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Quel emploi pour les plus de 55 ans ?

Quel emploi pour les plus de 55 ans ?

Comment se reconvertir à 57 ans ? Coaching. En France, les métiers du coaching sont en plein boom et offrent la possibilité à bon nombre de personnes de se mettre à leur compte. Cependant, l’idée même d’un coach est de pouvoir s’appuyer sur son expérience pour délivrer une expertise. Les seniors ont ainsi une plus grande légitimité face à cela. Quels sont les avantages pour un employeur d’embaucher un senior ? Quels sont les avantages pour l’employeur ? Comment toucher le chômage jusqu’à la retraite ? Pour bénéficier du maintien des allocations jusqu’à votre retraite sans décote, il vous faut : Quels sont les avantages pour un employeur d’embaucher un senior en 2022 ? Les employeurs qui ont recours à ces contrats peuvent prétendre à une aide mensuelle de l’Etat et à des allègements de charges. Le salaire versé au bénéficiaire doit être au moins égal au SMIC. Les plus de 50 ans y ont accès. Engagement d’au moins 20H/semaine pour une durée de 6 mois à 2 ans. Comment faire pour arrêter de travailler à 57 ans ? Un départ anticipé dès 55 ans est possible, dans les cas suivants :

Quel emploi à 58 ans ?
Comment rebondir après 55 ans ?
Quelle reconversion professionnelle après 55 ans ?
Quel âge pour la dispense de recherche d’emploi ?
Comment se reconvertir à 56 ans ?
Quelle retraite avec un salaire de 1500 euros ?
Puis-je partir à la retraite à 62 ans même si je n’ai pas tous mes trimestres ?
Est-ce qu’un arrêt maladie repousse la retraite ?
Qui a droit à la retraite à 1000 € ?
Quelle retraite pour un salaire de 1300 euros ?
Comment arrêter de travailler à 56 ans ?
Quelle est la retraite la plus petite ?
Quelle est la retraite d’une personne qui n’a jamais travaillé ?
Qui a le droit à la retraite à 1000 € ?
Comment recuperer des trimestres gratuits ?
Est-ce que les périodes de chômage compte pour la retraite ?

Quel emploi à 58 ans ?

Le conseil et la formation en entreprise Un senior, qui ne souhaite pas travailler pour une entreprise en particulier, peut très bien se lancer en indépendant et accomplir des missions ponctuelles pour des clients, à condition qu’il ait un bon réseau et une bonne aptitude à se vendre.7 janv. 2021

Comment rebondir après 55 ans ?

4 idées pour rebondir après une perte d’emploi à 50 ans

Quelle reconversion professionnelle après 55 ans ?

Côté secteurs d’activités, les profils expérimentés sont particulièrement valorisés dans les métiers du commerce et de la distribution. Nécessitant des compétences techniques pointues, les secteurs de la santé et des nouvelles technologies offrent souvent de belles opportunités aux cadres commerciaux de plus de 50 ans.7 mai 2021

Quel âge pour la dispense de recherche d’emploi ?

Enfin, sachez que tout comme les autres demandeurs d’emploi, les seniors doivent être à la recherche active d’un emploi pour percevoir les ARE. En effet, la dispense de recherche d’emploi qui s’appliquait pour les personnes âgées de plus de 57 ans avant 2012 n’existe plus.

Comment se reconvertir à 56 ans ?

Le coaching, la formation et le conseil S’il y a bien des secteurs dans lesquels les seniors sont appréciés, ce sont ceux du coaching, de la formation en entreprise et du conseil. Ils permettent de travailler en indépendant et ainsi de profiter d’une certaine liberté que l’on recherche à cet âge !

Quelle retraite avec un salaire de 1500 euros ?

Depuis le 1er janvier 2021, la valeur d’un point Agri-Accro est de 1,2841 €. En estimant que notre salarié part à la retraite en 2022 et qu’il a accumulé 2500 points tout au long de sa carrière, il profitera d’une retraite complémentaire de 3210,25 € bruts par an, soit 267,52 bruts par mois.19 juil. 2022

Puis-je partir à la retraite à 62 ans même si je n’ai pas tous mes trimestres ?

Puis-je partir ? Oui, vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez 62 ans. Cependant, votre retraite n’est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire. Cette réduction (ou “décote”) est définitive.

Est-ce qu’un arrêt maladie repousse la retraite ?

En règle générale, les arrêts maladie de moins de 60 jours consécutifs n’ont aucun impact sur le calcul de votre pension de retraite. Ce, même si vous cessez de cotiser pour votre retraite pendant cette période.7 sept. 2022

Qui a droit à la retraite à 1000 € ?

Qui serait concerné par un éventuel relèvement de la retraite à 1000€? Seules les personnes ayant une carrière complète, c’est-à-dire entre 167 et 173 trimestres selon l’année de naissance , pourraient prétendre à une retraite à 1000€.22 sept. 2021

Quelle retraite pour un salaire de 1300 euros ?

1 302,64 euros net. Par ailleurs, 1 300 euros net correspondent à 20 000 euros brut à l’année. Un travailleur né le 1er janvier 1960 et ayant commencé à travailler le jour de ses 18 ans pourrait théoriquement prétendre à une retraite à 62 ans et 5 mois, le 1er juillet 2022.9 juin 2022

Comment arrêter de travailler à 56 ans ?

Si vous souhaitez arrêter de travailler avant l’âge légal de 62 ans, vous ne pouvez prétendre à percevoir une pension avant d’avoir atteint ce cap. Il vous faudra donc vivre grâce à d’autres revenus ou en “consommant” votre capital. Sauf dans certains cas particuliers.28 oct. 2021

Quelle est la retraite la plus petite ?

Si vous avez moins de 120 trimestres cotisés au régime général, le montant du minimum contributif est fixé à 8 144,47 € brut par an, soit 678,71 € brut par mois.

Quelle est la retraite d’une personne qui n’a jamais travaillé ?

Elle subit une décote maximale de 37,50 %. Son taux est de 12,5 % (50 % – 37,50 %). Elle touchera une retraite de base de 57,39 € par mois (23 000 € x 12,5 % x (40/167) / 12 = 57,39 €. Elle pourra bénéficier de certaines aides comme l’Aspa pour compléter ses revenus.19 avr. 2022

Qui a le droit à la retraite à 1000 € ?

Il s’agirait donc des retraités qui ont acquis entre 165 et 172 trimestres selon leur année de naissance et qui ont liquidé leur retraite à taux plein.29 nov. 2021

Comment recuperer des trimestres gratuits ?

Ainsi, un trimestre de compensation est donné pour chaque période de 50 jours de chômage (devant avoir été indemnisée si elle a eu lieu après le 1er janvier 1980), de 60 jours de perception d’indemnités journalières versées dans le cadre d’un arrêt maladie, ou de 90 jours de pension d’invalidité perçue.25 févr. 2022

Est-ce que les périodes de chômage compte pour la retraite ?

Toutes les périodes de chômage, indemnisées ou non, sont prises en compte par l’Assurance retraite de la Sécurité sociale dans le calcul de votre durée d’assurance retraite. 1 trimestre est validé tous les 50 jours de chômage, dans la limite de 4 trimestres par année civile : Du 1er janvier au 31 décembre.


c’est l’heure de notre second débat débat vous le savez volontairement décalé de l’actualité du jour pour vous proposer des clés de compréhension des mutations de notre société ce soir on va parler de l’emploi des seniors à quoi ça sert de reculer l’âge de la retraite à 65 ans si à peine 35 % des 60 64 travail encore que valent les propositions du gouvernement avant de donner la parole à nos experts je vous propose un portrait Brigitte 60 ans et l’enchaîne mission d’intérim et période de chômage depuis plus d’une décennie et elle n’a pas de travail depuis un an Gaspard flamand est à Libourne après avoir été responsable dans un restaurant Brigitte 60 ans est au chômage depuis 11 ans et enchaîne les contrats courts alors ça peut être de la peut être de l’accueil en mairie de la vente en magasin alimentaire mais cela va faire un an qu’elle n’a pas travaillé elle devait s’occuper de sa mère atteinte de la maladie d’Alzheimer suite à cette période Brigitte et classée en catégorie A par Pôle Emploi selon la définition elle doit être à la recherche d’un emploi quel que soit le type de contrat qu’on trouve pas toujours des emplois qui nous correspondent ou qui nous plaisent donc on accepte des travaux qui sont peut-être plus difficiles à notre âge parce que très physique mais ça nous permet de continuer dans dans nos droits au chômage que le fait de d’être obligé de d’enchaîner des contrats courts fait que les les employeurs qui seraient susceptibles de nous employer dans des contrats longs n’arrivent pas à nous faire confiance du fait que on n’a pas acquis suffisamment d’expérience dans chaque contrat court alors tous les jours c’est la même routine elle regarde les offres disponibles autour de chez elle qui ne lui correspondent pas toujours en fait il faut il faut être apte l’aéroport de charges lourdes et ben là ça va pas pouvoir le faire je vais pas pouvoir postuler à ce type de ce type d’offre ils acceptent les débutants moi je ne suis pas débutante mais je suis pas apte à porter des charges lourdes voilà souvent nous fait miroiter des formations et souvent il y a des formations mais qui sont pas du tout à la hauteur de ce que de ce que l’on espère ou qui sont faites par des organismes plus ou moins scrupuleux donc en fait au final ça jamais vraiment vraiment bien fonctionner sur le sujet de l’emploi des seniors le gouvernement propose une solution réduire la durée d’indemnisation des chômeurs de plus de 50/50 afin d’assiter les entreprises à embaucher des seniors mais pour Brigitte le problème est ailleurs continué de travailler pour avoir une retraite à taux plein enfin moi ça va pas me pénaliser de toute façon j’ai encore beaucoup de temps à faire mais la difficulté c’est quel emploi qu’est-ce que je vais trouver comme emploi qui soit encore que je sois encore capable de faire physiquement et qui me permet de continuer jusqu’à la retraite c’est ça quel emploi selon un rapport ministériel d’avril 2022 le taux d’emploi est de 75 % chez les 50 550 9 ans il chute à 35% chez les 60 ans l’emploi des seniors on en débat tout de suite avec Anne-Marie Guimard bonsoir bienvenue vous êtes professeur émérite à l’Université Paris Cité membre du Centre d’études des mouvements sociaux EHS membres qualifié du Conseil du Haut Conseil de la famille de l’enfance et de l’âge et je vais citer l’un de vos livres allongement de la vie quel défi quelle politique publié aux éditions La Découverte un lit Jolivet bonsoir bienvenue vous êtes économiste chercheuse au Centre d’études de l’emploi et du travail au CNAM Benoît service président bonsoir bienvenue vice-président de l’Association nationale des directeurs des ressources humaines et puis avec nous en duplex en visioconférence Stéphanie Lecerf qui est président de l’association à compétences égales bonsoir bienvenue associations qui regroupe des professionnels des Ressources Humaines vous coachez voilà des candidats quel que soit leur âge et donc notamment des des seniors Mathieu croissanto évidemment est resté à mes côtés je vais commencer par don de poser une question mais vraiment ultra basique c’est quoi un senior Anne-Marie il commence à quel âge et la réponse est peut-être pas si simple non c’est une mauvaise question excusez-moi parce que en fait ça n’a plus de sens pas plus d’ailleurs qu’un âge légal de la retraite aujourd’hui pourquoi parce que chacun aujourd’hui dans une situation de société de longévité chacun a des parcours différenciés donc si on disons en 45 ou dans les années 60 en pleine période de la société industrielle on avait à peu près à une vie à trois temps il y avait une formation la vie de travail qui durait 50 ans à l’époque et la retraite mais aujourd’hui on peut plus décrire avec la retraite à 65 ans avec une espérance de vie à la retraite de quelques années voilà donc on a complètement changé de monde avec l’allongement de la vie les sont extrêmement différenciés donc si vous prenez un seigneur de 50 ans il peut être avec les enfants établis etc et donc être dans une stratégie différente de du même homme de 50 ans qui sera en parentalité tardive qui aura des jeunes enfants et qui aura pas la même stratégie envers la retraite que que l’autre donc ça n’a pas de sens de parler d’âge et c’est tout dépend de ce qu’on a fait comme parcours professionnel antérieure mais est-ce qu’il y a une définition officielle ou pas dans les dans les statistiques d’ailleurs ou peut-être pas d’ailleurs c’est à se comprendre comme convention c’est que on part à 55 ans et jusqu’à 64 c’était à peu près le champ qu’on s’était fixé depuis le début des années 2000 avec la stratégie européenne pour l’emploi et les objectifs les premiers objectifs sur le taux d’emploi des seniors mais ce ne sont que des conventions statistiques donc en fait quand on descend par exemple au niveau des entreprises dire à quelqu’un il est senior parce qu’il a passé 55 ans ça n’a pas plus de sens que c’est la même chose en termes d’usure professionnelle par exemple ou de ou de parcours professionnel le seuil qui peut être pertinent pour une entreprise ça peut très bien être 48 ça peut très bien que ça dépend de la pénibilité de de du travail cours dans l’entreprise est-ce que les gens partent ou pas à quel moment éventuellement il quitte une activité qu’ils ont pu garder pendant plusieurs années donc c’est vraiment dès qu’on descend à niveau d’entreprise ou de secteur faut vraiment avoir des éléments beaucoup plus fins pour apprécier un âge éventuellement basculement un troisième âge c’est globalement les entreprises les gens vous disent en essayant à 45 ans parce qu’en fait on est incapable de dire seulement il y a tout un tas de choses qui se passent à 45 ans reçoit des obligations on doit les publier dans les rapports sociaux ce qui fait que il y a jamais une loi qui a dit on est seniors à 45 ans mais en revanche il y a tout un tas de trucs qui sont mis en place qui fait finalement que la 45 ans vous commencez à recevoir des courriers comme vous êtes seniors vous devez avoir un entretien machin entretien ceci cela c’est absolument dramatique ça c’est d’abord on commence à vous-même on est bien d’accord donc donc ça veut dire même dans l’état d’esprit général est-ce que ça provoque toujours content d’entendre une jolie mais il y a le sujet c’est on sait que le problème il se pose à 55 vraiment sur l’emploi il se pose assez peu avant alors je suis d’accord avec vous on différencie des métiers des compétences et parcours mais fondamentalement au global les problèmes se posent vraiment à partir de 55 et pourtant aller dans n’importe quelle entreprise Vous demandez aux gens ils disent bah moi j’ai appris que j’étais seniors à 45 ans c’est un côté un peu désespérant bien sûr et on va poser la question justement à Stéphanie lecer parce que c’est ce que c’est ce que vous faites au quotidien dans dans votre association il faut imaginer une un rendez-vous de recrutement avec un recruteur d’un côté peut-être trentenaire allez et puis un candidat de l’autre qui a 51-52 ils ont pas et tout à fait la même vision du mot senior c’est ça oui ils ont pas exactement la même perception c’est vrai qu’on les a interrogés sur la manière dont il perçoivent le mot senior et à quel âge on est seniors ce qui est très intéressant c’est que il y a une petite différence de perception les candidats perçoivent plutôt seniors autour de 53 ans là où les recruteurs ou les entreprises les percevraient seniors plutôt autour de devant donc on s’accorde à tourner autour de 50 ans je rejoins totalement Benoît serres dans les entreprises aujourd’hui on est en deuxième partie de carrière à partir de 45 ans il y a une notion qui s’ajoute et qui est très intéressante c’est que je rejoins tout ce qui a été dit il y a des différences très importantes de perception et notamment on va être plus perçu senior quand on va être finalement à 45 ans au bout d’une expérience unique de 20 ans dans la même entreprise que quand on aura multiplié les expériences et qu’on aura acquis un certain nombre d’expériences professionnelles différentes qui se sont additionnés donc ce côté mono-expérience vient accroître la notion de Seigneur en entreprise et vient renforcer l’impression de seniorité alors je redonne un chiffre qu’on a entendu dans dans le sujet tout à l’heure de Gaspard flamand 35,5% des 60 64 ans occupaient un poste la source et le rapport du Conseil d’or des retraites et c’est pas beaucoup mieux si on si on revient à ce à cet âge des 55 c’est pour les 55 64 ans on est un taux d’emploi qui atteint péniblement les 56%. je voudrais savoir maintenant comment ça se passe chez nos voisins européens et j’appelle Quentin Calmet qui doit être juste là derrière le rideau bonsoir rebonsoir Quentin alors ce taux d’emploi des seniors qu’est-ce qu’on peut en dire en Europe chez nos voisins et bien effectivement il varie entre 77% en Suède et 43% en Roumanie alors je vais tout de suite donner quelle est la barre que j’ai choisi ce que vu que c’était un des éléments du débat j’ai regardé le taux de personnes actives dans le total de la population de la tranche d’âge 55 64 ans qui est voilà le l’outil qu’utilise eurostats donc c’est celui que j’ai conservé donc dans le haut du classement on voit qu’au dessus de 70% il y a la Suède la Norvège et le Danemark il y a d’autres pays qui sont 10 points au dessus de la moyenne de l’Union européenne l’Allemagne à 71% Pays-Bas Finlande donc tous autour de 70% de taux d’emploi d’autres pays qui sont autour de cette moyenne européenne on va la voir et en cette moyenne elle est de 60,5% pour l’ensemble des 27 de l’Union européenne donc le Portugal et l’Irlande qui sont autour de cette moyenne voilà la France qui arrive donc plutôt vers le bas du classement d’où ce titre emploi des seigneurs la France mauvaise élève car on se situe à 56% effectivement mais d’autres pays d’Europe sont encore plus bas on pense à la Grèce au Luxembourg et à la Roumanie qui ferme ce classement avec seulement 43% alors dans un rapport sénatorial et les parlementaires font le lien entre l’âge légal et ce taux d’emploi des seniors voilà l’âge légal de départ à la retraite effectivement pardon mais effectivement c’est le rapport le plus récent que j’ai pu trouver au sénate de 2019 et vous allez le voir les sénateurs ils ont comparé les législations sur cette tâche de départ à la retraite avec le taux d’emploi il note vous le voyez que les pays où l’âge de départ à la retraite et le plus élevé le taux d’emploi des 60 64 ans et le plus élevé aussi et ça c’est pour l’échelle l’OCDE dans leur rapport autre information que j’ai trouvé intéressante dans ce rapport sénatorial et bien ça concerne la France les on a pu lire comme ça des actifs qui prenaient tout juste leur retraite qui ont été interrogés et lorsqu’ils sont interrogés effectivement dans une étude et bien ces actifs qui partent à la retraite ils disent que bien le fait d’atteindre l’âge limite de départ à la retraite c’est ce qui fait aussi qui partent à la retraite d’où cette conclusion du rapport il y a un rôle prescripteur joué par les bornes d’âge dans notre système de retraite en clair selon les sénateurs les actifs choisissent de partir à la retraite dès qu’ils ont atteint l’âge légal tu as marqué merci beaucoup Quentin est-ce que ça veut dire Anne-Marie Guimard que sur prolonge si on recule l’âge de la retraite on va forcément améliorer ce taux d’emploi des seniors certainement non d’ailleurs pourquoi vous savez parler des des 55 64 ans en taux d’emploi mais ce qui serait intéressant c’est de regarder les 60 64 ans parce que j’ai donné le chiffre aussi c’est 35 et quelques 35,5 %. oui mais alors là on est vraiment lanterne rouge parce que la moyenne de l’OCDE c’est 45% ou quelque chose comme ça donc assez loin et et on est à 70% pour la Suède à 70% pour d’autres pays enfin bon on a des on a des écarts considérables donc prenons ces 60 64 ans le problème est je prendrai un rapport enfin un travail du corps début 2022 il montre très bien que l’âge de sortie du marché du travail et en France plutôt de deux ans par rapport à l’âge de liquidation de la retraite donc vous avez les personnes il y a une disjonction qui est assez qui est un cas particulier français en général vous avez une conjonction les gens sortent du marché du travail et liquide leur retraite mais en France vous avez un temps assez long de deux ans et ce temps long donc ça veut dire de virer avant ou après de pouvoir faire la jonction avec ta retraite fait une poche de précarité en fin de carrière pour une partie importante de la population des seniors l’émission toujours le corps le Conseil d’orientation des retraites je disais que on a progressé sur ce taux d’emploi des des 60 64 ans notamment dans la dernière décennie entre 60 et 62 ans grâce à quoi il y a un mélange de yamanoche de choses il y a alors premier truc auquel on va penser c’est les réformes des retraites successives et puis les années 90 mais il y a aussi la suppression des prières traites publiques qui a quand même beaucoup joué y compris pour modifier l’appétence des entreprises à faire partir assez tôt les gens les plus les plus âgés et puis il y a aussi toute une série de modifications comme par exemple le relèvement de l’âge de mise à la retraite le fait que ça bascule plutôt à l’initiative du salarié d’autres dispositifs qui permettent de partir comme les ruptures conventionnelles et puis il y a aussi toute la réforme les réformes de l’assurance chômage depuis 2002 un peu avant 2002 qui ont beaucoup modifié les conditions d’indemnisation mais ça n’a pas encore changé d’un point de vue culturel et c’est vrai qu’on a été je vais dire perfusé au pré retraite pendant des années dans une période de chômage de masse qui ont fait que des employeurs ont fait des arbitrages pour faire partir plutôt les salariés qui coûtent leur coûter les plus chers ingénieurs et qui selon une productivité qui était moindre et ça s’est inscrit quand même dans les mentalités donc oui les gens restent en poste mais est-ce que les seniors sont mieux formés qui est aujourd’hui à part il était une époque où à partir de 45 ans en forme plus les salariés parce qu’on se dit ça sert pas à grand chose de toute façon dans 10 ans je le débarque c’est comme ça c’est comme ça qu’on qu’on réfléchissait est-ce que ça ça a changé je crois qu’un petit peu mais on n’est pas encore sur des chiffres équivalents entre les gens moins de 45 ans et ce plus de 45 ans ensuite il y a quelle nature de Job occupe ces seniors on l’a vu dans votre reportage initial c’est quand même une femme oui qui est considérée comme une Seigneur au travail mais qui cumule de l’intérim des petit jobs dans certains exemples que vous avez montré à l’étranger notamment l’Allemagne il y a aussi ce qu’on appelait des mini jobs pour des pour des gens qui étaient un âge ou d’autres prennent leur retraite dans d’autres pays et puis enfin moi ce qui me frappe c’est toujours dans cette culturellement il y a il y a un double standard au fond quand vous êtes dirigeant l’entreprise ça ne pose jamais aucun souci on parle d’homme d’expérience on parle jamais de seniors la moyenne des patrons du CAC 40 augmenter on est aujourd’hui entre 57 58 ans il y a pas de souci pour ces gens-là on se dit pas il faut les ranger la voiture dans 6 ans ils sont débarqués ils sont plus à la page ils sont plus productifs non jamais en revanche pour tous les autres on a encore cette ses lunettes qu’il faut arriver à qu’il faut arriver à changer est-ce que ça est-ce que ça évolue quand même de un petit à petit au sein des entreprises moi je partage de points sur le fait qu’il y a il y a un vrai sujet culturel depuis des années et qu’on arrive pas à casser le mouvement je pense qu’il y a aujourd’hui une meilleure capacité des entreprises insuffisante à conserver les seniors en revanche on n’arrive pas à craquer un point qui est de les embaucher c’est ça le problème en fait garder les seniors on vous avait rappelé très bien d’abord il y a des dispositifs pour les conserver qui sont un peu réservés aux grandes boîtes quand même vous savez les fameux congés de fin de carrière qui permettent en fait d’accompagner quelqu’un jusqu’à son taux plein on va dire sans pour il reste à l’entreprise mais il est pas un peu moins cher en 100% pour ça donc il y a des dispositifs qui sont plutôt malins parce qu’on a beaucoup de gens qui les demandent et là vous avez raison en revanche elles sont totalement inatteignables pour les petites boîtes donc ça c’est sans doute quelque chose à voir en revanche la capacité à embaucher elle est très difficile au delà de 57 58 mais donc ça veut dire que si on perd son emploi après 55 mais c’est compliqué 57 je dirais ça devient très difficile et là les entreprises ont une forme de culpabilité je j’avoue complètement tout simplement parce que vous avez deux causes en fait la première cause c’est se dire la personne elle a quand même déjà 25 ans 30 ans de carrière ça se trouve elle l’a fait dans la même voie donc le temps qu’on la réadapte la culture entreprise on va avoir du mal vrai ou pas vrai mais en tout cas c’est le raisonnement et après vous avez beaucoup de managers recruteurs qui disent non tu peux pas mettre quelqu’un qui a 20 ans de moins plus que moi etc donc il y a un frein pardon la question du salaire en fait ça c’est pas vrai j’entends partout j’ai vu des rapports de Olivier du socle de cumulus de compenser avec une indemnité la perte de salaire en détail ça c’est un c’est une fake news cette histoire là moi je les seniors vous dise attendez moi je veux bien je comprends accepter un peu moins de rémunération qu’avant c’est un vrai c’est une un vrai faux débat ça d’accord ça arrange tout le monde de dire ça mais c’est pas c’est pas exact c’est pas exact après ce dont vous parliez c’est-à-dire faire partir des gens plus âgés pour entrer en plus jeune on râle c’est une technique pas très glorieuse mais qui s’appelle l’effet de noria c’est-à-dire que vous bénéficiez de l’écart mais ça ça se fait généralement dans des plans qui sont de plus en plus grâce aux ordonnances de 2017 d’ailleurs des plans volontaires alors je voudrais donner la parole à Stéphanie Auxerre là-dessus sur sur le ce que vous nous dites c’est une fake news c’est une idée reçue le fait que quand on hésite à embaucher un seigneur la question du salaire est-ce qu’elle rentre ou pas en ligne de compte d’après vous de votre expérience alors elle continue à rentrer en ligne de compte dans le sens où ça vient pas des seniors les seniors et dans une étude qu’on a mené récemment 10 majorité qui sont prêts à réduire leur salaire ils sont prêts à immobile géographiquement ils sont même intéressés par le fait de prendre d’autres rôles ou d’autres responsabilités on a vraiment aujourd’hui des personnes qui sont expérimentées qui ont d’autres aspirations en deuxième partie de carrière par contre les entreprises elles ont de plus en plus elles ont beaucoup de difficultés à intégrer ça on a quand même en France le mythe de la carrière ascendante on a le sentiment que plus on avance dans sa carrière plus on va vouloir un salaire qui progresse et finalement là où les managers sont un peu frileux c’est que quand ils voient des seniors baisser leur niveau de rémunération ils se disent bon bah c’est quelqu’un qui va pas rester en poste à la première occasion venue il va partir pour une autre ange ou alors s’il accepte un salaire qui est plus bas c’est qu’il est dans une forme d’échec par rapport à sa carrière professionnelle ou alors elle va essayer de vouloir mon poste mais c’est vrai que ça entretient encore un certain nombre de stéréotypes donc même si en tant que tel c’est pas la première raison ça peut être évoqué par contre c’est vrai que ça a reculé et aujourd’hui les raisons qui sont plus évoquées par les entreprises ou par les recruteurs c’est ce qui a déjà été mentionné la difficulté d’intégrer des personnes plus seniors dans l’entreprise avec des managers plus jeunes on a un vrai gros problème de culture en France par rapport aux autres pays européens le sentiment aussi avec toute cette émergence du digital qu’on aurait des seniors qui seraient moins sensibles ou moins familier avec toutes ces techniques alors ça fait déjà plus de 10 ans qu’on est on a l’expérience sur le sujet malgré tout c’est vrai que les formations elles leur sont moins proposées donc on alimente aussi un petit peu ces stéréotypes à cause de de ce manque de maintien de l’employabilité par les entreprises alors et donc enfin est-ce que le ce que je j’appuie totalement c’est qu’il y a eu beaucoup l’effort de fait sur le maintien dans l’emploi mais que ça s’est fait beaucoup au détriment du recrutement il faut savoir qu’à un moment on donnait le choix aux entreprises de faire soit du maintien dans l’emploi soit du recrutement et que en grande majorité elles ont choisi maintenant dans l’emploi quand même alors je reste sur cette question du salaire je vous propose de voir les principales propositions du ministre du Travail Olivier du soft pour essayer de voilà de trouver des solutions à ce très bas taux d’emploi des des 60 64 ans en France réduire la d’indemnisation des chômeurs de plus de 55 ans indemnisé on en parlait d’une certaine façon les plus de 55 ans qui acceptent un emploi moins bien payé compléter les revenus des plus de 60 ans à temps partiel avec une fraction de leur pension et enfin créer un index senior pour noter les entreprises je suis pas sûr qu’il y ait grand monde pour défendre ses propositions autour de cet arbre mais on va voir je reste sur cette histoire de de salaire Anne-Marie Guillemard indemnise et les plus de 50/50 qui acceptent un job moins bien payé vous n’y êtes pas favorable pourquoi je pense que on reste on souffre en France une vision très négative du vieillissement au travail et c’est pas comme ça qu’on va l’arranger je me souviens du plan emploi senior 2006-2010 ou la mesure phare de ce plan c’était un CDD senior il n’y a pas eu plus de dizaine de signatures d’un CDD Seigneur ça correspondait pas du tout à ce que les entreprises ce dont les entreprises avaient besoin donc on reste dans les mêmes choses c’est qu’il faut faire pour moi c’est pas réformer l’âge de la retraite parce qu’on l’a déjà fait assez souvent je crois et c’est très bien 62 ans mais on peut avoir ce que le président Macron avait proposé dans un premier quinquennat qui était le la retraite à la carte pouvait partir quand on voulait je pense que c’est beaucoup plus adapté à une société de longévité donc où on a pris l’habitude de gérer son parcours et d’avoir une certaine souveraineté sur son parcours donc pour la mesure en question je pense que ce qu’il faut c’est ouvrir un horizon en emploi en emploi on est braqué en France sur l’horizon de la retraite qu’il faut repousser pour moi c’est c’est une mauvaise stratégie la stratégie pour réduire le problème des 60 60 ans et faire remonter le taux d’emploi c’est de leur ouvrir des horizons en emploi vous parlez la formation dont on parlait la formation après 45 ans de fin de carrière attractive ça veut dire justement pour les entreprises de réfléchir à des parcours de fin de carrière plus horizontaux où se pose pas le problème de l’augmentation de salaire mais plus un problème de peut-être mais mieux maîtriser son temps moins de contrats de temporaire et des choses comme ça donc c’est au niveau de ouvrir un horizon en emploi il n’en n’ont pas ils sont obligés de partir sur cette mesure ce que vous en pensez les uns et les hôtels je vivais je conseille vous donc je rappelle indemniser les plus de 55 ans qui accepte un emploi moins bien payé donc j’en déduis qu’on parle de demandeur d’emploi qui sont inscrits à Pôle Emploi pourquoi enfin moi je suis pas opposé à ce genre de de mais je vois pas pourquoi ça serait uniquement les 60 ans et plus à la limite quelqu’un qui reprend un emploi on pourrait très bien avoir une phase de transition quand il y a vraiment une descente de salaire et par ailleurs il y a déjà eu cette possibilité quand vous demander en emploi vous pouvez reprendre une activité occasionnelle ou réduite et vous avez la possibilité qui a été en plus un peu assouplie récemment de voilà vous avez pas de tellement de conditions qui s’appliquent donc en fait je suis pas sûr qu’on ait besoin d’avoir une disposition sur ne pas le réserver au plus de 55 ou au plus de 60 c’est une forme de baptisation entre guillemets parce qu’en fait le problème d’une mobilité professionnelle où on va par exemple ailleurs sur un autre territoire ou un accepte d’aller dans une entreprise qui peut être plus intéressante mais qui est moins ou les salaires sont moins élevés c’est qu’on peut avoir un souci pour décrocher d’un niveau de salaire plus élevé il faut un temps d’adaptation donc je vois pas pourquoi ce serait quelque chose de particulièrement réservé sur cette proposition comment on sait que c’est pas forcément ça qui coince je suis pas sûr que c’est ça qui va régler le problème ça peut être dans un paquet pourquoi pas ça peut être utile il faut faire attention aux effets d’aubaine parce que de certains syndicats c’est de dire ça va permettre au patron de payer moins cher bon c’est toujours pareil peut-être qu’il faut réserver parce que le sujet de l’emploi alors des seniors ou pelage globalement dans les grandes entreprises on y arrive à peu près en revanche il y a un vrai soleil des PME et le tissu d’emploi et je pense que ça c’est une mesure intéressante à réserver le deuxième point je partage 1000% votre point de vue il y a des entreprises des grandes entreprises très connues qui le font dire qu’ils mettent en place des temps partiels seniors qui amènent autant de travail qui font énormément de gens qui le font pourquoi mais parce que ce sont des grandes entreprises qui ont les moyens et le sujet c’est que quand vous discutez alors c’est clair je réunit beaucoup beaucoup de DH de toutes les tailles donc on discute pas mal de sujets et puis on va parler l’index Seigneur tout à l’heure parce que j’étais l’auteur de la proposition initiale donc je connais bien mais pas comme c’est présenté [Musique] il faut absolument en revanche rétablir l’équilibre entre les capacités des PME et TPE à maintenir le Seigneur les capacités connues des grandes entreprises parce que ça veut dire qu’il faudrait une mesure ciblée sur les TPE tout à l’heure c’est que moi je pense que la question de l’emploi des seniors ce mot m’énerve à force mais c’est un vrai sujet sociétal en fait dire qu’on est en train de fabriquer toute une génération non seulement de seniors finalement pauvre en fin de carrière et vu les réformes des retraites ça va pas s’arranger avec avec leur pension et ça c’est extrêmement dangereux parce qu’avec la longévité vous êtes une grande spécialiste on sait que ces gens là moi j’en ai plein dans l’entreprise qui ont une 60 ans mais ils sont aidants de leurs parents et ils soutiennent leurs propres enfants donc en eux perdent leur emploi c’est un drame sur trois générations c’est pour ça que on est intervenu assez tôt ce sujet dès 2018 pour dire ok c’est peut-être un problème financier de boulot de culture comme vous le dites c’est surtout un problème de société et que si on l’adresse pas très vite on va avoir des vrais vrais difficultés d’ordre social et sociétal et ça c’est vraiment le job de l’État d’éviter ce genre de dérive Olivet le regard global que vous proposez on va les revoir les les que vous jetez sur des propositions du gouvernement je les ai cités en détail tout à l’heure Annie Jolivet c’est donc réduire la durée ce dont on parle indemnisation l’index seniors on va y venir dans un instant le complet de revenus pour les plus de 60 ans à temps partiel vous dites quoi vous dites c’est pas un plan suffisamment ambitieux c’est c’est quoi le regard que vous pour être un peu cash je dirais je trouve c’est un peu démesurétiens c’est à dire je vois pas bien l’intérêt je vois pas ce qu’il y a comme vision derrière et je trouve qu’on passe à côté de je suis d’accord il y a un problème sociétal mais il y a aussi un problème sociétal dans les entreprises et d’ailleurs pas que dans les entreprises dans les administrations les organisations c’est pas un sujet qui est uniquement pour le secteur privé la vraie question c’est c’est comment on travaille comment on s’organise comment on évolue dans ces façons de travailler avec par exemple le digital des nouvelles activités je trouve que il y a un vrai souci sur le management sur les conditions de travail et en fait se débarrasser des seniors ou ou mettre un peu l’accent sur eux c’est aussi une façon de d’évacuer la question en fait on a mis en place des formations pour les jeunes des formations techniques etc et finalement on s’est désintéressé des seniors pas parce qu’on voulait les exclure on va pas systématiquement mais tout simplement parce qu’on y fait pas attention on regarde pas ce qui ce qui est de l’ordre de l’expérience ce que quels sont les apports de compétences qu’on peut avoir et comment on entretient ça au fil de la carrière et ça c’est pas une question qui qui se pose à 55 ans mais ça c’est le regard global de notre société sur les vieux et le fait le simple fait que de dire ce mot c’est déjà un tabou enfin moi je me souviens d’avoir été dans des entreprises pour faire des des études sur les plans d’action seniors et les accords on avait quand même des entreprises qui nous disaient mais nous mais nous on n’a pas de problème seniors nous on regarde pas les seniors dans notre entreprise on s’occupe de tout le monde et quand on prend des mesures d’amélioration des conditions de travail elles sont pour tout le monde on discute de l’organisation du travail et agir pour améliorer la situation c’est pas forcément agir le seul Seigneur qui est dans l’équipe ça peut être configuré l’organisation du travail voire même au niveau plus général entre services et ça peut changer énormément de choses sur la pression la charge mentale l’usure physique et du coup le souhaite partir plus tôt parce qu’on en a pas parlé mais le souhaite partir plus tôt il est quand même très lié au sens qu’on a de son travail mais aussi au fait d’être reconnu et puis il y a un facteur qui sort beaucoup c’est ce être en capacité d’apprendre dans son travail voilà quand on est dans un travail monotone qu’en plus on a eu un parcouragé éventuellement à temps partiel on n’a pas envie de rester et toutes les options qu’on peut proposer même être avoir des pensions plus élevées c’est pas forcément ça qui va faire rester par contre les gens qui disent je veux rester après l’âge de la retraite c’est ceux qui disent je me sens reconnue dans mon travail mon travail est intéressant et j’apprends oui donc il y a vraiment des choses à travailler à la question centrale du sens quoi du sens qu’on donne à des conditions concrètement effectivement parmi les mesures qu’on a qu’on a revu cette index senior je vous propose d’écouter le la réaction Scandi le président délégué du Medef Patrick Martin il était sur France Info hier pourquoi l’index ce nom parce que je prends un casque caricatural vous créez une start-up par définition vous n’avez pas des seniors en tout cas ça sera un hasard discret quand même 800000 d’entreprise par an donc on peut dire que quelque soit le secteur d’activité ce sont des startups et de l’emploi pas évidemment des salariés et puis par ailleurs je le redis dans le bilan social que les entreprises regardent attentivement avec des partenaires sociaux on a déjà beaucoup d’indices on peut les compléter mais travaillons déjà mieux ce qui existe alors Benoît sert pour pourquoi fallait-il éventuellement index seniors et pourquoi celui qui est proposé là vous convient pas forcément l’histoire bien placé ce qui se passe c’est rapidement en fait en 2018 quand la président Macron a commencé à annoncer sa réforme des retraites on est intervenu très très vite en disant c’est intéressant parce que on va faire les formes des retraites dans sa conférence de presse initiale sur le sujet je peux ils en souvenez il avait dit bien sûr qu’il faut régler le problème des seniors avant et puis très sa sortie il n’y avait rien donc du coup on est intervenu et l’autre raison elle était que je sais pas si vous voulez c’est l’époque où il y a eu le fameux index égalité femme homme et on avait été frappé par le fait que en France on traitait toutes les discriminations du monde et c’était très bien mais celle-là qui était la principale à l’embauche et tout le monde le savait personne n’en parlait donc on s’est dit on va puisque tout le monde les index on avait des index c’est pas pour le plaisir de mettre un index c’est ni Patrick Martin et à la fois vrai et faux c’est à dire que le sujet de l’index c’est pas forcément l’index punitif comme on connaît sur d’autres éléments c’est simplement s’assurer et vous l’avez dit tout à l’heure que le taux d’accès à la formation il est supérieur à la moyenne de l’entreprise quand vous avez 50 ans parce que ça ne prépare pas sinon l’intérêt de l’index est s’assurer que les entreprises pour certaines le font d’autres le font pas c’est suivre le fait qu’on n’est pas en train de reproduire le passé donc aujourd’hui à partir de 45 ans propose plus de formation salariés et donc là au contraire il faudrait donc je plus de formation pour les pour les plus de 50 ans de responsabilité c’est l’intérêt d’un index vous suivez par exemple le taux d’accès la formation le taux immobilier professionnelle le taux de référentiel de compétences on peut le faire aujourd’hui ça et puis de l’autre côté l’État doit soutenir on a proposé très vite par exemple de doubler le fameux compte personnel de formation vous savez pour les gens à partir de 50 ans pour justement préparer une partie de carrière sinon on ne fera que reproduire ce qu’on connaît parce que comme vous l’avez très justement dit la question est très culturelle et on sait que ça va pas se régler avec un texte de loi en revanche si on suit ces questions là beaucoup plus précisément comme on l’a fait dans d’autres populations alors on arrêtera cette espèce d’atomisation on a réglé assez fortement le problème des jeunes par le fameux plan un jeu d’une solution je dis pas qu’il faut faire un plan un vieux une solution mais c’est la même méthode comme ça mais c’est pas terrible mais voilà c’est qu’il faut une politique volontariste des entreprises qui emporte leur responsabilité et une entreprise une politique volontariste de l’État pour corriger ou est-ce qu’on en est et puis qu’on en a retrouvé une situation à peu près normale dans la moyenne européenne on reprendra comme vous le dites le rythme normal mais il faut casser la logique sinon ça va durer des années cette histoire Stéphanie lecer vous publiez avec Lipsos régulièrement un baromètre d’accès à l’emploi donc là il y a eu le baromètre de 2022 qu’est-ce qui en ressort sur ces finalement ce dont on parle les freins à l’embauche des seniors parce qu’on a bien compris on réussit les entreprises ont progressé réussissent à les garder plus longtemps en revanche quand il s’agit d’un embaucher un ça marche pas mais sur les frais à l’embauche c’est ce qu’on évoquait tout à l’heure celui qui ressort le plus de la part des recruteurs en tout cas c’est la difficulté d’intégration dans des équipes plus jeunes donc c’est une manière de dire que ce frein il est avant tout culturel le deuxième frein qui ressort c’est vraiment l’impression qu’il y a une faible adaptation aux nouvelles technologies et que de fait un senior n’a pas être capable de s’adapter à l’entreprise vous êtes en train pardon c’est c’est de ma faute parce que en fait la question amène une réponse qui est un peu similaire à la précédente mais qu’est-ce que vous vous parce que vous faites des propositions aussi qu’est-ce que vous vous proposez pour nous faire progresser en la matière oui justement tout à l’heure on évoquait effectivement les aides qui pouvaient être amenées et les propositions effectivement d’Olivier du socle sur sur le maintien ou en tout cas le fait de d’augmenter le recrutement des seniors et on a le sentiment en fait en lisant ces propositions que le fait d’avoir un faible des emplois des seigneurs viendrait des seniors en réalité nous on considère que pour augmenter le recrutement des seniors faudrait des mesures incitatives auprès des entreprises des mesures qui peuvent être effectivement d’assouplir peut-être l’embaucher seniors il y a des réflexions au niveau effectivement d’allègement de charge et puis il y a un certain nombre de mesures effectivement qui sont plus alors un peu plus contraignantes type indice pour surveiller effectivement un certain nombre de d’indicateurs dans l’entreprise qui permettent de faire progresser l’emploi des seniors donc ça c’est la première chose on est très favorable au fait de d’améliorer le recrutement des seniors par ces mesures là la deuxième chose pour nous c’est de maintenir l’employabilité des seniors et les employeurs ont une vraie responsabilité de maintenir l’employabilité tout au long des carrières pas seulement sur le poste en cours mais en favorisant les formations y compris en deuxième partie de carrière et ça c’est souvent oublié en favorisant les mobilités internes horizontales pas seulement des promotions et ça souvent il y a beaucoup seniors qui regrettent d’être restés sur un poste ou alors justement de pas bénéficier de ces mobilités là et puis la troisième partie qui me paraît essentielle c’est la partie culturelle il faut déconstruire les stéréotypes il faut former en entreprise ça peut pas être un problème implicite on disait tout à l’heure nous au centre de la compétence égale on s’intéresse à tous les types de discrimination étonnamment celui contre les seniors il est souvent oublié ou alors il choque moins que les autres alors que on est tous potentiellement concernés et on a un vrai besoin de déconstruire l’extéréotypes et les stéréotypes voilà enfin on a le stéréotype effectivement de la carrière ascendante la femme la natation technologique on en a parlé tout à l’heure le fait qu’un senior va bientôt partir en stress alors qu’en réalité la durée moyenne en poste dans une entreprise c’est beaucoup réduite donc c’est pas un problème et puis on a aussi vraiment besoin de former les managers au management intergénérationnel c’est pas quelque chose qui s’est naturellement en France on a un gros retard sur nos voisins sur le sujet donc il faut vraiment vraiment que les entreprises se saisissent de ce sujet est-ce qu’il y a pas aussi un une part de je sais pas que le terme employé mais on parle de de finalement de notre culture d’entreprise d’auto dénigrement du Seigneur par lui-même vous voyez ce que je veux dire c’est à dire que c’est tellement rentré dans les dans les dans nos habitudes ou dans notre perception de du vieux que on se dit alors ça y est j’ai 51 ans j’ai 52 ans je vois plus rien et je peux pas je peux pas le vendre soit une autre entreprise soit soit changer de job dans mon entreprise reflète l’image qu’on lui renvoie donc c’est cette image et justement elle est très française quand même il y a un agissement en France beaucoup plus prononcé qu’ailleurs et le deuxième point c’est que je pense qu’on a pas compris en France qu’on a été dans une société de longévité et que donc le il n’y a pas que vieillissement nous on pense que vieillissement c’est l’horreur donc il faut réduire les risques du vieillissement et c’est pour ça qu’on dit les retraites etc mais non réduire les risques de vieillissement c’est la dépendance et les retraites vous avez tous vu qu’on avait pas de loi grand âge et la retraite aux va la repousser mais c’est pas ça c’est optimiser les nouvelles ressources de ces personnes quand elles avancent en âge parce qu’elles ont des ressources les seniors aujourd’hui ils ont des compétences et je vous donne l’exemple parce que je disais c’est plus âgé autour de cette dame les seniors ont des compétences donc il faut optimiser ces nouvelles ressources pour le pays pour l’entreprise pour le pays et c’est ça qu’on ne fait pas on ne fait pas du tout optimiser les compétences c’est ouvrir un horizon en emploi dans cet argument je voudrais reprendre ce que Quentin nous disait tout à l’heure là ceux qui sont en haut de la en haut du classement en Europe les pays du Nord à la Suède 76,9% des 50 64 ans en emploi Norvège 74-6 Danemark 72 et quel qu’est-ce qu’ils font mieux que nous alors c’est culturel vous allez me répondre mais mais au-delà de ça c’est trop vague il y a à la fois bon d’abord c’était des sociétés qui pendant très longtemps étaient des sociétés très très cohésives avec plutôt des modèles assez des modèles d’engagement citoyen des modèles de syndicalisme c’est pas un hasard si ce sont des pays qui ont des taux de syndicalistes très élevés il y avait aussi il y a eu aussi toute une série de politiques des politiques de l’emploi des politiques économiques qui ont aidés de la croissance alors enfin je voudrais quand même rappeler que si en France on a un aussi mauvais taux d’emploi des seniors c’est aussi parce que on a engrangé des années et des années de chômage massif et des difficultés à créer des emplois et quand on crée peu d’emplois en fait les premiers qu’il les prennent c’est d’abord ceux qui sont au début de la file d’attente c’est les jeunes voir ceux qui sont bien formés et pour les plus âgés ce qu’ont le plus de difficultés alors plus âgé attention 45 50 ans à partir de là parce que c’est quand même ça que donc les moments où en fait ou les les vagues de recrutement sont moins importante mais en fait c’est là où on a moins de possibilités de trouver un emploi donc c’est ça qui explique que ces pays-là aillent aussi bien bon le cas de Royaume-Uni est un peu différent et après quand vous prenez la Finlande l’Allemagne c’est des pays qui qui ont mis en place des mesures notamment avec de la négociation sectorielle et qui sont aussi dans un contexte quand même démographique pas du tout le même que la France c’est-à-dire avec une population qui est plutôt un peu contenue voire en décroissance donc il y a toute une série d’éléments qui jouent et c’est pas juste l’âge de la retraite je dirais plutôt que l’âge de la retraite qu’on se permet d’avoir c’est celui qui reflète les conditions dans lesquelles on est donc la Suède par exemple on est aujourd’hui à ils ont augmenté à 60 de l’âge minimum c’est-à-dire l’âge auquel on peut commencer à prendre sa retraite et ils ont monté là le maximum à 67 l’âge pivot c’est 65 c’est l’âge de la pension garantie par l’État mais il faut savoir que de plus en plus au fil des générations de plus en plus de ça me gêne pas de rentrer et d’avoir une échéance la seule chose qui m’intéresse c’est la garantie de mon taux plein et aujourd’hui vous n’avez pas un modèle de contrat de travail qui vous permet de jouer là dessus je pense que ça ça répondrait beaucoup plus on mesure purement financière le gouvernement sont utiles mais cette partie là Crète ça casserait un peu de logique culturelle merci beaucoup merci à tous je vais rappeler le titre de votre livre de l’un de vos livres Anne-Marie Guimard allongement de la vie quelle difficulté politique c’est aux éditions de la découverte il y a aussi les défis du vieillissement âge emploi retraite c’est chez Armand Colin voilà je vous dis à demain 18h 22h et puis votre prochain rendez-vous politique l’invité politique de la matinale rien de Mancini reçoit Éric Coquerel le président elle est fille de la commission des finances à l’Assemblée belle soirée [Musique]

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