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Quels pays contre la Russie ?

Quels pays contre la Russie ?

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Le 24 février 2022, la Russie envahitl’Ukraine. D’un côté, une armée de près de200 000 soldats, un millier de chars d’assaut, 120 avions de combatet 60 hélicoptères d’attaque, dotée de 4,3 milliards de dollarsde budget. De l’autre, une armée de 900 000hommes, avec trois fois plus de chars d’assaut, onze fois plusd’avions de combat, sept fois plus d’hélicoptères d’attaque et dixfois plus de budget. Tout semble permettre à Poutinede s’imposer en quelques jours. Pourtant, deux mois après le débutde l’invasion, les Russes se sont retirés de toute la région de Kievet ils peinent à avancer au nord-est et au sud. Alors, comment expliquer cet échec de la Russie ? La première difficulté est liéeau terrain ukrainien lui-même. Déjà, l’Ukraine, c’est grand. Plus grand que tous les pays d’Europe,y compris la France métropolitaine. Pour attaquer un pays de cettetaille sur plusieurs fronts, il faut beaucoup d’hommes,du matériel, et une bonne organisation tactique. Ces dernières années,la Russie est déjà intervenue sur des territoires de taille plus modeste. En Géorgie, en Syrie,en Crimée, dans le Donbass, mais elle n’a pas mené d’opérationmilitaire d’une telle ampleur depuis l’intervention soviétique ratéeen Afghanistan dans les années 80. Et puis, il y a le climat. En mars, en Ukraine,le terrain devient boueux à cause du début du dégel. S’ils ne veulent pas coincer leursvéhicules dans la boue, les Russes sont donc contraintsde s’agglutiner sur les routes, ce qui rend leurs déplacementsplus prévisibles et en fait des cibles faciles pour les Ukrainiens. Dernière difficulté,en Ukraine, il y a des villes. Beaucoup de villes. Pour avancer, les Russes doiventles conquérir les unes après les autres pour sécuriser leur position. Or, dans une ville, les défenseurssont largement avantagés, car ils connaissent mieux les lieux. Ils peuvent donc profiter des bâtimentset des souterrains pour se cacher et surprendre l’assaillant. Tous ces obstacles compliquentl’opération militaire de Poutine, ce qui révèle plusieurs faiblessesde son armée. La première d’entre elles concernela maîtrise du ciel. Dès le début de l’invasion,la Russie a tenté de neutraliser l’aviation et les défensesantiaériennes ukrainiennes. Son but, avoir le champ libre pourbombarder les soldats ukrainiens depuis le ciel et avancer ses troupesau sol, sans risque d’une attaque aérienne. Elle n’a pas réussi. Pourtant, les forces aériennesrusses sont beaucoup plus puissantes que celles de l’Ukraine,mais l’aviation russe a un problème. Parmi les munitions qu’elle peutenvoyer depuis le ciel, elle dispose surtout de bombesnon guidées qui manquent de précision. Pour réussir à toucher les défensesantiaériennes ukrainiennes, les avions et hélicoptères russesdoivent donc voler plus bas, ce qui les rend vulnérables auxsystèmes de défense antiaériens, notamment les systèmes légers utilisésen masse par l’Ukraine. Il n’y a pas que dans les airsque la Russie rencontre des difficultés. Au sol, son armée de terre n’estpas adaptée à cette invasion. Elle est surtout entraînée pourcombattre en terrain dégagé, où elle peut prendre le dessussur l’ennemi grâce à sa grosse artillerie et ses nombreux chars. Sauf qu’en Ukraine, la plupartdes combats ont lieu en ville. Or, dans une ville, les chars peinentà manœuvrer et les soldats doivent donc descendre pour se battre à pied. Le problème, c’est que les soldatsrusses sont en difficulté dans ce genre de combat. Ça s’explique pour au moins deuxraisons. D’abord, leur manque d’organisation. En ville, quelques soldats ou quelquesdizaines de soldats de la même unité doivent être capables dese coordonner pour mener des attaques à l’échelle d’une rue ou d’un quartier. Ce sont les sous-officiers quiassurent cette coordination. Ils sont présents au plus prèsdes soldats et ils s’assurent que les ordres du haut commandementsoient bien appliqués sur le terrain. Ils peuvent aussi prendre desinitiatives sans attendre des ordres venus d’en haut, pour réagir viteaux actions de l’ennemi. Le problème, c’est que l’arméerusse compte peu de sous-officiers expérimentés, parce qu’elle n’apas assez de budget pour les former et les rémunérer. Les petites unités manquent doncde coordination et de réactivité sur le terrain, ce qui les handicapeparticulièrement en ville. Deuxième difficulté,en combat urbain, les soldats sont plus exposés. Il leur faut donc une grande motivationpour risquer leur vie dans des assauts. Or, l’armée russe est faite debeaucoup de soldats non professionnels, peu motivés et mal informés surles raisons de cette intervention militaire. Plusieurs vidéos diffusées surles réseaux sociaux montrent même que certains soldats ne saventpas ce qu’ils viennent faire en Ukraine. À tout cela s’ajoute une dernièrechose qui a surpris les Russes, l’importance de la résistanceukrainienne. Depuis l’annexion de la Criméepar les Russes, l’Ukraine a beaucoup changé. Les dépenses militaires du pays,qui augmentaient peu depuis la chute de l’URSS, ont presque triplédepuis 2013. Au-delà des questions économiques,depuis 2014, l’armée ukrainienne entraîne des dizaines de milliersde réservistes. Organisés en bataillons de défenseterritoriale, ils sont équipés et formés au combat. Au sein de la population,la menace russe a renforcé le patriotisme des Ukrainiens et leurvolonté d’indépendance vis-à-vis de la Russie. C’est ce que montre une série d’étudesqui demande aux Ukrainiens quelles relations l’Ukraine devrait entreteniravec son voisin russe. Avant l’annexion de la Crimée,ils étaient autour de 80 % à vouloir l’indépendance de l’Ukraine. En 2014, ce chiffre grimpe jusqu’à 90 %,puis se stabilise autour de ce niveau. Alors, quand Volodymyr Zelenskya lancé un appel à la population, des dizaines de milliers d’Ukrainiensse sont mobilisés. Cette population motivée bénéficieaussi d’un soutien important, du matériel militaire fourni parles Occidentaux. Des fusils, des munitions et surtoutdu matériel antichar et antiaérien, efficace pour ralentir l’avancéedes Russes. Cette importante résistance del’Ukraine installe le conflit dans la durée, ce qui confronte lesRusses à des problèmes de logistique. Pour transporter des hommes etdu matériel à la frontière ukrainienne avant l’invasion, la Russie a puprofiter de son vaste réseau ferré. Mais une fois à l’intérieur del’Ukraine, à plusieurs centaines de kilomètres de la frontière,le ravitaillement des troupes se fait par camion. Or, la Russie a deux problèmes. Un, selon de nombreux analystes,elle n’a pas assez de camions, et, deux, ils sont contraints dese masser sur les routes à cause de la boue, ce qui en fait descibles faciles pour les lance-roquettes et pour les drones turcs TB2,utilisés par les Ukrainiens. La conséquence de tout ça,c’est que le ravitaillement est lent. Les troupes russes doivent doncrégulièrement faire des pauses, et, par manque de carburant,certains soldats russes sont même contraints d’abandonner leurs chars,qui sont ensuite récupérés par les Ukrainiens. L’allongement du conflit coûtecher au camp russe. Un mois après le début de l’invasion,l’OTAN estimait que, sur les 150 000 soldats russesdéployés en Ukraine, 30 à 40 000 n’étaient plus en étatde combattre. 7 à 15 000 d’entre eux seraient morts. De son côté, la Russie reconnaissait1 351 morts. Le pays n’avait pas connu de conflitaussi meurtrier depuis plus de 30 ans. C’était en Afghanistan,dans les années 80.

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