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Pourquoi les Russes veulent l’Ukraine ?

Pourquoi les Russes veulent l’Ukraine ?

Quel est le problème en Ukraine ? Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a estimé que plus de 13 millions de personne ont fui l’Ukraine et plus de 8 millions d’Ukrainiens sont déplacées à l’intérieur du pays. Il s’agit du mouvement de population forcé le plus rapide depuis la Seconde Guerre mondiale. Pourquoi l’OTAN n’intervient pas en Ukraine ? 7. Pourquoi l’OTAN n’envoie-t-elle pas des troupes en Ukraine ou ne ferme-t-elle pas l’espace aérien au-dessus de l’Ukraine ? L’OTAN agit de manière défensive : elle ne cherche pas à provoquer les conflits mais à empêcher qu’ils ne surviennent.27 sept. 2022 Qu’est-ce que la Russie reproche à l’Ukraine ? Au niveau international, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Union européenne et de nombreux autres pays ont condamné la Russie, l’accusant d’intervenir militairement en Crimée et ainsi de violer le droit international et la souveraineté de l’Ukraine. Quel pays soutient la Russie ? Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine. Alors que l’invasion de l’Ukraine s’éternise, la Russie de Vladimir Poutine n’a jamais paru si isolée sur la scène mondiale.6 oct. 2022 Pourquoi Poutine a peur de l’OTAN ? Vladimir Poutine a présenté l’Eurasianisme et le “putinisme” comme alternative aux idéaux occidentaux adoptés par de nombreux pays de l’OTAN. Le putinisme associe le capitalisme d’État au nationalisme autoritaire.

Est-ce que l’OTAN peut battre la Russie ?
Qu’est-ce que veut Poutine ?
Qui soutient la Russie ?
Est-ce que Poutine a peur de l’OTAN ?
Qui est le plus fort entre l’OTAN et la Russie ?
Qui est le plus fort OTAN ou Russie ?
Pourquoi l’Otan n’attaque pas la Russie ?
Pourquoi la Chine n’aide pas la Russie ?

Est-ce que l’OTAN peut battre la Russie ?

Troisième mythe : l’OTAN est agressive et représente une menace pour la Russie. Dans les faits : l’OTAN est une alliance défensive, qui a pour mission de protéger ses membres. La politique officielle veut que « l’OTAN ne cherche pas la confrontation et ne représente aucune menace pour la Russie ».21 sept. 2022

Qu’est-ce que veut Poutine ?

Il a été très engagé dans les mouvements pour la démocratie, lors de la révolution de la dignité (le Maïdan), fin 2013. Que veut faire Poutine, selon vous ? Il veut détruire d’abord l’Ukraine, et à travers cette agression, détruire l’Europe. D’ailleurs, il n’a jamais caché cet objectif.26 mars 2022

Qui soutient la Russie ?

Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine. Alors que l’invasion de l’Ukraine s’éternise, la Russie de Vladimir Poutine n’a jamais paru si isolée sur la scène mondiale.6 oct. 2022

Est-ce que Poutine a peur de l’OTAN ?

Vladimir Poutine affiche son hostilité à cet élargissement de l’Otan dont il fustige les ambitions « impérialistes » et « hégémoniques ». Après de longues tractations entre Turcs, Suédois et Finlandais, le sommet de l’Otan à Madrid marque une étape clé dans l’élargissement de l’Alliance au Nord et à l’Est de l’Europe.30 juin 2022

Qui est le plus fort entre l’OTAN et la Russie ?

D’après l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), la Russie comptait en janvier 2021 6.255 ogives, soit le nombre le plus important au monde. Face à elle, l’OTAN dispose d’un total de 6.065, répartis entre les USA (5.550), la France (290) et le Royaume-Uni (225).15 mai 2022

Qui est le plus fort OTAN ou Russie ?

En 2022, le pays avec la plus grande puissance militaire sont les États-Unis, pays fondateur et membre de l’OTAN. La Russie, la Chine, et l’Inde, tous trois membres de l’Organisation de Coopération de Shanghai complètent le podium des puissances militaires.15 août 2022

Pourquoi l’Otan n’attaque pas la Russie ?

Dans les faits : l’OTAN est une alliance défensive, qui a pour mission de protéger ses membres. La politique officielle veut que « l’OTAN ne cherche pas la confrontation et ne représente aucune menace pour la Russie ». Ce n’est pas l’OTAN mais la Russie qui a envahi la Géorgie et l’Ukraine.26 juil. 2022

Pourquoi la Chine n’aide pas la Russie ?

La Russie dépend fortement de la Chine pour ses débouchés, mais l’inverse n’est pas vrai : la Russie n’est qu’un partenaire économique de second rang pour la Chine (13. Inversement, la Chine aurait beaucoup à perdre à se couper économiquement de l’Occident.4 mars 2022


Le 24 février 2022, la Russie envahitl’Ukraine. D’un côté, une armée de près de200 000 soldats, un millier de chars d’assaut, 120 avions de combatet 60 hélicoptères d’attaque, dotée de 4,3 milliards de dollarsde budget. De l’autre, une armée de 900 000hommes, avec trois fois plus de chars d’assaut, onze fois plusd’avions de combat, sept fois plus d’hélicoptères d’attaque et dixfois plus de budget. Tout semble permettre à Poutinede s’imposer en quelques jours. Pourtant, deux mois après le débutde l’invasion, les Russes se sont retirés de toute la région de Kievet ils peinent à avancer au nord-est et au sud. Alors, comment expliquer cet échec de la Russie ? La première difficulté est liéeau terrain ukrainien lui-même. Déjà, l’Ukraine, c’est grand. Plus grand que tous les pays d’Europe,y compris la France métropolitaine. Pour attaquer un pays de cettetaille sur plusieurs fronts, il faut beaucoup d’hommes,du matériel, et une bonne organisation tactique. Ces dernières années,la Russie est déjà intervenue sur des territoires de taille plus modeste. En Géorgie, en Syrie,en Crimée, dans le Donbass, mais elle n’a pas mené d’opérationmilitaire d’une telle ampleur depuis l’intervention soviétique ratéeen Afghanistan dans les années 80. Et puis, il y a le climat. En mars, en Ukraine,le terrain devient boueux à cause du début du dégel. S’ils ne veulent pas coincer leursvéhicules dans la boue, les Russes sont donc contraintsde s’agglutiner sur les routes, ce qui rend leurs déplacementsplus prévisibles et en fait des cibles faciles pour les Ukrainiens. Dernière difficulté,en Ukraine, il y a des villes. Beaucoup de villes. Pour avancer, les Russes doiventles conquérir les unes après les autres pour sécuriser leur position. Or, dans une ville, les défenseurssont largement avantagés, car ils connaissent mieux les lieux. Ils peuvent donc profiter des bâtimentset des souterrains pour se cacher et surprendre l’assaillant. Tous ces obstacles compliquentl’opération militaire de Poutine, ce qui révèle plusieurs faiblessesde son armée. La première d’entre elles concernela maîtrise du ciel. Dès le début de l’invasion,la Russie a tenté de neutraliser l’aviation et les défensesantiaériennes ukrainiennes. Son but, avoir le champ libre pourbombarder les soldats ukrainiens depuis le ciel et avancer ses troupesau sol, sans risque d’une attaque aérienne. Elle n’a pas réussi. Pourtant, les forces aériennesrusses sont beaucoup plus puissantes que celles de l’Ukraine,mais l’aviation russe a un problème. Parmi les munitions qu’elle peutenvoyer depuis le ciel, elle dispose surtout de bombesnon guidées qui manquent de précision. Pour réussir à toucher les défensesantiaériennes ukrainiennes, les avions et hélicoptères russesdoivent donc voler plus bas, ce qui les rend vulnérables auxsystèmes de défense antiaériens, notamment les systèmes légers utilisésen masse par l’Ukraine. Il n’y a pas que dans les airsque la Russie rencontre des difficultés. Au sol, son armée de terre n’estpas adaptée à cette invasion. Elle est surtout entraînée pourcombattre en terrain dégagé, où elle peut prendre le dessussur l’ennemi grâce à sa grosse artillerie et ses nombreux chars. Sauf qu’en Ukraine, la plupartdes combats ont lieu en ville. Or, dans une ville, les chars peinentà manœuvrer et les soldats doivent donc descendre pour se battre à pied. Le problème, c’est que les soldatsrusses sont en difficulté dans ce genre de combat. Ça s’explique pour au moins deuxraisons. D’abord, leur manque d’organisation. En ville, quelques soldats ou quelquesdizaines de soldats de la même unité doivent être capables dese coordonner pour mener des attaques à l’échelle d’une rue ou d’un quartier. Ce sont les sous-officiers quiassurent cette coordination. Ils sont présents au plus prèsdes soldats et ils s’assurent que les ordres du haut commandementsoient bien appliqués sur le terrain. Ils peuvent aussi prendre desinitiatives sans attendre des ordres venus d’en haut, pour réagir viteaux actions de l’ennemi. Le problème, c’est que l’arméerusse compte peu de sous-officiers expérimentés, parce qu’elle n’apas assez de budget pour les former et les rémunérer. Les petites unités manquent doncde coordination et de réactivité sur le terrain, ce qui les handicapeparticulièrement en ville. Deuxième difficulté,en combat urbain, les soldats sont plus exposés. Il leur faut donc une grande motivationpour risquer leur vie dans des assauts. Or, l’armée russe est faite debeaucoup de soldats non professionnels, peu motivés et mal informés surles raisons de cette intervention militaire. Plusieurs vidéos diffusées surles réseaux sociaux montrent même que certains soldats ne saventpas ce qu’ils viennent faire en Ukraine. À tout cela s’ajoute une dernièrechose qui a surpris les Russes, l’importance de la résistanceukrainienne. Depuis l’annexion de la Criméepar les Russes, l’Ukraine a beaucoup changé. Les dépenses militaires du pays,qui augmentaient peu depuis la chute de l’URSS, ont presque triplédepuis 2013. Au-delà des questions économiques,depuis 2014, l’armée ukrainienne entraîne des dizaines de milliersde réservistes. Organisés en bataillons de défenseterritoriale, ils sont équipés et formés au combat. Au sein de la population,la menace russe a renforcé le patriotisme des Ukrainiens et leurvolonté d’indépendance vis-à-vis de la Russie. C’est ce que montre une série d’étudesqui demande aux Ukrainiens quelles relations l’Ukraine devrait entreteniravec son voisin russe. Avant l’annexion de la Crimée,ils étaient autour de 80 % à vouloir l’indépendance de l’Ukraine. En 2014, ce chiffre grimpe jusqu’à 90 %,puis se stabilise autour de ce niveau. Alors, quand Volodymyr Zelenskya lancé un appel à la population, des dizaines de milliers d’Ukrainiensse sont mobilisés. Cette population motivée bénéficieaussi d’un soutien important, du matériel militaire fourni parles Occidentaux. Des fusils, des munitions et surtoutdu matériel antichar et antiaérien, efficace pour ralentir l’avancéedes Russes. Cette importante résistance del’Ukraine installe le conflit dans la durée, ce qui confronte lesRusses à des problèmes de logistique. Pour transporter des hommes etdu matériel à la frontière ukrainienne avant l’invasion, la Russie a puprofiter de son vaste réseau ferré. Mais une fois à l’intérieur del’Ukraine, à plusieurs centaines de kilomètres de la frontière,le ravitaillement des troupes se fait par camion. Or, la Russie a deux problèmes. Un, selon de nombreux analystes,elle n’a pas assez de camions, et, deux, ils sont contraints dese masser sur les routes à cause de la boue, ce qui en fait descibles faciles pour les lance-roquettes et pour les drones turcs TB2,utilisés par les Ukrainiens. La conséquence de tout ça,c’est que le ravitaillement est lent. Les troupes russes doivent doncrégulièrement faire des pauses, et, par manque de carburant,certains soldats russes sont même contraints d’abandonner leurs chars,qui sont ensuite récupérés par les Ukrainiens. L’allongement du conflit coûtecher au camp russe. Un mois après le début de l’invasion,l’OTAN estimait que, sur les 150 000 soldats russesdéployés en Ukraine, 30 à 40 000 n’étaient plus en étatde combattre. 7 à 15 000 d’entre eux seraient morts. De son côté, la Russie reconnaissait1 351 morts. Le pays n’avait pas connu de conflitaussi meurtrier depuis plus de 30 ans. C’était en Afghanistan,dans les années 80.

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