Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

Quelle est la différence entre perspective et prospective ?

Quelle est la différence entre perspective et prospective ?

Quel est l’antonyme de prospective ? Qui est orienté vers l’avenir. Anton. rétrospectif. Quels sont les outils de la prospective ? Les outils de prospective en ligne Comment appliquer une liste déroulante à toute une colonne ? Dans la boîte de dialogue « Sélectionner les cellules », sélectionnez « Validation des données ». La validation des données comporte deux options: « Toutes » et « Identiques ». « Toutes » sélectionneraient toutes les cellules auxquelles une règle de validation de données est appliquée.9 mars 2019 Quelle est la voiture la plus rapide de Lamborghini ? Top 10 – Lamborghini Aventador S : 350 km/h Apparue en 2011, l’Aventador, fer de lance d’un très haut niveau de sophistication, est la plus puissante des Lamborghini. Avec son V12 de 740 ch, l’hypercar de la marque transalpine atteint 350 km/h. Une prochaine version SV lui conférera près de 800 ch. Pourquoi l algerie ne produit pas de blé ? La production céréalière de l’Algérie de la saison 2021-2022, en raison du manque de pluie, a baissé de 38 %, provoquant une hausse des importations.1 mars 2022


bonjour mon invité aujourd hui emmanuel lafont rap nouilles vous êtes diplomate et vous diriger le centre d’alex et de prévisions stratégique du quai d’orsay alors peut-être commencer vous préférez vous êtes diplomate mais vous n’avez pas été que diplomate dans votre vie c’est ça je suis diplomate de carrière mais j’ai notamment fait deux passages dans des think tanks le premier qui est un think tank américain le center for strategic and international studies à washington où je travaillais au programme europe et le deuxième qui est un think tank européen paneuropéen le european council on foreign relations cfr qui a un bureau à paris j’étais directeur du bureau de paris de le cfr donc deux ans le premier quatre ans le second pure et ça c’est plutôt rare ces allers-retours entre le monde académique et le quai d’orsay alors c’est ça le la mobilité le quai d’orsay s’ouvre de plus en plus c’est la mobilité des diplomates ou le fait de recruter des contractuels se développe mais vers le monde académique et vers les think tanks c’est assez rare et surtout généralement ça marche dans un sens ou dans l’autre les gens font peu souvent des allers-retours moi je couds apprécié notamment le fait de pouvoir faire des allers-retours souvent c’est un aller sans retour c’est ça il ya assez souvent la tentation de faire l’un ou l’autre c’est un peu compliqué de faire les deux bon alors qu’est ce que le caps le caps en un mot c’est le think tank interne du ministère qu’il ya un lien avec mes deux passages à le cfr aussi sls le l’expression traditionnel au sein du quai d’orsay c’est que c’est le poil à gratter du ministère c’est une structure qui est rattachée directement au ministre avec l’idée de d’offrir aux ministres et aux autorités de politique étrangère et à l’ensemble du ministère d’offrir une autre lecture une autre analyse d’autres idées sur à la fois l’actualité et ce qui peut se passer dans la politique internationale donc le poil à gratter c’est l’idée que l’on met dans le dos de nos collègues de nos autorités des choses qui les empêche de rester assis comme ils ont toujours étaient assis et de se dire est ce que il faudrait pas quand même regarder autrement anticipé autre chose se poser des questions sur la suite de ce qui peut passer et sur la façon d’infléchir de faire évoluer notre propre politique et concrètement vous êtes une équipe de combien concrètement on est alors il ya plusieurs missions à l’intérieur du 4 sur 7 travailler là on est une quinzaine de personnes on a aussi une petite équipe en plus qui gère un programme spécifique le programme d’invitation des personnalités d’avenir les ambassades identifiés dans leur pays de résidence des gens qui ont moins de 45 ans dont on pense qu’ils ont un avenir prometteur qu’ils auront une influence d’un rôle une responsabilité d’une manière ou d’une autre et on les invite en france pour échanger avec eux leur faire connaître le point de vue français les perspectives françaises sur les sujets sur lequel un manadier c’est ce qu’on appelle la diplomatie une influence pour en faire des alliés ou au moins en faire des gens qui connaissent et qu’ils comprennent notre point de vue et nos intérêts et donc c’est géré par le cap ce parce que le cap du fait du positionnement un peu particulier qu’il a une certaine indépendance et ça évite de donner l’impression qu’on est là dans un pur programme de communication on est vraiment là dans un programme d’invitation et d’expression et nous on travaille pour monter ses programmes de séjour avec justement beaucoup d’interlocuteurs extérieurs y compris des chercheurs alors poil à gratter est-ce que c’est facile d’être le poil à gratter qu’on est à l’intérieur il ya toujours cette problématique là si on est à l’extérieur on n’a pas toutes les informations si on à l’intérieur on est aussi dans un cadre comment faire pour être dans la boîte et en même temps penser en dehors de la boîte alors pour être dans le cadre ce qu’il y a plusieurs avantages sans être sans penser uniquement à l’intérieur de la boîte et un certain nombre de caractéristiques qui sont mises en place en fait assez rapidement dans l’histoire du ceap et qui ensuite devenu le cap qui avait été créée au début des années 70 notamment par thierry de montbrial sous michel jobert à l’époque qui était le ministre des affaires étrangères de l’époque l’idée c’est d’abord d’avoir une structure qui à cette indépendance dont je parlais qui est rattachée directement au ministre ce qui est une forme de garantie de cette indépendance ça ne marche bien que s’il ya un lien direct et que mini s’il n’y a pas de filtre entre eux enfin le cabinet bien sûr mais que kylie est que ça ne passera par une autre direction moi je suis convaincu de ça il ya des ministères étrangers qui fonctionne différemment moi je pense que c’est un vrai avantage d’avoir ce lien direct dans le fonctionnement quotidien mais aussi dans la posture le ont adopté les marges de manoeuvre qu’on peut utiliser l’autre chose c’est d’avoir des profils assez variés suffisamment différent traditionnellement la moitié des agents du cap sont des diplomates mais l’autre moitié sont des noms diplomate beaucoup de chercheurs mais il ya pu y avoir aussi des militaires des ingénieurs des gens qui avaient une expérience pratique tiré par exemple d’une expérience professionnelle dans mon des ong et dont ne fait pas en deux gammes il ya c’est la diversité du recrutement et vous permet à commencer à l’aorte qui n’est pas possible dans une direction du quai d’orsay ce qui est plus rare encore une fois il ya une forme de mobilité d’ouverture qui se développe mais c’est plus rare et au cap à paris est ce que ça soit soit sûr est allé voir le principe et c’est aussi plus ouvert et puis justement quand on cherche des chercheurs on les cherche pour ses compétences professionnelles cette expertise le la grille et les outils disciplinaire qu’ils ont on essaye de varier les disciplines économistes histoire géographie sciences politiques et c’est justement pour profiter de cette diversité de cette pluralité de regards alors est ce que metz que des fois vous vous heurtez aux directions est-ce que des fois il ya des désaccords vous avez un autre avis à ce que du coup les directions à ligny sera aux directions régionales on au quai d’orsay et laissons les gens les thématiques et crs que parfois il ya des débats internes où vous avez les positions différentes heureusement mais je pense que les collègues ont des débats auraient des débats internes même si entre eux même s’il n’y avait pas le caps le l’histoire du centre d’analysé et de prévision et de stratégie est aussi marquée par un certain nombre de difficultés de cette structure à à trouver sa place il ya des tas d’articles scientifiques très sérieux écrit là-dessus qui raconte cette histoire un peu compliquée moi mon sentiment puisque je suis rentré au ministère des affaires étrangères à la fin des années 90 c’est qu’il ya quand même une évolution assez profond qui est lié au fait que au delà du ministre les services du ministère les diplomates voit l’intérêt d’avoir une capacité d’éclairage notamment de l’avenir d’une meilleure prévisibilité les services sont pris énormément par des contingences de court terme par de l’urgence par des choses qui sont immédiates notamment du fait de la multiplication des crises et du poids pris par la gestion des crises et donc ça les intéresse d’avoir des gens qui sont capables justement de lever un peu le nez du guidon et de leur offrir et de préparer pour eux de regarder d’autres choses et donc ça ça peut compenser le fait que par ailleurs sur le fond ils sont pas nécessairement d’accord avec nous un des rôles du cap s’est aussi justement d’essayer de susciter de la discussion du départ je considère pas qu’on est toujours raison ce qu’on essaye de faire avec notre travail c’est de s’assurer que prend le temps de discuter des sujets dont il est important sur lesquels il est important qu’on ait pris le temps de réfléchir de se poser des questions et d’anticiper avant que les décisions soient prises que la politique est aussi un rôle de contact avec le monde extérieur c’est un peu vous qui est l’organe du ministère qui parlait à ceux qui ne sont pas diplomate les ong les universitaires coc tous ses comptes 1 passe aussi beaucoup par vous alors c’est sale et évidemment le reste du ministère non seulement les postes à l’étranger mais aussi les services à paris sont évidemment aux leurs propres contacts avec les chercheurs avec les ong avec la société civile en france en europe à l’étranger au delà c’est quasiment notre mission première d’être au contact notamment du monde de la recherche la recherche académique au sens le plus strict et le monde de l’expertisé dans un sens plus large pour justement à la fois nourrir nos propres réflexions mais aussi avoir une perception de la façon dont le débat d’idées évolué un des rôles du caps vient aussi du fait que la politique étrangère c’est aussi une politique qui joue sur le terrain des idées sur la capacité des états à poser un problème de telle ou telle manière sur le giron français à l’étranger joignable aussi bien en france qu’à l’étranger il ya une grande partie de la politique étrangère qu’ils jouent à travers les concepts ou ce qu’on appelle maintenant les narratif la façon dont on raconte un problème la façon dont on y est rare cheese les priorités et le débat les termes du débat le contenu des débats les idées nouvelles ou aussi juste simplement les propositions qui peuvent être intéressantes sont des choses qui nous intéresse et dont on fait la matière première nous de notre réflexion est donc à la fois on apporte à l’intérieur du ministère les débats les éléments réflexions qui sont à l’extérieur est à la fois on essaye en intervenant dans des débats des conférences des ateliers des séminaires public ou fermées avec des diplomates ou avec des chercheurs y compris des formats intermédiaires ce qu’on appelle les traquent un et demi où les tracks 2 on intervient pour justement aussi faire valoir les points de vue et les perspectives françaises qui doivent exister sur le j’ai nantes on discute il ya une bouteille qui est très connu dans votre maison c et d difficile de prévenir de prévoir surtout si ça concerne l’avenir dans les systèmes dictatoriaux ont dit combien difficile de prévoir le passé parce qu’on change le passé donc quelle serait la définition s’intéressent beaucoup les étudiants quelle serait la définition que vous donneriez de la prospective on voit un peu c’est pas à lire dans le marc de café c’est autre chose c’est ça la prospective c’est pas la prédiction c’est l’idée d’éclairer l’avenir et d’éclairer ses potentialités il ya une façon de 2 que j’aime bien de poser le problème qui est de dire que le futur c’est une discussion le futur c’est quelque chose dont on peut parler et dont ce qui dépend aussi de la façon dont on le regarde on on conçoit et que le travail de la prospective c’est d’éclairer cette discussion non pas en faisant des hypothèses farfelues mais en essayant de discerner dans ce qui existe déjà des tendances des phénomènes qui peuvent être appelés à prendre plus d’importance ou au contraire des choses qui sont aujourd’hui très importante mais qui pourront le cas échéant de venir – buzz en tout – centrale est d’essayer de faire la part des choses et souvent des façons de procéder de la prospective c’est de faire des scénarios c’est à dire s’est aussi montrée justement que le futur et ouvert qui a pas une une issue inéluctable a ajouté que des éléments qui peuvent surveiller entre temps qui peut avoir un impact sur tel ou tel événement exactement et alors ce que nous ont fait aux ministères et aux caps et très nourris de prospective et on en fait nous mêmes un peu il ya sur le site du ministère france diplomatie le site internet il ya un travail qui a été réalisé sous l’autorité de mon prédécesseur par l’équipe précédente sur le monde en 2030 qui est un exercice très intéressant notamment justement de définition des différents scénarios sur la façon dont le système international et l’ordre international pourront seront structurés en 2030 comment fait un peu on s’en nourrit beaucoup mais le centre le casse s’appelle sand analyse de prévision et pas de prospective parce qu’on fait quelque chose qui est un peu différent en anglais la plupart de mes deux en anglais en allemand la plupart des services homologue s’appelle planning staff policy planning où plane au stade en allemand c’est à dire qu’on fait la planification politique l’idée c’est pas juste de regarder la prospective mais c’est à partir de la prospective d’essayer en plus de ça de définir la direction dans laquelle on souhaite aller justement d’avoir une vision des différents futurs pour voir laquelle on doit privilégier ou contre laquelle on doit se prémunir et de trouver quelles sont les différentes étapes pour aller dans ce dans cette direction le sud qui dessinait le chemin qui permet d’aller dans cette direction ou au contraire anticipé sur les contingences ce qui peut nous tomber sur le coin du nez qui nous éloignera de la direction qu’ont choisie ou qui ne rapprochera de la direction qu’on veut éviter et donc ce travail de planification évidemment se nourrit de ce regard qu’on a sur ce qui se passe ce qui pourra se passer dans le futur donc l’idée c’est un peu de faire plusieurs scénarios pour être prêt quelles que soient les circonstances et d’événements si on avait anticipé un scénario on peut réagir plus facilement pu tant que si nul n’avait songé à que tel événement puisse survenir que telle évolution puisse se mettre en place c’est ça exactement le ministre américain des affaires étrangères le secrétaire d’état américain qui a suscité la création du policy planning aux états unis au sortir de la seconde guerre mondiale c’était un militaire marshall et et il me semble qu’il est connu notamment pour une autre boutade qui est connu sur les histoires de police” planning qui est de dire les plantes servent à rien mais la planification est essentiel c’est à dire que quand les choses arrivent ça se passe jamais comme votre plan là prévu mais le fait d’avoir travaillé sur le plan d’avoir repéré quels étaient les éléments essentiels quels étaient les points de passage obligés quels étaient les différents facteurs d’évolution de la situation vous permettre de réagir beaucoup plus vite éventuellement d’avoir anticipé sur les trois ou quatre choses dont vous aurez besoin pour gérer la crise et y répondre plus rapidement alors quelles sont les qualités pour un bon prévisionnistes la qualité dont on parle le plus souvent c’est le fait d’imaginer qu’en quand on réfléchit sur ces sujets de prospective ou d’anticipation on parle souvent de rupture stratégique la rupture stratégique c’est l’idée tout quelque chose survient qui change totalement par rapport à la la situation dans laquelle on avait l’impression d’être à la trajectoire sur laquelle on avait l’impression de d’être et qui le fait de façon suffisamment important pour que ça ait des conséquences stratégiques et les gens disent souvent que la rupture stratégique c’est en fait un défaut d’imagination c’est vrai que c’est pas quelques c’est pas qu’on l’a pas vu parce qu’on pouvait pas le prévoir ce qu’on a pas vu parce qu’on n’a pas réussi à l’imaginer il ya c’est le tout n’est pas de l’imaginer on sait aussi que il ya des exemples de situations qu’on avait anticipé mais pour lesquels on n’a pas fait le travail de planification et donc on s’y est mal préparée c’est pour ça que la prospective suffit pas il faut faire ce travail de planification mais c’est évidemment pour commencer je pense que le l’imagination est vraiment important la deuxième chose c’est justement parce que de cette imagination il faut citer rétiré pardon des recommandations opérationnelles des propositions précises aussi concrète que possible et praticable par l’appareil diplomatique l’appareil de d’action extérieur français il faut par ailleurs avoir à la fois une forme de créativité penser des choses le cas échéant différentes et de sens un peu opérationnels de ce qui va marcher de comment ça va se passer et de concrètement comme on met en oeuvre une idée qui dans terme de direction peut avoir l’air positive mais après pour la concrétiser pour la matérialiser il faut qu’on propose déjà des choses surtout pour un service interne au ministère tous les think tanks français ont des propositions et essaye de le faire concrètement mais a fortiori pour un service interne comme les lots caps au sein du ministère il faut que ce qu’on propose les idées qu’on fait circuler soit aussi proche possible de l’opérationnalisation pour que les collègues quand il récupère nous nos réflexions aux travaux nos papiers participent à nos réunions se disent pas c’est super idée mais je ne sais vraiment pas quoi en faire mais nous te dire non seulement ça m’intéresse mais en plus je vois ce que je peux faire à partir de ça et je vois ce que je peux changer ce que je peux faire de différence où je peux renforcer ce que je peut infléchir comment je peux en parler à mes amis interlocuteurs étrangers et c’est donc les deux écueils à éviter c’est on prépare la guerre d’avancé à dire qu’on reproduit le même schéma et l’autre c’est un bas j’ai une idée à vous de vous démerder pour la mettre en oeuvre absolument évidemment mais mes collègues direct c’est malgré tout est exactement ce qu’on fait trop souvent parce que c’est ce qu’il ya de plus difficile mais on essaye de tirer le plus possible dans cette dans cette direction et que c’est ça qui fait que le sens de l’analyse et de prévision d’une structure qui en fait était assez petit au milieu des années 70 s’est développée s’est installé dans le paysage débrayages tous les pays qui ont une diplomatie active en ont une quelles que soient les régimes exactement la plupart des pays essaye de de se doter de ça de même que la plupart des pays aujourd’hui c’est de développer un tissu de file tanks et de deux boîtes à idées ou de centres d’analysé des régimes dans lesquelles c’est un peu plus difficile d’être en dehors de la boîte de proposer des choses qui déroge à la ligne du moment mais tout se ressemble ce besoin au moins d’essayer d’éclairer le la discussion sur l’avenir et de proposer des choses pour réagir à ce qui se passe ou pour anticiper sur ce qui pourrait se passer alors si on fait les travaux pratiques il ya eu un événement le 15 août à cabourg très important on pourrait presque prévoir que chaque année au mois d’août il se passe quelque chose et bières du groupe à quoi il se passer sur un mur de berlin et celle coréen quelle était l’attitude sont rentrés dans d’antan le secret ou dans ce qui est confidentielle mais comment vous aviez anticiper les événements en afghanistan dont la france en se retirant dès 2014 est déjà un petit peu même anticipé que ceux ci allait mal se terminer tiens il ya un débat intéressant dans le tome c’est en l’occurrence ce n’est pas nécessairement notre rôle à nous dévaluer le faire des évaluations à partir du renseignement sait on peut travailler à partir des renseignements mais il ya des gens dont c’est le métier sur l’afghanistan en l’occurrence on voit dans la presse une discussion sur comment ça se fait que les français ont commencé leurs opérations d’évacuation plus tôt que les autres est ce que la presse raconte je suis assez enclin à la croire c’est que ça n’est pas que la france avait accès à un enseignement différent c’est que 200 renseignement elle a tiré une analyse une évaluation différente donc ça c’est un premier point concret intéressant ça montre que ce qui compte c’est pas juste ce qu’on regarde enfin juste qu’on voit c’est la façon dont on le regarde pas si on dansait soi même ne pas se contenter de la première idée mais de se saisir de parce que souvent les fêtes ont la tête dure mais on est du mal enfin l’exemple du pentagone le montre c’est que ils savent être qu’il avait catastrophe ils n’ont pas anticipé alors j’aime beaucoup l’expression penser contre soi même c’est une autre façon de dire être poil à gratter mais pierre eisner que j’aimais beaucoup notamment beaucoup cité ou notamment beaucoup cette idée qu’il fallait systématiquement penser contre soi même je pense que c’est important en général mais que c’est vraiment le rôle du caps d’aider au maximum le système à penser contre soi même ce qui est intéressant aussi dans le l’exemple afghan c’est qu’il ya un des facteurs c’était la rapidité et c’est à dire je ne pense pas que beaucoup de gens faisait l’analyse que la situation allait rester durablement stable en afghanistan mais ce qui est frappant c’est que les deux ce qu’on sait des évaluations renseignements notamment qui avaient les américains jusqu’à c’est tard dans l’été c’était que le pouvoir à kaboul pouvait tenir encore plusieurs mois ce qui voulait bien dire qu’il pensait pas qu’ils tiendraient forcément éternellement mais le fait qu’ il est tenu deux semaines en août et plusieurs mois évidemment ça a changé considérablement considérablement les choses et donc là c’est aussi pour ça que c’est important quand on fait ce travail d’anticipation d’essayer d’ouvrir le les différentes possibilités et de passants fermée uniquement dans une forme de continuité ou dans ce qu’on considère être le scénario le plus probable des façons un des outils qu’utilisent les gens qui travaillent sur ces sujets là après vision prospective anticipation planification c’est de dire qu’ il s’agit pas forcément de regarder ce qui est le plus probable il s’agit aussi de regarder ce qui même moins probable peut avoir des conséquences vraiment extrêmement importante parce que dans ce cas là il vaut mieux l’avoir anticipée et il y avoir réfléchi avant de façon à l’anticiper et à être prêt si ça se passe évidemment ce qui est difficile c’est qu’on peut pas tout anticiper planifier toutes les options et donc il ya un moment où il faut faire des choix et c’est là où la décision politique intervient mais c’est important au moins d’ouvrir dans la discussion au départ pour avoir bien l’ensemble de ces de ces options ces différents scénarios à l’esprit au moment où on fait les choix juste un concept aussi tu es très souvent employés dans votre métier c’est les signaux faibles oui alors les signaux faibles c’est ça assez l’idée qu’ on fait donc on n’imagine pas l’avenir uniquement en prolongeant les tendances actuelles on cherche à regarder ce qui aujourd’hui est moins visible mais qui pourrait prendre de l’importance et je prends un exemple tout bête aujourd’hui aux caps il y a des gens qui travaillent à plein temps sur les questions numériques ou sur le climat l’environnement la biodiversité les sujets environnementaux c’était pas le cas il ya 10 ans c’est évidemment le signe du fait que la façon dont on fait de la politique étrangère les sujets sur lesquels on travaille l’environnement au sein duquel on opère change et qu’il faut s’y adapter donc ça c’est des choses qu’on doit pouvoir anticiper c’est pas nouveau le nil numérique ni l’environnement sont des sujets nouveaux sur les relations internationales pourtant ce fils très longtemps mais plusieurs décennies mais au moment où ils ont commencé à apparaître on n’avait pas nécessairement l’idée ni de l’importance qu’ils allaient prendre ni dé façon dont il allait prendre cette importance et des conséquences qui pouvait avoir et donc regarder les signaux faibles c’est ça évidemment là je parle d’un niveau assez macro on peut aussi penser à regarder des signaux faibles dans telles crises régionales sur l’évolution de tels acteurs l’évolution d’une situation politique économique technologique sur tel ou tel sujet on regarde ce qui peut se développer ce qui est un facteur d’évolution et de transformation d’une situation d’un comportement d’une d’une thématique pour voir et essayer de d’imaginer vers où ça peut nous emmener il ya beaucoup on arrive à l’issue de cet entretien il ya beaucoup d’étudiants qui aimerait qu’ils sont fascinés par la diplomatie par le métier de diplomate en même temps ça des frais un peu on sait qu’il ya très peu de postes quels conseils donneriez-vous un étudiant qui voudraient rejoindre notre équipe alors d’abord la première chose c’est que vient d’y avoir à la courneuve se déroule en ce moment à la courneuve cette semaine ce qu’on appelle l’académie diplomatique d’été qui vient d’être créée avec l’idée justement de discuter de présenter le quai d’orsay et les métiers diplomatique à des jeunes qui sont intéressés des lycéens des étudiants qui sont intéressés par sa avec l’idée de viser justement un public qui pourrait penser que c’est quand même un peu c’est des métiers qui sont pas forcément fait pour pour lui ou ou qu’ils sont un peu qui sont sélectifs ou élitiste dans un sens un peu exclusif et évidemment c’est des métiers qui sont difficiles progrès tas de raisons qui suppose y compris de parler des langues étrangères ce n’est pas forcément le cas de tout le monde était là mais qui sont tout à fait ouverts et qu’ils sont de plus en plus il ya des études sociologiques sur la diversification croissante des profils des diplomates recruté que ce soit une femme aux origines socioculturelles socioéconomiques et c est ce qui est important c’est alors de parler les langues étrangères ça c’est totalement indispensable en s’y prenant à l’avancé quelque chose qui est faisable deux c’est mieux qu’une unsa n’est pas assez la deuxième chose c’est qu’évidemment c’est possible de faire des stages à la fois au ministère des affaires étrangères à paris et dans les postes alors dans les postes ça peut être un peu coûteux mais à paris c’est sans doute plus simple même si tout le monde n’est pas parisien et puis profiter de ces stages justement pour avoir une compréhension du type du type de compétences dont on a besoin et puis après il ya des concours pour passer pour rentrer dans la diplomatie mais il ya aussi comme je le disais tout à l’heure de plus en plus de gens qui travaillent au ministère et qui sont contractuels et donc le concours n’est pas la seule manière de rentrer au ministère et le moment pour intégrer une carrière diplomatique s’est pas uniquement à la fin de cette étude au moment où on passe les concours ou à un moment de sa vie où on décide de se réorienter mais ça peut aussi être un moment où on a déjà acquis une expérience professionnelle ou pas et où on décide d’être candidat et toutes les offres d’emploi du ministère sont disponibles sur un site internet qui est le site place de l’emploi public qui permet d’accéder et nous on recrute y compris comme je disais tout à l’heure des contractuels et donc on recrute y compris à travers ce site merci manuel lafont a tenu de toutes ces explications sur le quai d’orsay et la prospective qui s’y mènent merci beaucoup

Leave a comment