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Quel est le signe le plus difficile à vivre ?

Quel est le signe le plus difficile à vivre ?

Quelle est la plus belle parole d’Allah ? Le bien qui t’arrive provient de Dieu ; le mal qui t’arrive ne peut venir que de toi-même. Et qui te fera connaître ce qui est le jour de malheur ? Le jour où les hommes seront comme des papillons qu’on disperse, Où les montagnes seront comme des flocons de laine cardée. How much is it to make an NFT? On average, the cost of creating NFT ranges from $0.05 to over $150. The cost of creating NFTs depends on various factors such as the cost of blockchain, gas fee, marketplace account fee, listing fee etc. Ethereum and Solana are the most expensive and cheapest blockchain, respectively. Qui est le plus fort l’OTAN ou la Russie ? D’après l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), la Russie comptait en janvier 2021 6.255 ogives, soit le nombre le plus important au monde. Face à elle, l’OTAN dispose d’un total de 6.065, répartis entre les USA (5.550), la France (290) et le Royaume-Uni (225).15 mai 2022 Quelle Parachain choisir ? Les «parachains» gagnantes L’un des plus susceptibles de gagner l’une des premières fentes de parachain est Moonbeam. Son frère Moonriver a déjà obtenu une place sur le réseau Kusama et est passé à 162 dans le classement CoinGecko, avec une capitalisation boursière de 492 millions de dollars.19 oct. 2021 Quelle crypto Staker sur Ledger ? Staker


pourquoi est ce à quoi qu’est ce que j’ai fait il a un plan il va sortir une à nom de dieu il va sortir une arme elle aussi elle est dans le cool ils vont me tuer mais laissez le tranquille de à gauche et dd33 à 5,5 à gauche cité cnn tanger tanger m dite orange et noir [Musique] bonsoir quand l’autre devient un danger et que tout ce qui vous entoure représente une menace voilà un exemple de centimes au que peuvent expérimenter les personnes atteintes par des troubles psychiques vivre avec une maladie psychiatrique c’est un combat au quotidien contre soi même mais aussi contre les préjugés et les stéréotypes que la société projette sur ce qu’on appelle communément les fous ce soir vous allez voir qu’au delà des clichés ces individus font preuve d’une grande lucidité et d’une belle sensibilité quand il s’agit de raconter comment ils composent au quotidien avec leur différence c’est le cas notamment de notre premier témoin nathan cinéaste romand est également atteint de schizophrénie bienvenue dans la tête d’un fou [Musique] la première crise que j’ai je n’étais plus vraiment moi j’étais témoin dans mon enveloppe corporelle en fait mon cerveau était en avait explosé il avait décidé des règles en fait ils décidaient de dire tu es sur écoute ta femme ilva va mourir tu dois te marie avec kate qui le petit clic notre temps rouge dans la salle de bain ton père de la radio c’est une bombe l’ombre là dans les arbres ici là-bas derrière l’ombre un peu honte comme ça c’est un sniper je restais pendant quatre heures sur une chaise en attendant que condé place sinon je vais me faire tuer j’étais embarqué dans un cauchemar éveillé j’étais morts jetés vivants j’ai cru que ma famille était découpé dans un camion je croyais que ma soeur se fait violer dans une salle sauf c’est dans ma tête mais ça change rien à la force émotionnelle et aux problèmes post traumatique que ça peut causer jeu soit réelle ou pas parfois présenté comme le cinéaste de la folie nathan hoffstetter a fait de son expérience de la psychose la matière première de ces films avec radioactifs il a d’ailleurs remporté le léopard d’or dû meilleur court métrage suisse à locarno en 2013 je suis fou parce que je dépassais les cadres société c’est tout j’ai une étiquette veut pas d je le suis là je suis très bien chez normal c’est ça peut-être dans la tête d’un fou c’est juste pas être dans la tête depuis pas que c’est autant la tête de quelqu’un de normal jusque dans la tête d’un fou c c’est quelqu’un qui a des rêves as tellement haut qu’il ne perdra jamais de vie quoi [Musique] un premier épisode psychotique surprend nathan hoffstetter au beau milieu de ses études de cinéma j’ai fait ce qu’on appelle à une décompensation psychotique c’est un burn-out avec psychose sur un tournage 14 jours de tournage que j’avais enchaîné et je vais pas dormi ma deuxième crise j’ai fait une année est une unité de réhabilitation thérapeutiques tout qui fait partie de l’hôpital de nom et j’ai dormi en fait pendant une année dans le sens où je dormais 17h02 moyenne par jour j’ai pris 35 kg avec le ris péri dont une molécule à ses vieilles pas très efficace qui prenait 3 heures dans un raid et le plafond on va où je dormais à moitié moitié et 3 heures jeux red et le plafond je vivais la nuit j’ai eu la dépression chronique pur et dur je me lavais pas je prenais du poids je ne parlais pas tout ce que je suis en train de dire en ce moment même je les dis en une année et pourtant je suis toujours alors toujours accrochée à la vie dans le passé on parlait de névroses et de psychose la névrose s’étaient toutes les maladies psychiatriques qui étaient en rapport enfin qui était proche de la normalité disant proche de tout le monde qu’on pouvait comprendre facilement parce que chacun vit des moments de tristesse ou d’anxiété et puis la psychose s’était des l’idée que c’est des choses un petit peu plus loin de l’expérience habituel avec des éléments ou la réalité perçue par la personne qui a une psychose n’est pas la même que la réalité perçue par l’ensemble des personnes en particulier les hallucinations c’est justement c’est des perceptions sans objet la plupart du temps c’est entendre des voix alors que personne n’est là qui nous parle qu’il ya vraiment une présence très très réel qui vient de l’extérieur et puis des délires qui sont des convictions qui sont pas partagées par les autres qui font pas partie des cadres culturels connu pour montrer la psychose de l’intérieur nathan s’est parfois filmées en pleine crise comme ici dans lé hall où on sera tranquille j’ai hâte de sortir quand même deux camps s’affrontent et film aucune de mes crise j’en ai eu j’arrive même que l’ue allait compter vraiment jeudi en avoir quatre ou cinq le crise psychotique chacune différente soin maniaque qui soit dépressive soirée un peu bipolaires mais c’est quoi la question du jeu est ce qu’on les sent venir banon voilà c’est ça non on se rend pas compte évidemment la réalité distordue dans notre cerveau donc elle et elle est réelle mais elle a juste changé dans notre tête la majorité du temps grâce à la médication en fait je suis normal tout temps jusqu’au mon cerveau abandonné a envie de sécréter beaucoup de dopamine ou d’un autre liquide du cerveau ben ça que ça filtre en fait ça fait que c’est moins puissant et je le vois monter donc j’ai deux trois crises dans mes critiques que j’ai senti monter et que j’ai laissé délivré au milieu fermé donc chez moi j’apprends même mais parce que j’ai l’expérience de la maladie on va dire que ça fait neuf ans maintenant que j’ai une étiquette de schizophrénie de vue je suis complètement en ce moment para nord ouais je suis bloqué j’ai sans fin la pression de tous ces regards je prends même des risques en filmant pas trop quand même l’espoir ça peut être une expérience terriblement angoissante un de perdre son esprit de sentir que une force extérieure a le contrôle total sur soi sur son comportement à l’extérieur de cet esprit qui vit cette expérience il y a l’entourage qui a aussi peur de cette perte de contrôle [Musique] la deuxième crise je disais de la première fois je suis schizophrène j’ai l’impression que cette étiquette on me l’avait vraiment collé quoi on m’a vraiment collé une étiquette avec ce mot horrible alors que après je me suis bel et bien rendu compte que c’était tout sauf une pathologie si je devais refaire ma vie je la referais tel quel sans rien changer sans rien changer avec toutes les crises parce que ça m’a donné un pouvoir une hypersensibilité une ouverture aux gens que raja j’aurais jamais autrement vous l’aviez pas avant bien sûr je l’avais en moi mais tout le monde l’a tout le monde là jusque chez certains ça se déclenche de manière très forte ça explose et on se retrouve ici dans un cadre pour celui-là ranger sa poche manifester à tout âge mais le 80% des personnes qui souffrent de psychoses ça commence entre 18 et 25 ans le cerveau de l’enfant c’est un cerveau incroyablement plastique incroyablement souple où il ya des milliards de possibilités de connexions neuronales etc et puis au début de l’âge adulte il ya toute une partie de ses connexions neuronales qui disparaissent pour que le cerveau soit un peu moins souple mais un peu plus efficace voilà il suffit qu’elle quelques petits problèmes de mise en place alors par exemple des stress ou la consommation de substances au début de l’adolescence comme le cannabis par exemple on sait que ça peut modifier très légèrement cette configuration et aboutir une psychose par exemple donc ya pas une lésion au sens où il manquerait par exemple une partie du cerveau ou bien où il ya quelque chose de visible au scanner des choses comme ça mais c’est vraiment au niveau microscopique de des connexions neuronales une sorte de disque en activité c’est à dire qu elle les connexions se font mais il y a des petites anomalies qui font que ce problème [Musique] une expérience effrayante la psychose mais qui a aussi son versant lumineux et inspirant pour les films que nathan tourner quand c’est beau par exemple un moment donné je croyais plus de contrôler la météo le temps elle m’appelle matin ça tombe bien et je croyais vraiment pendant qu’il pleuvait que je pouvais faire qu’il fasse beau et évidemment une éclaircie est apparu plus petit puis en fait elle m’a vraiment elle était tombée au bon endroit et je me suis j’ai eu une vague de chaleur et ce moment là c’est le moment où j’ai été le plus heureux de toute ma vie j’ai jamais sentie une sensation de légèreté et de chaleur et de même pas tout puissant semez d’apaisement en fait de me dire que le soleil oui a dit oui de venir et après ce qui est intéressant dans tout ça c’est que j’étais tout seul à penser ça un imaginer 8 milliards d’individus sur la planète qui s’arrêtent de bouger un qui sont réceptifs qui se posent un coût qui veulent qu’il fasse beau vous croyez vraiment que c’est pas possible je sais pas moi non plus j’y pense très fort hot fauvel bonsoir vous êtes maître d’enseignement et de recherche à la faculté de médecine à l’université de lausanne vous êtes historienne et l’un de vos domaines de prédilection c’est l’histoire de la psychiatrie alors on l’a intitulé cette émission dans la tête d’un fou qu’est ce que vous en pensez ce mot fou il et dénigrant alors de prime abord c’est vrai que ça peut paraître peut-être un peu provocateur parce que c’est du langage complètement profane et pendant très longtemps on a cherché à remplacer ce mot par d’autres mots aliéné malade mental pour certaines pathologies schizophrénie mais en réalité le stigmate il s’est attaché à chacune de ces appellations et puis dans l’eau fouille a pas juste de la maladie le mot fut finalement il est trés polysémique on a parlé du fous de dieu du fou du roi et dans le fond sur cette longue histoire du mot fou qui va bien au delà finalement que seulement le médical en fin de compte cette pluralité c’est ce qui fait que les personnes qui sont concernées aujourd’hui c’est comme ça qu’elle préfère s’appelait le mat pride un peu pour retourner justement le stigma mais aussi pour montrer toute la pluralité que ce que c’est de porter un diagnostic ou une image de fous aujourd’hui dans la société mais quelles sont justement les stéréotypes qui sont véhiculées dans la société par rapport à la folie au fou or dans notre société occidentale c’est pas pareil dans toutes les sociétés je dirais que les imaginaires sociaux depuis très longtemps d’ailleurs il se divise un petit peu en deux il ya un imaginaire un peu positif qui est un peu le fou génial le fou héroïque le fouquet connectés comme ça à des voix que les autres ne peuvent pas entendre jeanne d’arc inspiré par dieu van gogh et tous les artistes nécessairement un petit peu particulier parce que il ya beaucoup cette idée que le génie c’était nécessairement de la folie donc le fou voilà comme ça très positif et l’ inverse en fait presque le revers de la médaille il a la vision beaucoup plus noir du fou dangereux le fou asocial l’énergumène le fou furieux on voit ça dans toute une tripotée de film les spectateurs ont peut-être vu split récemment de shyamalan mais dans les deux cas on est un peu sur l’image du super héros ou du super vilain mais c’est finalement des personnes qui seraient radicalement différente de nous et moi qui serai correspond pas à la réalité est là qui serait complètement hors norme qui serait finalement d’une autre humanité que la nôtre or c’est beaucoup plus compliqué que ça il ya un continuum pour donner un exemple en fait pratiquement tous les adultes un jour ont entendu une voix par exemple quand vous allez voir votre conjoint ou sa conjointe et que vous dites tu m’a appelé et puis dit non pas du tout ben vous avez fait une expérience un peu particulière d’entendre une voix la différence c’est que vous vous n’entendez pas cette voie en permanence qu’elle ne vous envahit pas mais en réalité toute personne peut un jour basculer et il y dit d’ailleurs qu’une personne sur deux de nous au cours de sa vie aura vraiment une perturbations psychiques à un moment d’ailleurs quand on pense à un trouble psychique c’est un peu compliqué si le diagnostic tombe schizophrénie bipolarité le ciel vous tombe un peu sur la tête notre premier portrait nathan lui voit pas les choses tout à fait comme ça évidemment c’est compliqué mais pour lui sa schizophrénie c’est aussi une force tout à fait c’est vrai que de prime abord ces mots schizophrénie qui sont extrêmement connoté en aussi qui font peur on les pense en négatif en déficit on pense à mon dieu c’est quelque chose qui m’arrive c’est une parenthèse dans ma vie c’est nécessairement c’est une maladie donc c’est quelque chose dont je dois guérir c’est quelque chose qu’il faudrait corriger or certaines personnes pour certains troubles un donc là les troupes qu’on appelle plutôt positif vous avez des des voix des hallucinations plutôt que les troubles en négatifs tels que la dépression certaines expériences les personnes disent mais non moi je me suis senti je me suis sentie dieu je me suis sentie stendhal je me suis sentie génial et j’ai pas eu l’impression alors bien sûr c’était voir jonathan se sent envahi ont aussi cessé c’est douloureux mais c’était aussi une force et il n’est pas le seul à présenter les choses comme ça [Musique] nous avons tous connu une fois ou l’autre des moments de grand stress de confusion qui nous pousse parfois une perte de sens ces moments sont en fait liés un mécanisme bien précis de notre cerveau que les spécialistes appellent la saillance en temps normal notre cerveau a du mal à porter attention à tous les éléments extérieurs qui proviennent à lui il opère alors une sélection parmi tous ces stimuli et le garde que ce qui lui semble prioritaire pour bien fonctionner pour les personnes qui vivent des états psychotiques ce tri du cerveau est altérée toutes les informations leur semble extrêmement importante vital même sans réussir pour autant à leur donner du sens nous avons mis en place une expérience qui reproduit artificiellement ce sentiment notre expérience réunit six volontaires dont nous allons perturber artificiellement le seuil de sai ans autrement dit nous allons les obliger à inventer du sens là où il n’y en a pas forcément pour y parvenir nous utilisons un dispositif tout simple une bande son où se mêlent bribes de conversation sont et bruits divers apparemment totalement incohérent pourtant nous prétendons à nos volontaires qu’un message s’y cachent leurs réactions sont d’observer discrètement par le psychiatre alors mettez vous par ici si vous êtes là bien c’est parce que je vais vous demander d’entrer l’un après l’autre dans cette pièce il va y avoir une ambiance sonore je vais vous demander de bien écouter et de déterminer le message qui vous est tout spécialement dédié [Musique] c’était mission impossible de donner du sens à cette cacophonie stressé nos volontaires réagissent plus ou moins intensément à l’inconfort de la situation c’était un peu le bordel c’était difficile à déceler ce qui était un son en sont significatifs et pas quoi c’était un peu du bruit des fois beaucoup de bruit du cac cafouillage partout horrible on montrait l’effet d’une forme d’inondations perceptive c’est à dire qu’il ya des stimuli qui sont difficilement identifiables où il ya des paroles il ya des sons il ya des choses qu’on peut reconnaître et d’autre part ça donne pas un sens vraiment cohérent chaque simulation moore une réflexion donc c’est ça j’essaie de comprendre comme ça passe très vite on n’a pas le temps de tout analyser bout d’un moment c’est trop le savoir yves plus à suivre on fait un peu comme écrasé par toutes ces informations après exactement le message qui est envoyé à moi la seule chose peut-être c’était bonjour madame mais enfin comme il n’y a ni il ya d’autres femmes je sais pas si c’était pour moi spécialement on a l’impression d’être enfermé par tous et ont le cul rond j’ai essayé de comprendre certaines choses et puis du moment que j’ai pas compris ma ça me stresse parce que consciemment ou inconsciemment j’ai envie de savoir ce qui se dit ou ce qui se passe me suis senti un peu haut est prise en otage par quelque chose j’aimerais savoir pourquoi on m’agresse pareillement quelle est la raison enfin le message s’est embrouillé ton esprit pour ensuite se mettre ce qu’on veut dans ta tête c’est un peu ça alors c’est peut-être un peu parano mer [Musique] ce qu’ont vécu les personnes dans cette expérience on a fait c’est ce que vivent les personnes avec une psychose c’est justement cette espèce de d’inondations constante de stimuli qui ont du sens on a tous envie de trouver une explication à ce qui se passe puis on sait bien que si on a cette explication on va être soulagé lorsqu’il change peut-être pour les poulets la psycho c’est que justement les personnes sont persuadées qu’il ya quelque chose de très important comme message là on a dit aux personnes il ya quelque chose d’important message mais bon ils peuvent prendre ça avec beaucoup de distance mais imaginez qu’une personne se disent il ya un message dans ce bruit et ma survie va dépendre de ma compréhension de ce message va déterminer si je vais survivre ou pas c’était une expérience et c’est ça fait comme pas fin tout comme si la sensation d’être vraiment en dehors de soi d’avoir d’être plus dans un corps mais d’être partout et c’est ça fait ça fait tourner la tête ça fait comme si on voyait là une sorte de vérité qui était pas aperçu avant et c’est perturbant mais on sent que c’est on est tellement là c’est tellement justes qui se vit contre mais même pas en question on n’est même pas en train de se dire attends là je suis en train de halluciné il faut que je téléphone aux urgences la crise mystique de miso et bachelart a duré cinq ans pendant lesquels elle se sent investi d’une mission divine elle écrit et publie un livre l’évangile de mise ou et mais perd aussi son emploi je me souviens de cette mise ou et ça m’importait pas du tout de gagner de l’argent avoir à manger avoir des amis même être maman je m’en foutais complètement il n’y avait plus du tout d’intérêt à rien du tout sauf la révélation de je sais pas j’ai l’impression d’être d’avoir un espèce de fils lâche qui me passent elles dans le nez j’ai mes cheveux sont hélas c’est ça faisait un truc d’hommes oui c’était bizarre s’il ya vraiment ensuite d’illustration aussi je me sentais devenir marionnettes puis je disais ah ça y est ça commence vivien le il sait pense que c’est si c’est la maladie s’il c’est autre chose on sait rien mais me faisait faire des choses étranges il me dit f me faisait dire des choses très bizarres mais c’était pas moi jeudi c’était pas moi les médecins dia vous avez fait une hallucination vous preniez pour jésus tout ça est alors moi je les terres je peux dire que je n’étais plus région c’est ce que ça veut dire de souffrir pour quelque chose que personne ne comprend même si c’était pas vrai même si c’était une hallucination que c’est un peu un délire et je suis en humain j’ai ressenti ce que vous faire ressentir un espèce d’envoyer de dieu dans certaine forme de psychose si par exemple vous un délire mystique qui est en contact direct avec dieu c’est une expérience fantastique dieu vous parle il vous a choisi ça peut être pénible et douloureux mais en même temps c’est incroyablement exaltant et accroît ses découvertes à cran ça peut devenir aussi très difficile de revenir à d’êtres humains comme un autre en plus d’avoir une étiquette de maladies en plus devoir prendre des médicaments pour faire disparaître tous à cette mission divine écrasante isole de plus en plus mise ou et son mal-être la pousse à tenter de se suicider même à l’hôpital j’étais consciente que j’étais toujours dans cette identité d’envoyer dieu même après avoir essayé de me tuer un qui compte les je me souviens j’étais comme ça on peut on délire les personnels infirmiers demandé vous êtes qui vous êtes madame bachelard vous avez une fille puis dans la tête visées au moma tu parles monf ma fausse identité quoi je la connais ta fausse identité pitt qui voit finalement j’y jouais je vends un hôpital psy si vous voulez sortir il faut jouer le jeu du normal jésus qui est sortie de l’hôpital psychiatrique mais il faisait croire les thèmes isu et c’est très difficile d’entendre que que qu’on est malade c’est très difficile parce que entendre qu’on est malade c’est une forme d’explication mais qui correspond pas du tout l’expérience profonde même si les autres ne pensent pas pareil on a profondément le sentiment qu on a découvert quelque chose qui pour nous est très important complètement vital et que même si les chutes les autres ne le partage pas ça veut pas dire que c’est pas vrai il ya un moment donné où j’ai regretté qu’ qui était parti c’est quand j’étais dans une grave dépression ou là il n’y avait plus personne ni musée ni jésus ni rien c’était la dépression et et j’avais uniquement comme accrochage le discours des psychiatres qui disait vous avez vécu un délire mystique je ressentais plus le côté vivant je le ressentais plus du tout est la spiritualité pour moi était morte j’étais morte puis tout d’un coup quand j’ai commencé à aller mieux il y avait de nouveau cette espèce de connexion avec le tout qui était de nouveau là j’ai compris que je ne devais pas renier l’expérience de folie qu’il y ait eu et ne pas complètement m’attacher au discours médical parce que là ça me convient pas mais la négociation était ok il ya cette part là qui est là je l’acceptent mais il faut pas qu’elle me fasse perdre le contrôle de la réalité nouvelle profession dans la recherche en psychiatrie nouveau compagnon nouvelle maison quatre ans plus tard bisous et bachelart a réussi à reconstruire sa vie comme un happy end après une rude épreuve ces sites c’est trop c’est non ça je suis content d’être en vie quoi c’est une expérience limite vraiment et il faut il faut pas là il faut pas trop la recherché parce que bon d’accord je peut-être je devais passer par là je regrette rien mais mais mais mon dieu quels sacrifices et pis quelques élus je me suis battu justement parce que c’est que c’est comme un cercle vicieux où finalement tout on est enfermé la société fait qu on nous perçoit comme des malades ça ça veut dire quoi c’est à dire j’ai vécu un épisode psychotique qui est de 2011 à 2016 et ça veut dire que je suis une étiquette figé jusqu’à la fin de ma vie où j’aurai besoin de tout nous tout ce système de contrôle social pour pour que j’assume cette étiquette de bain de marginal d’anormal je sais pas non au moment où quoi j’en ai assez je veux sortir de ce à dire mais oui mais ayez je suis pas plus fou que que d’autres [Musique] hôtes fauvel visu et bachelard nous dit que la société la considérait la considère comme une personne malade dans le monde médical psychiatrique comment est-ce qu’on envisage les troubles psychiques c’est une très vaste question parce qu’il existe des psys si je puis dire de tous poils il en existe des psychiatres des psychologues des psychanalystes et au sein de ses différentes professions il ya différentes chapelles théorique certains qui pensent que c’est plutôt d’origine psychologique d’autres qui penche plutôt sur un versant organique certains qui combine mais sans entrer finalement dans le détail de toutes ces théories ya un point commun à toutes ces chapelles c’est de dire que c’est un défaut un déficit qu’il faut aider les personnes à revenir dans la norme qu’il faut finalement les guérir c’est le slogan de la médecine vous promettre de vous guérir lorsque diminué c’est qu’elle n’arrive pas à concevoir que cet épisode dans sa vie c’est seulement une maladie se serait c’est juste elle dit qu’elle ne veut pas gommer cette partie d’elle en fait tout à fait pour elle c’est pas juste un trouble une parenthèse une maladie quelque chose qu’il fallait seulement corriger ou guérir ça fait partie de l’expérience de sa vie elle ne peut pas juste gommer ça elle a vécu quelque chose d’intense qu’elle veut intégrer dans le dans le continuum de sa vie et elle n’est pas la seule à dire cela et c’est pour ça qu’aujourd’hui on est un petit peu passés d’une vision de la guérison absolue à une vision plutôt du rétablissement du vivre avec où les personnes peuvent intégrer ce qu’elles ont vécu dans leur subjectivité dans leurs expériences de vie pour les personnes atteintes de troubles psychiques le plus lourd à porter n’est peut-être pas la maladie en soi mais bel et bien l’exclusion sociale qui l’accompagnent même si l’on ne ferme plus les fous dans les asiles on continue plus subtilement de les maintenir aux marges de la société pour comprendre sur quelle base se construit cette discrimination avec l’aide du psychiatre charlesbourg sac nous avons imaginé une expérience qui montre les signes extérieurs de la folie du moins à en croire l’imaginaire collectif pour ce faire nous avons demandé à des volontaires d’identifier des malades psychiques dans un groupe de personnes entrées seulement il ya trois chaises prenez place la maladie psychique est invisible mais inconsciemment nous avons tous tendance à stigmatiser nos semblables ce que vous devez savoir c’est que dans 7 salles d’attentes il y aura deux personnes qui souffrent de troubles psychiques et qui nécessitent des soins ce que je vais vous demander c’est de déterminer qui sont ces deux personnes parmi les autres d’accord qui est fou pour notre expérience nous avons réuni deux groupes de trois volontaires qui vont devoir réviser leur sens de l’observation je suis très observatrice ce genre train de regarder de d’imaginer une histoire sur un personnage que je croise défense bastien aussi en vinyle j’aime beaucoup observé les gens les légines que je peux percevoir dans le regard dans le corps dans une pièce voisine nous avons installé six complices dont les volontaires observe incognito le comportement pendant 10 minutes quels critères utiliseront-ils pour identifier les deux malades psychiques dans le groupe et désigne auront-ils les bonnes personnes et vous de votre côté saurez vous le faire votre choix est fait alors entre nous voici qui sont les complices de la salle d’attentes trois d’entre eux sont étudiants francesca anne et sallaumines deux personnes ont effectivement un diagnostic de troubles psychiques jules je vais pas pas dans quatre mois et je souffre de schizophrénie et claire-lise je suis maman de six enfants grand maman de six enfants j’ai été diagnostiquée il ya longtemps un trouble bipolaire et je suis père praticienne en santé mentale enfin vous aurez probablement reconnu charles le sixième complices je suis professeur de psychiatrie au chu veut nos volontaires eux ignorent évidemment ces informations il observe les moindres détails qui pourraient les aider à se déterminer jacente est un petit peu mal dans son corps au niveau maximum en y regarder à droite et à gauche j’avais l’impression d’avoir quelqu’un d’introverti de très timide plus tard et prend le journal est le feu tu as et nerveusement et son regard son camp il y avait vraiment des aides liées à des signaux de stress elle a jeté ses cheveux en arrière je trouvais ça bizarre lesquels de nos complices sont les plus crédible dans le rôle du fonds vainqueur incontesté charles il a été cité à trois reprises [Musique] il avait l’attitude un peu bizarre un comportement étrange l’avait aussi l’air la plupart du temps d’avoir un peu un regard dans le vide et de pas savoir s’occuper en fait peut-être parce que la vella d’être assez sérieux que c’est assez pensif salomon obtient deux voies les mains sur ses genoux j’ai regardé à droite et à gauche j’avais l’impression d’avoir quelqu’un d’introverti de très timide eux vous à peine regarder qui prenait son journal mais qui lisait pas vraiment mais c’est son regard enfin c’est difficile à expliquer son regard son camp il y avait vraiment des signaux de stress et de l’inconfort en fait d’être là claire-lise fait également citée deux fois elle avait l’air vraiment stressé tout le monde alors c’est peut-être dû à son travail ou je ne sais pas elle avait l’air d’être préoccupés et pour moi dans une salle d’attenté quand on est préoccupés ça veut dire qu’on en attend soit une réponse soit on sait qu’il ya quelque chose qui va être edika peut-être pas forcément nous plaire une seule personne à identifier le trouble de jules mais là pour le coup j’ai pas d’arguments pas d’arguments je sais pas trop une autre personne a cité francesca elle cherche à me souvent l’occupation pour elle n’était pas sereine en fait elle était pas voilà c’est ce que j’ai perçu et en fin de classement anne n’a jamais été cité au final dans plus de deux tiers des cas nos volontaires se sont trompés de fou si je vous dis que le monsieur en chemise bleue sa profession et psychiatre rachik repas moi je vais aller le voir à noter toutefois qu’un des volontaires a estimé ne pas pouvoir répondre moi j’ai pas vu quoi que ce soit qui vous permettrait de garba oui je sais absolument cette personne qui souffre d’un trouble psychologique on aime bien fonctionné par catégorisation ça c’est fait partie du du raisonnement humain des fois on a des idées reçues qui qui sont pas adéquates on a vu les personnes ce matin qui m’en prit conscience de qu’est ce que ça pouvait être de stigmatiser ils ont vu l’aspect très abstrait de deux des critères choisis c’est bien se tromper aussi en fait on apprend des choses donc oui je way moins de jugement et me dire que c’est mes ressentis après c’est pas forcément la vérité je sais qu’on est en fonte sable donc j’essaye de faire plus attention mais ça ça me fait les maliens piqûre de rappel le problème de la stigmatisation c’est quand ça devient une catégorisation qui va conduire à la discrimination ces critères conduisent à donner des traitements différents aux personnes ou de se comporter différemment sur la base d’un jugement un peu arbitraire autre nouvelle alors on voit que même si on fait attention à ne pas avoir de jugement il est facile d’avoir des stéréotypes des clichés sur les personnes qui vivent avec un trouble psychique la stigmatisation est forte vous si vous aviez un trouble psychique qu’on ne verrait pas parce que stabiliser est-ce que vous en parleriez à votre employeur par exemple même si on peut être quand même relativement rassuré par l’expérience que vous avez mené où les gens sont relativement quand même bienveillant ma réponse très claire non pourquoi d’abord parce que c’est du registre du personnel on n’a pas d’injonctions à tout dire à son employeur de ce qui nous arrive et deux parce qu’il peut être un petit peu réaliste les chiffres malheureusement sont là si csu dans votre milieu professionnel que vous avez un jour eu un trouble psychique vous avez deux à trois fois plus de risque de vous retrouver en situation de chômage il arrive d’ailleurs que les personnes elles mêmes qui sont touchés par un trouble psychique phase de l’auto stigmatisation qui ne se sentent pas capables de vivre une vie normale entre guillemets tout à fait là c’est vrai qu’il ya aussi un rôle des médias en partie en puisqu’on sait que les sujets qui sont sur les troubles psychiques sont très souvent stigmatisant et les personnes ont tendance à s’auto assimilé à leur maladie ou alors trouble en disant voilà je suis malade je suis donc faible je suis schizo donc je suis dangereux or déjà vous n’êtes pas votre trouble et ensuite vous n’êtes pas responsable et vous n’avez pas vous laisser envahir par les images et les stigmatisations qui viennent de l’extérieur est-ce qu’il faut agir individuellement je pense que non parce qu’on ne peut pas aller tout seul batailler contre la société on peut essayer mais quand on est soi-même vulnérables il vaut mieux agir en solidaires ensemble en collectif on est plus fort et s’investir plus tôt dans les associations ou justement ces dernières années on a vu beaucoup de collectifs de personnes concernées prendre l’importance prendre de l’influencé être capable de faire évoluer les choses d’ailleurs me disiez qu’il existe plusieurs associations en suisse sensible aux questions liées aux troubles psychiques à genève la fondation trajet favorise depuis 40 ans l’intégration sociale et professionnelle des personnes vivant avec un trouble psychique regarder [Musique] c’était la première mcbride de suisse en 2019 à genève parmi les organisateurs de la manifestation la fondation trajet se montrer fier d’être fou c’est vite dit pour les personnes concernées le pas n’est pas si facile à franchir la fondation trajet favorise l’intégration professionnelle des personnes vivant avec des troubles psychiques elle propose des formations et des emplois dans les entreprises sociales qu’elle gère rien n’indique que les employés de ce café restaurant qui se prépare aux coups de feu de midi sont en réintégration quelques professionnels encadrent leur formation aux métiers de la restauration et comme ailleurs la priorité c’est la satisfaction du client oui en général se passe bien bien sûr à détroit lions des fois qu’ils sont pas faciles à gérer quand ça arrive je préviens les chefs à rester tout le temps la maison on n’a pas de vie sociale on a vraiment déconnecté hauteur de la réalité donc ça fait du bien de pas un travail m très bon toujours très bon le personnel est très bien vraiment je peux pas comment dire je suis comme à la maison [Musique] la maison du rondeau héberge une dizaine de personnes vivant avec un trouble psychique elle s’y installe quelques années le temps de reprendre pied dans la vie particularité son jardin s’ouvre largement sur la place de jeux d immeuble tout proche malgré cette ouverture on avait très peu de liant il ya les enfants qui jouaient à côté les résidents qui profitaient du jardin mais aucun contact entre deux c’est un petit peu ce qui a amené le l’idée de se regrouper dans ce qu’on a appelé le collectif cultivons nos voisins avec l’objectif un petit peu de justement créer des moments de rencontres sur cet espace partagé on a entre autres construit une énorme table de quatre mètres 30 ou vraiment l’objectif c’était pouvoir se rencontrer apéro projection de match de foot jardinage en commun les occasions de rencontres sont nombreuses beaucoup d’habitants du quartier sont conquis alors que les résidents de la maison doivent surmonter leurs craintes c’est très difficile de pour moins de avoir un contact avec les voisins même quand je suis arrivé à la mise en rayon doha en 2015 je disais pas tout de suite bonjour aux autres voisins d’à petits jets aller tout doucement mais sûrement avec angoisse mais j’ai quand même réussi à faire le pas fait en soldes d’été vers les bacs alors allez des herbes à tout ça et ça m’a aidé un peu pour s’ouvrir et avoir plus confiance aux moyens navals [Musique] au début j’étais pas spécialement je regardais pas trop après c’est vrai que par rapport au bac typiquement là ça m’a intéressé parce que j’aime beaucoup la botanique et tout ce qui est les fleurs tout ça je suis passionné si jamais on a toujours peur de de l’image qu’on voit donc ne protège pas mal en ayant l’air d’être être dans mes appuis alors qu’en fait de bages passer assez sensible à ces dans le doute de toute thérapeutique pour les résidents le collectif cultivons nos voisins a aussi pour effet d’animer la vie du quartier je pense à aider à susciter une vie de quartier et puis après c’est vrai que dans ces moments-là on faire on fait pas vraiment la différence entre quels voisins habite dans le banquet du meuble ou dans quelle maison donc c’est vrai que ça c’est le bilan positif et puis après ben c’est un incessant travail en libye mais de garder le lien avec des résidents qui tourne beaucoup parce qu’ils sont la prod étant défini et puis aussi des habitants de l’immeuble qui tourne aussi parce que la vie fake quant aux changes donc ça reste quelque chose à maintenir en vie garder le contact avec les autres éviter la marginalisation voilà le défi que doit relever toute personne souffrant de troubles psychiques pour s’en sortir certain temps de transformer leur fragilité en force de faire en sorte que leurs stigmates devienne une compétence c’est le cas de notre prochain témoin caroline et l’a fait de sa maladie la matière première de son travail je dirais que mon parcours vraiment mes premiers contacts avec la psychiatrie c’était au tout début de mes études supérieures donc j’avais j’avais 18 ans est en fait très vite mon état s’est détérioré acea manière assez enfin suffisamment grave pour que ça ait motivé une une hospitalisation bonjour à tous comment allez vous j’ai le plaisir de vous accueillir pour secours aujourd’hui caroline sous terre enseigne à l’école de soins infirmiers de la source son coût représente le rôle du père praticiens en santé mentale une nouvelle profession qui intègre d’anciens patients psychiatriques dans les équipes de soins mais changement est en général j’en vois certains jeter un regard incrédule elle son voisin mais attends ça veut dire que la prof c’est une folle et oui en effet vous avez à faire ce matin à une authentique malade mental des diagnostics au cours de ma longue carrière en psychiatrie j’en ai reçu pas moins de sept donc vous avez l’embarras du choix stress post traumatique troubles du comportement alimentaire sain doit plus trop maintenant mais je vous assure qu’ un moment c’était c’était assez visible dépression sévère chronique troubles d’anxiété généralisée troubles de la personnalité borderline et last but not least troubles bipolaires de type de la maladie ben là elle nous tombe dessus la reçoit et rétablissement c’est ce qu’ont réussi à en faire alors il faut pas devenir père et dent pour s’engager sur un rétablissement ce n’est pas ça que je veux dire mais met clairement moi ça m’a permis de huy de transformer de la boue en or en fait et je vous propose de vous mettre en binôme de 2 donc un va jouer le médecin et l’autre le patient pouvoir être utile c’est j’en ai besoin peut-être trop besoin je pense que ça ça fait une brève une vraie différence mais ça donne un sens et puis ça me permet de me regarder différemment aussi je pense que c’est ça qui m’a permis d’accepter en fait ce qui m’arrivait puis de m’accepter mois mais ce qu’on voit c’est que dans les services où on a des pères praticiens ça change beaucoup les rapports notamment ça réduit beaucoup le recours à la contention beaucoup le recours à la contrainte ça change même le langage des professionnels qui met ce qui va aussi changer bain les rapports relationnel avec les patients l’idée avec laquelle on arrive c’est que c’est le médecin qui sait ce qui est bon le médecin a appris que c’est lui qui savait et patient a appris qu’il fallait s’en remettre à un médecin et c’est vrai qu’il faut d apprendre et versa est vraiment se rappeler toujours que la personne qui a les clés finalement c’est le patient pour caroline sous terre le chemin qui mène à la profession de père praticien a été difficile jalonné de rechute sur une vingtaine d’années de traitement là c’est intéressant ça fait peut-être 34 ans j’ai l’impression justement de commencer à vivre et pas sur ie mais quand on commence à vivre a passé 35 ans et ben il ya quand même beaucoup de choses qu’on a ratées ou qu’il faut rattraper ou qui sont pas tout ça voilà depuis que je travaille dans la peur et dans ce bain je peux être à la fois une carling qui va bien et une caroline qui souffrent et c’est le fait qu’ à ces deux là ensemble qui donne de la valeur à ce que je peux apporter en fait et ça ça me permet d’aller ça me permet d’aller mieux de pouvoir avoir à la fois bah oui des fragilités des vulnérabilités des difficultés sérieuses mais aussi des ressources des atouts et est encore une fois une utilité on hésite à parler de guérison dans les maladies psychiques mais l’espoir de trouver un équilibre de vie existent c’est ce qu’on appelle le rétablissement se rétablir se veut dire vivre sa vie pleinement même si on a un trouble psychiatrique et ça je pense ça devient en courant dominant pas forcément acquis dans tous les pays où dans tous les partout les psychiatres mais c’est vraiment quelque chose qu’on estime très important c’est à dire oui c’est important de faire disparaître des symptômes et mais c’est beaucoup plus important que les personnes qui ont des problèmes psychiatriques se sentent intégrés dans la société elle est un rôle social puisse exercer une activité professionnelle puisse avoir des amis etc et ne souffrent pas des conséquences de leur maladie psychiatrique est ce que vous vous considérez comme rétabli alors moi pas parce que pour moi c’est vraiment un processus et que c’est un processus qui aurait jamais de fin donc pour moi je ne me considérais avis en rétablissement mais c’est sûr que ma vie d’aujourd’hui a rien à voir avec ce qu’elle était il ya cinq ans il ya dix ans où il ya 20 ans certains disent que c’est rendre leur vie plus belle moi j’arrive pas à dire ça mais mais vivre avec c’est possible 1 autre nouvelle il existe donc des associations qui sont là pour faire l’intermédiaire entre les personnes qui vivent un trouble psychique et la population les pères praticiens les paires praticienne sont toujours plus nombreux ça sert à quoi finalement tout ça ça sert à beaucoup de choses et puis les paires praticiens c’est même au delà de l’association en finalement ils sont dans le système de soins tout ça ça sert à faire exister au niveau de la société à faire bouger un le stigmate a justement montrer autre chose de ce que vivent les personnes donc en faire évoluer la cause si je puis dire ça sert aussi à faire évoluer les professionnels de soins en leur montrant vraiment quelles sont les attentes les besoins le vécu en fait des patients des usagers et puis surtout ce qui est peut-être finalement le plus important pour les patients eux mêmes ça leur sert à se rencontrer à comprendre qu’ils ne sont pas seuls à avoir des réseaux d’entre aide à échanger des expériences et au niveau subjectif de se dire bon bah voilà moi ce que j’ai vécu c’est aussi une expertise et une expérience qui a peut-être du sens et comme le disait caroline de transformer de la boue en or de transformer quelque chose qui a peut-être été très douloureux en quelque chose sur lequel positivement on peut parler on peut fonder on peut tisser du lien autre nouvelle merci merci à vous [Musique] voilà dans la tête de ces terminé pour ce soir si vous voulez voir ou revoir cette émission elle est en tout temps disponible sur notre site internet vous pouvez également nous laisser un commentaire à notre adresse mail ou sur notre page facebook je me joins à toute l’équipe qui a participé à cette édition pour vous souhaiter une très belle soirée à bientôt [Musique] [Applaudissements]

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