Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

Quelles sont les lois quantiques ?

Quelles sont les lois quantiques ?

C’est quoi l’amour quantique ? La volonté de maîtrise du hasard de la TCR, appliquée aux choix amoureux (que j’appelle « amour rationnel ») s’oppose à la reconnaissance de l’incertitude radicale (TQD) de la rencontre amoureuse traditionnelle (que j’appelle « amour quantique » cliquer ici).9 mars 2018 Comment vivre quantique ? Vivre quantique, c’est vivre pleinement C’est quoi l’énergie quantique ? Un monde d’énergie La physique quantique est une théorie physique par laquelle l’esprit influence la matière qui est faite d’électrons. Tout ce qui vous entoure est en fait constitué d’électrons qui sont à l’arrêt, une énergie ralentie qui vous donne l’impression qu’il s’agit d’une masse inerte.3 nov. 2016 Pourquoi la main ne passe pas à travers la table ? Ma main est essentiellement du vide, et la table aussi. Pourquoi diable ma main ne peut-elle pas traverser la table ? Et ça, c’est dû au principe d’exclusion de Pauli et aux propriétés des électrons, des raisons très profondes de physique quantique.20 févr. 2019 C’est quoi le monde quantique ? Dans les manuels de physique, la théorie quantique décrit les particules, les atomes, les molécules, bref le monde microscopique, mais céderait le pas à la physique classique à l’échelle des poires, des gens ou des planètes.26 août 2011

C’est quoi un monde quantique ?
C’est quoi un massage quantique ?
Comment fonctionne la médecine quantique ?

C’est quoi un monde quantique ?

La physique quantique décrit le monde microscopique avec une précision impressionnante. Ses prédictions n’ont encore jamais été contredites par les expériences. Mais elle est aussi réputée pour ses étrangetés. En effet, les objets microscopiques se comportent de manière contre-intuitive.4 juil. 2021

C’est quoi un massage quantique ?

L’objectif du « Massage Initiatique & Thérapie Corporelle Quantique » est d’aider la personne à retrouver un état d’unité, d’autonomie et d’harmonie intérieure, par un travail thérapeutique profond, axé non pas sur les symptômes, mais sur les racines de ses problèmes situés dans sa mémoire cellulaire et énergétique.

Comment fonctionne la médecine quantique ?

Contrairement à la médecine traditionnelle qui perçoit le corps humain comme une addition de plusieurs organes, la médecine quantique développe une approche plus holistique selon laquelle l’organisme serait composé de particules de lumière, appelées photons, qui dégagent un champ vibratoire.25 nov. 2020


Bonjour à tous. Alors, ça fait plusieurs fois que je l’évoque sur la chaîne mais je n’avais jamais eu l’occasionde faire une vidéo spécifique dessus. Aujourd’hui on va parler de la mécanique quantique. Alors, la mécanique quantique qu’est-ce que c’est ? Et bien, c’est la meilleure théoriedont on dispose à l’heure actuelle pour comprendre et expliquer le comportementde la matière au niveau microscopique. Microscopique ça veut dire les atomes et puistout ce qu’il y a de plus petit que les atomes et notamment toutes les particules commeles protons, les électrons, les photons etc… Donc aujourd’hui je voudrais vous présenter 7 grandes idées qui sont vraiment au cœur de la mécanique quantique et dont vous allez voir qu’elles sonttoutes fortement contre-intuitives. Elles nous montrent que le monde au niveaumicroscopique fonctionne d’une manière bien différente de ce dont on a l’habitude à notre échelle. ♪ [Générique] ♪ La première idée c’est la plus importanteparce que c’est celle dont tout découle, c’est peut-être aussi la plus choquante. On l’appelle le principe de superposition. Alors pour comprendre ce que c’est, on va commencerpar considérer des objets qui sont macroscopiques. Alors par exemple une balle de tennis ou la luneou bien même un grain de sable qui voltige. Tous ces objets sont trop gros pour obéiraux lois de la mécanique quantique. On dit que ce sont des objets classiques. Si vous considérez un objet classique, commepar exemple une balle de tennis à un instant donné, elle a une certaine vitesse et elle se trouvedans une certaine position de l’espace. On dit qu’elle est dans un état bien défini. Et bien ça au niveau quantique, ça n’est plus vrai, c’est-à-dire que les objets quantiques peuvent êtredans plusieurs états à la fois. Ça veut dire par exemple qu’un électron peut être à la fois, ici et là ou bien aller, en même temps, à 1000km/s et à 2000km/s. Un électron peut être dans deux états à la fois. C’est bizarre, non? Mais il va falloir vous y habituer parce quedans le monde quantique, ça se passe comme ça. Les objets peuvent être dans plusieurs états à la fois, ils peuvent être dans plusieurs états superposés et c’est pour ça qu’on appelle ça le principe de superposition. Alors, pour faire face à cette possibilité un petit peu bizarre, les physicien ont été obligésd’inventer une notation particulière. On va décrire chaque état entreune barre et un crochet, comme ça et donc, par exemple, pour dire que l’électronva simplement à 1000km/s, on écrit ça et quand un objet est dans plusieurs états à la fois,on ajoute les états, on les superpose. Donc par exemple, pour dire qu’un électron va à la fois à 1000km/s et à 2000km/s, on écrit ça. Dans cette histoire on n’est pas du tout obligésde se limiter à superposer deux états, on peut en superposer 3, 4, 5 et même une infinité. Un exemple très classique, c’est que quand un électrontourne autour d’un proton, dans l’atome d’hydrogène, il est sur tous les points de son orbite à la fois. Evidemment, vous voyez à quel point ça contrasteavec ce dont on a l’habitude au niveau macroscopique. Par exemple, la lune en ce moment est sur un pointde son orbite et pas sur tous les points en même temps. Heureusement pour nous, toutes ces superpositionsbizarres n’existent qu’au niveau microscopique, elles n’arrivent jamais à notre échelle. D’ailleurs c’était pour voir jusqu’où on pouvait pousserle concept que Schrödinger avait imaginé son expérience de pensée du chat, vous savez,le chat qui serait à la fois mort et vivant. ♪ [Générique] ♪ Maintenant que je vous ai expliqué l’idée centrale de lamécanique quantique qui est celle du principe de superposition, je vais pouvoir en dérouler toutesles conséquences bizarres qui en découlent. La première concerne ce qui se passequand on essaye de mesurer les objets quantiques. Prenons d’abord un objet classique, une balle de tennis, si je la lance, je peux essayer de mesurer sa vitesse par exemple en utilisant les espèces de radars qu’ontrouve parfois sur les courts de tennis, dans les tournois. Maintenant, prenons notre électron qui vaà la fois à 1000km/s et à 2000km/s et imaginons ce qui se passe si on le fait passerdans une sorte de radar à électron. Si on fait ça, à votre avis et qu’on essayede mesurer sa vitesse, qu’est ce qu’on va trouver ? Est-ce qu’on va trouver 1000, est-ce qu’on va trouver 2000, est-ce qu’on va trouver la moyenne des deux, 1500 ? Et bien en fait, rien de tout ça exactement. On va avoir une chance sur deux de trouver 1000et une chance sur deux de trouver 2000. En mécanique quantique quand on a des états superposés, les résultats des mesures dépendent en partiedu hasard, on dit qu’il y a un indéterminisme. C’est-à-dire que si je refais 100 fois la même expérienceavec un électron exactement dans le même état, je vais trouver 1000 une cinquantaine de foiset puis je vais trouver 2000 une cinquantaine de fois. Cette situation est évidemment totalementdifférente de ce qui se passe avec les objets normaux comme les balles de tennis. Si vous mesurez 100 fois la même balle de tennislancée exactement de la même manière, vous allez trouver cent fois à peu près la même réponse. Vous n’allez pas trouver des choses très très différentescomme ce qu’on pourrait avoir avec des électrons. Ce qu’il faut comprendre c’est que ce hasard quantiqueest vraiment intrinsèque, fondamental. C’est par exemple assez différent de ce qui se passequand on tire à pile ou face parce qu’on pourrait dire bah oui, quand on tireà pile ou face c’est pareil, il y a un indéterminisme, on ne sait pas à l’avance si on va trouver pile ou faceet on a une chance sur deux de trouver l’un et l’autre. La différence c’est que si vous tirez cent fois de suiteà pile ou face exactement de la même manière en lançant la pièce exactement de la même manière, vous allez trouver cent fois le même résultat. Et même si vous connaissez exactementla position de la pièce, sa rotation, sa vitesse, etc… vous pouvez au moins en principe prédiresur quel côté elle va tomber. Ça, en mécanique quantique ce n’est pas possible, il n’y a aucun moyen de savoir à l’avancequel va être le résultat de la mesure. Vous savez peut-être que cette idée de hasard quantique choquait beaucoup Einsteinqui n’était pas du tout d’accord avec ça et qui, un jour, avait lancé à Niels Bohr: Ce à quoi Bohr avait malicieusement répondu: “Là, il répond rien, je l’ai cassé, j’ai gagné” Dans l’exemple que je vous ai donné avec mes vitessesd’électron, on avait des probabilités de 50-50 mais en fait ce n’est pas obligé que ce soit toujours 50-50 parce qu’il y a une chose que je ne vous ai pas dite,c’est que quand on s’amuse à superposer des états, on peut le faire avec des proportions,un peu comme dans un cocktail. On pourrait imaginer un électron qui soit pour 1/10ème à 1000km/s et pour 9/10ème à 2000km/s. Donc si vous avez un électron qui est dans cet état superposé, si vous essayez de mesurer sa vitesse,vous allez trouver 2000km/s dans 90% des cas et 1000 km/s dans 10% des cas. Depuis le début je vous ai pris l’exemple de la vitesse d’un électron mais il faut bien voir que ça c’est vrai pour toutesles propriétés des particules au niveau quantique, c’est-à-dire que ça pourrait aussi se produire si on essayait de mesurer la position,l’énergie ou le spin d’une particule. En mécanique quantique, c’est intrinsèque, les résultatsdes mesures dépendent toujours en partie du hasard. ♪ [Générique] ♪ Continuons avec les conséquences un peu étrangesdu principe de superposition sur la mesure. On va reprendre notre électron qui vaà la fois à 1000km/s et à 2000km/s, on imagine qu’on le fait passer dans un radaret imaginons qu’on trouve 1000. Maintenant, supposez que juste derrière,je refasse passer cet électron dans un deuxième radar. A votre avis, qu’est-ce que je vais trouver ? Est-ce que je vais trouver à nouveau1000 ou 2000 à une chance sur deux ? Et bien non, en fait je vais trouver exactement la mêmechose que ce que j’avais dans la première mesure. Si j’avais trouvé 1000, je vais toujours trouver 1000,si j’avais trouvé 2000, je vais toujours trouver 2000. A la deuxième mesure, il n’y a plus d’indéterminisme, c’est comme si la première mesureavait forcé l’électron à choisir son camp et à décider à quelle vitesse il allait vraiment. La manière dont on l’interprète, c’est qu’on dit qu’avant la premièremesure l’électron est dans son état superposé (1000 et 2000) et que la première mesure le force à aller dans l’étatqui correspond à ce qu’on va mesurer donc dans ce cas-là, il sera ensuite uniquement dans l’état 1000. Donc ensuite, quand on essaye de le remesurer avecun deuxième radar, on trouvera 1000 à tous les coups. On dit que l’électron n’est plus dans un état superposé,on dit que son état a été projeté ou réduit. Ce qui est bizarre dans cette histoire, c’est quele fait de mesurer la vitesse de l’électron a, en fait, considérablement affecté son état et c’estquelque chose de très général en mécanique quantique, on ne peut pas mesurer les états des objets quantiquessans les perturber fondamentalement. C’est évidemment très différentde ce qu’on a avec notre balle de tennis puisque quand je mesure la vitessed’une balle de tennis avec un radar, je n’affecte pas tellement la vitesse de la balle de tennis,je ne vais pas perturber sa trajectoire, ni rien d’autre. ♪ [Générique] ♪ L’idée suivante, c’est l’une des plus connues et vous allez voir qu’elle découle aussinaturellement du principe de superposition. On a dit que l’on avait la possibilité de superposerdeux, trois, quatre et même une infinité d’états et on a dit qu’on pouvait aussi les superposeren faisant varier les proportions. Imaginons un électron qui, pour faire simple, va en ligne droite puis on va dire que cet électron est à la fois là… et là, puis on peut s’amuser à faire varier les proportions donc on peut dire qu’il est un petit peu plusau centre que sur les côtés. On peut pousser le concept plus loin et considérerun électron qui serait un petit peu partout à la fois et donc on peut s’amuser à tracer une courbe sur cette ligne qui représente la proportion de trouver l’électron à cet endroit là donc on peut imaginer par exemple une courbequi décrirait un électron qui serait un petit peu ici, puis pas du tout là, puis à nouveau beaucoup ici, pas du tout là et puis un petit peu là. Cette courbe, on l’appelle la probabilité de présence parce qu’elle décrit la probabilité de trouver l’électronsur chacun des endroits de notre ligne. Alors ça, c’était pour un instant donné. Maintenant on peut imaginer que quand le temps s’écoule,cette probabilité va changer, elle va bouger et donc là vous voyez que ce qu’on a sous les yeux commence à se comporter pas mal commeune onde qui se propage, une onde de probabilité et vous voyez sur cet exemple qu’une particule qu’au départon avait envie de décrire comme un objet ponctuel, finalement on se retrouve à les décrire plutôt par une onde. Ça c’est quelque chose qu’on retrouvetout le temps en mécanique quantique et qu’on appelle la dualité onde-corpuscule. Le fait que les objets ponctuels ou qu’on croit ponctuels se comportent en fait au niveau microscopiquecomme des ondes. Cette idée ne devrait pas vous être totalement étrangère puisque qu’on sait notammentque c’est ce qui se passe pour la lumière. La lumière suivant les circonstancesse comporte comme une particule, le photon ou bien comme une onde, l’onde électromagnétique. Le fait que les particules de matière se comportentcomme des ondes a plein de conséquences assez amusantes, Il y en a une que j’aime bien, c’est que quandune particule a l’air de se déplacer d’un point à un autre, en fait, elle fait le déplacement en empruntantà la fois tous les chemins possibles. Par exemple, si vous imaginez balancer des balles de tennissur un mur dans lequel il y aurait deux fenêtres ouvertes, vous allez avoir un certain nombre de ballesqui vont toucher le mur et puis vous allez avoir des balles qui vont passer parla 1ère fenêtre et des balles qui vont passer par la 2ème. Maintenant si vous refaites l’expérience avec des électrons, alors on peut utiliser un canon à électrons, ça existe et que vous balancez des électrons sur un écransur lequel vous avez percé deux trous, on peut montrer que si un électron passe par l’un des trous, en fait, il passe aussi un petit peu par l’autre trou. C’est à dire que l’électron emprunteà la fois tous les chemins possibles. Ça c’est une expériences qui est vraiment très intriganteet dont il faudra que je vous reparle un jour parce que c’est peut-être une des expérienceles plus spectaculaires et les plus importantes de la physique du 20ème siècle. ♪ [Générique] ♪ Il y a une autre conséquence très bizarre du comportementondulatoire de la matière au niveau microscopique, c’est ce qu’on appelle l’effet tunnel. Reprenons nos balles de tennis qu’on balanceet imaginons qu’on les balance cette fois contre un mur sur lequel il n’y a pas de fenêtre. Si je balance une balle, elle va rebondir et si j’en balance 10, 100 ou 1 million, elles vont toutes rebondir. A votre avis qu’est-ce qu’il se passesi on fait ça avec des électrons? Il faut se souvenir qu’un électron, au niveaumicroscopique, il est décrit par une onde. Qu’est-ce qu’il se passe quand je balanceune onde contre un obstacle? Vous pouvez penser par exemple aux ondes sonores. Imaginez, vous êtes chez vous,vous écoutez de la musique un peu fort… ♪ [Musique heavy metal] ♪ et puis vous avez un mur qui vous sépare de chez le voisin. L’onde sonore qui arrive sur le mur, qu’est-ce qu’elle va faire? Elle va être en partie absorbée, en partie réfléchieet il y en a toujours une toute petite partie qui va traverser le mur, qui va être transmiseet donc votre voisin va entendre votre musique. Maintenant, si on transpose ça au cas de l’onde qui décritun électron qu’on va balancer contre un obstacle, ça veut dire qu’il y a une toute petite partie de l’ondede probabilité qui va être transmise de l’autre côté et donc ça veut dire qu’il y a une petite probabilité que l’électron se retrouve de l’autre côté de l’obstacle. Cette probabilité est généralement faiblemais ça veut dire que si vous balancez un grand nombre d’électrons contre un obstacle, de temps en temps, tout se passe comme si,pour l’un de ces électrons, il y avait un petit tunnel qui s’ouvraitdans le mur et le laissait passer et donc c’est pour ça qu’on appelle ça l’effet tunnel. L’effet tunnel c’est par exemple lui qui permetde comprendre le phénomène de radioactivité. La radioactivité, c’est le fait qu’un noyau atomique peutse désintégrer en émettant généralement des particules et l’émission de cette particule on peut la voircomme résultant de l’effet tunnel. Pour comprendre ça il faut imaginer qu’un noyau atomiquec’est tout un tas de protons et de neutrons en tas qui sont maintenus entre euxpar ce qu’on appelle la force nucléaire forte. Il faut imaginer que c’est un peu comme s’ils étaientdans une pièce et qu’ils étaient confinés entre eux comme ça et puis, ils sont très agités et de temps en temps,sous l’effet du hasard, il y a un petit groupe de particules qui peut arriver à s’échapper en franchissantla barrière par effet tunnel et donc ça provoque l’émission d’une particuleet c’est ça qu’on appelle la radioactivité. Il faut savoir que l’effet tunnel a d’autres applicationsconcrètes et il y en a une qui est assez jolie, c’est ce qu’on appelle le microscope à effet tunnel. Le microscope à effet tunnel, c’est le premiermicroscope qui a permis dans les années 80, je crois, de voir pour la première fois les atomes. ♪ [Générique] ♪ Vous voyez sur tous les exemples que j’ai donnésque, du fait de leur comportement ondulatoire, les particules quantiques peuvent fairetout un tas de trucs vachement sympas que les particules classiques ne peuvent pas faire. Elles peuvent être à plusieurs endroits à la fois,elles peuvent passer par tous les chemins en même temps et elles peuvent même traverser les murs donc ça a l’air vachement cool d’être une particule quantique. Sauf que là, on va voir une restrictionqu’elles ont, quand même, c’est que certaines de leurs propriétés sont quantifiées. Oui, parce qu’à ce stade, vous vous demandez peut-être pourquoi la mécanique quantique s’appellela mécanique quantique, d’ailleurs à une certaine époqueon l’appelait plutôt la mécanique ondulatoire et étant donné ce qu’on vient de voir,ce n’est pas forcément une mauvaise idée. Pour comprendre pourquoi la mécanique quantique est quantique, on va retourner à nouveau à l’exemple d’un objet classique. On va considérer, par exemple, un satellite en orbiteautour de la terre donc il est sur une certaine orbite, on peut mesurer le rayon entrele centre de la terre et l’orbite du satellite et à partir de ça on peut calculertout un tas de choses sur sa trajectoire et on peut notamment calculer son énergie,il y a une formule pour ça. Donc là, j’ai placé mon satellite à une certaine orbiteet donc il a une certaine énergie mais j’aurais très bien pu le mettre sur une orbite qui étaitjuste un pouième plus haute ou juste un pouième plus basse. et si j’avais fait ça, son énergie aurait été justeun pouième plus élevée ou juste un pouième plus faible mais il n’y a pas d’énergie interdite ou il n’y a pas d’orbite interdite. Ça, au niveau microscopique ça ne marche plus,par exemple, un électron qui tourne autour d’un proton ne peut pas avoir n’importe quelle énergie, en fait il n’y a même que quelquesvaleurs d’énergie qui sont possibles. Une manière de l’interpréter c’est de dire que c’est commesi l’électron n’avait que certaines orbites possibles et que ça lui soit absolument interditd’aller sur les orbites intermédiaires. Du coup ces orbites, ou plutôt ces niveaux d’énergie,on leur donne des numéros: 1, 2, 3, 4 et donc le niveau d’énergie le plus faible, c’est le numéro 1 c’est-à-dire que c’est impossible d’avoirune énergie qui soit plus faible que ça et ça veut dire d’une certaine manièreque c’est impossible pour l’électron d’aller sur une orbite qui soit encore plus proche du proton. Ça, c’est l’illustration du fait quepour un électron qui tourne autour d’un proton l’énergie est quantifiée, c’est-à-dire qu’elle ne peutprendre que certaines valeurs possibles ce qui est évidemment différent de ce qu’on agénéralement en mécanique classique où, à priori, toutes les énergies sont possibles,on peut prendre une énergie de n’importe quelle valeur. Ce phénomène de quantificationon peut le trouver un petit peu bizarre mais vous allez voir que c’est finalementune conséquence assez naturelle du fait qu’on traite les particules au niveau quantique comme des ondes. Pour comprendre ça, vous pouvez penseraux ondulations d’une corde de guitare. Une corde de guitare, si elle est bien attachée à ses deux extrémités, elle ne peut vibrer que de certaines manières. La manière la plus simple, c’est celle-ci, on appelle ça le fondamental, ça correspond à la fréquence la plus grave possible, mais elle peut aussi vibrer de cette manière-làqui correspond à une fréquence deux fois plus élevée ou celle-ci, trois fois plus élevée, etc… Pour la corde de guitare, vous voyez qu’il n’y a quecertaines fréquences de vibration qui sont permises et c’est absolument impossible de la faire vibrerà des fréquences qui seraient intermédiaires. On peut dire que les vibrationsde la corde de guitare sont quantifiées. C’est à peu près pour la même raison que les niveauxd’énergie de l’atome d’hydrogène sont quantifiés euxaussi. ♪ [Générique] ♪ La dernière idée que l’on va voir, c’est l’une des plusconnues mais c’est aussi l’une des plus insaisissables, c’est ce qu’on appelle le principe d’incertitude de Heisenberg. Tout à l’heure je vous ai expliqué qu’on pouvaitdécrire les objets quantiques par des états et on peut avoir des états très simples commepar exemple, la vitesse est égale à 1000km/s ou bien, la position est égale à 42. Comme un objet classique est généralement décrità la fois par sa vitesse et sa position, on pourrait se demander s’il était possiblede fabriquer un état quantique qui soit à la fois une vitesse et une position donnée,par exemple, X=42 et V=1000. Et bien non, ce n’est pas possible à causedu principe d’incertitude de Heisenberg qui nous dit qu’en mécanique quantiqueon ne peut pas avoir un état qui décrive une particule dont la position et la vitessesont toutes les deux parfaitement définies. Et même, plus vous êtes précis sur la définition de la vitesse moins vous pouvez l’être sur celle de la position. En gros, plus on sait à quelle vitesse elle vaet moins on sait où elle est, et réciproquement. L’exemple extrême, c’est celui par exempled’un électron qui irait simplement à 1000km/s comme on le supposait tout à l’heure et bien cet électron, ça veut dire qu’il peut se trouverà peu près n’importe où dans l’espace. Ce principe d’incertitude de Heisenberg peut semblercomplètement incompréhensible mais on peut le percevoir en s’en référantà nouveau aux ondes sonores. Vous savez que le son est composé de fréquences etquand vous enregistrez un signal sonore comme celui-ci, ♪ [Accord de piano] ♪ vous voyez généralement l’intensité du son en fonction du temps mais on peut aussi s’amuser à regardersa décomposition en fréquences, on peut utiliser par exemple un logiciel de traitement du son, et donc là on peut repérer les fréquencesdu Do, du Sol et de leurs harmoniques qui correspondent aux notes que j’ai jouées dans l’accord. Il y a une chose que vous pouvez observersi vous jouez avec ses différentes décompositions, c’est que plus un son est bref, plus il va contenir de fréquences. Par exemple, un son de percussion sera très très courtdans le temps mais il sera très étalé en fréquence et inversement si vous voulez un son qui soit très pur en fréquence, c’est-à-dire qu’il ne contienne qu’une fréquence ou presque, ce son devra nécessairement être suffisamment long. On ne peut pas avoir à la fois un son qui seraittrès court dans le temps et très pur en fréquence. La raison c’est que la durée et la fréquence d’un sonsont deux choses qui sont irrémédiablement liées. Il se passe exactement la même chose avec la vitesse et la position des particules qu’on décrit comme des ondes de probabilité. Comme la position et la vitesse sont un peules deux facettes de la même réalité, on ne peut pas spécifier à la foisparfaitement la position et la vitesse de la même manière qu’on ne peut pas avoir un sonqui soit à la fois parfaitement localisé dans le temps et parfaitement localisé en fréquence. Si tout ça vous paraît trop compliqué vous pouvezretenir que le principe d’incertitude de Heisenberg c’est quand même essentiellement:”Alors je sais que j’ai garé la voiture mais je ne sais plus où”. Voilà c’était les 7 idées les plus importantesde la mécanique quantique. Pour finir, quand même, une remarque qui peut paraîtreévidente mais qui mérite quand même d’être faite, ce que je viens de vous raconter là,ce n’est pas un cours de mécanique quantique, je n’ai pas du tout parlé du formalisme, je n’ai pas parlédes équations et tout ça, c’est juste de la vulgarisation donc ça veut dire que j’ai été obligé de prendredes analogies qui sont parfois un peu foireuses, j’ai été obligé de dire des choses imprécises,voire des fois des choses qui sont carrément fausses. Si voulez en savoir plus, j’ai écrit un petit billet sur mon blog qui précise pas mal de choses que j’ai racontées iciet je mettrai le lien quelque part. Voilà, merci d’avoir suivi cette longue vidéo, si elle vous a plu surtout n’hésitez pasà la partager avec le monde entier. Vous pouvez bien sûr vous abonner à la chaînesi ce n’est pas déjà fait, vous pouvez me retrouver sur les réseaux sociaux,Facebook, Twitter. Ceux qui le souhaitent peuvent me soutenir sur Tipeee et vous pouvez aussi me retrouver sur mon blogqui s’appelle Science étonnante. Merci et à bientôt.

Leave a comment