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Quel est le mouvement artistique de Yayoi Kusama ?

Quel est le mouvement artistique de Yayoi Kusama ?

Faut-il investir en 2022 ? En somme, Rennes est une ville où il fait bon vivre… et investir en 2022 ! À l’heure actuelle, un appartement rennais se négocie aux alentours de 3 176 € du m2 et une maison à environ 3 525 € du m2. Les zones à privilégier sont les quartiers de Beaulieu, Sainte-Thérèse, la Gare et bien sûr l’hypercentre.22 août 2022 Qui oublie vite ? Les causes des oublis fréquents Si l’attention peut être mise en cause, le tempérament d’une personne étourdie est une autre cause possible. Ce n’est pas tout : le stress des vies surchargées et trépidantes est souvent à la base de ces trous de mémoire. Est-ce que le staking est risque ? la monnaie que l’on a staké peut voir son cours s’écrouler ; des opportunités peuvent être ratées ; la plateforme choisie pour le staking peut être piratée ; le « unstaking » n’est pas toujours immédiat.20 janv. 2022 Quand le Bitcoin est à 1 euro ? 2011. – février : Bitcoin atteint la parité avec le dollar puis, quelques jours plus tard, avec l’euro. Est-ce gratuit de créer un NFT ? Rarible et OpenSea permettent de créer et vendre des NFT gratuitement. Cela dit, elles facturent des frais de service de 2,5% du prix de vente pour chaque jeton répertorié. Ces frais vont à la plateforme et non pas au réseau blockchain.9 juin 2022


bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur ellis cette émission a été enregistrée par franck je libère en direct de la maison pour tous du doigt la baie on retrouve tout de suite cécile mairie pour les 110 dollars la conférence d’aujourd’hui porte sur les installations bonjour à tous soyez les bienvenus pour notre première séance dès samedi de l’art de la saison notre programme de l’année 2020 2021 prévoit quatre rencontres rencontres qui seront pour certaines dématérialisés comme celle ci mais rencontre il y aura néanmoins par d’autres biais puisque la maison des arts plastiques vous proposera des contenus artistiques en ligne tout au long de l’année cette première conférence ne se tiendra donc pas en présentiel compte tenu des restrictions sanitaires en vigueur en ce mois de novembre mais je suis heureuse de vous retrouver au format numérique pour un voyage parmi les oeuvres installe hâtive que nous avons enrichi de visuels des oeuvres présentées la conférence d’aujourd’hui a été conçu en lien avec l’exposition de l’artiste marion munich lauréate du dernier prix du jury de la biennale d’art contemporain de champigny l’exposition a été annulé dans l’espace de la galerie mais vous pouvez voir son travail sur son site internet marion unique.com la conférence d’aujourd’hui s’intitule fugitive et inspiré par la forme que prennent les oeuvres de marion elle s’intéresse aux installations alors installations c’est un mot qui caractérise une partie des productions de l’art contemporain depuis les années 1960 70 est littéralement le mot installations qualifie les oeuvres d’art qui sont installés dans un lieu d’exposition et qui s’y adaptent c’est à dire les oeuvres qui tienne compte des spécificités de ce lieu la même installation revêt donc une forme différente d’un lieu d’exposition à un autre bien que l’artiste lui conserve son but et son objectif final l’installation peut re verte pour revêtir n’importe quelle forme qu’elles soient matérielles comme par exemple une juxtaposition d’objets ou une forme qui tend vers l’immatériel comme par exemple des vidéos des sons ou des environnements de lui hier l’installation présentent souvent des dimensions monumentales et elle prend souvent aussi la forme d’un environnement artistique alors l’environnement artistique c’est en fait un type d’installation dans laquelle on peut entrer le terme environnement artistique il est entré dans le champ des arts au cours des années 1960 à la période du décloisonnement des catégories artistiques et à cette époque environnement c’est un terme qui déjà va qualifier une oeuvre englobante et participative c’est à dire une oeuvre immersive pénétrable et aussi dans laquelle le spectateur est partie de l’oeuvre c’est à dire qu’à minima son regard vient parachever l’oeuvre sa présence va donner un sens voire sont deux sens à l’oeuvre l’environnement c’est donc une oeuvre au sein de laquelle l’expérience perceptive c’est-à-dire sensorielle expérience perceptive est aussi critique du spectateur est vivement convoqué ce sont des oeuvres qui occupe temporairement ou définitivement un espace donné c’est à dire un espace en intérieur ou comme nous le verrons en extérieur et qui se caractérisent par l’emploi de différentes techniques sans restriction de médium donc je vous propose de commencer à étudier notre première oeuvre c’est une oeuvre de l’artiste julio le parc cet artiste est né en 1928 en argentine et il a été formé aux beaux-arts de buenos ars il vit à paris depuis 1958 et il se consacre un art qu’il veut optique et immersif julio le parc c’est une figure majeure de l’art cinétique art cinétique qui inclut le mouvement dans les oeuvres plastiques avec françois morlaix et jesús rafael soto il va fonder en 1960 le grave le groupe de recherche en arts visuels qui perdurera jusqu’en 1968 le grave prône la participation du spectateur et son implication sensorielle dans les oeuvres d’art le groupe conçoit des oeuvres qui influent sur la perception voir sur le comportement du spectateur et qui favorise son immersion dans des dispositifs qui nécessite sa participation donc ce groupe propose des questionnements qui sont liées à la perception c’est à dire aux cinq sens et on retrouve de nombreuses productions qui conjugue le mouvement l’espace et la lumière dans le seul but de créer des phénomènes perceptif la lumière est effectivement au coeur du travail artistique de julio le parc qui interroge la perception avec des jeux d’optique des reflets des perturbations de la vision et des mouvements aussi qui sont induits grâce à des moteurs ici dans l’installation que je vous propose d’observer on a une installation qui donc est pénétrable c’est donc ce qu’on appelle un environnement et vous avez une oeuvre qui est conçu dans l’obscurité avec une lumière mouvante qui vient être projetés sur des bandes de tulle mobile cette oeuvre créée une vision hypnotique et une certaine instabilité visuel cette installation a été également recréer c’est à dire qu’elle a été ré exposé beaucoup plus tard lors de la nuit blanche de 2012 à paris est ici dans cette nouvelle installation qui s’appelle lumière en vibration on retrouve les éléments caractéristiques de l’oeuvre qui a été conçu en 1968 c’est à dire l’obscurité les bandes de tulle et la lumière projetée sur ces bandes de tulle mais vous voyez que la forme est quelque peu différente les dimensions de l’oeuvre ont en effet été adaptée à la pièce et vous voyez que la disposition des bornes de tulle est un petit peu modifié et puis on constate aussi l’ajout d’un second projecteurs de lumière donc l’expérience sensorielle ici elle reste la même qu’en 1968 le propos de l’oeuvre n’a pas changé mais sa réinstallation dans un lieu spécifique va procurer à l’installation à l’oeuvre une forme différente je vous propose maintenant de regarder une oeuvre d’un artiste suisse felice varini qui lui aussi s’intéresse aux perceptions visuelles dès 1978 sept artistes s’intéressent à la question du point de vue de l’oeuvre et à sa fragmentation il réalise en fait des anamorphoses in situ c’est à dire des images géométriques qui sont déformés parce que son but est vraiment de s’affranchir du cadre du tableau et de se confronter aux volumes dans l’espace ses oeuvres sont in situ c’est à dire qu’il va rechercher une relation entre le motif qu’il conçoit et le lieu qu’il investit il ya donc une adaptation à l’espace d’exposition et même la conception de l’oeuvre est fait à partir du lieu ici dans l’installation qui s’intitule 8 carré bleu vous voyez que l’oeuvre a été conçu pour le centre d’art contemporain qui est située dans la forge des petites écuries du château de versailles c’est une oeuvre totalement immersive comme la plupart de ses oeuvres la plupart des oeuvres de felice varini sont monumentales on les traverse parce que l’artiste en fait recherche cette déambulation dans l’oeuvre se sont donc ici encore des environnements alors la première étape de la conception de ses oeuvres de felice varini c’est la recherche du point de vue ce point de vue est ensuite matérialisée par un projecteur qui va être placé précisément à l’endroit que l’artiste à déterminer et avec ce projecteur qui est placée au niveau du point de vue sélectionnés l’artiste va projeter un motifs lumineux sur l’espace investi avant de faire réaliser en stickers ce motif c’est à dire qu’il va faire coller sur les zones d’ombré le motif un sticker lors de la déambulation dans l’oeuvre vous le voyez dans cette image il ya un éclatement du motif de l’oeuvre qui devient une suite de petites formes décomposer vous voyez à l’image à quel point les huit carré bleu qui ont été réalisés à la maréchalerie de versailles en 2013 se déforme dès que l’on se place ailleurs que sur le point de vue qui a été précisément choisi par l’artiste de même l’artiste a réinstallé cette oeuvre en 2015 à la ville est l’oeuvre s’appelle désormais carré bleu et elle a été adaptée aux lieux d’exposition c’est à dire au couloir au corridor de la halle de la villette comme à versailles l’oeuvre est évolutive c’est à dire qu’elle change de forme au fur et à mesure de la déambulation dans le couloir on parle d’ anisotropies c’est à dire que les propriétés de l’oeuvre change suivant son orientation et en l’occurrence ici suivant l’orientation du spectateur dans l’espace son propos restent ici encore le même mais la forme en est nécessairement changer par le nouveau lieu d’accueil de cette oeuvre une oeuvre maintenant d’un artiste français qui s’appelle claude lévêque et qui travaille la lumière par le biais de néons et dans pool ses oeuvres sont en lumière artificielle et elle évoque souvent la nuit la solitude l’isolément voir invite à l’introspection ici on a une oeuvre qui s’intitule nos vies sioen la noche qu’ils étaient conscients 2003 pour la biennale de la havane elle a été pensée spécifiquement pour être installé dans une ancienne prison politique cubaine et donc à l’intérieur de ces deux cellules contiguës que vous voyez à l’écran donc sous deux voûtes traversé par un couloir sont suspendus 15 parapluie en dentelle noire chacun prolongée par une ampoule rouge l’ensemble est mis en mouvement par le souffle de 15 ventilateur qui sont répartis dans l’espace et en fait il faut imaginer que les parapluies en dentelle noire se balancent doucement dans une atmosphère plombée que le bourdonnement monotone des ventilateurs peut rendre angoissante chacune des ouvertures du lieu que ce soit portes ou fenêtres comporte une ampoule similaire qui est pendu de manière à contraindre le déplacement du spectateur les filtres rouge qui sont disposés sur toutes les portes vitrées et les ampoules qui sont suspendus plombe littéralement l’espace cette oeuvre fait en fait allusion initialement à la condition des détenus de la prison de la havane et par extension l’artiste évoque toutes les situation d’enfermement donc cette oeuvre c’est un véritable caisson sensorielle une véritable expérience à vivre avec tous ses sens en 2006 cette installation a été acquise par le frac auvergne c’est à dire le fonds régional d’art contemporain de la région auvergne et le dispositif a été réactivé mais cette fois in situ dans cette nouvelle oeuvre en 2006 l’artiste a donc recréé l’association d’enfermement vécue par les détenus mais dans les locaux du frac idem en 2016 et je vous montre une autre image de cette oeuvre toujours donc nos vies sioen la noche mais cette installation est désormais exposée au domaine royal de rats dans dans le département 63 certains spectateurs éprouveront dans cette installation un sentiment d’émerveillement et puis d’autres au contraire vont perçoivent vont percevoir plus tôt sa dimension tragique dans tous les cas et dans toutes ces restes à la scion cette oeuvre vous le voyez fait appel à l’histoire et aux sensations personnelles de chacun une oeuvre désormais d’un artiste britannique né en inde anish kapoor et dont les oeuvres sont des installations monumentales ici vous avez une oeuvre intitulée sea cove et qui a été réalisé en 2015 est installé au château de versailles et c’est une oeuvre qui vous le voyez est fait d’un miroir concave installée sur la terrasse du château cette oeuvre n’est pas ce qu’on peut appeler un environnement cette fois car vous le voyez elle n’est pas pénétrable est le socle en béton semble même interdire l’accès à procès à proximité de cette oeuvre sculpture on retrouve dans cette installation des caractéristiques du travail d’anish kapoor les formes simples épurées incurvé souvent monochromatique et puis une réflexion sur l’élément de la cavité cette oeuvre a été conçu pour ne pas détruire la perspective des jardins de le nôtre mais pour s’intégrer visuellement et harmonieusement avec le paysage le miroir permet de donner les couleurs de l’environnement paysager à l’installation il ya donc une sorte d’illusion qui rend cette installation à peine perceptive perceptible l’artiste a fait de nombreuses installations de ce type qui rappelle les attractions foraines d’autrefois une oeuvre d’une artiste japonaise qui harrouch ôta qui est né en 1972 à osaka c’est une artiste qui a étudié à l’université de kyoto et puis qui ensuite a poursuivi sa scolarité dans plusieurs écoles en allemagne et qui aujourd’hui vit et travaille à berlin depuis 1996 en fait le travail de cet artiste explore les relations entre le passé et le présent elle mélange des performances artistiques et des installations spectaculaires pour lesquels elle utilise de vieux objets comme des lits des châssis de fenêtres des chaussures des valises ou encore des robes en tout cas toujours des objets qui semble véhiculer des souvenirs qui a rouge que tu as choisi en priorité des matériaux et objets traditionnellement lié à la féminité et à cela à ces objets s’ajoutent souvent une dimension onirique avec ce qui est devenu sa signature c’est à dire le tissage de véritable toile d’araignée en fil noir ou rouge ici je vous présente une oeuvre qui s’intitule dialogue qui a été présentée deux fois en 2014 une fois à la biennale de busan en corée et à la noue à la new art gallery au royaume uni c’est une installation qui est composé de valises anciennes qui sont suspendus au plafond par des fils rouges qui constituent comme je vous le disais sa signature cela provoque une sorte de cascades de valises qui évoque un escalier suspendu escaliers rendus impraticables par la multitude de fil rouge est donc cette installation ne peut pas vraiment être qualifié d’environnement cette même oeuvre a été adaptés et modifiés en fonction du lieu d’exposition puisque vous le voyez encore et on a une masse de valises qui a été placé au centre de la pièce alors qu’au royaume uni vous voyez que les valises constitue une bande le long du mur dans une autre de ses oeuvres qui s’appelle dialogue avec l’absence et qui a été installé également plusieurs fois la même artiste qui harouchi iota a conçu une installation qui met en scène une robe blanche couverte de ces fameux fil rouge caractéristique exposé en 2009 à tokyo puis en 2010 à berlin puis encore en 2012 à kagawa et cette liste n’est pas exhaustive l’installation est repensé et puis vous le voyez elle évolue quelque peu au fil du temps la robe reste blanche mais vous voyez qu’elle change elle change de forme la version 2012 et même une robe gigantesque et démesurée les files initialement pendus au plafond ne sont pas réinstaller les fils qui sont pendus initialement au bas de la robe de vienne avec le temps des tubes qui apportent du sang dans des éprouvettes et puis vous le voyez aussi ses tubes montrent de plus en plus haut jusqu’à dans la dernière installation complètement recouvrir la robe des mesures et donc dans cette installation on a un message qui s’est enrichie au fil du temps et vous le voyez l’évolution formelle de cette oeuvre porte avec elle une complexification du message dans une troisième oeuvre de la même artiste japonaise une oeuvre qui s’intitule lettre de remerciement on retrouve le réseau arachnéen des films noirs entremêlées ainsi que les objets évocateur qui sont chargés de souvenirs ici les lettres de remerciements qui a reçu au tas explique je cite les fils sont hissés l’un dans l’autre il s’enchevêtrent il se déchire il se dénouent ils sont comme un miroir des sentiments donc vous le voyez le réseau graphique vient connecter tous les éléments et ce réseau évoque la puissance des liens interpersonnels en fait l’artiste évoque avec ce réseau de fils l’inévitable dépendance du sujet à ses racines et donc autant de relations mises à mal par l’individualisme de la culture occidentale contemporaine ici l’installation est cette fois conçu comme un environnement c’est à dire une oeuvre immersive bhl immersive pénétrable dans laquelle le spectateur se promènent et totalement englober cette oeuvre offre donc une infinité d’angles de vue on retrouve cette anisotropies dont je vous parlais les propriétés de l’oeuvre vont changer suivant son orientation et donc suivant l’orientation du spectateur dans l’espace et donc cette oeuvre se déploie véritablement dans l’intégralité de l’espace d’exposition parce que ce déploiement est lié au déploiement dans le temps ou bien au déploiement dans la mémoire pour l’artiste le tissage de ses filets noirs symbolise les méandres de la mémoire et des souvenirs le spectateur est invité à parcourir un espace mental un peu comme s’il entrait dans un cerveau cette installation est comme une sorte de petite pièce une petite pièce enfoui en chacun où sont enfermés tous les secrets et l’artiste a expliqué que cette oeuvre évoqué la citation de franz kafka chacun porte une chambre en soit cette citation est tirée de son journal qui a été écrit entre 1917 et 1919 une oeuvre maintenant d’une artiste belge ann veronica johnsen qui est né au royaume uni et dont les oeuvres sont conçus in situ en fonction du lieu d’exposition l’artiste crée des installations qui sont complètement pensé en fonction des propriétés de l’espace et la lumière et notamment sa diffusion sa propagation sont au coeur de son travail ici on a une oeuvre qui s’intitule pégase entre parenthèses ses 16 1 sur 64 et cette oeuvre pégase offre aux regards une forme flou qui tend vers l’un des finitions pourtant on a un protocole de réalisation qui est très précis on a un poids déterminé de payet qui est répandu au sol et ses paillettes sont ensuite éparpillés par un coup de pied on a donc une oeuvre qui vient mettre en évidence ici le geste créateur c’est à dire que dans cette oeuvre le processus de création prime la forme finale c’est une oeuvre qui montre une action une action de dispersion actions qui en principe est invisible et qui ici est rendue visible par son résultat cette action est aussi évoquée par le titre de l’oeuvre en fait le titre fait référence au coup de sabot de pégase le cheval ailé de la mythologie grecque qui selon la légende fille par ce geste jaillir d’un rocher la source intarissable des muses sources qu’on appelle hippocrène il ya donc un paradoxe dans cette oeuvre le paradoxe d’une oeuvre immobile qui évoque un mouvement qui donne à voir un geste est lié aussi le paradoxe de ce geste créateur minimale qui produit au final une multiplicité de variation vous voyez que avec ce geste qui peut être recréé dans n’importe quel état dans n’importe quel espace d’exposition on obtient une variation dans la forme de l’oeuvre des variations colorées des variations lumineuses la perception de la vraie donc changeantes on a une perception qui est renouvelée au gré de la lumière ambiante et aussi au gré des déplacements du spectateur autour de l’oeuvre la même installation a été recréée l’année suivante en 2017 au mac val il en résulte une forme plastique totalement différente vous voyez que la couleur semble différente alors qu’il s’agit du même matériau simplement ce matériau ses paillettes ont été exposés à une lumière différente preuve que la forme finale importe moins que le processus de création pour cet artiste les installations dan veronica johnsen tendent toujours vers un certain minimalisme qui vient souligner le caractère fugitif éphémère ou fragiles de ces propositions les propriétés des matériaux que ce soit la brillance la légèreté la transparence où la fluidité et la réaction de ces matériaux aux phénomènes physiques réflexion re et flac réfraction perspective où est qui libres sont constamment questionner le travail artistique de ann veronica johnsen a donc la capacité de faire vaciller la notion de matérialité c’est un travail qui révèle et qui met en évidence l’instabilité de notre perception du temps et de l’espace une oeuvre à présent d’une artiste japonaise yayoi kusama qui est né en 1929 et qui a très jeune en fait des sortes de vision et d’hallucinations à 10 ans à yokohama après avoir regardé une nappe aux motifs de fleurs et rouge voit ce motif répétitif sur toutes les surfaces qu’elle va regarder sur tous les murs et sur tous les objets c’est hc poids vont nourrir son concept de self oblitération self oblitération qui désigne l’effacement de soi dans l’espace et ce concept correspond en fait à la volonté de l’artiste de fondre les personnes avec les objets dans ses oeuvres les poissons dès lors omniprésent dans ses installations ils vont devenir sa signature artistique ses poires représente ce qu’ils les frais c’est à dire la disparition ou la mort de l’individu la disparition du mois dans l’environnement yayoi kusama d’y faire de l’art psychosomatiques pour exorciser ses angoisses elle crée à partir de ses hallucinations à partir de sa maladie à partir de ses névroses effectivement depuis 1973 elle est internée volontairement en hôpital psychiatrique au japon en 1960 elle lance même son manifeste de l’oblitération et dans ce manifeste elle déclare ma vie est un poids perdu parmi des milliers d’autres poids ici dans l’installation d’autres options qui fait partie d’une série d’installations imaginé en 1963 on a un environnement totalement immersif qui reprend ce thème de self oblitération c’est-à-dire de l’effacement de soi on a un environnement qui est fermé qui est recouvert d’une couleur unie sur laquelle viennent se poser des poids d’une couleur différente des objets ou des ballons qui sont gonflés à l’hélium sont recouverts d même poids sur la même couleur de fond et sont aussi très souvent dit disposer dans l’espace avec l’oeuvre dot obsession love you into donne donc une autre réinstallations une autre réinterprétation de cette oeuvre dot obsession on voit que parfois des miroirs recouvrent les murs et ça donne ainsi un aspect infini à la pièce la notion d’infini est en effet un fil conducteur dans tout le travail de l’artiste les miroirs vous le voyez démultiplie l’espace et les pois viennent désormais coloniser l’espace sans limite donc on a une annihilation des frontières et notamment des frontières entre l’homme et son environnement donc on a une sensation véritablement hypnotique et une perte des repères spatiaux par la répétition du motif une troisième version de l’oeuvre vous montre son installation dans la halle de la villette à paris en 2008 en fait l’artiste craint la disparition de l’individualité et elle ne veut pas que l’être humain soit un poids parmi d’autres poids mais elle insiste aussi sur le fait que ces poids représente la connexion entre l’homme et la nature l’homme ne ferait qu’un avec l’univers ainsi pour yayoi kusama reproduire ces poids revient à exprimer un paradoxe tantôt l’angoissent de l’oblitération de l’individualité et tantôt le désir de ne faire qu’un avec l’univers pour finir je vous montre à une oeuvre de notre jeune artiste française mario munich diplômé en 2018 de l’école supérieure des arts des pyrénées et qui a été en 2020 notre lauréate du prix du jury de la biennale d’art contemporain de champigny l’oeuvre que je vous propose ici est une oeuvre qui s’intitule propre cuisine et que l’artiste a conçu en 2018 et qu’elle a exposé à la biennale d’art contemporain de champigny alors l’artiste démontre une prédilection pour les installations et en temps car en tant qu artiste plasticienne pur pluridisciplinaire elle réalise ses oeuvres avec des techniques diverses telles que la photographie la céramique le cyanotype ou encore l’utilisation de la lumière artificielle dans cette oeuvre propre cuisine qui a donc été exposé lors de la biennale et pour laquelle elle a été désignée lauréate l’installation se présente sous la forme d’une table de cuisine torchon suspendu sur l’entretoise qui vient séparer les pieds de la table et dessus un plateau contient un litre d’huile d’olive dans lequel repose le livre sein du coran ouvert à la page où commence le chapitre histoire culturelle c’est une oeuvre qui présente toutes les caractéristiques du travail de mario munich déjà on y retrouve le thème de la culture marocaine l’artiste questionne en effet les habitudes maghrébine qu’elle a pu observer au maroc et elle s’interroge sur la source de ces pratiques elle remarque une ambiguïté concernant leur provenance un flou en fait concernant l’origine de certaines pratiques que certains vont qualifier de religieuses et que d’autres vont qualifié de plutôt traditionnelle le coran est un élément qui représentative de cette ambiguïté outils du culte avec une dimension religieuse il est plutôt vu ici par l’artiste comme cet objet traditionnel ce livre omniprésent que l’on peut trouver dans chaque maison marocaine pour l’artiste le coran ici est un petit peu comparable à la bible que l’on peut trouver dans chaque chambre d’hôtel aux etats-unis de même l’huile d’olive est à la fois une nourriture qui est mentionné plusieurs fois par le courant est un élément de la culture culinaire rock’n deuxième caractéristique du travail de marion que l’on pourra retrouver ici c’est la thématique de l’espace domestique féminin marion munich s’intéresse particulièrement aux pratiques qui ont cours dans l’espace domine domestique majoritairement féminin les femmes qui sont les exécutants tu de ces gestes sont souvent métaphoriquement présente dans ses oeuvres à travers des objets qui leurs sont traditionnellement associés ici les femmes sont évoqués à travers le thème de la cuisine les gestes qu’elle effectue en cuisinant sont d’ailleurs assimilé par l’artiste à une chorégraphie dansée et puis on retrouve aussi une dimension sensorielle dans cette oeuvre encore une fois caractéristique du travail de mario de façon récurrente marion munich aime que ses installations stimule les autres sens que la vue lm questionner et brouiller les repères traditionnels avec des oeuvres parfois immersive immersive qui propose des troubles de la vision des perturbations auditives ou encore d odeur prégnante c’est le cas avec son oeuvre propre cuisine ici qui diffuse les effluves de l’huile d’olive dans la pièce où elle est installée pour découvrir plus de propositions de cet artiste et toute la diversité de son travail je vous invite désormais pour conclure notre séance du jour à consulter son site internet marion munich points comme et ainsi à prolonger notre conférence dès samedi de l’art que nous avions intitulé fugitive pour terminer cette séance du jour je vous indique que vous pouvez vous procurer le programme des conférences samedi dollar en version papier dans les bâtiments municipaux et vous pouvez également la trouver en version numérique sur la page pas de leyte de la map dont l’art dont l’adresse s’affiche sur votre écran la deuxième conférence de la saison prévu le 30 janvier sera en lien avec l’exposition de l’artiste romuald jandaud l’eau qui a travaillé sur le thème la mécanique du rêve thème choisi cette année par la maison des arts plastiques comme fil conducteur notre troisième rendez vous est prévu le 6 mars il s’agira d’une rencontre avec l’artiste illustratif illustratrice marc imérienne qui exposera à champigny et dédicacera son dernier livre et puis pour conclure cette saison la quatrième conférence est prévue le 10 avril elle sera lié à la résidence puis à l’exposition dans la galerie des artistes céramistes et plasticien signifia lefebvre et alexandre poisson je vous dis à bientôt pour une nouvelle conférence dès samedi dollar [Musique]

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