Fait-il froid dans un mobil home ?
Où mettre son mobil home toute l’année ? Par contre, les lieux où cela est possible sont très encadrés pour vivre en mobil home toute l année : certains campings, des parcs résidentiels de loisirs et certains villages vacances. Si vous souhaitez installer votre habitation pour vivre en mobil home toute l année sur un terrain, cela varie un peu.4 juil. 2017 Qu’est-ce qu’un mobil home 4 saisons c’est quoi ? Un mobil home est une structure préfabriquée qui peut être transportée d’un endroit à un autre. Les maisons mobiles sont un type d’unité d’habitation préfabriquée qui peut être transportée d’un endroit à un autre. Comment éviter l’humidité dans un Mobil-home l’hiver ? Laissez les placards et coffres ouverts pour prévenir l’apparition de condensation ou de moisissure. Lavez et videz le réfrigérateur, laissez la porte entrouverte. Installez des absorbeurs d’humidité dans toutes les pièces. Veillez à ce que tous les aérateurs fixes ne soient pas obstrués. Quelle chauffage pour Mobil-home ? Différents types de chauffage pour le mobil home Comment isoler un mobil home par l’extérieur ? Évitez les matériaux comme le polystyrène expansé, la laine de roche ou de verre. Voici les matériaux à privilégier pour une isolation extérieure d’un mobil home : paille de blé, fibre de bois, panneaux en liège, laine de bois, bardage PVC, panneaux de liège ou béton cellulaire.
Quel poêle pour un mobil home ?
Poelito
Est-ce une bonne idée d’acheter un mobil home ?
S’il est bien une vertu qui brille aux yeux de ceux qui s’intéressent aux mobil-home, c’est la rentabilité. Une « maison roulante » d’occasion peut être dénichée à partir de 12.000 € ; si l’on compte sur du neuf, le chèque pourra osciller entre 30.000 et 50.000 €. Résultat : en 7 ans, le bien peut être rentabilisé.
Quels sont les frais d’un mobil home ?
En moyenne, il se situe entre 2 000 et 8 000€ par an. Comme pour un bien immobilier, se pose ensuite la question des charges comprises dans ce loyer. La tonte, l’électricité, l’eau, le test gaz du chauffe-eau, l’hivernage, l’élagage, etc. sont parfois inclus dans le contrat.
Quelle est la durée de vie d’un mobil home ?
20 ans
Est-ce bien d’investir dans un mobil home ?
Investir dans un mobil home pour location : les avantages L’un des 1er avantages de l’achat d’un mobil home est son prix. C’est un investissement beaucoup moins cher que celui d’un appartement ou d’une maison. Vous pouvez le financer au comptant ou avec un prêt à la consommation.15 sept. 2022
Est-ce qu’un mobil home se revend bien ?
S’il est bien une vertu qui brille aux yeux de ceux qui s’intéressent aux mobil-home, c’est la rentabilité. Une « maison roulante » d’occasion peut être dénichée à partir de 12.000 € ; si l’on compte sur du neuf, le chèque pourra osciller entre 30.000 et 50.000 €. Résultat : en 7 ans, le bien peut être rentabilisé.
Comment isoler les tuyaux sous mobil home ?
Isolez les tuyaux de canalisation et le compteur d’eau Si vos tuyaux d’eau passent à l’extérieur, ils risquent fortement de geler. Ainsi, il est important de les isoler. Pour cela, installez des tubes de mousses polystyrènes sur les tuyaux afin de les couvrir complètement et de les isoler correctement.22 janv. 2020
Quelle puissance électrique pour un mobil home ?
2200 watts
Comment est fait le toit d’un mobil home ?
Matériaux de la toiture de mobil home Aujourd’hui, la toiture d’un mobil home est majoritairement construite : sur une charpente en bois (sapin traité, par exemple), surmontée de tuiles d’acier.
Quels sont les frais pour un mobil home ?
En moyenne, il se situe entre 2 000 et 8 000€ par an. Comme pour un bien immobilier, se pose ensuite la question des charges comprises dans ce loyer. La tonte, l’électricité, l’eau, le test gaz du chauffe-eau, l’hivernage, l’élagage, etc. sont parfois inclus dans le contrat.
Quelle température pour que les tuyaux gèlent ?
Les températures froides inférieures à -6 °C exposent votre plomberie au gel, et les propriétaires doivent certainement se méfier des températures qui descendent en dessous de -15 °C.7 janv. 2021
Comment mettre de l’eau dans un mobil home ?
Mobil home : raccordement à l’eau Le raccordement en eau d’un mobil home n’est pas obligatoire, mais souvent proposé par les campings. Les terrains proposent en général deux formules : l’alimentation en eau et l’évacuation des eaux ménagères, l’alimentation en eau et de l’ensemble des eaux usées.
Qui y à-t-il dans un mobil home ?
Le mobil home est donc une sorte de très grande caravane et son volume considérable lui permet d’offrir de nombreux aménagements, équipements et accessoires : une cuisine entièrement équipée, une salle de bain complète, un wc, un espace de couchage.16 juin 2020
Quelle est la durée de vie d’un mobil home dans un camping ?
20 ans
Quel Sol mettre dans un mobil home ?
Les revêtements PVC peuvent être utilisés dans des caravanes et mobil-homes. Ils conviennent à la rénovation d’une vieille caravane, en particulier au bricoleurs qui veulent tout faire eux-mêmes. La pose des dalles en PVC Fortelock est facile, seul un maillet est nécessaire pour la pose.
Comment empêcher les tuyaux de geler ?
5 trucs pour prévenir le gel de vos tuyaux
Quelle profondeur pour eviter le gel ?
Pour protéger du gel un ouvrage qui s’appuie sur des piliers ou des pieux, le facteur le plus déterminant est sans aucun doute la profondeur de ces derniers dans le sol. Au Québec, cette profondeur doit être d’au moins 1,5 m (5 pi).
Comment éviter l’humidité dans un mobil home l’hiver ?
Laissez les placards et coffres ouverts pour prévenir l’apparition de condensation ou de moisissure. Lavez et videz le réfrigérateur, laissez la porte entrouverte. Installez des absorbeurs d’humidité dans toutes les pièces. Veillez à ce que tous les aérateurs fixes ne soient pas obstrués.
Quel entretien pour un mobil home ?
L’intérieur des résidences mobiles est conçu avec des matériaux faciles d’entretien. Vous pouvez lessiver avec une éponge légèrement humide et un peu d’eau savonneuse les murs, cloisons et plafond. Séchez ensuite avec un chiffon doux.
Comment isoler un Mobil-home de l’extérieur ?
Évitez les matériaux comme le polystyrène expansé, la laine de roche ou de verre. Voici les matériaux à privilégier pour une isolation extérieure d’un mobil home : paille de blé, fibre de bois, panneaux en liège, laine de bois, bardage PVC, panneaux de liège ou béton cellulaire.
Comment est fait un plancher de Mobil-home ?
La fabrication du châssis et du plancher du mobil-home L’essieu en métal galvanisé (anti-corrosion) soutient les poutrelles de bois sur lesquelles est clouté le plancher en bois. Aujourd’hui, en effet, le châssis « bois » prend la relève du châssis « acier », sans que cela ne modifie sa fonction principale.
Comment empêcher le sol de geler ?
Lorsqu’un bâtiment détaché est situé sur une dalle de béton une protection sera assurée en plaçant la dalle sur une couche de terrain à gros grains lesquels serviront de tampons contre tout mouvement du sol sous la couche en question laquelle doit avoir de 12 à 18 pouces d’épaisseur.
Quand le sol est dégelé ?
Attendez la fin de la période de dégel, généralement vers la mi-mai, avant d’entreprendre un terrassement, de construire un muret ou d’installer des pavés imbriqués. Le va-et-vient des véhicules lourds et les travaux de compaction sur un terrain détrempé risquent fort de causer plus de mal que de bien.
Quelle est la durée de vie d’un Mobil-home ?
20 ans
Quel profondeur pour eviter le gel ?
Veillez à enterrer suffisamment profondément vos tuyaux pour éviter le gel qui risquerait de les endommager sévèrement. On recommande 80 cm de profondeur en région tempérée et 1,20 m en montagne. Cela représente la zone « hors gel ». Tous les tuyaux situés en dehors de cette zone doivent pouvoir être vidés !21 oct. 2021
Pourquoi arroser quand il gèle ?
La vaporisation d’eau, à raison d’un très faible débit, peut empêcher les dégâts du gel grâce à la chaleur libérée par les gouttelettes en refroidissant et en gelant.
Une vingtaine de familles vivent ici depuis plusieurs années, sans espoir de retrouver un logement digne de ce nom. Des familles qui travaillent et qui ne sont donc pas prises en compte par les services sociaux, même quand elles ont des enfants. Céline a 9 ans. Son frère Kevin, 11 ans, ils habitent à l’année, au bon accueil. Le mercredi, quand il fait beau, ils vont à la pêche avec leurs copains du camping. Céline et Kevin vivent dans une caravane depuis deux ans et demi. – En ce moment là, mon père, il a pas beaucoup d’argent et ma mère c’est tous les mois, qu’elle a de l’argent et mon père, c’est tous les mois aussi. – Ma mère, elle a au moins, 1298 euros, par mois, mon père vers 400, je sais plus, pas plus. – Kevin, t’allais en avoir un petit. Ouais, Kevin, ramènes le sot, vite. – Je vais le garder, si non je vais le relâcher après. Derrière l’insouciance apparente des enfants se cache un véritable malaise. – C’est chiant le camping. – Qu’est ce qui est chiant? – Parce que tout le monde, dit que moi et Kevin n’arrêtent pas de voler, que ce n’est pas vrai. C’est pour ça. – Ça, ça te fait de la peine? – Oui. – Et pourquoi ils disent que vous volez? – Je sais pas! – Parce qu’on habite dans une caravane. Ils disent, qu’on est des manouches, juste parce qu’on vit dans un camping, des trucs comme ça. – Et qu’est-ce que vous leur répondez alors? – On leur répond, peut-être on habite dans une caravane, dans un mobilhome, mais on est pas des manouches. – Et là, vous en avez marre de pas avoir d’appartement? – Ouais, parce que des fois, il y a des coupures. Il fait froid l’hiver, c’est mieux, je préférerais, c’est avoir un petit pavillon comme ça, au moins. – La tu serais heureux? – Oui vraiment heureux! En attendant d’avoir un pavillon, Kevin et Céline vivent dans un mobilhome, 35 mètres carrés, qu’ils partagent avec leurs parents. Christian, leur père, est veilleur de nuit. Maryvonne, leur mère, est au travail le jour. Elle est ouvrière dans une usine de thé. Toute la journée, les enfants sont livrés à eux-mêmes. Il est 16 heures, Kevin et Céline ne reverront pas leur maman avant 20 heures. Retour à Pont-Sainte-Maxence un mois plus tard. Au camping du Bon Accueil, c’est mercredi. Christian ne travaille pas. Il revient des courses avec son fils Kevin. Céline les attend à la caravane avec une surprise. – Non, je ne veux pas. – Je le mets ou? – Je ne sais pas. – Qu’est-ce qu’elle a encore? – Un oiseau, encore. – Ici, c’est quoi? – L’arche de Noé! Fais voir le bébé. – C’est vraiment un bébé, là. – On va pas le mettre dehors. – C’est vraiment, vraiment un bébé. – Mets le dans la cage avec l’autre. – Ha, alors finalement. – Il cède. Avant de vivre au bon accueil, Christian et sa famille habitait un appartement à Poissy, dans les Yvelines. Les prix qui augmentent, les salaires qui stagnent après plusieurs mois de loyers impayés, c’est l’expulsion et le camping. – Vous vous êtes comment, par rapport au camping? – On en a ras le bol! Mais on va peut-être avoir un appartement au mois d’août, là. Parce que sa sœur, la soeur à Maryvonne, elle s’en va. Elle quitte son appartement, donc on va essayer de l’avoir, mais ses 780 euros par mois, quoi. – Et là, ici, vous payez? – 600 et quelque. – Mais tout compris? – Oui. Donc, là, vous avez une piste? – J’espère. – Qu’est ce qui bloque quand vous avez des pistes comme ça d’appartement? – Bah, c’est les dettes de loyer. Ils disent, ha bah, non, on ne vous fait pas confiance. On se retrouve sans rien, quoi. Kevin et Céline n’ont pas oublié le jour où ils ont dû quitter leur maison. C’était il y a trois ans, au mois d’août 2002. – Tu sais ce que c’est une expulsion, Kevin. – Un petit peu, on a pas payé le loyer pendant un certain temps. Après, il prévient, qu’il dit à une certaine date et si on est pas toujours payé, il nous expulse, c’est dire. Il nous vire, d’où on vivait avant. – Vous avez pensé quoi, quand ils sont venus les huissiers, enfin, quand ils sont venus Manon, vous sortir de chez vous? – Nous on était dans la chambre en train de dormir et le monsieur, il est venu et il a dit vite, vous vous habillez pour sortir. – Moi, j’ai presque rien compris. J’ai qu’il y avait plein de gens qui étaient en train de regarder les poignées s’ils n’avaient pas quelque chose, tout ça. Dès que j’ai vu ça, je croyais que c’était pour regarder, papa, il a dû faire une bêtise ou quelque chose comme ça, mais ça n’arrive pas. Et après j’ai vu qu’il y avait des camions dehors. J’ai vu un gros camion dehors. – De toute façon, quand ils sont arrivés il y a huissier, gendarme. Ils arrivent chez vous, hop ils vous prennent pratiquement, comme ça. Dehors! – Et Christian, vous leur avez expliqué aux enfants, ce qui s’est passé par rapport aux loyers, pourquoi vous n’aviez pas pu payer? – Oui, moi, en tout cas, je le sais. – Pourquoi. – Parce que, en fait, moi, mon frère ont réclamé trop de jouets, et tout ça et puis, ils n’ont pas pu payer parce qu’ils avaient plus de sous. – Mais non! – C’est pour ça, qu’on a été expulsé! – Mais non, c’est pas de ta faute ma chérie. – T’as l’impression que c’est de ta faute Céline? – C’est notre faute, pas la tienne. C’est nous les adultes. Il est cinq heures du matin, dans le mobilhome, la lumière est déjà allumée. Maryvonne, la mère de Kevin et Céline, est debout depuis une heure. Elle s’apprête à partir au travail. Maryvonne travaille à Poissy, à 90 km du camping, une heure de transport en voiture. Mais celle de Maryvonne est à la casse. Un soir, en revenant de l’usine, elle s’est endormie au volant. – On ne peut pas acheter une nouvelle voiture parce qu’on n’a pas fini de payer l’autre voiture. Il me reste encore un an et demi de crédit à faire. Depuis, elle prend les transports en commun. Il lui faut maintenant deux heures et demie, pour aller à l’usine et autant pour revenir. – Et ça vaut le coup de continuer à travailler avec tous ces trajets à faire? – Oui, parce que le travail me plaît. Il y a du travail. Tant qu’on a du travail, faut mieux, le garder. Faut bien quand il faut nourrir les enfants, si j’étais toute seule, ça ne me dérangerait pas. – Ils vous ont déjà dit Maman, on a marre que tu travailles trop ou quand tu partes si longtemps? – Oui, ils me l’ont déjà dit, il fallait que je reste à la maison pour rester avec eux et tout. Je leur ai dit oui, mais maman, il faut qu’elle travaille aussi pour payer les crédits de la voiture. Tout ce qu’il y a à manger, vos jouets aussi, si vous voulez que je puisse acheter des jouets ou des jeux, donc ils comprennent, ils arrivent à comprendre. Pour l’instant. Il est 5 heures 25, le train entre en gare de Pont-Sainte-Maxence. – Allez, bonne journée! Le parcours du combattant commence. Quarante minutes plus tard, arrivée gare du Nord à Paris. Après le train, le RER, il est 6 heures 35. Changement à Châtelet. Correspondance pour le deuxième RER, manque de chance, Maryvonne arrive une seconde trop tard. – Qu’est ce qui se passe? – J’ai loupé mon RER, il faut que j’attende le prochain. – Il est à quelle heure? – À 6h39. Si, il avance j’ai mon car à 7h25 à Poissy. J’espère qu’il va être à l’heure. La course contre la montre continue. Après une demi-heure de RER, Maryvonne arrive à Poissy. – Il est quelle heure, là Maryvonne? – Il est 7h20. – Ça fait combien de temps que vous êtes levé? – Depuis 4h ce matin. Et oui, tous les jours c’est pareil. Dernière étape le bus qui emmène Maryvonne jusqu’à l’usine. – Allez-y ! – Merci. Oh, j’ai oublié de téléphoner à mes gosses. – pourquoi tu les appelles le matin, – Pour voir, pour vérifier, s’ils sont bien réveillés. – Ça peut arriver qu’ils se réveillent pas? – Ho oui, ça leur arrive souvent, quand je suis pas là, Ils se réveillent pas. Allo, Kevin, Salut, c’est maman, bah alors, vous êtes oublié. Ho ho, Kevin, Vous levez, vous vous habillez, puis vous mangez d’accord? Ok, salut à tout à l’heure. Je vous aime. À cette heure là, les enfants sont seuls, leur père Christian est toujours au travail, il n’a pas fini sa nuit. – Céline, réveils toi! – C** l’école, p*** de tes morts. Je préférais être réveillé par maman, que par le téléphone. – Donc, là, qui est ce qui va s’occuper du petit déjeuner? – Soit Céline, elle a faim, et je lui sers et elle mange, soit elle a pas faim et tant pis. – Tu l’as force pas à manger? – Non, elle fait ce qu’elle veut. – Et là, je vois qu’il y a deux bols sur la table, qui est ce qui a fait ça? – Maman, tous les matins, elle prépare ça. – Il est l’heure de s’habiller. L’heure de l’école approche, mais Kevin va avoir une mauvaise surprise. Leurs pantalons sont troués, Kevin va devoir utiliser ses talents de couturier. – Qui est ce qui t’a appris à coudre? – Personne. Je regardais ma mère et ma grand-mère coudre, mais ma grand-mère, elle cousait plus à la machine qu’à la main. – Tu vas avoir le temps de faire la couture? – Ouais, c’est rapide. Céline, d’abord, je vais faire au mien parce que moi, il y a plus de trous que toi. D’abord, je vais faire le devant. – Moi je ne sais pas coudre. – Maman n’a pas trop le temps de faire ça? – Non, il y a le samedi et le dimanche, elle pourrait le faire, mais sauf, c’est les jours qu’elle peut se reposer. Alors, je dis à maman, des fois qu’elle se repose. – Vous allez être en retard! – Ouais. – Donc la couture. – Elle va pas être terminé à temps! – C’est important de ne pas avoir de trous? – Oui, parce qu, à chaque fois à l’école, les autres, il dit ha regarde tu as un trou. – Bah, moi je vais chercher un autre pantalon, pas de trou. Parce que là, ça m’énerve. – Faut qu’on se dépêche, allez hop, si je recouds j’ai en pour 5 min, comme elle avance de 5 min, là, il est 8h-5, ça va être assez. Normalement à 8h10, je serais habillé. Il est 8 heures 10,les travaux de couture sont terminés. Les enfants sont prêts pour partir à l’école. – Tu oublies pas de pas mettre la clé, en dessous, là, la clé à papa. – Pourquoi, papa, il a pas la clé? – Non, il n’y a pas sa clé. Au même moment, à Poissy, Maryvonne commence sa journée de travail. Elle est debout depuis plus de quatre heures. – Bonjour Michel! – Ça va? Ça va et toi? – Alors, Maryvonne. – Bonjour, Mr Baché! Ça va? Salut Franck ça va? Qu’est ce que vous faites, là! – On récupère, les conneries. – Les conneries, c’est pas les miennes pour une fois. Maryvonne travaille dans cette usine de conditionnement de thé, depuis 20 ans. Elle se bat depuis deux ans, pour trouver un logement plus décent et plus près de son travail. Pour y parvenir, elle a tout essayé. – J’avais écrit au préfet à Paris et au président qui a transmis mon dossier à la préfecture, tout ça. – Vous avez écrit au résident de la république, – Oui, j’ai les lettres chez moi, oui. Il faut savoir, ça ne veut pas dire que c’est lui qui m’a répondu, exactement quoi. À l’usine, ses collègues sont au courant de la situation de Maryvonne et son courage forcent l’admiration de tous. – Malheureusement, oui, je sais où elle habite. C’est sûr qu’il y a beaucoup de personnes qui feraient pas ce qu’elle fait, habitant aussi loin. Il y a beaucoup de personnes qui auraient abandonné. – Qu’est-ce que vous pensez, vous trouvez qu’elle est courageuse? – Oui, alors là! À l’heure actuelle, si, y avait que des personnes comme Maryvonne, on aurait pas de problèmes. Jamais absente, enfin rarement. – Rarement, sauf quand mes enfants sont malades. – C’est souvent, les enfants par contre. Toujours à l’heure. Jamais de bruit, jamais on s’engueule. – Ha non, c’est rare. Grâce à son travail, Maryvonne ne se décourage pas. Elle continue ses démarches pour trouver un logement décent. Cergy-Pontoise, en banlieue parisienne, Maryvonne a rendez-vous avec Amandine, sa nièce. Après trois ans au camping, elle va peut-être trouver un logement. La sœur de Maryvonne est mutée dans une autre région et son appartement sera bientôt libre. – C’est au troisième étage, ou il y a les fenêtres, tous les rideaux fermés contre le mur. C’est, en fait, on voit juste le salon et les deux fenêtres de chambres sur l’autre mur. – D’accord. – C’est derrière l’arbre là bas. Maryvonne ne connaît pas l’appartement depuis deux ans à cause de son travail et de ses trajets. Elle n’a jamais eu le temps de rendre visite à sa soeur. L’appartement est immense, cinq pièces en parfait état. Mais le gros avantage pour Maryvonne, c’est aussi le temps de transport. Cergy Pontoise est à moins d’une heure de son travail. – Il y a plein de placard. – Il est super. Il est grand. – Ça te plait? – Oui, vraiment. – Toilette, cuisine. Là, c’est ma chance. La poignée, elle est cassée. – Le papier était déjà avant? – Ouais, c’est du crépi, en fait, tu peux le décoller, si, ça te plait pas. Puis la salle de bain. – Elle est super la salle de bain, jamais imaginé, qu’elle était comme ça. Si j’arrive à le voir, c’est impeccable. – C’est le rêve? – Oui, pour moi et pour les enfants aussi. Mais rien n’est joué, jusqu’à présent. Depuis presque trois ans, personne n’a accepté de lui louer un appartement. – Salut, ça va? Marilyse, la soeur aînée de Maryvonne, s’est toujours battue à ses côtés pour essayer de l’aider, sans jamais rien obtenir des services sociaux. – Quand vous avez une situation professionnelle, vous n’avez droit à aucune aide ou tout au moins des aides minimes. Vous n’êtes pas prioritaire, donc quand on voit la liste d’attente pour des logements HLM, des choses comme ça, forcément elle passe en dernier. – Elle a aucune chance? – Aucune chance, aucune chance. Il y a des gens prioritaires, des gens qui n’ont pas de travail, depuis des années et des années, qui ont beaucoup d’enfants. Et il y a les allocations familiales et les allocations chômages. C’est sûr que quand on est payé par les allocations familiales et de chômage, c’est sûr que ça tombe tous les mois. Quand vous amenez des fiches de paye avec comme adresse le camping, quand vous amenez des quittances de loyer avec comme adresse le camping, on n’est pas fiché. Non, mais c’est écrit. Ça résume tout. Donc bah, les gens ne vont pas chercher plus loin et ne vont pas dire oui elle est dans la misère, on va la sortir, non? Ils se disent ben oui, elle est dans. Excusez-moi, je ne dirai pas le mot, mais on va la laisser parce qu’on a pas envie de s’enquiquiner avec. – Voilà la dame. – Maryvonne, croisez les doigts. – Tu vas pas me dire, que tu as peur quand même! Ça fait tout drôle? – Ouais, au bout de temps de temps e d’attente. La dame qui entre, c’est la propriétaire de l’appartement. Depuis 2 ans, elle est même devenue une amie de Marilyse. C’est elle qui va décider si elle accepte de louer à Maryvonne. – On peut se faire la bise. Vous allez bien? – Oui, ça va. – Ça va elle a pas eu trop de mal à trouver. Pour mettre toutes les chances de leur côté, les deux soeurs n’ont pas tout dit. Elles ont caché à la propriétaire que Maryvonne vit à l’année dans un camping. – Est ce que le fait que vous connaissez sa soeur, ça facilite la location? – Effectivement, elle m’en en a discuté. Il n’y a pas de problème. Honnêtement, j’aurais pu louer comme je veux, au prix que je veux. D’accord ça, j’ai pas de souci là dessus. Mais bon, comme je connais Marilyse et qu’elle m’a fait part de sa soeur. Moi, ça m’évite, éventuellement gay. aller chercher quelqu’un d’autre, je la connais, je n’ai aucun souci avec elle. Je ne vois pas pourquoi j’aurais des soucis, avec mme. Je lui fais confiance et on se fait confiance mutuellement et tout roule. Montant des paiements. Donc loyer mensuel, donc, c’est 730 euros, 600 euros de loyer, 130 euros de charges. 730 euros par mois, à peine plus que pour leur mobilhome à 600 euros. – Vérifiez, s’il y a une erreur ou pas. Merci, pour le café. Maryvonne attendait ce moment depuis longtemps. Le bail est signé. – Voilà, c’est impeccable. – Merci beaucoup, mais de rien. Elle va enfin pouvoir quitter le camping. – Bon très bien. – Merci beaucoup. Et puis donc, je t’emmène les papiers qui manque lundi. – Oui d’accord on se téléphone. – Merci, au revoir. – Hé bah, voilà. Tu me marches sur les pieds. Et oui ça va aller, c’est fini, maintenant. – C’était une longue galère. – Oui, c’était une longue galère. Et on a toujours l’impression de se battre tout seul contre tout le monde, et puis, que des portes qui se ferme partout. Et puis, on arrive à rien, que des démarches, que des démarches. Et quand on se tape deux heures de trajet le soir, et puis qu’entre deux, on prend des rendez vous pour aller visiter. Et puis qu’au bout du compte, on a rien. C’est à chaque fois, des déceptions pas possible, donc. Voilà, on y va. Tu te rends compte. Les gamins vont être heureux quand même? – Oui. – Même si au début, ils se disent, on était bien dans le camping. – Non, non, sur la fin, ils le disent pas! Ils en ont marre. Ils en ont ras le bol, donc, ils vont apprécier. Ils vont apprécier. Au camping du Bon Accueil, c’est le grand jour, Kevin et sa famille déménage enfin. – Bonjour, Titi. ou tu les as mis? – De quoi? – Les cigarettes. – Je suis passé ils étaient fermés.- Mon frère Patrick. Tout ce qu’il possède tient dans une seule camionnette. – Casse pas la seule vaisselle qu’on a. – Tu n’as pas entendue le bruit. – Oui, c’est les assiettes. Dans quelques heures, la vie de Kevin va changer, mais bizarrement, il est un peu inquiet. – Alors, Kevin, comment tu te sens? – Bien. – T’es content? – Ouais, je suis content, que je déménage, mais là, comme il va faire chaud!, aussi! – Qu’est ce qui va te manquer au camping? – Mais copains, déjà, parce que je serrais obligé de m’en refaire des copains. Parce que, à chaque fois, changer d’école, ça énerve aussi parfois. Ça va être embêtant aussi de rester en cours de récréation avec personne, peut être. – Ce n’est pas le travail qui t’inquiète, c’est les copains. Pour Céline aussi. C’est un nouveau départ, une nouvelle angoisse. – Tu penses que vous êtes tiré d’affaire là où il va encore falloir faire attention. – Va encore falloir faire attention. – À quoi, par exemple? – Bah, que mes parents, paye bien le loyer. – Comme ça, ça va être la priorité. D’abord le loyer? – Et puis que nous on demande pas trop de jouet. – Vous allez y arriver, ça. – Je crois pas. Maryvonne ferme pour la dernière fois la porte du mobilhome. – Alors, qu’est-ce que ça fait de donner le dernier coup de clé? – Ça fait du bien. Vraiment très bien. – C’est une nouvelle vie? – Ouais, une nouvelle vie qui va commencer et je ferais plus attention maintenant. Ça m’a servi de leçon. Cergy-Pontoise est à une heure de route du camping. Kevin et Céline vont découvrir leur nouvel appartement. – Marilyse est là? C’est encore le bazar. – Deux chambres, et là, la salle de bain. – Allume la lumière, ma puce, elles sont juste à ta hauteur. Il y en a plusieurs. – La glace est un peu trop haute. – C’est pas grave. – Ça vous change de petit placard, – Oh, oui. Ça change. Avant c’était juste, ça! la douche là, et le lavabo. Maintenant, c’est toute une salle de bain. – C’est chouette ça. Maintenant, quand on rentrera, il faudra pas ramener les baskets. Parce que faudra laisser tout propre. Là c’est un petit peu sale, c’est normal c’est le d’emménagement. Mais après, faudra tout nettoyer et tout remettre à notre choix. – Vous allez en prendre soin de cet appartement? – Ouais. – Et alors les chambres? – Et Kevin, faut que tu l’habitues, à pas aller dans les placards. Ton chat je l’ai retrouvé dans les placards. – Alors Céline, tu vas dans quelle chambre? – Je sais pas. – Moi ça serait plutôt celle la. moi, je trouve. – Non. – Si, si, celle là est bien pour moi. – Non pour moi. – Ban, non pour toi, c’est bien de l’autre côté, c’est tout blanc et il y a des fleurs aussi. C’est tout en haut c’est des fleurs. – Bah, là aussi, c’est des fleurs. – Oui mais rouge, c’est ma préférée couleur. – Bah moi aussi Grâce à l’aide de sa soeur Maryvonne, Christian et leurs enfants profitent de leurs 5 pièces. – Première chose qu’on va faire ce soir c’est le bain. – Ça, ça te manquait? – Oh oui et prendre que des douches à chaque fois debout. J’ai mal aux pieds.