Quelle est la planète qui a disparu ?
Quel est le surnom de la Terre ? Planète bleue Quelle est la planète où il fait le plus chaud ? Vénus Quelle est la planète la plus petite ? Mercure Quelle est la planète la plus proche de la Terre ? Mercure Quelle est la planète qui a une tache rouge ? Jupiter
Quelle est la planète la plus proche de notre système solaire ?
Le système Proxima Centauri contient une étoile du même nom : elle est la plus proche étoile de la Terre, après le Soleil. Elle se trouve à un peu plus de 4 années-lumière de nous.16 janv. 2020
Qui a créé la Terre ?
Terre
Qui a découvert la Terre ?
Ératosthène
Quelle est la planète la plus froide ?
Uranus jette un froid Mais on ne l’a découverte qu’en 1781 grâce à l’invention du télescope, peut-être aussi parce qu’elle brille très peu et qu’il est presque impossible de la voir à soleil nu. C’est la planète la plus froide du système solaire, avec des pointes à -220°C.23 mai 2017
Quelle est la meilleure planète ?
Venus
Quelle est la meilleure planète du monde ?
Venus
Quelle est la planète où il fait le plus froid ?
Uranus jette un froid Mais on ne l’a découverte qu’en 1781 grâce à l’invention du télescope, peut-être aussi parce qu’elle brille très peu et qu’il est presque impossible de la voir à soleil nu. C’est la planète la plus froide du système solaire, avec des pointes à -220°C.23 mai 2017
Quelle est la planète la plus rapide ?
La rotation de Jupiter est la plus rapide du Système solaire : la planète effectue une rotation sur son axe en un peu moins de 10 h ; cette rotation produit une accélération centrifuge à l’équateur, y conduisant à une accélération nette de 23,12 m/s2 (la gravité de surface à l’équateur est de 24,79 m/s2 ).
Pourquoi Jupiter brille dans le ciel ?
Jupiter est un astre brillant qui se repère facilement à l’œil nu car son éclat domine celui des étoiles environnantes. Un débutant peut même la confondre avec Vénus, “l’étoile du Berger” même si elle n’est pas aussi brillante à cause de son éloignement.
Pourquoi Jupiter est-elle Orange ?
Cette couleur plutôt hypnotique serait en fait liée à la présence d’électrons dans l’atmosphère de Jupiter, à hauteur de 400 000 volts. Cette quantité astronomique d’énergie est la source de ces aurores lumineuses observées sur la planète.7 sept. 2017
Est-ce que la Terre bouge ?
La Terre fait un tour sur elle-même en 24 heures et un tour du Soleil en 365 jours. Nous connaissons cet énoncé par coeur depuis l’enfance, et pourtant il n’est pas rigoureusement exact. Ainsi, en 2020, notre planète a tourné sur son axe plus rapidement qu’elle ne l’avait fait en un demi-siècle.9 janv. 2021
Quelle galaxie abrite la Terre ?
La Voie lactée, notre galaxie, a encore beaucoup de secrets pour nous. La bande lumineuse de la Voie lactée s’étend au-dessus du Parc national du Grand Teton, dans le Wyoming.
Qui a créé le Soleil ?
Véritable boule de feu, le soleil est constitué de gaz ionisés. L’astre est vieux d’environ 4.5 milliards d’années, il s’est formé par l’effondrement gravitationnel d’une nébuleuse sur elle-même.24 avr. 2020
Quelle est l’origine de la vie ?
Les premiers organismes vivants seraient donc apparus sur Terre à peine quelques centaines de millions d’années après la formation de la planète. Les travaux scientifiques contemporains sur les origines de la vie adoptent des approches très diverses, qu’elles soient ancrées dans la biologie, la biochimie ou la chimie3.28 juin 2010
Qui a dit que la terre tourne ?
Copernic aurait provoqué une « révolution » dans notre vision du monde en démontrant que la Terre tourne autour du Soleil.30 sept. 2021
Quand la terre a été créé ?
Cette première phase d’existence de la Terre (amas de poussières) aurait eu lieu il y a 4,5 milliards d’années. Lorsque cet amas atteint une taille suffisante (800 mètres de diamètre), sa masse est si importante qu’il aspire la poussière présente dans le disque environnant.23 janv. 2021
Quel est le pays le plus chaud de la Terre ?
Éthiopie
Quelle est la planète avec le plus d’eau ?
Terre
Quelle est la planète la plus belle ?
Venus
Quelle est la planète la plus lourde ?
Masse et dimensions Jupiter est 2,5 fois plus massive que toutes les autres planètes du Système solaire réunies, tellement massive que son barycentre avec le Soleil est situé à l’extérieur de ce dernier, à environ 1,068 rayon solaire du centre du Soleil.
Quelle est la planète la plus grande du monde ?
Formation. Jupiter est la cinquième planète à partir du Soleil et aussi la plus grosse du Système solaire. Comme toutes les autres planètes, Jupiter s’est probablement formée dans un grand nuage de gaz, de poussière et de glace.12 avr. 2022
Quelle est la planète verte ?
Terre, la planète verte.24 juin 2013
Quelle est la planète la plus grosse ?
Formation. Jupiter est la cinquième planète à partir du Soleil et aussi la plus grosse du Système solaire. Comme toutes les autres planètes, Jupiter s’est probablement formée dans un grand nuage de gaz, de poussière et de glace.12 avr. 2022
Comment la Terre a été créée ?
Les poussières qui étaient dans le nuage se sont agglomérées pour former des « grains de sable », puis de gros rochers, et, attirés par la force de gravité, ces rochers se sont assemblés lors de violentes collisions qui ont fait fondre la roche ! Boum ! Un peu comme une boule de neige qui amasse tout sur son passage.25 juil. 2018
Pourquoi la Terre tourne en 24h ?
Dans ce repère, une rotation complète s’effectue en moyenne en un peu moins de 86 164,1 s , soit 23 h 56 min 4,1 s (jour stellaire). C’est parce que la Terre tourne autour du Soleil en même temps qu’elle tourne sur elle-même que le jour solaire dure quelques minutes de plus, soit 24 heures.
Qui est le créateur de la Terre ?
Les poussières qui étaient dans le nuage se sont agglomérées pour former des « grains de sable », puis de gros rochers, et, attirés par la force de gravité, ces rochers se sont assemblés lors de violentes collisions qui ont fait fondre la roche ! Boum ! Un peu comme une boule de neige qui amasse tout sur son passage.25 juil. 2018
Qui est le créateur de la terre ?
Les poussières qui étaient dans le nuage se sont agglomérées pour former des « grains de sable », puis de gros rochers, et, attirés par la force de gravité, ces rochers se sont assemblés lors de violentes collisions qui ont fait fondre la roche ! Boum ! Un peu comme une boule de neige qui amasse tout sur son passage.25 juil. 2018
Qui est le premier être vivant sur Terre ?
Les premières formes de vie qui ont peuplé la terre sont apparues dans l’eau, il y a 3,5 milliards d’années, Curio ! C’étaient des bactéries composées d’une seule cellule. Elles se sont peu à peu développées pour se transformer en êtres multicellulaires avec un noyau contenant leur ADN.17 déc. 2020
Pourquoi l’eau ne tombe pas de la Terre ?
Sur Terre, le “bas” est la direction du centre de la Terre : tous les objets sont attirés dans cette direction. Dans l’émisphère sud, l’eau est attirée vers le centre de la planète, tout comme dans l’émisphère nord.17 sept. 2004
Pourquoi on ne tombe pas sur la Terre ?
Les faits: la Terre est attirée par le Soleil; elle ne tombe pas dessus, mais tourne autour. C’est la même chose qu’un satellite artificiel qui tourne autour de la Terre: il est attiré par elle, mais ne tombe pas parce qu’il tourne.
Comment sera le monde en 2050 ?
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
Quel est le pays où il neige le plus ?
Helsinki, Finlande – 17 jours de neige par mois Avec en moyenne plus de 17 jours de neige par mois, la capitale finlandaise remporte la première place. La plus grande ville du pays a beaucoup à offrir pendant les mois enneigés d’hiver.
Quelle est la ville la plus froide du monde ?
Iakoutsk
Pourquoi il ya de la vie sur Terre ?
La Terre est une planète rocheuse du système solaire. Les conditions physico-chimiques qui y règnent permettent l’existence d’eau liquide et d’une atmosphère compatible avec la vie.8 sept. 2010
Quel est le prix d’une planète ?
Alors, combien vaut la planète ? Sûrement beaucoup plus de 15 milliards de dollars par personne. En fait, le mathématicien nous dirait que comme nous sommes incapables de lui donner une valeur supérieure, c’est par définition l’infini.11 juin 2013
Comment est né le Soleil ?
Comment s’est formé le Soleil ? Lorsque le Soleil s’est formé il y a environ 4,6 milliards d’années, il est né dans ce qu’on appelle la nébuleuse solaire, un immense nuage de gaz et de poussière. Cette nébuleuse s’est effondrée sous l’effet de sa propre gravité, formant un disque.31 janv. 2022
Quelle est la planète la plus chaude de l’univers ?
Vénus, par contre, possède une atmosphère épaisse à l’origine d’un effet de serre, ce qui en fait la planète la plus chaude de tout le système solaire.15 nov. 2021
Quelle est la couleur de la terre ?
Les continents se partagent à présent plusieurs couleurs : le bleu, le brun, l’ocre (avec la présence des déserts), et le vert il y a 370 millions d’années. Aujourd’hui, on observe toujours les mêmes couleurs avec le bleu dans les océans, le vert et le brun pour la plupart des continents et le blanc aux pôles.9 mars 2022
Quelle est la planète la plus importante ?
La planète Jupiter se situe dans le système solaire externe, au-delà de la ceinture d’astéroïdes. Elle est à 778,6 millions de kilomètres de notre étoile, soit 5,20 UA (la Terre est à 1 UA du Soleil). D’un diamètre de 142 984 km et d’une masse de 318 Terre, elle est la plus grande planète de notre système.29 sept. 2020
Qui vit sur la Terre ?
terrienne. Qui habite la Terre.4 janv. 2021
Quel est l’ancien nom de la terre ?
La terre et l’eau ne forment donc qu’une seule et même sphère qui reçoit le nom de “globe terraqué”, remplacé ensuite par “globe terrestre”. Kepler (1571-1630), en 1618, confirme ces propos.15 juin 2001
Rouge, noire, orange, grise, blanche, verte ou bleue. Pour se dépayser, il n’est pas toujours nécessaire d’imaginer des mondes parallèles. Il suffit parfois de se poser là. Et de se demander à quoi cet endroit ressemblait il y à un mois, dix, cent, mille ou cent mille ans. Et pour initier ce voyage dans le temps, qui va survoler des dizaines de paysages enfouis dans le passé, commençons par plonger aussi loin que l’on puisse remonter, il y à 4,53 milliards d’années. Benvenue à la d1. Si vous sortiez d’une hypothétique machine à remonter le temps dans cette vision de cauchemar, le premier truc que vous feriez serait sûrement de remonter dare-dare dedans. Car notre planète qui vient alors à peine de se former n’est encore qu’une boule de roche liquide entièrement recouverte d’un unique océan de lave de plusieurs centaines de kilomètres de profondeur. Il n’y a alors aucun paradis sur Terre, tout n’est qu’un véritable enfer. Aucune lune n’est encore présente dans le ciel, mais bientôt, notre satellite va faire son entrée, et elle sera fracassante. Dans un grincement de fin du monde, la Terre primitive rentre soudain en collision avec un objet de la taille de mars. Sous la violence inouïe du choc, les deux astres fusionnent et une partie de la matière éjectée par l’impact va former un anneau de débris qui, en quelques dizaines d’années, s’agglomère pour donner la Lune, qui est alors une boule incandescente 20 fois plus près de nous qu’elle ne l’est aujourd’hui. Les puissants effets de marées qu’elle engendre soulèvent littéralement le sol en fusion. La surface de notre planète est alors le théâtre de marées de lave. La violence de l’impact a aussi accéléré la rotation de la terre, si bien qu’ici défile 4 couchers de soleil en 24 heures. Cent millions d’années se sont maintenant écoulées depuis le cataclysme. Le dégazage des océans magmatiques a fini par donner naissance à une atmosphère surchauffée et dense. Vu depuis l’espace, notre monde est désormais recouvert d’un voile sombre et opaque provoqué par de grandes quantités de méthane, de dioxyde de carbone d’hydroxyde de soufre et de vapeur d’eau. A la surface, sous les nuages, la croûte se soulève et craquelle au rythme des marées toujours imposées par la lune qui boucle un tour, autour de ce monde, en moins de trois jours. Bientôt, l’eau va pouvoir ici passer à l’état liquide, malgré une température atmosphérique de plus de 300 degrés. C’est la pression ou sol qui avoisine les 200 bars qui, comme un couvercle sur une cocotte minute, permet à l’eau de tomber sous forme de pluie pendant des millions d’années. A peine le sol brûlant touché, l’eau retourne à l’état de vapeur. Jusqu’à ce que dans cet environnement de pluies torrentielles, sous un ciel pèsant 200 fois plus lourd que le nôtre aujourd’hui, commence à se former les tout premiers océans . Ils sont peu profonds et à la limite de l’ébullition, et les jours sont presque des nuits. Car la lumière d’un soleil jaune, et donc moins puissants, perce difficilement à travers les nuages. Et voilà, striant des cieux noirs ,le bombardement tardif qui commence. Pendant 200 millions d’années, ce pilonnage intensif apporte avec lui de grandes quantités d’eau, enchâssée dans les météorites La surface, toujours partiellement fondue, est le théâtre d’éruptions permanentes. De gigantesques failles volcaniques balafrent de toutes parts la planète. C’est par ces fissures, qui crachent leur lave sur des milliers de kilomètres, que s’échappe le trop plein de chaleur accumulée sous la croûte terrestre. A l’horizon, aucune chaîne de montagnes, aucun continent. Ici, seuls les volcans percent l’unique océan. Ce grand bombardement va marquer la lune à jamais. Elle en garde encore aujourd’hui à sa surface les stigmates, sous la forme de gigantesques cratères d’impacts. Sur Terre tous ceux qui sont creusés vont, par l’érosion, le volcanisme et le mouvement des plaques qui renouvellent la croûte en surface, finir par être effacés. Nous sommes maintenant rentrés dans l’Archéen. La surface du globe, à l’exception des volcans, est désormais entièrement solide. L’athmosphère, encore survoltée, riche en produits chimiques organiques, en méthane et en ammoniac, donne probablement au paysage de cette époque une teinte orange pâle. L’enfer s’est calmé. La durée du jour est maintenant de 17 heures, et la température oscille entre 40 et 85 degrés. Ici souffle en permanence des vents d’une puissance considérable. Pendant des millions d’années, des tempêtes gigantesques, des cyclones des temps anciens, renforcés par la vitesse élevée de rotation de la terre, se déchaînent et sillonnent sans interruption le globe. Les brumes épaisses, un atmosphère saturé à couper au couteau et les pluies continues ne laisse toujours passer que fort peu de lumière solaire. Et vu depuis l’espace, notre planète bleue ressemble à une mère de coton déchaînée. Sous les nuages se trouve un seul et unique océan, parsemé de gigantesques îlots volcaniques. Des petits proto-continents, qui se forment au niveau des points chauds. La lune s’est maintenant trop éloigné pour soulever véritablement le sol, qui est d’un noir basaltique. Mais elle reste tout de même si proche qu’elle peut, par endroits, engendrer des marées d’une amplitude de plus de 100m. Cet océan du début de l’Archéen, fortement chargé en métaux dissous, prend des teintes rouges ou tirant vers le violacé. Des couleurs qu’il gardera jusqu’à ce que, dans ce milieu hostile, on ne sait pas précisément où, ni comment, apparaissent les premières formes d’êtres vivants, qui à leur tour vont venir apporter leurs coups de pinceau. On retrouve dans les formations géologiques datant de cette époque, les traces de l’activité d’Archées, qui se nourrissent d’ion ferreux d’où elles tirent leur énergie. Sur les rivages de ces océans primitifs se trouve aussi d’étranges structures : des stromatolites. Des dépôts de carbonate fossiles formés par l’activité et l’accumulation de tapis microbiens organisés en colonie : les cyanobactéries. En inventant la photosynthèse ,en utilisant l’énergie du soleil, l’eau et le gaz carbonique de l’air pour former du sucre et du dioxygène, sces formes de vie en apparence insignifiantes vont au fil du temps, se multiplier, au point d’avoir une influence à l’échelle de la planète entière. En commençant par celle de l’océan. Pendant plus d’un milliard d’années, l’oxygène se combine avec le fer dissous, qui précipite doucement, pour y former de grands dépôts de rouille. Il est probable que vous ayez actuellement, chez vous, des objets que l’activité de ses formes de vie primitive a contribué à forger. Car 90% du minerai de fer exploité dans le monde aujourd’hui provient de formations géologiques datant de cette époque. Océans et plages se mettent à prendre une teinte orangée. Et quand tout le fer dissous se retrouve oxydé et déposé au fond des mers, alors les océans saturés en oxygène vont commencer à troquer cette étrange teinte pour le bleu que l’on connaît, laissant le soin à l’atmosphère de se charger à son tour en ce précieux gaz. L’activité du vivant a littéralement changé la face et les couleurs du monde. Parfois, l’évolution est une révolution sans en avoir l’air (sans en avoir l'”r” :)). Et la grande oxydation commence. Au cours de cette période les organismes capables de respirer vont peu à peu prendre le pas sur ceux pratiquant la fermentation. A la surface, les terres émergées rouillent littéralement. Les roches, riches en fer, qui prenaient jusque là une teinte verdâtre, caractéristique d’un milieu réducteur, se voient progressivement bigarrées d’orange et de rouge En attaquant les minéraux et en se liant à eux, l’oxygène contribue à faire exploser leur nombre et leur variété, qui, sous son action corrosive passeront de 2500 à quelques 4500 différents. Des volcans s’allument et s’éteignent, des mers intérieures s’assèchent, d’autres s’ouvrent ou se ferment, 500 millions d’années se sont écoulées depuis la catastrophe de l’oxygène. Et après avoir été rouge, noire et orange, voici notre planète devenue entièrement blanche. C’est le début d’une période glaciaire du genre colossale : la Glaciation Huronienne, qui va rester en place 300 millions d’années. Il est possible que le responsable de ce super âge de glace soit l’oxygène produit par le vivant, qui, en réagissant avec le méthane présent dans l’atmosphère, aurait fait chuter les concentrations du puissant gaz à effet de serre, au point d’engendrer un emballement généralisé et couvert de glace. Si les traces de ce phénomène de Terre boule de neige ont pu en partie être retrouvées, on ignore encore le phénomène qui permit d’en sortir. Peut-être les volcans. Faisons encore un bond de temps. Nous voici 600 millions d’années plus tard. la croûte terrestre commencent à se fracturer, les premiers continents connus à se former. Ils s’appellent : Walbara, puis Ur, et enfin Rodinia. Le premier super continent unique, qui, année après année centimètre par centimètre, se déchire et se scinde en deux sous l’effet des mouvements de convection produits par la chaleur du coeur de notre planète. A la surface, toujours aucune trace de vie qui n’est qu’unicellulaire et reste sous l’eau. Les taux d’oxygène dans l’air continuent lentement de grimper. Des chaînes de montagnes, se forment des fleuves découpent et dessinent les reliefs, des sommets sont sablées par les vents, les calottes polaires oscillent au rythme des saisons et de la position des continents, et les roches continuent de rouiller. 130 millions d’années se sont écoulées depuis que Rodina s’est disloqué, quand le grand hiver fait son retour. Il s’appelle maintenant cryogénie, et en l’espace de quelques milliers d’années, les calottes polaires vont se propager jusqu’à recouvrir la quasi totalité du monde d’une couche de glace épaisse par endroits de plusieurs kilomètres. La température moyenne du globe a chuté jusqu’à moins 50 degrés. De nouveau la planète est prise entre les griffes des glaces, qui laissent tout au plus à l’air libre une bande d’eau perçant difficilement au niveau de l’équateur. Cette seconde terre boule de neige va rester en place 85 millions d’années. On pense que c’est un regain d’activité volcanique, aidé par le mouvement des plaques tectoniques, qui, en enrichissant l’atmosphère en gaz à effet de serre, a sorti la terre de ce bourbier enneigé. Pendant un temps, au dessus du blanc saturé de cendres, le ciel deviendra noir. 35 millions d’années plus tard, c’est la grande oxydation, le retour. Après avoir fait précipiter le fer des océans, et oxydé la surface de tous les continents, la quantité d’oxygène présent dans l’air monte en flèche pour passer de 1 à près de 20%. Et nous voici maintenant au Cambrien. 86% de l’histoire de la terre est déjà derrière nous. Dans le ciel, la Lune continue de s’éloigner, la rotation de la terre de ralentir. Les jours durent désormais 20h30. Le volume des masses continentales s’est stabilisée et surtout, la position des terres commence à être mieux connue Nous pouvons faire des cartes et retracer leur mouvement dans un jeu de puzzle géant. Désormais plus familiers les cieux et les océans sont bleus. Pourtant, si vous pouviez vous téléporter ici, vous auriez la sensation d’être un extra terrestre sur votre propre planète. Un autre monde. Le taux d’oxygène, qui est redescendu à 12%, rendrait la respiration difficile. Et surtout, à la surface à perte de vue, aucune mousse, aucune plante, aucune trace de vie à l’air libre. Ssur tous les continents, des déserts. De roche, de sable ou de glace, mais encore et toujours des déserts. Qui se partagent sur des milliers et des milliers de kilomètres la totalité de la terre ferme. Seul le bruissement du vent et quelques rares averses occasionnelles viennent rompre ce silence minéral. Tout le vivant se cantonne toujours sous l’eau, où l’on retrouve maintenant des formes de vie pluricellulaires variées. Des bactéries, des algues vertes et des animaux à coquille ou à exosquelette tels que anomalocaris, le géant des mers de cette époque qui ne dépassent guère les 30 cm. A marcher sur ces rivages, vous seriez littéralement la plus imposante créature de la planète toute entière. 60 millions d’années viennent encore de s’écouler. Nous voici rentrés dans l’Ordovicien. L’hémisphère nord, dépourvu de terre, est alors un gigantesque océan. Et pour espérer poser le pied quelque part, il faut aller au sud, sur le super continent Gondwana, qui ceinture une mer intérieure peu profonde et très chaude. La température moyenne y est de 45 degrés. Les concentrations en dioxyde de carbone dans l’air sont alors dix fois plus élevées qu’aujourd’hui, et toujours aucune forme de vie sur la terre ferme. Pour espérer en voir enfin, il va nous falloir faire encore un saut de 35 millions d’années Et voici quelques algues. Les seules plantes multicellulaires de l’époque qui s’aventurent timidement sur les rivages Les temps restent agités, la fréquence des météorites qui viennent occasionnellement percuter la terre est 100 fois plus élevée qu’elle ne l’est aujourd’hui Dans les étendues peu profondes se développent d’immenses récifs coralliens où dominent mollusques et arthropodes. On y retrouve également maintenant des poissons, les premiers vertébrés. La formation et la débâcle des grandes calottes de glace du pôle sud fait osciller le niveau des mers. Et bientôt, la venue d’un épisode glaciaire particulièrement marqué va faire baisser d’une centaine de mètres le niveau global de toutes les mers de la planète. La quasi-totalité des récifs coralliens vont disparaître. A l’échelle du globe un tiers seulement des espèces survivra 20 millions d’années plus tard, les calottes ont totalement fondu. Le niveau de l’océan universel, Panthalassa, est monté de près de 300 mètres. Sur la terre ferme, centimètre par centimètre, mousses et algues partent à la conquête du monde . De petites plantes s’aventurent maintenant le long des cours d’eau. On retrouve à proximité des petits crustacés qui seront bientôt les premiers animaux à marcher sur la terre ferme Bientôt suivront les proto amphibiens Bienvenue au Dévonien. Sur terre, toujours à peu près rien. Pour que la vie n’affecte réellement les paysages à l’air libre, Il va encore falloir patienter 40 millions d’années. Et voilà les plantes qui lentement mais sûrement ont fini par s’approprier les terres. Aucun grand herbivore ne les menacent encore et par leurs effets sur l’érosion et la sédimentation, elles modifient et façonnent maintenant le climat. Ici, tout est de plus en plus vert. Nous voilà atterri au Carbonifère. La vie a maintenant entièrement colonisé les terres, les plantes développé des systèmes racinaires. Ce qui va devenir un jour la France se retrouve plus ou moins au niveau de l’équateur. Elle prend la forme de littoraux sableux et d’une mer peu profonde. On peut aujourd’hui marcher sur les vestiges de ces mondes disparus. Ils se retrouvent sous nos pieds jusqu’au sommet de certaines montagnes où l’on retrouve parfois des coquillages. Il fut un temps où le mont blanc était une plage La terre fourmille de vastes forêts marécageuses luxuriantes. L’air lourd chaud et humide qui colle à la peau et l’odeur forte du bois en putréfaction lente mettraient nos sens à rude épreuve. Une quantité impressionnante de végétation morte gît au fond de l’eau saumâtre. Il n’existe alors aucun champignons, aucune bactérie, ou larves d’insectes capable de s’en nourrir et de le décomposer, et les taux d’oxygène dans l’air crèvent le plafond et peuvent atteindre 40%. Tout prend feu plus facilement. Et quand la foudre frappe, elle est très souvent suivie par un incendie de feu incontrôlable. Insectes et arthropodes ont profité de cette terre gorgée en oxygène pour à leur manière ce maître à péter le feu. Certains d’entre eux peuvent atteindre des tailles prodigieuses. Il n’est pas rare de croiser des libellules d’un mètre d’envergure, des scorpions de 75 cm ou des scolopendre de près de 3 mètres. Heureusement, pour nous aussi respirer, et donc fuir, serait plus facile. L’occasion de prendre ses jambes à son cou et de les y laisser 40 millions d’années. Pour aller assister à la naissance d’un super continent, la Pangée. au niveau de l’équateur, Eurasie et Gondwana entre progressivement en collision, créant à leur jonction, en quelques millions d’années une chaîne de montagnes gigantesque : la chaîne Hercynienne qui courent sur des milliers de kilomètres de long, et coupe de ses sommets, rivalisant en taille avec les plus hautes cimes de l’Himalaya, le monde en deux. Bientôt, l’apparition d’une imposante calotte glaciaire va transformer le sud de cette chaîne en un petit désert sans fin. Dans les océans, la vie, elle, grouille, et n’a que faire des affres de la surface. Elle va continuer ainsi a prospérer pendant 30 millions d’années Lorsque commence, dans ce qui deviendra plus tard une partie de la Chine et de la Sibérie, des éruptions volcaniques d’une ampleur phénoménale. Des flots de lave continus percent la croûte terrestre au point de recouvrir en prêt de 500 millions d’activité ininterrompues une étendue d’une taille comparable à l’Europe de 5 km d’épaisseur de lave. Ces immenses épanchements de basalte impactent la planète toute entière. A 15000 kilomètres de là, les cendres en suspension dans l’air provoquent sûrement, partout le soir, des incendies de couleur à l’horizon. Le dioxyde de soufre craché par les volcans se dissout dans l’eau de pluie, et le ciel pleure des gouttes d’acide sulfurique. Appauvris en oxygène, les milieux marins sont étouffés par les algues roses. La température moyenne de surface monte jusqu’à 40 degrés L’eau des fleuves et des lacs s’évapore et la surface désertifie presque entièrement. Lorsque la crise biologique la plus violente que la terre ait connu se termine enfin, 70 % des espèces vivantes sur le continent et 95 % de celle des océans ont été rayés de la carte. Il faudra dans sa globalité plusieurs millions d’années à la vie pour s’en remettre. Et nous voici maintenant au trias. L’ensemble des terres émergées de la pangée commence à se disloquer, toujours entouré d’un unique océan mondial : Penthalassa. Les sommets de la chaîne Hercynienne commencent à perdre de leurs majestés. Les montagnes doucement, se tassent et s’étalent. Rien n’est éternel à l’échelle des temps géologiques L’érosion finira par avoir raison de ces cimes vieillissantes. Leurs vestiges rabotés et rusés existent encore aujourd’hui. Ils s’appellent : Massif central, Vosges, Appalaches ou chaîne de l’Oural. Et à l’intérieur des terres, au sud de cette chaîne, le climat est si chaud et sec que les forêts ont laissé place à de vastes régions désertiques plus grande que le Sahara. Les forêts tempérées et humides sont repoussés vers le cercle polaire. On a pu en retrouver des vestiges dans des régions comme l’Alaska où le Groenland, ou à des latitudes situé à seulement 15 degrés du pôle sud. 20 millions d’années se sont encore écoulées. La lune à continué de s’éloigner, et la durée du jour est maintenant de 22h Arbres, mousse et fougères poussent à perte de vue. Dans ses couverts végétaux, aucune herbe au sol, et à l’exception du vert, pas ou peu d’autres couleurs car il n’existe encore aucune plante à fleurs. Des dizaines de millions d’années nous séparent encore de leur apparition mais les plantes viennent d’inventer quelque chose de fabuleux, quelque chose capable de patienter des années dans un sol hostile avant de se mettre à vivre : la graine. 50 millions d’années plus tard, le super continent Pangée est maintenant divisé en deux masses continentales, où le climat est passé de sec à humide. Les déserts arides du trias ont été remplacés par des forêts tropicales luxuriantes. Bienvenue au Jurassique. Les paysages de ce qui deviendra un jour l’Europe de l’ouest sont alors un immense chapelet d’îles, entouré par une mer peu profonde. Climat tropical, humide, et plages de sable blanc font de cet endroit un paysage de carte postale. Quant aux vastes forêts de conifères, elles sont arpentées par les plus gros animaux jamais vu sur terre : les sauropodes. 50 millions de tours autour du soleil plus tard, toute la planète transpire. Bienvenue au Crétacé supérieur. Les températures moyennes annuelles atteignent leur maximum, s’étendent jusqu’aux régions polaires, forêt denses, marais et palmiers. Au pôle nord il fait autour de 20 degrés. Un tiers des terres ont été submergées, et aux latitudes tropicales, la température de l’eau tourne autour de 36°. Conifères, fougères et mousse s’entremêlent avec un nouveau venu : l’arbre à feuilles. Les sons de la nature nous seraient plus familiers. Bruissements et vrombissements des insectes accompagnent maintenant les battements d’aile des oiseaux. Ce foisonnement de vie luxuriante va encore durer trente cinq millions d’années, jusqu’à ce que soudainement, la fête s’arrête net. Et après avoir été rouge, noire, bleue, blanche et verte notre planète se retrouve grise… …après qu’un astéroïde de 10 km de diamètre ait percuté la Terre à quelque 65 000 km/h, laissant derrière lui un cratère de 180 km et le monde dévasté. Pendant un temps les poussières éjectées dans l’atmosphère par la puissance de l’impact, transforment, dans la plupart des régions du monde, le jour en nuit. Couplé à l’intense activité volcanique qui ravage au même moment ce qui deviendra l’inde, ce cataclysme est responsable de l’extinction de 75% des espèces. Mais les poussières finiront par retomber. Les paysages continuaient à s’enchaîner, contemplés par d’autres espèces que la nôtre. Et durant ce voyage, nous aurions tout aussi bien pu nous arrêter ici, ou là. Mais en guise d’ultime étape, histoire de finir sur une note plus salée, arrêtons nous quelques secondes il y a de cela six millions d’années… …pour contempler l’un des paysages les plus surréalistes que la terre n’ait peut être jamais porté. Un désert situé sous les mers, et qui s’est formé sous l’effet du mouvement des plaques tectoniques suite à la fermeture du détroit de Gibraltar Lors de cet événement baptisé “crise de salinité messinienne”, la mer méditerranée, coupée de l’alimentation en eau de l’océan atlantique, s’est progressivement évaporée, en quelques milliers d’années, laissant en lieu et place de la mer désormais disparue un désert de sel profond, peut être par endroits de 2500 mètres. Dans cette cuvette asséchée, située sous le niveau des océans, le sel déposé a fini par créer un désert blanc et brûlant Les ancêtres du Rhône et du Nil, tous les fleuves du pourtour de la méditerranée, qui continuent eux de couler, creusèrent à leur embouchure des cagnottes de plusieurs centaines de mètres de profondeur. Arrachant les roches à la croûte par la force de leur débit, ils se frayèrent un chemin jusqu’au fond de la mer asséchée, pour réalimenter péniblement d’immenses lacs salés. On retrouve encore aujourd’hui les traces de leur force brute, marquée dans les relevés sismiques des couches géologiques. Ces paysages de déserts de sel de la taille d’un petit continent pourraient donner l’impression de sortir tout droit d’une autre planète. Ils ont pourtant bien un jour existé sur ce monde. Ils y restèrent en place 630 000 ans avant que de violents séismes ne viennent réouvrir le détroit de gibraltar, et qu’un mur d’eau monstrueux provenant de l’atlantique ne se déverse dans la cuvette démesurée, faisant grimper de 10 mètres par jour le niveau d’une mer méditerranée renaissante. La quantité d’eau qui se ruait alors chaque seconde est estimée à 1000 fois le débit de l’Amazone Lorsque le déluge fut enfin terminé, le niveau global de tous les océans de la planète avaient baissé de près de six mètres. Rouge, grise, orange, bleue ou blanche la surface de notre monde en a vu de toutes les couleurs, et les pinceaux qui se cachent derrière ces paysages de passé lointain, les traces de cette histoire agitée sont encore bien présents. Elles peuvent aujourd’hui être ramenées à la vie en étudiant la composition des fossiles et des roches. Ces endroits ont été ici, là, sous nos pieds. Des ailleurs hallucinants, simplement situés autre part dans le temps. Et même si aucun de ces paysages n’a jamais été vu par un être humain, nous avons pu leur donner des noms, les ancrer dans notre imagination. Et le passé est devenu dans nos têtes un grand nombre d’autres planètes. Pour garder la lumière à tous les étages, pensez à activer la cloche et ainsi pouvoir suivre toute la série. Et si vous aimez les contenus utiles ou futiles vous pouvez aussi nous suivre sur instagram, twitter ou facebook.
