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Pourquoi faire une requête ?

Pourquoi faire une requête ?

Comment faire une requête exemple ? (préciser la nature de l’imposition, son montant, l’année, le lieu…) ». Je conteste le bien-fondé de la décision prise par le Directeur sur ma réclamation et, par la présente requête, j’ai l’honneur de porter le litige devant votre juridiction. LES FAITS : (rappeler notamment le déroulement de la vérification.) Quelle est la forme d’une requête ? La requête est un document écrit et signé, obligatoirement rédigé en français. Rédigée sur papier libre, elle est de préférence dactylographiée ou du moins parfaitement lisible. La requête mentionne vos nom, prénom et adresse. Quelles sont les différentes types de requêtes ? Les différents types de requêtes Quels sont les types de requête ? Les différents types de requêtes Comment présenter une requête à l’écrit ? La requête est un document écrit et signé, obligatoirement rédigé en français. Rédigée sur papier libre, elle est de préférence dactylographiée ou du moins parfaitement lisible. La requête mentionne vos nom, prénom et adresse.

Comment faire une requête écrite ?

Comment faire une requête écrite ?

La requête est un document écrit et signé, obligatoirement rédigé en français. Rédigée sur papier libre, elle est de préférence dactylographiée ou du moins parfaitement lisible. La requête mentionne vos nom, prénom et adresse.


Gull (G) : Accepter de rester plus longtemps au bureau, sans être payé ; accepter un nouveau contrat d’assurance coûteux sans réels besoins ; accepter de rendre un service incongru à un individu que vous ne connaissez pas. Il vous est peut-être déjà arrivé de vous étonner après coup d’avoir accepté ce que vous auriez refusé en temps normal. Si tel est le cas, peut-être avez-vous été victime d’une technique de manipulation expérimentée pour la première fois en 1966 par Freedman et Fraser. Nicolas (N) : — Bonjour agent Gull. Votre mission consiste à obtenir de plusieurs ménagères qu’elles acceptent qu’une demi-douzaine d’enquêteurs puisse fouiller dans leur placard, et ce afin de répertorier leurs produits de consommation. Pour y parvenir, vous pouvez vous référer aux découvertes de Freedman et Fraser. (G) — Ah ! Facile ! Lorsque l’on demande directement aux sujets s’ils accepteraient que des enquêteurs viennent fouiller leurs placards, il n’y a que 22% d’acceptation. Freedman et Fraser ont voulu savoir s’il était possible, en suivant une certaine méthode, d’augmenter ce taux d’acceptation. Des femmes sont appelées au hasard à partir de l’annuaire téléphonique. Via le téléphone, un enquêteur se présente à elles comme mandaté par un organisme privé et leur demande si elles accepteraient de répondre à un petit questionnaire de 8 questions sur le thème des produits de consommation courante. Quand ces femmes acceptent, ce questionnaire leur est soumis et l’enquêteur les remercie chaleureusement pour leur participation. Trois jours plus tard, les ménagères qui ont accepté de répondre au questionnaire sont à nouveau contactées et on leur soumet cette fois la requête finale : « Accepteriez-vous, Madame, de recevoir un groupe d’enquêteurs chargé de répertorier vos produits ? » Souvenez-vous : Quand on pose directement cette question, sans questionnaire préalable, le taux d’acceptation est de 22%. Mais suite à ces étapes préparatoires, le taux d’acceptation est désormais de 52%. Cette pratique qui consiste à préparer un sujet, via des étapes intermédiaires, afin qu’il accepte plus facilement une requête, a été nommée la technique du « pied dans la porte ». (N) : Rebonjour agent Gull. Félicitations pour votre précédente mission. Votre nouvelle mission consiste à faire accepter à des propriétaires l’installation d’un panneau publicitaire géant dans leur jardin, sans leur offrir une quelconque contrepartie. Vous pouvez à nouveau avoir recours à la technique du pied dans la porte. Freedman et Fraser ont multiplié les expériences du pied dans la porte, dont celle-ci bien connue : faire accepter à un particulier l’installation d’un panneau de 16m² dans son jardin. (G) — Bonjour Monsieur. Accepteriez-vous l’installation d’un panneau de 16m² dans votre jardin, sur la prévention routière, ou pour la préservation de la nature ? Technicien (T) — 16m ! Non mais ça va pas la tête ? (G) : Quand on formule directement la requête finale, sans étape préparatoire, le taux d’acceptation est de 16,7%. Freedman et Fraser mettent au point deux types de pied dans la porte, où le sujet est sollicité face-à-face. Dans un cas, on demande d’abord au sujet s’il accepterait de placer sur son pare-brise un autocollant sur la sécurité routière ou sur la prévention de la nature. Dans un autre cas, on demande au sujet s’il accepterait de signer une pétition sur ces deux mêmes thèmes. (G) — Bonjour Monsieur. Je distribue des autocollants sur la sécurité routière afin d’inciter nos concitoyens à conduire prudemment. Accepteriez-vous d’en prendre un et de le coller sur le pare-brise de votre véhicule ? (T) — Ah bah évidemment que je vais vous en prendre ! Les chauffards, j’aime vraiment pas ça ! (G) : Lorsqu’on revient trois jours plus tard pour formuler la requête finale au sujet ayant subi ce pied dans la porte, l’autocollant ou la pétition, les résultats sont étonnants : 76% des sujets acceptent l’installation du panneau de 16m² dans leur jardin. (G) — Bonjour Monsieur. Accepteriez-vous l’installation d’un panneau de 16m² dans votre jardin sur la prévention routière ? (T) — (Ah mais oui ! La sécurité routière c’est important, j’y tiens beaucoup ! j’ai même un autocollant sur ma voiture ! Ouais ! Je suis le genre de personne sensible à la sécurité routière !) Euh, d’accord ! Vous pouvez installer votre panneau dans mon jardin. Je suis quelqu’un d’engagé ! Encore une fois, la technique du pied dans la porte a fait effet. Pour la même requête, nous sommes passés de 16,7% d’acceptation à 76% dans la condition « autocollant pour la sécurité routière ». (N) : Bravo, agent Gull ! Nous apprécions ce que vous faites pour l’agence. Votre nouvelle mission consiste cette fois à soutirer de l’argent à des passants. (G) : Plusieurs expériences du pied dans la porte ont été menées, et une question a été posée : pouvait-on soutirer plus facilement de l’argent avec une telle technique ? Guéguen et Fischer-Lokou ont voulu répondre à cette question en testant 3600 personnes dans la rue. Quand on formule directement la requête aux passants, « Excusez-moi, vous n’auriez pas un peu de monnaie ? » le taux d’acceptation est de 28% pour un montant des dons de 28 centimes en moyenne. Si on insère un pied dans la porte, comme la simple demande de l’heure, les résultats sont intéressants. (G) — Excusez-moi, pourriez-vous me donner l’heure s’il vous plaît ? (T) — Euh, oui, il est midi ! (G) — Merci beaucoup, vous n’auriez pas un peu de monnaie ? (T) — Bon bah tant qu’à faire… Euh, oui, bien sûr. Tenez. (G) : Dans la condition « pied dans la porte », l’acceptation de la requête est de 43% et le montant moyen des dons est désormais de 37 centimes. Comment expliquer l’efficacité de cette technique du pied dans la porte ? La préparation psychologique, progressive, via des petites requêtes, comme signer une pétition, répondre à un questionnaire, donner l’heure… facilite l’acceptation de la requête finale. Il existe plusieurs explications et théories, mais retenons que dans les premières expériences que nous avons présentées, le pied dans la porte s’appuie sur l’engagement. Quand le sujet accepte la première requête, comme par exemple signer une pétition pour la préservation de la nature, celui-ci se donne à lui-même l’image d’un défenseur de la nature. Par suite, il essaiera autant que possible que ses futures actions collent avec cette image. Son acte initial, l’acceptation de la première requête, va l’engager. On est tenté de croire que nous agissons en fonction de notre personnalité, de nos qualités intrinsèques. Or, à l’inverse, et ces deux expériences nous le montrent bien, ce sont nos actions qui forgent nos attitudes, nos aspirations, en nous renvoyant une certaine image de nous-même. (T) : « (Ah ! Mais oui, la sécurité routière, c’est important. J’y tiens beaucoup, j’ai même un autocollant sur ma voiture. Ouais ! Je suis le genre de personne sensible à la sécurité routière.) » (G) : Ce n’est pas ce que nous sommes qui détermine nos actes, ce sont nos actes qui déterminent ce que nous croyons que nous sommes. Nos actions nous renvoient une certaine image de nous-même et nous engagent. Quant à la dernière expérience que nous avons vue, le succès du pied dans la porte s’expliquerait tout autrement. Il n’y a aucun rapport entre la première requête, qui consiste à donner l’heure, et la seconde, qui consiste à donner de l’argent. De plus, ces deux requêtes ne sont pas séparées dans le temps. Dans cette situation, le pied dans la porte s’appuie sur un effet de tendance à l’acquiescement. Le sujet ayant accepté de rendre un premier service, comme donner l’heure, les chances qu’il accepte la deuxième requête seront plus grandes. (T) : « Bon bah tant qu’à faire… Euh… oui bien sûr. Euh… tenez. » (G) : Concrètement, cette technique du pied dans la porte est utilisée dans divers domaines. Dans le quotidien, on peut la rencontrer dans la vente ou le démarchage. Au téléphone, il vous est peut-être déjà arrivé qu’on vous propose gratuitement et sans engagement l’envoi d’un formulaire ou un catalogue de présentation de diverses offres commerciales. Là encore, c’est un pied dans la porte, et contrairement à ce que votre interlocuteur vous martèle au téléphone en vous disant « C’est sans engagement », l’acceptation d’une première requête est toujours une forme d’engagement. Autre exemple : dans le monde du travail, certains responsables manipulateurs, parfois formés à l’être durant leurs études ou autres formations, usent de cette technique du pied dans laporte pour amener un employé à faire du surtravail. Et pour plus d’efficacité, l’accouplant avec une technique d’étiquetage positif usant du biais de désirabilité, c’est-à-dire des flatteries qui répondent à un besoin de plaire, un besoin d’être reconnu. Raven (R) — Technicien, vous pourriez me donner l’heure ? (T) — Euh, ouais, il est 19h. Ah bah ça c’est cool, j’ai terminé ma journée. (R) — Bravo, vous avez très bien travaillé. Avant de partir, vous pourriez juste me ressortir le budget du dernier semestre ? (T) — Euh, oui, voilà.(R) — Merci. Vous êtes serviable. Vous pourriez faire suivre ça à la direction ?(T) — Euh, ouais… Ouais, bien sûr, pas de problème. (R) — Oh, et il faudrait aussi leur envoyer les prévisions du semestre prochain. Si vous pouviez d’ailleurs revérifier les derniers calculs et faire un petit bilan, ce serait parfait. (T) — D’accord, je fais ça.(G) : Cet homme vient d’accepter avec enthousiasme de travailler une heure supplémentaire. Analysons ensemble la scène. (R) « — Technicien, vous pourriez me donner l’heure ? » (G) : Première requête du pied dans la porte : question simple à laquelle notre Technicien va répondre. (T) « — Euh, ouais, il est 19h. Ah bah ça c’est cool, j’ai terminé ma journée. (R) — Bravo, vous avez très bien travaillé. » (G) : Premier étiquetage : le responsable renvoie au Technicien l’image d’un salarié sérieux. Notre manipulateur peutdésormais formuler sa nouvelle requête. (R) « — Avant de partir, vous pourriez juste me ressortir le budget du dernier semestre ? » (G) : Remarquez la tournure de la phrase : tout est fait pour donner l’impressionque cette requête est peu coûteuse (« avant de partir »), ce qui donne l’impression que c’est une tâche rapide, et le « vous pourriez juste… » qui minimise le coût de la requête. Le Technicien, après ce pied dans la porte, cet étiquetage de salarié sérieux, et cette formulation, aura du mal à refuser. (T) « — Euh, oui, voilà.(R) — Merci. Vous êtes serviable. » (G) : Nouvel étiquetage avant une nouvelle requête. (R) « —Vous pourriez faire suivre ça à la direction ?(T) — Euh, ouais… Ouais, bien sûr, pas de problème. » (G) : Notre Technicien est pris dans un engrenage. Il ne peut pas refuser ce qui lui semble peu coûteux par rapport à ce qu’il a déjàaccepté. (R) « — Oh, et il faudrait aussi leur envoyer les prévisions du semestre prochain. Si vous pouviez d’ailleurs revérifier les derniers calculs et faire un petit bilan, ce serait parfait. (T) — D’accord, je fais ça. » (G) : Notre Technicien s’est complètement engagé dans son rôle de salarié sérieux et serviable. Le « ce serait parfait » a aussi pour effet de rappeler les précédentes étiquettes. Refuser cette dernière requête, ce serait rendre imparfait l’ensemble de son travail. « Pied dans la porte saupoudré d’étiquetage positif » est un cocktail redoutable dont vous avez peut-être déjà fait les frais sans vous en rendre compte. Comment faire pour résister à detelles techniques ? Il faut apprendre à les contrer dans le quotidien, car ce sont malheureusement des techniques qui se sont généralisées. Méfiez-vous des démarcheurs qui sontformés à ce type de manipulation. Face à eux, il suffit simplement de refuserla première requête. Cependant, bien souvent, on ne s’aperçoit pas du pied dans laporte dès la première requête. Quand une personne ou un organisme vous demande quelque chose, inspectez indépendamment chaque requête comme si c’était la première, et n’ayez pas peur d’en refuser certaines, même si cela peut paraître lunatique de votre part. Posez des questions à votre interlocuteur pour vous laisser le temps de réfléchir et de ralentir la discussion. Reformulez ce qui est dit, demandez des précisions, revenez sur des mots. Vous éviterez ainsi un acquiescement automatique que vous pourriez regretter par la suite. On peut se donner le droit de dire oui, puis non, quel que soit l’enchaînement des situations. Cela implique aussi de mettre au second plan l’image que l’on vous renvoie ou le fait de vouloir à tout prix plaire à autrui. (N) — Rerebonjour agent Gull. Nous sommes très impressionnés à l’agence par vos coups d’éclat. Votre dernière mission consiste à souscrire à notre tout nouveau contrat d’assurance-vie en nous envoyant vos coordonnées bancairesainsi qu’un formulaire que vous trouverez ci-joint à l’adresse…(G) — Dites-moi, vous ne seriez pas en train d’essayer sur moi le pied dans la porte ? (N) — Euh… ce message s’autodétruira… Tout de suite ! (Gull soupire)

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