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Pourquoi l’IPC surestimé l’inflation ?

Pourquoi l’IPC surestimé l’inflation ?

Qu’est-ce qui fait augmenter l’inflation ? La tendance se poursuit en 2022 : l’énergie est, pour plus d’un tiers, la principale composante du taux d’inflation. L’épuisement des énergies fossiles, ainsi que la transition écologique vont continuer à mettre les prix de l’énergie sous pression ; la politique monétaire des banques centrales.9 sept. 2022 Comment expliquer l’inflation ? On parle d’inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d’acheter moins de produits. Autrement dit, l’inflation érode progressivement la valeur de la monnaie. Quel sera le taux d’inflation en 2022 ? “Inflation 2022 : 5% début 2023 ?” INFLATION. Les prix à la consommation ont augmenté de 5,6% sur un an, selon les chiffres définitifs publiés par l’Insee ce vendredi.il y a 4 jours Quel est l’IPC en 2022 ? Source(s) : Tableau 18-10-0004-01. L’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 7,0 % d’une année à l’autre en août, en baisse par rapport à la hausse de 7,6 % enregistrée en juillet.20 sept. 2022 Quelles sont les 3 causes de l’inflation ? Les principaux facteurs structurels en faveur de l’inflation sont :

Pourquoi l’inflation fait augmenter les taux d’intérêt ?
Quand sera la fin de l’inflation ?
C’est quoi le taux d’inflation ?
Quelles sont les composantes de l’IPC ?
Qui profite de l’inflation ?
Comment expliquer l’inflation 2022 ?
Pourquoi la hausse des taux d’intérêt diminue l’inflation ?
Comment sortir de l’inflation ?
Où placer 100.000 euros en 2022 ?
Pourquoi il ne faut pas épargner plus de 3000 euros sur son Livret A ?
Quelle somme laisser sur un compte courant ?
Où placer son argent après 70 ans ?
Pourquoi il faut retirer son argent de la banque ?
Quelle est la banque la plus riche ?
Comment ne pas payer d’impôt sur assurance vie ?
Est-ce que l’assurance vie entre dans le patrimoine ?
Quelles sont les banques françaises les plus fragiles ?
Quelle somme Peut-on mettre sur une assurance vie après 70 ans ?
Pourquoi ne pas déclarer assurance vie au notaire ?
Quelle est la fiscalité d’une assurance vie après 70 ans ?
Quelle est la banque des riches ?
Quels sont les inconvénients de l’assurance vie ?
Est-ce que l’assurance vie fait partie de l’héritage ?
Qui hérite des comptes bancaires d’un défunt ?
Quelles sont les banques à éviter ?
Est-il possible de perdre de l’argent avec une assurance vie ?
Quelle est l’assurance vie la plus sûre ?
Est-ce que les comptes joints sont bloqués en cas de décès ?
Puis-je vendre ma maison après le décès de mon mari ?
Est-ce que le gouvernement peut prendre notre argent ?

Pourquoi l’inflation fait augmenter les taux d’intérêt ?

En temps normal, si l’inflation est trop élevée en raison d’une demande plus forte que la quantité de biens et de services disponibles, nous pouvons augmenter les taux pour rendre le crédit plus cher.21 juil. 2022

Quand sera la fin de l’inflation ?

Au total, l’inflation en France devrait enregistrer une moyenne annuelle de 5,3 % en 2022, contre 1,6 % en 2021. À noter cependant : selon l’Insee, l’inflation dans les services ne devrait globalement pas progresser d’ici la fin de l’année, en partie du fait de la suppression de la contribution à l’audiovisuel public.7 sept. 2022

C’est quoi le taux d’inflation ?

Définition. L’inflation est la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix. Elle doit être distinguée de l’augmentation du coût de la vie.9 févr. 2021

Quelles sont les composantes de l’IPC ?

Les huit composantes principales du panier de l’Indice des prix à la consommation (IPC) sont : « aliments », « logement », « dépenses courantes, ameublement et équipement du ménage », « vêtements et chaussures », « transports », « soins de santé et soins personnels », « loisirs, formation et lecture » et « boissons …

Qui profite de l’inflation ?

– L’inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d’inflation : – La capacité d’emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d’emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu’aux riches ».

Comment expliquer l’inflation 2022 ?

La tendance se poursuit en 2022 : l’énergie est, pour plus d’un tiers, la principale composante du taux d’inflation. L’épuisement des énergies fossiles, ainsi que la transition écologique vont continuer à mettre les prix de l’énergie sous pression ; la politique monétaire des banques centrales.9 sept. 2022

Pourquoi la hausse des taux d’intérêt diminue l’inflation ?

Des taux d’intérêt élevés peuvent contribuer à ralentir cette tendance, car lorsque l’argent est plus cher à emprunter, cela peut réduire les dépenses, ce qui peut à son tour ralentir l’inflation.

Comment sortir de l’inflation ?

Pour juguler l’inflation, il faut tempérer la croissance de la masse monétaire et réduire la demande. C’est un langage économique dur à entendre pour les citoyens, mais la distribution d’argent gratuit ou la hausse des salaires, historiquement, a toujours alimenté l’inflation.12 juil. 2022

Où placer 100.000 euros en 2022 ?

Placer son argent : 8 placements pour investir en 2022

Pourquoi il ne faut pas épargner plus de 3000 euros sur son Livret A ?

Le plafond du Livret A s’élève à 22 950 euros, placer plus de 3 000 euros vous fait en réalité perdre de l’argent. La crise sanitaire n’a fait que renforcer cette propension à épargner sans investir.

Quelle somme laisser sur un compte courant ?

Résumons : environ un mois de dépenses (récurrentes et non récurrentes) à conserver sur son compte courant. Ensuite, il est conseillé de placer l’équivalent de 2 à 4 mois de revenus sur le Livret A, le LDDS ou le LEP, pour l’épargne de précaution, disponible à tout moment en cas de coup dur.20 sept. 2022

Où placer son argent après 70 ans ?

Top 5 des meilleurs placements pour un senior en 2022. En matière d’épargne, les possibilités sont vastes : placement financier ou immobilier, livret bancaire, actions, contrat d’assurance-vie, compte-titres, plan épargne logement, etc.6 oct. 2022

Pourquoi il faut retirer son argent de la banque ?

Pour protéger son argent en cas de crise financière, il est important de placer son argent de façon à sécuriser un maximum son épargne quand on en a. Le meilleur moyen de se protéger est de ne pas laisser tout son argent sur son compte courant ou sur des comptes épargnes.26 sept. 2022

Quelle est la banque la plus riche ?

310 milliards d’euros de plus Avec 46,2 milliards d’euros de PNB en 2021, BNP Paribas arrive largement en tête. La banque de la rue d’Antin dépasse nettement les 36,8 milliards du Groupe Crédit Agricole, qui intègre l’entité cotée Crédit Agricole SA et les caisses régionales.20 juil. 2022

Comment ne pas payer d’impôt sur assurance vie ?

Les intérêts d’une assurance-vie sont exonérés d’impôt sur le revenu si la fin du contrat avant son terme résulte de la mise à la retraite anticipée. Il peut s’agir de la retraite anticipée de l’une des personnes suivantes : Celui qui a souscrit le contrat.

Est-ce que l’assurance vie entre dans le patrimoine ?

L’assurance vie ne fait pas partie de la succession du défunt. Cela signifie que le capital transmis aux bénéficiaires désignés dans le contrat n’est pas soumis aux droits de succession. Le capital transmis hors succession bénéficie donc de la fiscalité favorable de l’assurance vie.

Quelles sont les banques françaises les plus fragiles ?

Les banques les plus fragiles

Quelle somme Peut-on mettre sur une assurance vie après 70 ans ?

Après les 70 ans du souscripteur, un autre abattement s’applique, en plus du précédent. Son montant est limité à 30 500 € par souscripteur. Mais l’avantage est que ce plafond concerne les versements effectués, et non les capitaux transmis.

Pourquoi ne pas déclarer assurance vie au notaire ?

Dans la majorité des cas, nul besoin d’informer le notaire que vous êtes bénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie. En effet, comme la loi le stipule, « Le capital ou la rente stipulés payables lors du décès de l’assuré à un bénéficiaire déterminé ou à ses héritiers ne font pas partie de la succession de l’assuré.20 sept. 2021

Quelle est la fiscalité d’une assurance vie après 70 ans ?

Pour cela, les sommes doivent avoir été investies par l’assuré avant ses 70 ans. Au-delà de ce montant, il est taxé forfaitairement au taux de 20% jusqu’à 852.500 euros (soit l’abattement de 152.500 euros + 700.000 euros) et au taux de 31,25% au-delà.26 juil. 2022

Quelle est la banque des riches ?

310 milliards d’euros de plus Avec 46,2 milliards d’euros de PNB en 2021, BNP Paribas arrive largement en tête. La banque de la rue d’Antin dépasse nettement les 36,8 milliards du Groupe Crédit Agricole, qui intègre l’entité cotée Crédit Agricole SA et les caisses régionales.20 juil. 2022

Quels sont les inconvénients de l’assurance vie ?

9 inconvénients de l’assurance vie

Est-ce que l’assurance vie fait partie de l’héritage ?

L’assurance-vie ne fait pas partie de la succession de l’assuré (L. 132-12 du Code des assurances).

Qui hérite des comptes bancaires d’un défunt ?

Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s’il n’y a plus qu’un cotitulaire survivant).

Quelles sont les banques à éviter ?

Les banques françaises les plus fragiles

Est-il possible de perdre de l’argent avec une assurance vie ?

Beaucoup de Français qui ne juraient que par leur contrat d’assurance-vie en fonds euros voient bien qu’avec un rendement moyen autour de 1,1 % par an en 2021, ils sont en train de perdre de l’argent. Cependant, cela n’est peut-être rien à côté de ce qui nous attend.28 sept. 2022

Quelle est l’assurance vie la plus sûre ?

Les contrats au pied du podium des meilleures assurances-vie Placement-direct Vie ex Darjeeling (contrat assuré par Swisslife) ; Linxea Zen (assureur Apicil) ; Boursorama Vie (contrat assuré par Generali).

Est-ce que les comptes joints sont bloqués en cas de décès ?

Dès que la banque est informée du décès d’un cotitulaire (par les proches ou par un notaire), elle bloque automatiquement le compte indivis. Elle n’y enregistre plus aucune opération de dépôt ou de retrait. Le solde (positif ou négatif) du compte indivis est réglé en même temps que l’ensemble de la succession.

Puis-je vendre ma maison après le décès de mon mari ?

Oui, le conjoint survivant peut vendre sa maison au décès de son partenaire, mais à condition d’obtenir l’accord des autres héritiers : dans le cas où le conjoint survivant a l’usufruit de la maison : il peut vendre si et seulement si l’ensemble des nus propriétaires (c’est-à-dire vos enfants) donnent leur accord.28 mai 2021

Est-ce que le gouvernement peut prendre notre argent ?

Oui. Mais seuls les clients (particuliers, indépendants, petites et moyennes entreprises) détenant plus de 100 000 € dans une banque ou une entreprise d’investissement qui vacillerait peuvent être mis à contribution.20 févr. 2021


IntroductionLes investisseurs sont de plus en plus sceptiques quant au récit officiel des banques centralesselon lequel l’inflation actuelle ne serait que transitoire car elle serait supposémentdue aux effets de la pandémie dans un premier temps et de la guerre en Ukraine dans un secondtemps. Le taux d’inflation anticipé au sein dela zone euro est littéralement en train de s’envoler ce qui conduira inévitablementà des hausses de taux d’intérêt. À cela s’ajoute une croissance américaineen baisse sur le premier trimestre de cette année et de 0 pour cent du côté de la France, Ce qui a d’ailleurs conduit deux économistesà indiquer que compte tenu de la situation actuelle, une récession dans les 24 prochainsmois est désormais inéluctable, après avoir étudié une multitude de situations similairesdans l’histoire. Entre l’envolée de l’inflation, le conflitactuel en Ukraine, un ralentissement de l’activité économique et l’euro qui est littéralementen train de s’effondrer et qui est sur le point de retourner à la parité avec le dollar,une situation qui n’avait jamais été observé depuis la mise en circulation de notre devisecommunautaire, qu’est-il en train de se passer ? Pourquoices économistes parlent d’une récession inévitable, et la fin de l’euro est-elleproche ? C’est précisément ce que nous allons voiraujourd’hui dans cette nouvelle vidéo, durant laquelle nous verrons que même laBanque Centrale Européenne a récemment reconnu Une récession inévitable dans les 24 prochainsmois ? Bonjour à toute la communauté et bienvenuepour une nouvelle vidéo, je suis Mathieu de la chaîne Libre&Riche !Le PIB américain a chuté au cours du premier trimestre de l’année d’environ 1,4 pour centen glissement annuel sur le premier trimestre 2022, et celui de la France est passé d’une croissancede 3 pour cent il y a deux trimestres à 0 pour cent sur le premier trimestre, en glissementannuel, sur le premier trimestre 2022. Dans ce contexte de stagnation progressive,l’inflation reste très élevée des deux côtés de l’Atlantique et les banques centralessemblent reconnaître que des hausses de taux d’intérêt seront inévitables, surtout auxÉtats-Unis, même si la BCE commence également à l’accepter avec résignation. Oui mais, si d’un côté, la croissancestagne, voire chute, et d’autre part l’inflation continue de se maintenir à des niveaux particulièrementélevés, poussant une hausse des taux plus abrupte que prévu, quel sera l’impact surles marchés et sur l’économie toute entière ?Le discours officiel de la Réserve Fédérale vise toujours un atterrissage en douceur,que les taux d’intérêt seront relevés progressivement et que l’économie ralentira doucement, sansprovoquer de dégâts néfastes. Oui mais voilà … Une telle situation estconnue, elle a déjà eu lieu dans l’histoire, les économistes ont déjà eu l’occasionde l’étudier et le contexte historique ne semble pas étayer une telle prévision. En effet, une publication récente de AlexDomash et Lawrence Summers, ancien secrétaire du Trésor Américain, indiquent qu’il existeune forte probabilité d’une récession lorsque coexistent d’une part un taux d’inflationélevé et d’autre part un taux de chômage faible. D’ailleurs, selon eux, cette récessionpourrait avoir lieu d’ici les 24 prochains mois : La raison est simple : si une économie connaîtune inflation à court terme, celle-ci peut être causée par deux facteurs, soit un chocd’offre, soit un choc de demande. Dans le cas d’un choc d’offre négatif,il peut s’agir d’une restriction temporaire de l’offre de certains produits essentielsqui enchérir le panier de courses des ménages faisant monter l’IPC, tandis que dans lecas d’un choc de demande, il peut s’agir d’une surchauffe économique, causée parun excès de dépenses globales, qui conduit l’économie à fonctionner au-delà de sacapacité normale. En revanche, si l’inflation coïncide avecun faible taux de chômage, un niveau historiquement bas, notamment aux États-Unis où il atteintles 3,6 pour cent en mars, alors il y a de fortes chances que l’économiesurchauffe. Le problème, c’est que si une économieest en surchauffe, les autorités n’ont pas d’autres choix que de la refroidir,soit en limitant le déficit public, soit en augmentant les taux d’intérêt. C’est ainsi que Summers et Domash montrentqu’il n’y a jamais eu de période dans l’histoire des États-Unis où le taux d’inflation adépassé les 5 pour cent avec un taux de chômage inférieur à 4 pour cent, sans quecette période n’ait été suivie d’une récession durant les mois suivants. Et cela correspond précisément au contextechômage-inflation dans lequel nous nous trouvons actuellement. De plus, l’histoire d’un soi-disant “atterrissageen douceur” qui est souvent racontée afin de faire remonter l’optimisme des différentsacteurs n’a, de leur point de vue, aucun sens !En 1965, en 1984 ou encore en 1994, époques durant lesquelles un durcissement de la politiquemonétaire avait été initié sans que cela ne soit suivi d’une récession, le tauxde chômage était respectivement de 4,9 pour cent, 7,9 pour cent et 6,6 pour cent. Pour rappel, il est aujourd’hui de 3,6 pourcent. Les salaires augmentaient à 3,6 pour cent,3,8 pour cent et 2,5 pour cent respectivement, contre 6,5 pour cent aujourd’hui, et les tauxd’intérêt réels étaient positifs alors qu’aujourd’hui, ils sont négatifs. La conclusion à en tirer selon eux, c’estque l’économie américaine est probablement plus en surchauffe aujourd’hui qu’elle nel’était auparavant et donc qu’elle nécessite à son tour un ralentissement plus vigoureux,ce qui la conduira nécessairement en récession. C’est d’ailleurs précisément pour cetteraison que les marchés ont d’ores et déjà anticipés cette situation en chutant drastiquement,avec notamment le Nasdaq qui connaît sa pire chute depuis 2008 : Évidemment, la question, du point de vuede la zone euro, est donc de savoir dans quelle mesure l’analyse américaine nous est applicable. Bien que les taux de chômage européens connaissentégalement des niveaux historiquement bas, ils sont encore loin derrière ceux des USA. De plus, même l’économie n’a pas autantrebondi chez nous que de l’autre côté de l’atlantique et donc forcément, il existede sérieux doutes quant à savoir si notre inflation est vraiment due à une surchauffeinterne ou à une simple importation de l’inflation générée au niveau international. Quoi qu’il en soit, et même si le doute estlégitime, cela ne modifie pas substantiellement les risques de récession auxquels nous nousexposons. D’une part, si les États-Unis entraient enrécession, sans oublier la situation actuelle en Chine et en Ukraine, alors les perspectiveséconomiques mondiales affecteraient négativement la croissance économique et d’autre part,si la Banque Centrale Européenne juge nécessaire d’augmenter les taux d’intérêt face à desune inflation anticipée à la hausse, ces augmentations auront également un impactnégatif sur notre potentiel de croissance. En d’autres termes, si l’inflation mondialese modère, ce sera parce que de nombreuses économies se seront arrêtées, ce qui nuiraà notre croissance ; Si l’inflation mondiale ne se modère pas, nous devrons augmenterfortement les taux, ce qui nuira à notre croissance. En d’autres termes et dans tous les cas, sil’inflation mondiale venait à se modérer, ce sera parce que de nombreuses économiesseront à l’arrêt et au contraire, si l’inflation mondiale ne se modère pas, les taux d’intérêtdevront remonter, ce qui nuira à notre croissance économique. Parce que oui, même la Banque Centrale Européennea fait son mea culpa et reconnu son erreur concernant la soi-disant poussée inflationnistetemporaire. L’inflation hors de contrôle !Les investisseurs sont de plus en plus sceptiques quant au récit officiel des banques centralesselon lequel l’inflation actuelle ne serait que transitoire car elle serait supposémentdue aux effets de la pandémie dans un premier temps et de la guerre en Ukraine dans un secondtemps. Le taux d’inflation anticipé au sein dela zone euro est littéralement en train de s’envoler ce qui conduira inévitablementà des hausses de taux d’intérêt. L’explication officielle de l’inflation atteignantdes niveaux historiquement élevés que nous vivons actuellement est relativement simple: suite à la pandémie et maintenant, la guerre en Ukraine, des goulots d’étranglement,des pénuries de certains produits, notamment énergétique ainsi que la restriction del’approvisionnement de bon nombre de ces produits, faisant augmenter les prix de manière générale. Cependant, si cette explication était correcte,on devrait légitimement s’attendre à ce qu’une fois les effets de la pandémie etune fois l’invasion de l’Ukraine terminée de la part de la Russie l’offre de tous cesproduits retourne à la normale mettant un terme à cette inflation. D’ailleurs, ce n’est pas tant que les prixcesseraient d’augmenter mais c’est surtout qu’ils devraient finir par baisser. De ce fait, évidemment, si les causes del’inflation peuvent être expliquées exclusivement ou principalement du côté de l’offre debiens, on pourrait légitimement estimer que ça n’a pas beaucoup de sens que les gouvernementset les banques centrales se mettent à augmenter les taux d’intérêt ou à réduire leur déficitpublic, non pas parce qu’il faut ou il ne faut pas le faire, là n’est pas la questionet il s’agit d’un autre débat, mais simplement parce qu’une augmentation des taux d’intérêtou une réduction du déficit public ne va pas permettre sur le court terme d’augmenterde l’offre de pétrole ou d’augmenter de l’offre de semiconducteurs par exemple. Dans un tel cas de figure, la seule manièrepour contrer l’inflation serait d’attendre que les causes sous-jacentes se normalisent. Le problème, c’est que cette explicationbancale est remise en cause par certains indicateurs et les investisseurs s’attendent non seulementà ce qu’il y ait de l’inflation cette année et l’année prochaine mais en plus ils anticipentune inflation anormalement élevée au cours de la prochaine décennie !De ce fait, si de plus en plus de personnes s’attendent à une inflation élevée surUNE DÉCENNIE, jetter la faute de la hausse des prix actuelle uniquement et exclusivementsur la pandémie de 2020 ou la guerre en Ukraine de 2022 perd son sens. Pour preuve, le graphique que l’on observeactuellement à l’écran reflète les taux d’intérêt des swaps d’inflation. Pour faire simple et pour rappel, un swapd’inflation est un contrat en vertue duquel une partie s’engage à payer à une autrepersonne un taux d’intérêt fixe passée une période de temps, en échange que cetteautre personne paie un taux d’intérêt fixe équivalent à l’inflation cumulée durantcette période. Je m’explique :Imaginons une situation dans laquelle je m’engage à vous payer un taux d’intérêt de 15pour cent sur 100.000 euros dans 5 ans, c’est-à-dire en 2027, en échange de quoi vous me payezen 2027 une indemnité équivalente à l’inflation cumulée entre 2022 et 2027. Autrement dit, si l’inflation cumulée estsupérieure à 15 pour cent, disons 20 pour cent, alors c’est moi qui gagnerai car jevous aurai payé du 15 pour cent et vous devrez m’indemniser à hauteur de 20 pour cent.. En revanche, si l’inflation cumulée estinférieure à 15 pour cent, disons 10 pour cent cette fois-ci, alors c’est vous quigagnerez étant donné que je vous aurai payé du 15 pour cent et vous me paierez à la placedu 10 pour cent. De toute évidence, les taux d’intérêt quisont fixés aujourd’hui au travers de ces swaps reflètent en quelque sorte l’inflationanticipée sur le moyen terme et plus précisément sur 5 ans, dans ce cas de figure. Du coup, si on reprend le graphique précédent,on observe à quel point les taux d’intérêt des swaps d’inflation pour les 5 prochainesannées, reflétés au travers de la courbe rouge, ont évolué au cours des derniersmois. On voit, qu’en moyenne, l’inflation moyennedevrait être d’environ 3,5 pour cent et que, bien que cet indicateur était globalementhaussier juste après le premier confinement de 2020, il s’est littéralement envoléà partir du début d’année 2022. Évidemment, un taux d’inflation de 3,5pour cent, dans le contexte actuel, peut sembler faible. Malgré tout, il convient de rester conscientqu’un taux d’inflation annuel moyen de 3,5 pour cent est un taux qui est pratiquementdeux fois plus élevé que l’objectif d’inflation à moyen terme fixé par la Banque CentraleEuropéenne qui est censé être de 2 pour cent. À titre d’exemple, cette différence de“seulement” 1,5 point de pourcentage sur un horizon de 10 ans réduit de 30 pour centle pouvoir d’achat de la monnaie contre 18 pour cent, selon que le taux d’inflations’élève à 3,5 pour cent ou 2 pour cent, respectivement !Malgré tout, arrivés à ce stade, les plus versés en la matière parmi vous pourraientargumenter qu’en fait, ces anticipations d’inflation sur les 5 prochaines annéessont à la hausse simplement parce que l’inflation augmente actuellement sur le court terme cequi tire à la hausse l’indicateur. Autrement dit, que les taux d’inflationvont continuer à être anormalement élevés durant les mois qui arrivent avant de rechuter,et donc lorsque l’on fait une moyenne sur 5 ans, on se trouve avec un taux d’environ3,5 pour cent. Et bien pour corriger ce biais il suffit denous focaliser sur les taux d’intérêts des swaps d’inflation pour la période de 2027à 2032 reflétés par la courbe bleue cette fois-ci. Pour l’anecdote, le taux du 5Y5Y permetde savoir quel est le taux d’inflation que les marchés financiers prévoient de prévoirdans 5 ans. Pour le dire autrement, si le taux est autourde 2,5 pour cent, comme en ce moment, cela veut dire que les marchés financiers anticipent,que dans 5 ans, ils anticiperont une inflation de 2,5 pour cent en moyenne sur les 5 annéessuivantes, donc on se projette même sur 10 ans. On parle donc quand même d’une décennieentière après le début de la guerre en Ukraine. Les anticipations d’inflation resteront doncencore élevées et donc au-dessus de l’objectif de la BCE, sur le long terme, ce qui, du moinsa priori, ne devrait plus être attribuable ni à la pandémie de 2020, ni à la guerreen Ukraine de 2022. Cette hausse des anticipations d’inflationsur les 10 prochaines années interviennent alors que dans le même temps, les taux d’intérêtsdevraient remonter et c’est ce que l’on observe notamment sur ce graphique qui reflètel’évolution du taux d’intérêt sur la dette publique à 10 ans de la France, l’Allemagneet l’Italie : les trois plus grosses économies européennes. On observe qu’en France, le taux frôleles 1,5 pour cent, contre 1 pour cent en Allemagne et près de 3 pour cent en Italie, des niveauxqui n’avaient plus été atteint depuis 2014 juste avant la mise en place du QuantitativeEasing. Cette hausse des taux anticipés par les investisseursintervient précisément parce que ces derniers sont conscients que face à une envolée del’inflation potentiellement durable, l’unique manière de contrecarrer la perte de pouvoird’achat de la monnaie sera au travers d’une hausse des taux d’intérêt. Inflation et augmentation de la masse monétaireAvant de terminer, j’aimerais revenir sur une notion qui, de prime abord, pourrait semblersimple à comprendre, mais qui, suite à une petite discussion que j’ai pu avoir surLinkedIn avec une personne, m’a démontré qu’en réalité, elle était plus que malcomprise, j’ai nommé : l’inflation ! Oui ce terme que j’ai utilisé tout au longde cette vidéo ! Du coup, quoi de mieux que de se tourner versl’INSEE, c’est-à-dire l’Institut National des Statistiques et des Études Économiquespour mieux appréhender ce terme qui peut pourtant sembler évident. On peut y lire que “l’inflation est laperte du pouvoir d’achat DE LA MONNAIE qui se traduit par une augmentation généraleet durable des prix”. Oui, mais malgré cette définition, qui eston ne peut plus claire, certains persistent et ont du mal à bien comprendre ce qu’estle pouvoir d’achat d’une monnaie. Du coup, on peut une nouvelle fois se tournervers l’INSEE qui nous explique que “le pouvoir d’achat de la monnaie est la quantitéde biens et de services qu’il est possible de se procurer avec une unité monétaire. Du fait de la hausse des prix, le pouvoird’achat de la monnaie se déprécie au cours du temps”. Donc pour récapituler, l’inflation estla perte de pouvoir d’achat de la monnaie du fait de la hausse des prix. À l’inverse, l’augmentation du pouvoird’achat de la monnaie sera la conséquence d’une baisse des prix : on parle alors dedéflation. En fait, cette définition est assez simpleà comprendre ! Imaginons que je possède une unité monétaire,disons 1 euro. Cette unité monétaire, cet euro, a la possibilitéd’acheter une certaine quantité de biens, disons 2 baguettes de pain à 50 centimes. Si demain, le prix d’une baguette de painpasse à 1 euro, alors le pouvoir d’achat d’une unité monétaire sera réduit puisqu’avantil m’était possible d’acheter 2 baguettes, désormais, je ne peux plus acheter qu’uneseule et unique baguette de pain et ce, quelque soit la cause ayant provoqué une hausse duprix de cette baguette de pain. Un pouvoir d’achat est toujours mesuréen relation à la quantité de biens qu’une unité monétaire peut acheter. Parce que oui, cette personne, tout commede nombreuses personnes, soit dit en passant, reste persuadée que si le prix de la baguettede pain augmente, c’est nécessairement parce que la masse monétaire a augmenté. Cela découle tout droit d’une théorielargement démontée qu’est le monétarisme et de la théorie quantitative de la monnaiequi est, et j’insiste sur ce point, à bien distinguer avec l’équation quantitativede la monnaie qui n’a rien à voir puisqu’il s’agit d’une égalité comptable et beaucoupde personnes confondent ces deux notions. De ce fait, si l’origine de cette hausseest dûe à un conflit, comme celui en Ukraine, provoquant des tensions sur les marchés internationauxde blé et faisant pression sur la logistique mondiale, alors, selon cette personne, onne peut pas parler d’inflation, mais simplement de hausse des prix. Évidemment, ce raisonnement n’a pas desens puisqu’on vient de le voir, l’inflation est une perte de pouvoir d’achat de la monnaie,or, le prix de la baguette de pain a augmenté, mon unité monétaire ne me permet plus d’acheterautant de baguettes qu’auparavant ce qui signifie qu’elle a bel et bien perdu en pouvoird’achat, et c’est précisément ce que l’on appelle inflation. Que cette perte de pouvoir d’achat soittemporaire ou permanente, soit dit en passant, puisqu’en effet, l’inflation doit êtredurable, c’est-à-dire durer suffisamment dans le temps pour que l’on puisse observerune hausse des prix, car si elle ne durait que quelques heures ou quelques jours, avantde retourner à la normale, il s’agirait simplement de volatilité. Malgré tout, cette inflation peut être temporaire,par exemple de quelques mois. Auquel cas, notre monnaie perdra en pouvoird’achat durant quelques mois, puis gagnera en pouvoir d’achat par la suite, si tantest que les prix s’apaisent et diminuent de nouveau, auquel cas, on parlera de déflation. L’inflation peut donc être multifactorielleet s’expliquer par différentes variables, c’est-à-dire choc d’offre, choc de demande,augmentation de la masse monétaire ou encore diminution de la demande de monnaie. Toujours est-il qu’une augmentation de lamasse monétaire a elle seule ne génère donc pas nécessairement de l’inflationcontrairement à ce que l’on pourrait croire. Et pour cela, quoi de mieux qu’une illustrationau travers de notre fameuse équation quantitative de la monnaie !MV=PQ et inflation Une nouvelle fois, et au risque de me répéter,attention à ne pas confondre l’équation quantitative de la monnaie, qui est en faitune égalité comptable irréfutable tout comme l’actif d’un bilan comptable estnécessairement égal au passif, et la théorie quantitative de la monnaie comme certainespersonnes pourraient le penser. L’équation montre seulement que l’ensembledes dépenses effectuées dans une économie, c’est-à-dire MV, est égal à l’ensembledes revenus, c’est-à-dire PQ. Pour recontextualiser l’équation, il suffitde comprendre que la lettre M représente la masse monétaire, la lettre V, la vélocitémonétaire, c’est-à-dire la vitesse avec laquelle une unité monétaire est échangéeentre les mains d’individus au sein de l’économie pour ainsi dire, P est le niveau de prix ausein de l’économie et la lettre Q, qui est parfois remplacée par la lettre Y, représentele PIB, c’est-à-dire le niveau de production au sein de l’économie. On en déduit donc qu’une offre plus importantede monnaie fiduciaire sans augmentation parallèle de sa demande équivaut à une valeur inférieurede la monnaie fiduciaire et, par conséquent, à des prix plus élevés des biens et desservices exprimés en monnaie fiduciaire. Et cela est précisément la définition del’inflation qui correspond à une diminution du pouvoir d’achat DE LA MONNAIE. En revanche, on peut très bien assister àune situation où l’augmentation de la masse monétaire est compensée par une baisse dela demande, c’est-à-dire une diminution de V. Ainsi, par exemple, si dans certains contextes,les individus thésaurisent tous les moyens de paiement que la banque centrale met àleur disposition, c’est-à-dire s’ils décident de ne pas utiliser la monnaie que la banquecentrale met à leur disposition, M augmentera en même temps que V diminuera : il y auraune plus grande masse monétaire mais celle-ci sera totalement résorbée par la demandece qui n’aura aucun impact sur l’activité économique ou sur les prix et donc le pouvoird’achat de la monnaie, c’est-à-dire l’inflation. J’ai donc sélectionné certains de sescommentaires, non pas pour rabaisser la personne que je ne mentionnerai d’ailleurs pas, simplementpour relever les erreurs fréquentes que les néophytes commettent lorsqu’il s’agitd’appréhender ce terme. Dans un de ses commentaires, on peut lirepar exemple que “si la cause est monétaire, c’est une diminution du pouvoir d’achatde la monnaie. Si la cause est multifactorielle, c’estune diminution du pouvoir d’achat tout court. Le pouvoir d’achat des personnes”. Il s’agit ici d’une erreur typique etcourante et ce n’est pas faute de la part de l’INSEE de mettre en garde en rappelant“qu’il est essentiel de rappeler que l’indice des prix à la consommation n’est pas un indicedu coût de la vie. En effet, l’indice des prix à la consommationcherche à mesurer les effets des variations de prix sur le coût d’achat des produitsconsommés par les ménages. L’indice du coût de la vie cherche à mesurerles variations des coûts d’achat pour maintenir le niveau de vie des ménages à un niveauspécifié”. Ensuite, j’ai également eu ce commentairepersistant et disant que “ce qu’on vit actuellement, c’est une inflation pas unehausse des prix. Ce qui fait qu’on ne reviendra jamais auxprix d’avant d’ailleurs, car c’est une perte de la valeur de la monnaie”. Pour résumer brièvement : bonnet blanc,blanc bonnet. Il suffit de relire la définition de l’inflationpour comprendre que ce message ne veut pas dire grand chose, s’il y a inflation, ily a effectivement perte de pouvoir d’achat de la monnaie et le pouvoir d’achat d’unemonnaie s’exprime par rapport à la capacité qu’une unité monétaire a d’acheter unequantité de biens et de services. Or si les prix des biens augmentent, l’unitémonétaire ne pourra plus en acheter autant qu’auparavant, son pouvoir d’achat auradonc chuté. Ce commentaire dit donc un peu tout et soncontraire. D’ailleurs penser que l’inflation supposequ’on ne reviendra jamais aux prix d’avant n’est pas non plus pertinent puisqu’unpouvoir d’achat peut chuter, certes, mais il peut également augmenter. On parle alors de déflation. Une perte de pouvoir d’achat de la monnaien’est évidemment pas irréversible, bien que dans la pratique les phénomènes déflationnistessont relativement rares. ConclusionBref, c’est tout pour aujourd’hui, je n’entrerai pas plus dans les détails carj’ai déjà dédié une série de vidéos sur le sujet de l’inflation et si vous souhaitezque j’approfondisse la fameuse équation quantitative de la monnaie, n’hésitez pas à me le fairesavoir dans les commentaires. En tout cas, si tu as trouvé cette vidéointéressante, n’hésites pas à la liker et t’abonner à la chaîne et surtout, n’oubliepas d’activer la cloche pour être alerté dès qu’une nouvelle vidéo est mise enligne. Souviens-toi que l’on reste en contact surfacebook, twitter, instagram et le groupe discord, et rappelle-toi que la différenceentre ce que tu es et ce que tu veux être réside dans ce que tu fais, deviens Libre&Riche.

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