe très bien et alors notre invité surprise romain vice-mara vous êtes donc président de bnom donc on a parlé on a eu des expériences des écoles de commerce ce matin et cet après-midi comment vous situez dans des bas qu’est-ce que vous attendez et qu’est-ce que vous faites comme constat aussi dans le dans le milieu des Business School alors oui alors au-delà du constat du coup bah qu’on partage qu’on partage tous ça depuis ce matin on a demandé en fait aux étudiants en école de management de nous partager un peu leur retour d’expérience leur les solutions qu’ils envisagent et qui pourraient être en place et de là donc on a identifié à peu près voilà trois gros axes que j’aimerais vous partager là maintenant c’est tout d’abord d’engager ces étudiants là qu’on de futurs managers responsables c’est vraiment l’idée dans notre filière on est très bien formé par les écoles pour transmettre pour transmettre aux autres et donc un manager responsable c’est et ça a été dit ce matin le temps se met tout un socle de compétences mais pas des compétences qui soient cantonnées à une seule matière ou à une seule spécialité sur la transition écologique mais de donner le disait tout à l’heure c’est plutôt de voir ça dans une transversalité sur toutes les formations pour que les étudiants puissent se projeter professionnellement l’idée c’est pas de faire des responsables RSE dans chaque entreprise et d’afficher hashtag RSE sur sur Linkedin c’est de faire des managers responsables ce qui intègre dans leur activité dans leur entreprise la transition écologique à tous les niveaux c’est vraiment ça qui ressort mais pour engager ces étudiants il faut vraiment capitaliser sur le temps passé en école parce que le temps est court et surtout très dense donc il faut reconnaître c’est vraiment un deuxième axe reconnaître l’engagement pour le valoriser travailler avec les étudiants en fait c’est surtout garantir leur engagement tout en les faisant monter en compétence engager les étudiants c’est les faire en sorte à la table alors celle-ci c’est déjà très bien mais les phares à la soirée à la table aussi de dirigeants de en tant qu’acteur de la transition écologique et ça aborder tous les sujets sur cette thématique il faut pas qu’il y ait de sujet tabou de débat interdit parce que ça fait des divisions après dans les auprès des étudiants il y a pas c’est pas les écolos vs le reste du monde c’est il y a une nécessité vraiment de reconnaître en fait leur engagement en faisant un peu leur promesse de reconnaître leur engagement ils vont s’engager et ça passe par plusieurs choses c’est les certificats c’est la l’alternance associative c’est la participation à des comités RSE et on en parlait tout à l’heure dans les écoles qui sont parfois de vrais emplois étudiants et puis c’est tout simplement le soutien aux initiatives étudiante en matière de transition écologique qui passe par exemple par les crédits cts alors il crédits c’est pas juste des cartes qu’on donne pour avoir assisté à un cours c’est vraiment un vrai besoin de reconnaissance à part des étudiants pour leur engagement et que l’engagement soit valorisé et dernière chose là-dessus c’est aussi de mobiliser les allumés des écoles qui viendraient en fait témoigner concrètement de la réussite leur engagement pour cette cause et de dire en fait tout le temps que vous avez consacré à cet engagement en école ben ça fonctionne parce qu’il y a un intérêt pour les entreprises derrière et donc vous pouvez vous projeter professionnellement dans n’importe quelle formation en prenant compte voilà la transition écologique ça mais et dernier point il y a quand même c’est vrai une disparité et ça c’est dans constat disparité sur l’engagement des étudiants dans les écoles mais cette disparité là elle est pas seulement liée à l’intérêt qui porte au sujet elle est liée aussi tout simplement au manque d’accessibilité parfois à ces engagements aux étudiants j’entends par là qu’il faut s’adapter aux différentes ressources des étudiants on en parlait tout à l’heure le temps est court en école il y a tellement de choses à faire et c’est vrai que ce sujet de l’accessibilité l’engagement pour les étudiants il est peu abordé il faut rappeler que les étudiants leurs priorité c’est d’abord de réussir en école c’est s’épanouir scolairement c’est de s’épanouir associativement et après plus tard professionnellement mais tout ça c’est possible que s’ils ont du temps et qui n’ont pas de problématique financières et donc d’avoir un emploi étudiant à côté qui leur empêche au final d’avoir des engagements dans ces dans ces causes là donc il faut accompagner les étudiants pour qu’ils puissent capitaliser en fait sur ce temps passé en école et pouvoir leur libérer du temps pour pour qu’il puisse s’engager dans des causes comme celle là on a titre d’exemple j’ai dû poser un jour de congé pour venir avec vous ici aujourd’hui donc voilà il faut vraiment penser à libérer du temps auprès des étudiants qui sont en école pour s’engager dans des causes comme ça et pardon j’étais étonné par la formulation du jour de congé comme on est étudiant oui c’est assez étudiant en alternance voilà je comprends mieux quand il y a des problémates des problématiques financières effectivement il y a des certains parcours qu’on doit qu’on doit choisir et donc voilà laisser plus de temps aux étudiants pour pour s’engager dans ces causes là mais au Bénin en tout cas dans notre station on a à cœur dans notre commission en jeu écologique de valoriser toutes les initiatives qui sont faits et c’est le cas notamment je le site avec le forum de l’engagement dans lequel on est engagé avec de nombreux acteurs qui sont aussi ici présents aujourd’hui merci Karine Bernaud vous entendez cette volonté et cette envie que le l’engagement étudiant soit reconnu comment comment vous faites vous à l’Université de Nantes et comment on fait est-ce que ce sujet de la transition écologique c’est une manière aussi de renouveler le lien entre université association étudiante et étudiants en général oui après quand on parle d’engagement étudiant justement je pense qu’on va au-delà aussi des associations c’est c’est un sujet méca déjà été évoqué d’ailleurs aujourd’hui c’est c’est une des manières aussi de reconnaître le travail et puis l’acquisition de compétences je pense que l’approche par compétence nous aide en fait dans cette démarche là on a encore beaucoup travaillé à faire il faut être clair vous entendez tout à l’heure une collègue qui parlait des Open base de ce genre de choses ou c’est voilà c’est une manière de reconnaître déjà que on peut acquérir aujourd’hui Heidi elle a pas été en course ce matin mais je suis sûr qu’elle a acquis plein de compétences là cet après-midi avec vous tous donc on va négocier dans la en rentrant ce soir ensemble mais mais voilà c’est effectivement ça qu’il faut qu’on arrive à faire et mais ça rejoint beaucoup de choses qui ont déjà été dites par par des collègues précédemment c’est c’est aussi sortir de la logique strictement disciplinaire c’est aussi entrer dans une autre manière de concevoir globalement la formation des étudiants qui se ne se réduit pas à ce qui se passe dans les amphis ou dans les salles de cours etc donc c’est vraiment évidemment tout ça à quoi on travaille oui très bien est-ce que dans la salle il y a des questions des remarques des commentaires notamment pour les étudiants et éventuellement et sur le chat non c’est la fin de la journée c’est difficile oui là-haut merci merci beaucoup Magalie Jaouen je suis professeur de droit et vice-présidente délégué à la politique de site de seawai cergy-paris université et donc à Cergy effectivement le portage de la transition se fait donc c’est dans mon portefeuille et je suis accompagnée de Hervé goût on a en fait un DGA un directeur général adjoint transition qui est directement rattaché à DGS alors je pourquoi j’interviens j’interviens parce que j’ai trouvé très intéressant notamment alors toutes les interventions bien évidemment mais cette nouvelle instance mise en place l’Université de Nantes cette conférence du développement durable et c’est simplement pour ce que je crois que c’est l’intérêt aussi de ce type d’événement que de partager des expériences à Cergy on a mis en place en fait dans nos statuts aussi dans notre quand on a créé l’établissement expérimental ce qu’on a appelé un parlement étudiant le début on l’avait appelé le conseil des étudiants avec un rôle d’instance consult donc sans plus de détails à ce moment là en disant on va se laisser le temps de trouver quel visage on va donner à cette institution et je trouve très intéressant ce que vous dites sur le fait que on peut pas créer une instance exactement comme les autres une instance de plus pourquoi et ce que l’on a choisi de faire à Cergy c’est de dire donc ce Parlement effectivement on a plutôt pris la voix un peu de un troisième conseil à côté de notre fin conseil d’établissement conseil de sites quelque chose d’un peu institutionnalisé mais que l’on a souhaité bien sûr être un objet dont les étudiants vont s’emparer il a pas encore commencé à démarrer et pour vous donner juste quelques idées je serais vraiment très très intéressés par le le parce que c’est une vraie une vraie interrogation de savoir comment nos étudiants vont s’emparer de ce qu’on croit moi je suis très convaincue que c’est qu’il est super ce Parlement étudiant il y a entre 47 et 50 membres la moitié ce sont des étudiants alors issus il y a différents corps électorales mais il y a des élus de nos conseils centraux conseils de de sites conseils d’établissement des représentants des associations étudiantes de l’Université des établissements composants et des établissement du site et le reste une dizaine en fait on a des représentants institutionnels alors on a une représentante du rezes qui sera là avec justement cette idée que le travail du raisin c’est cet accompagnement c’est cette accompagnement à l’engagement j’allais dire on a l’observatoire de la vie étudiante également qui est membre on a aussi et ça c’est enfin par rapport à tout ce qui s’est dit sur cette importance de travailler avec les territoires avec les différents acteurs cette idée d’une approche partenariale c’est qu’on a aussi des collectivités territoriales des représentants des collectivités territoriales qui parmi nos plus grands partenaires de communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise le département du Val-d’Oise des villes qui sont impliquées aussi pour l’aménagement de notre campus et les missions de ce Parlement pour je vais pas monopoliser trop longtemps la parole je vous le dis c’est vraiment un rôle consultatif et sa mission principale sa mission de base c’est vraiment de renforcer la démocratie au sein de nos établissements donner davantage de poids et de relais à la parole étudiante et on en a vraiment besoin notamment sur ces enjeux de transition écologique et sociale la mission c’est donner cet instance aux étudiants pour qu’ils s’en emparent et réfléchissent à des enjeux de vie étudiante le logement le sport et un parmi les dire le cœur de cette mission qui est au cœur du préambule il y a bien évidemment le fait de s’emparer des enjeux de la transition écologique et sociales et d’être force de proposition d’avis sur le schéma directeur plurianuel sur les les actions que l’on mène c’est aussi notre Parlement étudiant qui va s’assurer que l’accord de Grenoble que l’on a signé au mois de décembre dernier dans le cadre de la cop2 étudiants ben en fait on respecte bien aussi ceux qui se fait voilà alors il est pas encore il a pas encore commencé à fonctionner on aura une première réunion d’installation là au mois de décembre et je le dis on l’a on l’a les statues ont été adoptées en fait au mois de décembre dernier en tout cas nous pour susciter cet engagement des étudiants on a plein d’étudiants on le sait on a une vraie demande des jeunes et des étudiants mais susciter l’engagement vraiment sur le terrain dans nos universités avec notre taille et cette effectivement cette façon aussi d’avoir les UFR qui qui fonctionnent un peu ensemble et bien en fait et notamment je pense dans le calendrier on a eu ça pas été évident d’accrocher nos étudiants sur le terrain de susciter justement l’engouement l’engagement parce que si nos associations étudiantes pour tous elles ont été aussi très marquées par comme un autre nos élus au conseil d’établissement au conseil du site qu’on voit quasiment jamais faut bien être honnête mais là on se dit ben peut-être que cet objet là voilà très bien je vous remercie de merci beaucoup Denis oui alors Denis guiba et Hermione sur un autre point donc je sais pas c’est sur un autre sujet je voudrais intervenir après vous vouliez réagir [Musique] [Musique] tout ce qui peut se passer dans le cadre régional de manière assez forte parce que il y a vraiment à ce moment là une capacité à venir à écouter à regarder et ça c’est quelque chose qui se transmet aussi au monde de des étudiants je pense que les on a sur ces sur ces territoires des des écoles des mais aussi des toutes sortes de de lieux qui sont des lieux d’enseignement et des lieux d’enseignement portés par ce travail qui est un travail un petit peu différent qui est celui de d’aller vraiment vers les les différentes régions donc je pense que c’est important et un deuxième point qui me qu’on n’a jamais que j’ai pas entendu c’est qu’est-ce qu’on fait vis-à-vis de nos partenaires étrangers je trouve que c’est un peu curieux après toutes ces tout ce que j’ai entendu de ne pas avoir entendu rien sur en fait un petit peu j’étais pas là ce matin j’étais pas là ce matin mais je pense que c’est quand même un élément qui mérite une importance assez grande voilà très rapide d’abord par rapport à l’intervention de la collecte de Cergy c’est vrai que nous on a alors on n’a pas un parlement étudié en tant que tel on a une instance qui qui s’y compare la commission vie étudiante qui est composée uniquement des lieux étudiants qui est présidé par notre vie présidente étudiante aussi et je rejoins la remarque qui a été faite sur parfois la difficulté de d’avoir des étudiants pour les instances c’est pour ça aussi qu’on a imaginé le tirage au sort non mais vraiment c’est c’est vraiment complémentaire en réalité et puis le deuxième point je vais être très rapide mais juste pour poser le sujet et rebondir finalement sur ce que ce que disait très très justement Heidi je dis pas ça parce qu’elle est nantaise mais mais sur la nécessité d’agir maintenant aussi parce qu’on a beaucoup parlé de formation initiale et je pense qu’il y a un enjeu qui est très fort aussi pour les universités qui est aussi notre responsabilité c’est ce qu’on appelle la formation tout au long de la vie ou la formation continue c’était comment on forme les générations qui ont été formés déjà il y a quelques années alors que on ne traitait pas ces sujets là nulle part en fait dans l’enseignement supérieur et ça aussi c’est un sujet pour nous et là une des difficultés même si on fait je pense tous des choses c’est aussi d’avoir le temps pour les enseignants chercheurs pour se consacrer à ces enjeux-là alors qu’ils sont à mon avis aussi importants que les enjeux de formation initiale voilà très rapidement oui Denis guibard et Eddy Michaud merci alors je voulais effectivement et ça va rebondir un petit peu sur le dernier point on va venir parce qu’il y a une partie prenante pour reprendre cette terminologie là qu’on a un petit peu effleuré mais qui est absolument pas présente dans nos débats c’est l’entreprise et l’entreprise dans ses enjeux de transition elle est centrale il y a d’autres acteurs mais l’entreprise elle est essentielle et on l’a pas du tout entendu s’exprimer si ce n’est indirectement au travers de certains d’entre nous par les partenariats ou notre passé professionnel et je crois que c’est extrêmement important on a beaucoup parlé d’eux de compétences et c’est extrêmement important de raisonner en compétences ce qui permet aussi d’avoir cette dimension je dirais transverse et multidisciplinaire ses compétences on peut pas les construire sans avoir la vie et l’invite des entreprises sur ce sujet là parce que les entreprises elles en ont énormément besoin de ces compétences les entreprises elles sont dans cette transition quel le soit volontairement ou qu’elle le subisse par plein d’aspects mais c’est indispensable pour elle parce que par la réglementation par l’attente des clients par les la pression médiatique elles ont aussi un enjeu de marque employeur on revient au bifurquer ou au déserteur donc il faut aussi qu’elle se donne de ses compétences et puis comme acteur de la transition elles vont pas pouvoir c’est votre point s’appuyer uniquement sur les jeunes diplômés qui rentrent pour renouveler les acteurs d’une entreprise avec les jeunes diplômés qui rentrent il faut 40 ans je suis pas sûr qu’on est 40 ans devant nous et il y a un enjeu extrêmement fort dans la transformation et le changement dans les entreprises c’est ce qu’on appelle le middle management les acteurs qui sont au milieu de leur carrière qui sont dans des positions managériales intermédiaires qui sont les acteurs qui font tourner les entreprises et qui sont potentiellement des acteurs de blocage éventuellement sur les transformations même s’ils sont décidés sur leur compétences et leur capacités à mener ces changements et leur permet d’être outillés pas avoir peur des jeunes diplômés qui vont arriver qui vont les bousculer mais travailler avec eux et donc l’enjeu de la formation tout au long de la vie une opportunité développer la formation extrêmement importante et pas uniquement parce que les grands groupes ils sont pareils du sujet les grands groupes ils savent faire ils ont leurs universités d’entreprises ou des partenariats c’est tout le tissu industriel de toutes les tailles qui est l’enjeu et un enjeu extrêmement important pour nous tous ici de formation tout au long de la vie sur ces espèces ce qui veut dire qu’il faut qu’on se dotent des outils qu’on se donne des ressources et la ressource principale c’est le temps enseignant chercheur ou le temps formateur on va dire à ce moment-là pour pouvoir faire ça et je pense que ça fait fondamentalement partie de nos responsabilités de nos missions rebondir sur un propos je crois ah oui c’est ça je voulais rebondir sur la mobilisation étudiante et je pense qu’il y a un enjeu aussi de comment la gouvernance de l’université et les étudiants communiquent comment réussir à capter les étudiants et ce qu’il y a une transparence une communication entre les deux et du coup il y a des moyens utilisés mais peut-être que c’est pas toujours les bons par exemple à travers le site de l’université à travers les boîtes mails mais c’est pas toujours ce qui parle le mieux aux étudiants donc il y a peut-être possibilité de passer plus par les réseaux sociaux je pensais aussi par exemple à des étudiants relay institutions pourquoi pas il y a déjà ça pour la culture ou pour la santé donc je me disais que ça pourrait être un moyen de pair à pair de faire passer les informations et d’inclure les étudiants dans la démarche parce que en fait ils sont nés en demande c’est juste que des on n’a pas les mêmes outils de communication et les mêmes objectifs en tête les mêmes manières de fonctionner voilà et aussi au niveau des représentants étudiants peut-être que ils ont besoin aussi de d’être outillés sur comment correspondre avec et comment représenter au mieux tous les étudiants et comment collecter leurs paroles voilà je pense qu’il y a un enjeu de communication là-dessus Anastasia oui c’était pour rebondir aussi sur la forme de consultation et je trouve ça vraiment fabuleux que j’entends en attendant c’est vrai que au vu de l’urgence je pense que c’est quand même bien de d’intégrer en fait déjà les étudiants les étudiantes dans les organes qui existent et leur donner un réel poids dans ces organes parce que c’est vrai que même moi en tant qu’étudiante je me suis retrouvé dans cette position et c’est vrai que la plupart du temps ma voix comptait pas beaucoup c’était plus pour ma présence pour la formalité et voilà l’impact derrière n’était pas n’était pas formellement grand donc voilà donc on demande vraiment à participer à la conception de maquette à passer à l’action et à justement pouvoir faire partie intégrante de tout ça et pour finir mais en fait la responsabilité j’aimerais bien insister là-dessus parce qu’il me semble que c’est quand même important que la responsabilité elle n’est pas uniquement sur les étudiants on peut agir autant qu’on peut mais en attendant ce sont des moyens qui nous dépassent et on est obligé en fait vraiment de passer par les autorités publiques parce que c’est elle qui en fait comme vous le ça a été mentionné tout ça les manettes et que bah à partir maintenant on veut voir aussi des plans d’action concrets [Applaudissements] je partage totalement ce qui est dit mais je voulais rebondir sur sur ce que vous disiez de Nice sur la sur l’entreprise et ça rejoint ce que je disais tout à l’heure effectivement pour engager les étudiants quand ils sont notamment en l’occurrence en école de management sur ces sujets là encore une fois c’est la question de se projeter professionnellement plus tard la euh quand même la priorité c’est d’avoir un job et d’avoir un job dans lequel on se plaît et qui vient payer enfin en tout cas qui est suffisamment bien payé mais c’est surtout pour la pour la suite en finance en marketing dans tous les domaines d’avoir la dimension RSE qui soit présente et comme ça un étudiant quand il en école il se dit mais dans moi je vais aller dans ce domaine là mais je sais que dans ce domaine là il y a des postes qui sont verts avec à chaque fois la prise en compte de la transition écologique donc en école je m’engage sur ce sujet là je m’engage à l’association en association je porte ces sujets là et comme ça après je vais en entreprise et je sais que que tout soit prêt en compte et ne sera pas fait pour rien au final parce qu’on sera on prendra totalement part à l’action en étant dans une dans une voie qui prend en compte la transition écologique merci il y a une question une remarque oui c’est juste une intervention Manon Delobel pour l’Association nationale des étudiants sage-femmes et je suis accompagnée de ma collègue qui représente les étudiants en pharmacie je voulais juste souligner un point sur cette journée on a parlé de beaucoup de domaines de formations de l’enseignement supérieur et on n’a pas AB les domaines de la santé et pourtant on connaît le lien évident entre la santé environnementale humaine et la santé animale pour faire le lien avec le concept de one else et sur ce domaine là les associations nationales étudiantes sont de plus en plus engagés sur le la transition écologique et on formule un certain nombre de demandes notamment de formation sur ces domaines-là et malheureusement les établissements de formation sont très peu voire pas du tout réceptif à nos demandes et je voulais aussi vous remercier tous et toutes de mettre en valeur l’engagement étudiant et de nous soutenir dans ces démarches ça nous pousse toujours plus à nous engager et à continuer de formuler des demandes et des revendications alors ce qu’est l’Université de Nantes qui avait vous avez une fac de médecine oui [Rires] justement mais on est en train de retravailler en fait toutes les maquettes là donc et ça fait partie de ce qu’on a inscrit dans le guide de formation après effectivement c’est l’enjeu c’est la traduction de enfin voilà toutes les questions d’une discussion qui a eu ce matin c’est la mise en oeuvre concrète c’est comment aider les collègues aussi et à ce style je rebondis aussi sur ce que ce que disait Delphine Delphine Pommeret tout à l’heure je pense que le fait on a beaucoup parlé de la formation des enseignants mais le fait d’avoir aussi des ressources clé en main ou pas modifiables on est vraiment sur des enjeux aussi de d’éducation ouverte là au sens propre du terme mais je pense que c’est un vrai levier aussi pour pouvoir avancer au moins ça peut être une première étape temps d’appropriation pour aller ensuite vers peut-être des choses un peu différentes donc il faut qu’on arrive effectivement à passer le cap est-ce qu’il y a d’autres questions bromark dans la salle sinon je crois qu’il y en a sur Youtube alors il y en a pas eu vraiment depuis parce que je pense que effectivement peut-être que il y a eu c’est la fin de la journée mais peut-être revenir à une question qui avait été posée et je pense que c’est toujours un peu d’actualité c’est ça voilà c’est formé les enseignants chercheurs comment deux ans de formation à 100% dans des instituts spécialisés mission valorisées par l’université donc point d’interrogation donc voir comment on forme et voilà je me dis qu’il y a des pour y répondre voilà parce que c’est vraiment le le cœur du sujet oui alors je sais il y a deux sujets il y a la formation des enseignants chercheurs qui sont déjà en place qui peuvent être de toute génération et on a bien vu notre enjeu c’est de transformer les compétences ça veut dire que un professeur de finances qui a peut-être 30 ans de carrière dans mon institution il faut qu’il transforme ces enseignements éventuellement en profondeur parce que ça veut dire que les enjeux qu’on a sur ces transitions c’est que quelque part on est aussi en train de remettre en jeu et en question les modèles économiques dominants alors pour un prof de finance ou un prof d’économie c’est pas forcément un changement Bénin donc ça veut dire que c’est un travail et ça je sais pas si c’est une formation de deux ans quelque part c’est lié à une prise de conscience soutien un travail de recherche dans ces évolutions là qui se traduira dans l’enseignement ça peut être la possibilité nous on le pratique de congé d’études de sabbatique qui permet de se retirer nous on peut avoir un sabbatique d’un an tous les 7 ans ça dépend donc ça peut être l’occasion aussi dans le cadre d’un sabbatique de transformer sa vision et ses cours et de revenir avec une vision différente il y a pas de formulation et puis après il y a les plus jeunes voir ceux qui sortent les doctorants enfin les postdoc qu’on peut être amené à recruter et là je pense que c’est d’une part peut-être des générations qui sont déjà plus sensibilisées et plus portés sur ces sujets là puis en tout cas chez nous je vous l’ai dit tout à l’heure c’est vraiment des éléments où on va orienter nos recrutements sur ses composantes là donc il y a vraiment deux sujets le corps professeur à l’emplace qu’il faut transformer et le corps professoral qui va rejoindre l’institution sur lequel on a des leviers un petit peu différents mais il y a pas de solution unique et après on va se retrouver aussi avec des situations chacun a sa personnalité sa perception des enjeux sa situation dans son parcours dans sa carrière la prise de risque ça peut représenter aussi par rapport à un parcours une spécialisation de transformer son positionnement ses travaux de recherche et ses enseignements donc c’est vraiment une gestion quasi individuelle des enseignants chercheurs qu’on a à faire peut-être en un mot un levier qu’on a aussi et qu’il faut juste lui être très très rapide mais questionner d’ailleurs globalement sur les enjeux de développement durable c’est comment on prend en compte cet investissement aussi dans l’évolution des carrières au passage oui je cherche les micros en fait désolé c’est pas une disciple là-bas oui bonjour je suis Johanna cabaret je travaille à côté d’Hervé pour la climatera et peut-être juste quelque chose qu’on voit vous avez parlé monsieur Guibaud pardon des de la pluridisciplinarité qui des fois la pluridiscipline disciplinarité reste en silo donc parler de la transversalité mais des fois le problème aussi qu’on voit dans les établissements c’est des chercheurs qui souhaitent travailler dans cette pluridisciplinarité et transversalité mais l’évolution des carrières finalement n’est pas est contradictoire à cette pluridisciplinearité donc peut-être il faudrait supposer cette question dans l’éducation nationale dans le ministère vraiment pour que ça change aussi bon là ils sont tous partis mais ils vont revenir de la reconnaissance de cette transdisciplinarité le fait aussi alors soit quand on est sur la reconnaissance par les travaux de recherche les publications il y a pas forcément le réceptacle et les les journaux pour les publications pour être reconnues encore que et puis il y a aussi effectivement la façon dont les promotions les carrières se déroulent et là on a sans doute des choses différentes selon la nature des établissements parce que il y a les choses qui se passent à l’université où il y a un certain nombre de règles qui sont plus ou moins communes à toute l’université quand on est dans les grandes écoles le dispositif peut être plus souple si vous avez ce côté là dans certains cas pour reconnaître la pluridisciplinarité je sais pas enfin on a des leviers d’évolution de carrière en local comme on dit dans les universités c’est à dire qu’il y a des évolutions qui jouent au niveau national et d’autres au niveau local et sur le niveau local libre à nous d’inclure l’engagement sur la science ouverte la contribution à des objectifs de développement durable on a la main quand même sur ces anges là donc cette souplesse elle existe aussi à l’université et je pense à un vrai levier et que globalement on n’utilise pas assez sans doute il me semble que dans le rapport vous proposiez éventuellement de créer des sections CNU pluridisciplinaires justement pour reconnaître la carrière gros sujet et encore une question là-haut oui c’était plutôt un témoignage donc Véronique Mallet du campus de la transition donc c’est une association qui a été fondée donc par un collectif d’enseignants chercheurs qui veulent contribuer à l’accélération de la transition et qui a produit plusieurs manuels et notamment le manuel de la grande transition et je voulais juste apporter un témoignage sur ce sujet pour dire que on a expériment puisque c’est un lieu expérimental qui est adossé à un écolieu et donc et qu’au lieu où vivent des jeunes et et notamment donc dans cette convergence entre ce que vous disiez sur les étudiants ou l’expérience de jeunes et voilà d’autres expériences et on a expérimenté donc des formations pour des enseignants avec par exemple deux jours sur site et dans le lieu de l’établissement et de jours dans un écolieu et on a observé que sur des des collectifs et bien ça le fait simplement que un collectif d’enseignants puissent vivre quatre jours ensemble avec un côté expérience ciel avec des étudiants et bien c’est déjà un moyen de se mettre en mouvement quatre jours ça paraît pas énorme et pourtant on a observé que ça produisait des effets importants dans les établissements où ça a pu se produire merci pour ce témoignage est-ce que derrière moi il y a des questions oui j’arrive oui question qui vient d’arriver c’est qui a adressé à la fois aux représentants d’établissement et aussi et étudiant et étudiante c’est est-ce que vous rencontrez des problèmes pour mobiliser les étudiants sur des actions de développement durable conférence atelier action et surtout voilà le constat que parfois il y a des signes associations qui me demande ça ils organisent les événements il y a peu de participants et de participantes alors les étudiants oui Anastasia là dessus justement je pense que je peux faire part aussi d’une expérience c’est que en fait la mobilisation ça suppose du temps et ça suppose des moyens donc en fait tout simplement les étudiants et les étudiantes ils peuvent venir et assister du coup à ces choses si seulement on peut leur permettre de débloquer du temps tout d’abord mais si aussi ils peuvent avoir cette participation et ce travail qui est valorisé finalement et sauf que la plupart du temps ça ne l’est pas ils le font sur un temps qui est en plus ils sont obligés par exemple de sécher des cours pour le faire de prendre sur un temps personnel d’études etc donc c’est pas du tout aménagé pour ça et ce qui peut certainement aussi expliquer finalement le désintéressement peut-être de ces questions là c’est ça exactement et comme on l’a déjà dit aussi il y a un aspect social quand on est étudiant et qu’on doit travailler à côté de ses études pour subvenir à ses besoins bah forcément on n’a pas le temps requis pour s’engager donc voilà il y a d’autres facteurs qui jouent et aussi pardon je inviter surprise jusqu’au bout c’est ce que ça fait souvent ce qu’on disait tout à l’heure mais en plus des fois aussi sur le format pour apporter des réponses sur le format en fait des par exemple des conférences parfois qui qui sont données dans les retours des étudiants qu’on avait c’est effectivement quand c’est les conférences avec une thématique qui est assez fermée on va dire une sous-soumatique de la transition écologique qui est assez fermée mais au final ceux qui ne sont pas militants ou qui ne sont pas très convaincus ils n’y vont pas parce que voilà par comme disait manque de temps aussi mais aussi par manque de il y a aussi la question dans les grandes écoles la visibilité et de le de ce qu’on affiche quand ce que je dis tout à l’heure si quelqu’un qui ne va pas assez conférence là et qui n’est pas engagé on va dire ah mais toi tu as pas d’intérêt pour la transition écologique non c’est pas ça c’est qu’on c’est qu’il faut des thématiques il faut des formats il faut des des conférences qui qui y avoir tous les sujets qui apportent aussi des contradictions soit pas uniquement descendants soit pas une pensée qui soit exposée que ce soit contradiction et comme ça ça répond aussi aux Détraqueurs qui qui peuvent voilà qui qui n’ont pas le temps de s’exprimer sur ce sujet là et là on le ferait les inviter à s’exprimer et et on va dire poser les arguments contre ce qu’il y a d’autres questions en attendant oui tout au bal par ici je pense qu’il y a une arrivée imminente de la ministre mais je ne la vois pas arriver alors moi c’est une remarque qui va finir sur une question ouverte c’est qu’on a beaucoup parlé de formation à la transition écologique aujourd’hui sous toutes ses aspects pour le corps enseignant pour pour les étudiants moi ce que la question que je pose dans un premier temps c’est qu’est-ce que ça veut dire former à la transition écologique parce qu’on peut pas se contenter simplement d’évoquer les sujets de savoir voilà de connaître les raisons les perspectives qui s’ouvrent à nous et puis qui se ferme aussi mais c’est avant tout je pense d’en faire une priorité qui va qui va qui va passer au-delà des considérations économiques politiques et donc ma question c’est estompré à faire passer la transition écologique autrement de toutes ces autres de tous ces autres aspects on a évoqué la complexité plusieurs fois mais je à mon avis et je pense qu’il est partagé par un certain nombre d’acteurs notamment militants mais aussi voilà certainement de personnes engagées dans ce milieu c’est que la condition comme la réalisation de la transition écologique c’est justement qu’elle soit la priorité non plus seulement un sujet voilà de formation peut-être parmi les autres pour prendre un exemple qui sera peut-être parlant et certainement aussi qui suscitera des réactions c’est pas de créer un ministère de la transition écologique pour pour qu’elle se réalise malheureusement donc dans le dans les questions de formation je pense que voilà c’est aussi un aspect qu’il faut qu’il faut aborder qu’il faut donc il faut avoir conscience j’espère susciter les réactions oui quelle réaction se suicide Denis guiba je pense que on revient à la question des compétences des leviers d’action et du fait que c’est une problématique vous l’avez indique qui est extrêmement importante et qui est transverse donc l’enjeu c’est de faire en sorte que tous les acteurs à leurs différentes places ou en mesure 1 de comprendre ce que sont les enjeux c’est la première chose enfin de comprendre ce que sont les phénomènes de comprendre ce que sont les enjeux les ordres de grandeur les limites de la planète pour déjà avoir bien et partagé cette perception ou cette compréhension c’est pas une perception de ce qu’elle problème et ensuite de voir où sont les leviers d’action de chacun là où il est dans sa dans l’économie ou dans le rôle dans l’organisation après et de faire de la transformation par l’intérieur par l’intérieur des organisations par l’intérieur des entreprises qui sont elles-mêmes sur des acteurs de transformation à côté de ça il peut y avoir les transformations beaucoup plus radicales mais là qui sont de nature politique qui sont pas forcément de dans à la main des organisations économiques pour laquelle nous nous formons des étudiants donc faut bien voir là encore selon les institutions selon la finalité des diplômes auxquels nous formons où on va pouvoir mettre les leviers d’action et où on va pouvoir former des acteurs de la transformation c’est pas forcément la même chose pour un institut d’étude politique pour une école de management pour une école d’ingénieur mais chacun dans son domaine va avoir la capacité de donner des outils de transformation qui peuvent aller très loin si je prends un exemple moi j’ai un peu une double casquette manager ingénieur je vais pas m’engager sur les CV les instituts de sciences politiques on peut et on doit dans nos écoles d’ingénieurs je pense sortir d’une certaine doxa d’un certain discours dominant qui dit que la solution sera forcément technique et que la technique résoudra tout c’est pas vrai et donc il faut aussi qu’on forme nos étudiants à ces aspects-là de la même façon dans une école de management à un moment donné il faut se poser la question des modèles économiques qui sont enseignés ça veut pas dire qu’il faut basculer complètement et une enseigner que la décroissance ça veut dire simplement qu’il faut que nos étudiants et en main les différents éléments les différents leviers et c’est eux et ensuite dans leur fonction dans les entreprises ou dans d’autres organisations mettront en œuvre ces éléments là c’est ça et là je pense qu’on peut avoir un rôle extrêmement important en mettant en place beaucoup d’outils beaucoup des éléments qui permettront à chacun individuellement et collectivement d’être les acteurs de ces transitions mais c’est pas forcément les écoles ou les universités qui vont tout basculer nous notre rôle c’est de former les acteurs qui seront eux ceux qui pourront faire bouger les choses de façon incrémentale ou éventuellement de façon beaucoup plus radicale nous on vous utile vous les jeunes générations les moins jeunes générations en formation continue avec ces éléments là c’est ça notre rôle oui peut-être un élément complément serait qu’on a beaucoup discuté aujourd’hui de l’enjeu de former tous les étudiants et de donner finalement effectivement une culture des connaissances pour pouvoir traiter ces sujets là il y a aussi un autre sujet c’est de créer des formations adoc aussi et là qui vont être vraiment spécialisés sur tout ou partie des enjeux et qui vont permettre aussi d’avoir des personnes qui vont s’engager sur ces sujets là à proprement parler ensuite par exemple depuis le mois de septembre donc on propose un master humanité environnemental qu’on a créé avec l’École des beaux-arts et l’école d’architecture on est vraiment sur ce qu’on se discutait là à la fois les sciences humaines et sociales les sciences de la nature l’art l’architecture et ça fait partie aussi notre responsabilité c’est aussi une manière de répondre à votre à votre question c’est il y a le en juin un peu ce qu’on disait il y a le socle commun à tous et puis il y en a certains qui vont vouloir aller plus loin et il faut aussi pouvoir imaginer les formations qu’on peut proposer aussi à ces étudiants et à ses étudiants là tout à fait d’accord avec ce qui vient d’être dit avec une juste une petite remarque c’est que on parle uniquement des étudiants d’un côté et puis des des autres par ailleurs je pense qu’on est face à un système que qui est mal compris par tout le monde qu’on soit étudiant ou qu’on soit plus âgé donc les bannières dont on peut essayer de regarder de comprendre ce système là c’est pas seulement une affaire de génération c’est ça va au-delà je pense est-ce que il y a d’autres questions sinon j’en ai une dernière ah non on me dit d’arrêter tout de suite oui parce que la ministre est annoncé la magnifique régularité des trains de notre pays qui fait que la ministre va être à l’heure et donc je propose peut-être que nos intervenants en vous remerci merci beaucoup à tous les 6 alors comme vous l’avez vu on a laissé dégager le premier rang donc merci de le laisser toujours dégager là pour que les personnes qui accompagne la ministre puisse s’asseoir à son arrivée et puis s’il vous plaît quand la ministre arrivera je vous remercie de bien vouloir vous lever donc dès que je la perçois je vous dirai allez-y et Fanny tu vas descendre du coup qu’il vit Retailleau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche merci de bien vouloir vous lever s’il vous plaît vous allez bien et pour t’installer mais de ici c’est bon attends on va les laisser pour les auteurs alors c’est le charme des amphis c’est à dire que comme ce sont des strapontins évidemment il y a un petit moment de pour que tout le monde puisse s’asseoir et être confortablement installé donc ça va à peu près tout le monde est assis c’est parfait donc madame la ministre nous vous présentons Fanny Didou qui a été notre facilitatrice graphique tout au long de la journée et qui va vous présenter rapidement les principaux échanges qui se seront intervenus durant cette journée et de la même manière Fanny fera une présentation graphique ensuite suite à votre discours bonjour à toutes et à tous madame la ministre bonjour j’étais au fond de la salle toute la journée à dessiner et ça ressemble à la posture du cancre du fond de la classe et pour cela on va demander de venir parler devant tout le monde non mais je vous assure que j’ai bien écouté donc mon rôle en tant que facilitatrice graphique aujourd’hui c’était de capturer l’essence des conversations en dessin de mettre en avant les intérêts mettre en lumière les grands enjeux et les défis Élise et l’équipe du ministère aujourd’hui mon proposé cette cette mission et je vais pas revenir sur l’ensemble des dessins et des défis parce qu’on en a longuement discuté et je vais laisser place à la ministre mais je vais revenir rapidement sur deux éléments qui m’ont paru clé mais qui sont revenus de manière transversale dans les différentes interventions tout d’abord la question de la formation des enseignants aux enjeux de la transition écologique des moyens humains les moyens humains comme un levier clé pour rendre opérationnel cette transition pour beaucoup d’établissements une démarche a été proposée mais un passage à l’action peut se faire uniquement si on embarque tout le monde dans le bateau un travail collectif et essentiel pour faire émerger un socle commun de connaissances mais aussi et surtout de compétences et j’en viens donc à mon deuxième point pensons holistique une approche systémique et essentielle on la répétait travailler de manière pluridisciplinaire si ce n’est transdisciplinaire faire dialoguer les sciences les sciences humaines et sociales introduire les sciences exactes on nous a rappelé les sciences de la médecine qui ont les qui n’ont pas été beaucoup évoqués aujourd’hui cela passe aussi par l’invitation des arts la création de récits donc cette visualisation je l’espère en fait écho démontrer de façon globale donc je vous invite aujourd’hui à écouter mais cette fois avec les yeux merci et je passe le moins madame la ministre alors pas tout à fait parce que il y a deux autres interventions avant son intervention donc merci beaucoup Fanny avant la locution de madame la ministre nous avons en fait deux autres ministres qui vont s’exprimer par des vidéos que nous avons donc reçu et qui vont être diffusés maintenant et donc la première est celle de Monsieur Christophe Béchu ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires madame la ministre de l’enseignement supérieur chers Sylvie Mesdames et Messieurs les Présidents des présidents d’université Mesdames et Messieurs les directrices et directeurs d’école Mesdames et Messieurs les élus chers étudiantes chers étudiants et mesdames et messieurs en vos titres grades ou qualités d’abord je me réjouis que vous soyez si nombreux pour ce colloque qui porte sur un sujet aussi essentiel que la formation à la transition écologique dans l’enseignement supérieur bien évidemment j’aurais préféré parmi vous dans cette question de la formation est cruciale pour réussir le défi de cette génération celui de la lutte contre le dérèglement climatique je voudrais mettre l’accent sur trois points d’abord l’importance de renforcer la place de la transition écologique dans les cursus ensuite la capacité de mon ministère a proposé des contenus dans ce domaine et enfin l’intérêt la nécessité d’ancrer cette dynamique dans le quotidien de chacun notre premier besoin c’est bien d’abord de relier les générations de valoriser la diversité des parcours et des expériences et c’est clairement la voie la plus prometteuse pour proposer des cursus qui donnent réellement les clés pour agir aux jeunes générations pour leur ouvrir des perspectives qui soient à la fois réalistes motivante et utile à la planète c’est vraiment la raison pour laquelle je salue les travaux du groupe piloté par jean-jouzel et Luc Abadie ils sont profondément inspirants leur diagnostic les ambitions qu’il propose sont particulièrement justes il nous faut désormais collectivement nous donner les moyens de les atteindre avec Sylvie Retailleau avec papendez nous partageons cette détermination à faire de la transition écologique un incontournable de tous les parcours qui soit scolaires académique ou professionnels et quand je cite la ministre de l’enseignement supérieur ou celui de l’éducation nationale je pourrais vrai dire presque tous les citer vous me permettrez d’inviter Stanislas Guérini le ministre de la Fonction publique puisque c’est avec lui le 11 octobre avec Sylvie Retailleau que nous avons lancé la formation des 25000 plus au cadre de la fonction publique à la transition écologique cette formation continue est essentielle à la diffusion des savoirs elle repose d’abord sur une expertise pédagogique et sur des connaissances scientifiques construites de manière très étroite avec le monde universitaire chacun dans nos champs respectifs nous pouvons contribuer à cet effort et pour ne citer que quelques pistes de travail à titre d’exemple je veux insister sur le fait que le ministère de la transition écologique est d’abord des labels pour guider les établissements sur la voie d’une plus grande soutenabilité de leur pratique de leur cursus de l’accompagnement des étudiants je veux souligner qu’avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche avec France université avec la Conférence des grandes écoles avec le réseau étudiant pour une société écologique et solidaire nous portons collectivement le label développement durable et Responsabilité Sociétale qui doit devenir une référence pour nos établissements je sais que plusieurs sont déjà en train de réaliser leur auto-évaluation et pour n’en citer que quelques-uns vous me permettrait de citer les codes nationales des ponts et chaussés et l’École Nationale des Travaux publics de l’État de façon plus générale des établissements d’enseignement supérieur qui relèvent directement de mon ministère on progressivement intégré des enseignements transversaux pour fournir aux étudiants un socle de connaissances consacré aux enjeux environnementaux et de durabilité et ce dès le niveau licence ils se sont déjà engagés dans cette voie pour certains d’entre eux et vous avez entendu tout à l’heure la directrice de l’ENTPE qui forme nos ingénieurs et nos docteurs spécialistes de l’aménagement durable vous expliquer ces actions en la matière sur un environnement préservé ce sont toutes les activités humaines qui sont menacées nous vont faire en sorte que cela se reflète dans les programmes dans les textes réglementaires qui encadent les diplômes je vous propose de joindre toutes nos forces pour ensemble et de manière concertée pouvoir trouver les mots pour le faire nous aurons aussi peser pour que cela devienne un signal fort et incontournable pour les recruteurs la transition écologique c’est l’avenir de notre planète mais c’est aussi l’avenir de notre économie c’est même sa condition indispensable pour attirer les talents pour maîtriser les savoirs qui sont nécessaires aux activités des carbonées les entreprises devront recruter demain des diplômés qui disposent de compétences dans ce domaine et ce qui est vrai pour les entreprises mais pour les collectivités locales c’est notre avenir à tous qui est en jeu mon ministère anime un réseau d’opérateurs scientifiques et techniques de très haut niveau ce réseau qui comprend en plus des écoles que je viens de citer l’université Gustave Eiffel Météo France l’ADEME le serrait mal office français de la biodiversité et bien d’autres représentent une expertise de premier plan tant pour l’acquisition des connaissances techniques que par le savoir-faire pédagogique dont il dispose ainsi ce réseau peut proposer des contenus utiles à la formation tous des ressources destinées à transmettre nos savoirs nous renforcerons nos appuis en faveur des enseignants afin qu’ils puissent disposer de matériaux pédagogiques qui soient utiles à leurs besoins mais ce travail il va dans les deux sens et jouer en adressant aux étudiants saluer leurs capacité d’interpellation le fait de souligner qu’il nous soumettent des propositions des initiatives de grande qualité dont nous nous inspirons et que par exemple l’association pour un réveiller écologique a été moteur dans l’initiative de formation des cadres de la fonction publique et la structuration de proposition pour renforcer les enseignements au développement soutenable partout dans les cursus s’appuie sur la mobilisation de la jeunesse nous avons besoin de toutes les énergies de la créativité de toutes les générations pour répondre un défi planétaire qui est devant nous je n’oublie pas que tout en dispensant ces enseignements un certain nombre d’entre vous attendent aussi de pouvoir être accompagnés dans leur propre transition écologique et que la question de la rénovation énergétique des bâtiments d’enseignement et crucial pour beaucoup de ceux qui sont dans cette salle nous sommes en train d’élaborer un dispositif puissant sans précédent sans équivalent pour lancer un effort de décarbonation massif des 500 millions de mètres carrés publics les semaines qui viennent avec la construction de la feuille de route de planification écologique sera l’occasion d’en préciser les contours notre ambition et que ce dispositif puisse s’appliquer dès l’année prochaine nous aurons l’occasion d’en reparler vous permettrez en terminant évidemment de remercier la ministre Retailleau de porter ce projet je sais son implication sans faille et puis de vous dire à elle mais surtout à vous tous en tant que ministre mais peut-être même d’abord en tant que citoyen ma reconnaissance pour votre engagement qui est le gage l’accélération sans précédent dans la transition écologique merci de votre attention et très bon travaux à tous [Applaudissements] et nous enchaînons donc avec l’allocution de Monsieur Pape Ndiaye ministre de l’éducation nationale et la jeunesse mesdames Messieurs chers participants et participantes au séminaire le changement climatique aura dans les prochaines années des impacts de plus en plus marqués sur la biodiversité mais également sur la santé et les activités humaines les inégalités sociales si l’avenir climatique est déjà très orienté pour les années qui viennent les projections établies par des équipes pluridisciplinaires mettent en évidence l’importance des mesures d’adaptation et d’atténuation qui devrait être engagées par les sociétés afin de limiter l’ampleur des impacts attendus les enjeux planétaires liés au changement climatique et à ses impacts exigent d’urgence un changement de nos modes de vie et une transformation de notre façon de penser et d’agir pour y parvenir nous avons besoin de compétences de valeurs et d’attitude nouvelle qui conduisent à des sociétés plus viables l’éducation est l’un des principaux moteurs du développement durable et l’urgence de la situation nous engage l’agenda 2030 de la France souligne fortement l’importance de l’éducation dans la réalisation des objectifs de développement durable notamment à travers l’enjeu numéro 3 qui appelle à s’appuyer sur l’éducation et la formation tout au long de la vie pour permettre une évolution des comportements et mode de vie adaptés au monde à construire et au défi du développement durable et comme la feuille de route le précise plus loin intégrez le développement durable au cœur du système scolaire de la maternelle à l’enseignement supérieur est une étape centrale pour former une génération de citoyens adapté au monde à venir notre école doit se mobiliser avec toujours plus de détermination pour que nos élèves deviennent des citoyens éclairés responsables qui sauront répondre aux enjeux cruciaux de sociétés s’engager pour l’environnement et le développement durable l’éducation doit permettre à chacun de s’emparer des enjeux de la transition écologique et du développement soutenable de développer des aptitudes en matière de durabilité sur la base de connaissances et d’attitude raisonnée contribuant ainsi à encourager une action responsable et à stimuler la volonté d’agir de s’engager la formation de nos élèves est à renforcer dans ce domaine à la fois pour fonder leur analyse faire évoluer leur comportement et accompagner leur orientation vers des parcours d’études et des secteurs d’emploi correspondants durant le précédent quinquennat le ministère de l’Éducation nationale a investi ce champ en menant un nombre d’actions qui concourent à la formation des élèves tout d’abord par une révision de l’ensemble des programmes de la scolarité obligatoire et du lycée général technologique et professionnel et la mise en place d’un enseignement plus explicite portant sur les questions liées au développement durable mais plus largement intégré dans l’agenda 2030 qui liste les 17 objectifs du développement durable dans ces dimensions économiques et sociales sur le terrain citons également le déploiement de 250 000 écho délégués la transformation dans chaque collège et lycée des Cesc en CESCE les comité d’éducation à la santé à la citoyenneté et à l’environnement auquel participent les élèves élus l’augmentation constante du nombre de structures scolaires titulaires du label E3D nous passons dès à présent à une nouvelle étape pour que la mission d’éducation qui incombe à notre ministère permet à tous nos élèves de devenir des citoyens engagés et responsables de leur environnement la secrétaire général et le directeur général de l’enseignement scolaire ont été saisis afin qu’ils produisent un guide de la sobriété écologique des écoles et établissements à destination de la communauté éducative dont les élèves professeurs collectivités territoriales et parents d’élèves pourront s’emparer il traduira la nécessité d’une gestion écologiquement sobre et responsable de nos espaces sobriété énergétique sobriété numérique sobriété de la consommation afin de limiter l’empreinte environnementale concernant la formation des élèves et en complément des dispositions déjà prises concernant les enjeux du changement climatique dans les programmes d’enseignement il s’agit de renforcer significativement les apprentissages liés au développement durable dans le premier et dans le second degré aussi une mission spécifique sur ce sujet a été récemment confié au Conseil supérieur des programmes cette proposition permettra d’engager les élèves dans une dynamique de projet il sera adossée à un référentiel de compétences qui pourra donner la possibilité de certifier pour chacun des cycles le niveau de compétence acquis par les élèves tout au long de son itinéraire de formation de la maternelle à la fin de ses études il s’agit de transmettre à chaque jeune les clés de la compréhension systémique des phénomènes à l’oeuvre et de lui donner les moyens concrets d’agir dans ce contexte l’articulation entre l’enseignement secondaire et les formations supérieures est à renforcer tant pour une meilleure reconnaissance des acquis des élèves que dans le registre de l’engagement le récent rapport Jouzel sensibilisé et formé aux enjeux de la transition écologique et du développement durable dans l’enseignement supérieur consacre ainsi une partie spécifique à cette problématique et formule quelques recommandations qui rejoignent les préoccupations qui sont les nôtres renforcer l’articulation avec le secondaire sur le plan pédagogique dans une logique de renforcement des compétences renforcer la collaboration entre étudiants et élèves du secondaire autour de la transition écologique pour qu’il soit capable d’agir l’ensemble de tous ces objectifs éducatifs ambitieux pour l’enseignement scolaire qui viennent d’être évoqués ne pourront être atteint sans un renforcement de la formation initiale et continue des enseignants et des équipes éducatives au sein des écoles et établissements scolaires je vous remercie et je vous souhaite un excellent séminaire [Musique] [Applaudissements] [Musique] Madame la Rectrice de la nouvelle Aquitaine Monsieur le Recteur délégué ESRI de la nouvelle Aquitaine monsieur le Président de l’Université de Bordeaux cherdin Mesdames et Messieurs les Présidents et présidente d’université Mesdames et Messieurs les directrices et directeurs d’école et je salue aussi les conférences chers étudiantes chers étudiants chers collègues mesdames et messieurs en vos grades et qualités d’abord je voudrais vous remercier d’être là aujourd’hui si nombreux puisque vous êtes environ 300 entre ici à l’Université de Bordeaux mais aussi à distance connectée au total il y a plus de 80% des établissements d’enseignements supérieurs et de recherche français qui sont représentés pour cette journée consacrée à la formation de la transition écologique dans l’enseignement supérieur et la recherche une journée qui est consacrée au défi mais aussi à la construction de solutions une construction collective car ces enjeux doivent pouvoir mobiliser une grande diversité d’acteurs et je crois que vous l’avez vu là et c’était important pour moi que nous venions à plusieurs pour vous montrer cette mobilisation et cette diversité des acteurs dans une démarche entièrement participative je pense notamment au gouvernance au personnel aux étudiants des étudiants de l’université et des écoles mais bien sûr aussi à la nécessaire mobilisation des organismes nationaux de recherche et à la contribution utile des acteurs associatifs des collectivités territoriales et des entreprises sur ce défi majeur pour l’ensemble de nos sociétés le rapport du Groupe d’experts qu’au présidé par jean-jouzel et Luc Abadie que je salue ici et que je remercie et qui vous a été présenté dans les grandes lignes ce matin a été remis à la ministre Frédéric Vidal au mois de février 2022 la mobilisation au service de la transition écologique dans ces dimensions formation recherche vie sur les campus est en effet un des axes transversaux de la feuille de route que m’a adressée la première ministre c’est donc tout naturellement que je leur ai donné rendez-vous aujourd’hui pour cette journée consacrée à la mise en oeuvre des recommandations de leur apport et je dirais après notre premier rendez-vous nous y voilà j’aimerais avant d’annoncer les différentes mesures que mon ministère va porter sur ce thème de la formation à la transition écologique dans le SR faire quelques remarques liminaires et pour cela peut-être rappeler d’abord cette évidence fondamentale en 2022 les universités et les écoles sont en responsabilité de former les millions d’étudiantes et étudiants qui seront en activité au moins jusqu’en 2050 cet horizon temporelle de 2050 vous l’avez compris et celui qui est souvent choisi pour scénariser l’impact du changement climatique sur l’évolution des activités humaines des milieux physiques et de la biodiversité dans les rapports du groupe d’experts du GIEC intergouvernemental sur l’évolution du climat mais aussi de la plateforme intergoud gouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémistes l’IPBS ces rapports sont issus de la compilation des connaissances les plus récentes produites par les scientifiques internationaux parmi eux des chercheurs français se sont fortement mobilisés pour contribuer à ces travaux essentiels et pour éclairer les décideurs publics et privés mais aussi les citoyens du monde entier je voudrais profiter de cette occasion pour les en remercier vivement et remercier aussi toutes celles et tous ceux qui au-delà de la production de la recherche contribue à la rédaction de ces rapports et s’engage par leur prise de responsabilité dans ce type d’instance très chronophage merci aussi à ceux qui s’investissent dans différents conseils dans le but et d’émettre ces recommandations à destination de ces décideurs publics et privés sur la mise en oeuvre des politiques et des mesures à prendre en France comme par exemple le Haut Conseil pour le climat les rapports du GIEC et de l’IPBES nous alerte fortement depuis plusieurs années nous voilà en effet pleinement averti sur les conséquences négatives du réchauffement du réchauffement climatique et sur l’effondrement de la biodiversité pour le devenir de notre planète si nos sociétés ne s’engagent pas de manière décisive dans ces transitions radicales touchant tous les domaines d’activité de la vie quotidienne et de nos vies professionnelles notre monde a changé et cela au-delà de l’idée que nous en avions en témoignent les épisodes climatiques de cette idée et oserais-je dire actuellement les transitions doivent donc être à la hauteur de ces enjeux mais aussi équitable et équitable entre pays tous n’ayant pas le même niveau de responsabilité ni la même contribution au changement climatique que nous devons collectivement affronter de surcroît chacun ne dispose pas des mêmes ressources pour mobiliser les moyens susceptibles d’y répondre la même analyse doit être faite s’agissant de la contribution attendue des personnes au sein de nos sociétés à tous les niveaux c’est une démarche solidaire et juste qu’il faut mettre en place pour que les efforts importants qui nous attendent soit compris par nos concitoyens et accepter dans leur mise en œuvre au-delà des mesures déjà engagées lors du quinquennat précédent l’objectif général que fixer notre gouvernement sous l’impulsion du Président de la République et de la première ministre et de proposer des mesures ambitieuses et globales dans le cadre de la planification écologique conduite par la première ministre le ministre de la transition écologique et la cohésion trop territoriale que vous avez vu monsieur Christophe Béchu et aussi le secrétaire général à la planification écologique je voudrais juste une parenthèse vous avez entendu revenir sur l’intervention de Christophe Béchu je sais que vous attendez tous l’annonce de ce dispositif de rénovation de énergétique de tous nos patrimoine en particulier nos patrimoine de l’Enseignement supérieur et de la recherche dans le cadre de cette planification écologique et Christophe Béchu vous a annoncé cette rénovation l’annonce d’un dispositif massif nous y travaillons actuellement nous ça se fera partie du plan et de transition écologique que doit annoncer la première ministre dans les mois qui viennent bientôt et je peux vous dire que tout le monde aura besoin de cette mobilisation et de ce dispositif sur la vie de sur l’impact carbone et pour la vie de nos campus et je regarde certains dans l’amphi parce que je sais que ces questions ont été travaillées étudiées depuis longtemps au sein de vos établissements elle s’inscrivent donc c’est ces mesures s’inscrivent autour de cinq grands enjeux que sont l’atténuation du changement climatique l’adaptation la préservation de la biodiversité la protection des ressources et aussi la santé dans le même temps nos étudiantes et nos étudiants nous le savons nous interpellent au regard des changements nécessaires à leur avenir il nous interpelle par leur inquiétude légitime concernant leur avenir celui de notre planète il nous interpelle parce qu’ils sont des artisans incontournables des changements il nous interpelle aussi très légitimement sur la nécessité de les former aux enjeux et à la construction de solutions parce que se former c’est se donner les moyens de comprendre et donc de pouvoir agir dans le cadre d’un métier et plus concrètement en tant que citoyen pour agir il est en effet primordial de pouvoir comprendre les enjeux les causes et les conséquences des crises auxquelles nous sommes confrontés en se fondant sur l’effet scientifiquement établi et sur des analyses rationnelles de la réalité que nous devons affronter les sciences et l’éducation jouent ce rôle essentiel essentiel dans cette prise de conscience nécessaire pour éclairer chacun d’entre nous sur les clés crises que nous affrontons essentiel pour contribuer à la construction des réponses pour les dépasser c’est en effet en donnant à chaque citoyen ses moyens d’une compréhension globale réaliste mais optimiste que l’on peut poser les fondements d’une action résolument responsable et engagée c’est sur cette conviction forte que nous basons nos efforts ainsi parce que cette crise nous concerne unanime donnée à toutes et à tous les moyens de la connaissance pour faire face à cette situation contribue manifestement à la pérennité de notre démocratie plus spécifiquement la crise écologique par son ampleur convoque toutes les disciplines de la science et nous invite donc à penser les modalités même de notre compréhension de cette crise dans les formations la convergence des enjeux climatiques et écologiques avec des enjeux sociétaux nous obligent en effet à convoquer conjointement les sciences de la nature et les sciences sociales et humaines pour porter une réflexion qui nous permette de repenser vraiment nos paradigmes c’est en se situant dans cette perspective transdisciplinaire que le sens de ce que l’IPBES nomme changement transformateur s’éclaircit cette apparent pléonasme qui est le changement transformateur se définit aussi comme un changement systémique je l’ai vu apparaître sur les graphiques tout à l’heure qui intègrent les facteurs technologiques économiques et sociaux je partage pleinement cette conception et la tient pour l’horizon vers lequel notre pensée comme notre action doivent s’orienter c’est donc pour changer le cours des choses par notre action collective résolue que nous sommes réunis aujourd’hui et que je viens ici défendre la formation à la transition écologique pour un développement soutenable comme une composante essentielle dans la résolution des problématiques auxquelles nous devons faire face je le constate et vous en avez été témoin aujourd’hui de plus en plus d’universités et d’écoles proposent des actions de sensibilisation des formations voir des filières dédiées à la transition écologique grâce à leur engagement certains certaines sont même déjà liées fortement dans l’action avec les étudiants et les étudiants les partenaires associatifs les collectivités territoriales et même les universités européennes pour autant est suffisant au regard de l’urgence des défis à relever et comme le propose les experts du rapport joueaient et Abadie il faut sans le moindre doute accélérer la marche de cette transformation est généralisée à tous les étudiants du supérieur et vous l’avez vu comme de l’éducation nationale ces formations à la transition écologique de manière transversale et globale ainsi le MESR intégrera progressivement un volet dédié à la prise en compte des enjeux environnementaux et climatiques de la transition écologique dans les nouveaux contrats d’objectifs et de moyens et de performance des établissements ce volet que les établissements construits et piloteront en autonomie et en responsabilité au travers d’un plan d’action développement durable et responsabilités sociétales concernera toute leur mission et sa pura notamment sur les grands objectifs fixés par le Plan Climat biodiversité et transition écologique que mon ministère a rédigé à la demande de la première ministre et qui vous sera très prochainement communiqué mais également sur les enjeux liés plus spécifiquement à la transition énergétique cela sera l’occasion d’un accompagnement y compris financier des établissements pour la mise en place de cette stratégie formation et l’identification des premières actions à conduire pour faire évoluer l’offre de formation il conviendra de s’appuyer sur l’approche des compétences pour accompagner les chefs d’établissement dans saignement supérieur dans l’élaboration de cette action une journée de formation théorique et pratique à la transition écologique leur sera proposé en 2023 suivant l’initiative portée par le campus de la transition et le collectif pour un réveil écologique la formation initiale est continue à la transition écologique concernera plusieurs types de formation premièrement et au plus tard en 2025 il sera proposé à chaque étudiant de l’enseignement supérieur public et privé d’intérêt général un socle de connaissances et de compétences globale transversales et pluridisciplinaire cette formation sera une des conditions pour pouvoir être diplômé du premier site que cela concerne les BTS les classes préparatoires aux grandes écoles les dusts les buts les licences et les diplômes de grade licence la formation donnera aussi lieu à une certification dans la continuité de ce que vous avez entendu dans l’éducation nationale un cahier des charges sera proposé dès 2023 afin de permettre aux établissements de construire les unités d’enseignement ou modules qui pourront s’appuyer sur un pôle national de ressources pédagogiques chaque établissement d’enseignement supérieur pour ainsi bâtir sur cette base une offre de formation qu’il pourra adapter et enrichir en fonction de sa mission et bien sûr du public étudiant qu’il forme ce cahier des charges du socle de connaissances et de compétences qui a pour vocation d’être décliné par grande filière de vous formations l’organisation de ce pôle national de ressources pédagogiques ainsi que les modalités pour y intégrer l’engagement étudiant et des projets étudiants feront l’objet de atelier réunissant différents acteurs représentatifs dans l’enseignement supérieur et la recherche de la gouvernance des équipes pédagogiques des référents développement durable et responsabilités sociétales du public étudiant mais aussi des associations des oMG et des signes tank plus généralement les travaux de ces ateliers thématiques qui seront animés par le ministère viseront à inscrire dans la durée la dynamique de réflexion issue du rapport Jouzel et Abadie éventuellement sous la forme d’un groupement d’intérêts scientifiques dans chaque établissement la mobilisation de tous les personnels de l’enseignement supérieur sera favorisé pour permettre le lancement et le développement de la formation au vu des besoins et contribuer ainsi à accélérer la dynamique de déploiement les établissements dans le respect de leur autonomie pourront mettre en place des mesures incitatives en faveur de l’engagement du personnel au service de cette ambition collective par exemple une partie des congés pour projet pédagogiques pourront être ciblés sur des actions en vue de déployer ce type de formation pour accompagner les transformations nécessaires et le ministère sera sur ce déploiement aux côtés des établissements deuxièmement afin d’assurer un parcours de formation cohérent les formations déjà existantes intègreront les enjeux de la transition écologique pour faciliter cette intégration dans tous les enseignements il sera proposé à toutes les enseignants et tous les enseignants recrutés en 2023 mais aussi avant je dirais à tous une formation certifiante à la transition écologique qui sera prise en charge par mon ministère cet enseignement pourra être également proposé au personnel de l’enseignement supérieur dans le cadre de la formation continue troisième partie et troisièmement des nouvelles formations initiales et continuent seront aussi proposés aux étudiantes et aux étudiants pour les former aux nouveaux métiers de la transition écologique et ceci particulièrement en matière d’énergie renouvelable d’agroécologie de rénovation énergétique de numérique responsable et sur encore bien d’autres thématiques pour répondre à cet objectif et à la création de ces nouvelles formations l’appel à manifestation d’intérêt compétences et métiers d’avenir de France 2030 doit être sollicité pour en permettre le financement et le déploiement et le ministère a accès un axe métier du verre et accompagnera les établissements dans le déploiement et dans l’accès à cet appel à manifestation d’intérêt les réflexions portant sur la formation à la transition écologique seront bien sûr conduites en coordination avec tous les ministères dont relève des relève pardon les établissements d’enseignements supérieurs mais aussi avec le ministère du Travail et s’inscrivront dans une perspective européenne j’en profite donc pour remercier le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse ainsi que le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires qui viennent d’intervenir et qui montrent aussi la cohérence de nos actions papel souhaite renforcer les enseignements au développement durable dans le primaire et aussi au niveau du secondaire en l’adossant à un référentiel de compétences il sera bien sûr essentiel d’assurer une continuité entre ces enseignements et ceux du supérieur comme il a été souligné par Monsieur Christophe Béchu nous travaillerons avec son ministère à ce que les formations dont nous venons de dresser le programme et que les actions qui s’y rapportent puissent cette valorisées dans le cadre d’une labilisation ddrs qui fasse référence avec Christophe déchu et les autres ministères nous travaillerons aussi afin que ces démarches d’intégration de formation à la transition écologique dans les missions des établissements soit mieux valorisés dans les critères d’évaluation comme vous le savez j’ai participé aux côtés de Stanislas Guerini ministre de la transformation publique et de la fonction publique au lancement de la formation aux enjeux de la transition écologique à destination des directeurs et des directrices de l’administration centrale et donc des 25000 cadres de la fonction publique compte tenu des défis urgents à relever il s’agit par cette initiative de former les cadres déjà en activité et qui n’ont pas pu bénéficier d’une formation à la transition écologique comme celle qui va se généraliser des œufs dès l’année prochaine dans l’ensemble de l’enseignement supérieur et de la Recherche d’ici trois ans il faut gâger que tout futur cadre français sera déjà formé sur la transition écologique à l’issue de son parcours du supérieur comme la transition écologique doit s’envisager à l’échelle européenne une stratégie européenne pour les établissements d’enseignement supérieur a été adopté par le Conseil en avril 2022 sous présidente française du Conseil de l’Union européenne dans le cadre de cette stratégie le soutien apporté par les établissements à la transition écologique devrait constituer un critère de qualité spécifique valoriser aussi dans l’ensemble des classements où une valeur de nos universités sont présents par conséquent les universités devraient être incitées à introduire les aspects de formation à la durabilité et à l’écologie à tous les niveaux institutionnels de leurs activités il faut aussi se féliciter d’une récente recommandation du Conseil européen sur l’apprentissage au service de la durabilité environnementale qui a été adoptée le 16 juin 2022 cette recommandation invite notamment les États membres à faire de la transition écologique et du développement durable un apprentissage incontournable dans les programmes et une priorité des politiques de formation au sein des systèmes d’enseignement et de formation européen il faut enfin noter que l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique devienne en 2023 une priorité transversale pour la sélection du projet du programme Erasmus plus ce qui pourra permettre de développer les programmes collaboratifs des bourses de mobilité d’études ou de stages dédiés aux étudiants sur ce thème à l’échelle européenne c’est grâce à ses orientations à l’échelle européenne aux mesures déjà prises au cours du dernier quinquennat au cap fixé par l’ensemble du gouvernement que l’engagement de tous les acteurs de l’enseignement supérieur va pouvoir se traduire par des contributions utiles et significative notamment à l’atteinte des objectifs que notre pays s’est donné avec l’Europe dans le cadre de l’accord de Paris pour atteindre une neutralité carbone en 2050 et afin de ne pas dépasser une augmentation de la température moyenne de la planète de 2 degrés à l’issue de cette journée et de la soirée d’hier qui célébrait leur engagement de la jeunesse je voudrais vraiment terminer avec ces mots à la jeunesse et que j’ai aussi emprunté un jeune auteur profité de votre jeunesse cultivez votre esprit afin de bâtir un avenir meilleur je crois profondément qu’il faut faire passer un message positif à nos jeunes nous en sommes les mieux placés par rapport aux cadres de nos formations qui est le sujet d’aujourd’hui mais aussi par rapport à notre dynamique recherche et que notre ministère et qu’en particulier vous avez un rôle particulier et important à jouer dans cette bataille je vous remercie [Applaudissements] alors au nom de nous toutes et nous tous j’adresse sincèrement un mot de remerciement à Madame la Ministre l’enseignement supérieur à la recherche pour ces mots parfaitement inspirants qu’elles viennent prononcer et pour rester dans le fil à la fois la soirée d’hier et de l’introduction par Anne-Sophie Barthez dans la joie puisque effectivement les annonces qui ont été faites vont procurer une certaine joie à toutes les personnes qui ont contribué au fameux rapport et qui préconisaient un certain nombre de mesures qui sont annoncées à cet instant même alors d’autres personnes méritent aussi d’être remerciées il s’agit des équipes techniques qui de vie des lieux qui ont assuré toute la retransmission aujourd’hui et qui ont parfaitement pratiqué pour que tout puisse marcher correctement que les personnes à distance puissent assister dans de bonnes conditions à notre à notre rendez-vous merci bien sûr à l’Université de Bordeaux à son président à ses équipes personne du site aussi de Carrère qui ont été très mobilisés par tous cet événement je remercie bien sûr aussi les conférences j’en profite pour souligner un duo assez remarquable qui est celui de Gérald Majou et de Céline Leroy puisque ça partait à deux conférences différentes mais qu’il travaille en très très bonne articulation je saisis aussi l’occasion puisque nous sommes à Bordeaux pour faire deux petits clins d’oeil le premier concerne les bibliothèques universitaires puisque vous savez que c’est aussi une de mes passions les bibliothèques universitaires et il se trouve que celle de Bordeaux et c’est beaucoup investi dans les questions de transition écologique donc je tenais à saluer son intervention ainsi que de rappeler que les bibliothèques universitaires au sein des établissements sont aussi des actrices de la transition écologique et puis un autre petit clin d’oeil bordelais puisque dans le cadre d’Erasmus plus l’agence située à Bordeaux va créer un centre de ressources spéciales sur les transitions écologiques pour l’ensemble des centres de ressources européens donc c’est intéressant d’avoir cette ressource sur le territoire français et ici même à Bordeaux merci encore les intervenants aux participants aux collègues des autres ministères et j’en profite pour saluer Martin borsemayer et Pierre-Henri Duffaut du ministère de la transition écologique et la cohésion des territoires merci donc très sincèrement aussi aux équipes qui depuis Paris nous ont énormément aidé pour organiser cet événement celle de la délégation à la communication donc vous remarquerez que je cite uniquement des noms masculins mais en fait ce matin ce sont des femmes qui ont été remerciées donc c’est une sorte de rééquilibrage donc Fabien Musitelli hugémont Olivier Coste merci beaucoup de votre soutien parce que ça a été très précieux pour organiser cet événement Yvan Lagadeuc Jean-Michel mancet Nicolas rusc donc que des hommes qui avaient été oubliés dans les remerciements du matin nous vous donnons rendez-vous l’année prochaine puisque ce n’est pas terminé madame la ministre vient de lancer trois ateliers et donc dans un an nous verrons comment nous avons pu avancer pour mettre en œuvre toutes ces actions merci beaucoup et bon retour à tous [Applaudissements]

Leave a comment