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Est-il plus avantageux de payer en euros ?

Est-il plus avantageux de payer en euros ?

Ou Vaut-il mieux changer son argent ? Il est préférable de changer en France et surtout dans votre banque que dans un bureau à l’étranger, toujours pour des histoires de commissions moins élevées. Enfin, évitez le change dans les aéroports et les hôtels, moins avantageux que dans la plupart des banques ou des bureaux spécialisés.29 oct. 2014 Où changer de l’argent au meilleur taux ? L’idéal est donc de changer ses devises avant le départ. Selon leurs résultats, les pire taux de change sont ceux pratiqués aux bureaux de l’aéroport. Ensuite, ceux des institutions financières et ceux des bureaux de change en ville qui offrent des taux parmi les plus intéressants.1 août 2017 Ou l’euro Est-il accepté ? France (sauf en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et à Wallis-et-Futuna) Grèce. Irlande. Italie (sauf dans l’enclave de Campione en Suisse) Pourquoi je ne peux pas payer à l’étranger ? Le pays de destination n’est pas autorisé Soit le refus est dû à la non-validation des paramètres des pays autorisés par votre carte de crédit. Dans ce cas, vous essayez de payer un achat à l’étranger sans avoir validé le pays comme bénéficiaire autorisé.9 mai 2018 Quels est le moyen de paiement le plus sécurisé à l’international ? Le crédit documentaire, appelé « lettre de crédit » ou « crédoc » est une technique de paiement appréciée dans le domaine du commerce international. En effet, le crédit documentaire permet de sécuriser la transaction financière relative à une opération commerciale internationale.

Quelle carte bancaire hors zone euro ?
Quelle carte bancaire sans frais ?
Quand le taux de change est favorable ?
Quand changer l’argent ?
Est-ce le bon moment pour acheter de l’euro ?
Comment savoir si l’euro va augmenter ?
Quand la fin des billets de 500 € ?
Est-ce que les billets de 200 € sont toujours valables ?
Puis-je payer a l étranger avec ma carte bancaire ?
Puis-je payer avec ma carte en Europe ?
Qui paie les frais de virement bancaire international ?
Quels sont les avantages et les inconvénients du paiement par chèque ?
Quelles sont les frais afférents aux cartes bancaires ?
Est-ce que l’euro va monter ?
Pourquoi l’euro descend ?
Quand l’euro Va-il remonter ?
Pourquoi l’euro tombe ?
Est-ce que l’euro chute ?
Est-ce que l’euro va encore chuter ?
Est-ce qu’il y a des billets de 1000 € ?
Pourquoi les billets de 500 euros Vont-ils disparaître ?
Est-ce que un billet de 300 € existe ?
Puis-je retirer de l’argent dans un autre pays ?
Quelle est la zone euro ?
Quelle somme maximum Peut-on virer à l’étranger ?
Quel est le prix d’un virement bancaire ?
Quel est le mode de paiement le plus avantageux ?
Quel est le meilleur mode de paiement ?
Quel est le coût d’une carte bleue visa ?
Quel est le montant maximum de frais bancaires ?
Quelle est la monnaie la plus forte du monde ?
Pourquoi l’euro ne vaut plus rien ?
Est-ce que l’euro va chuter ?
Quand l’euro va s’effondrer ?
Quand va remonter l’euro ?
Est-ce que le billet de 500 euros est toujours valable ?
Comment retirer 50.000 euros en liquide ?
Ou retirer de l’argent sans frais ?
Qui a refusé l’euro ?
Qui est le plus fort entre le dollar et l’euro ?
Quelle somme Peut-on avoir sur soi ?
Puis-je recevoir un virement de 20.000 € ?

Quelle carte bancaire hors zone euro ?

Quelle carte bancaire choisir pour voyager ?

Quelle carte bancaire sans frais ?

Les cartes bancaires gratuites sans condition d’entrée sont : Hello One (Hello bank) Visa Welcome et Visa Ultim (Boursorama Banque) Mastercard Essentielle et Gold Mastercard (ING)

Quand le taux de change est favorable ?

La confrontation de l’offre et de la demande d’une devise sur le marché des changes fait monter ou baisser son taux de change vis-à -vis des autres devises. Par exemple, si la demande d’euros augmente, la valeur de l’euro dans les autres monnaies s’accroît.19 août 2021

Quand changer l’argent ?

Changer des devises avant de partir en voyage est souvent très utile. Que ce soit pour couvrir les premières dépenses du voyage ou bien pour éviter les galères directement à l’arrivée, on recommande souvent aux voyageurs de changer des devises avant le départ.20 août 2017

Est-ce le bon moment pour acheter de l’euro ?

« C’est le bon moment pour acheter des devises étrangères » L’euro – la monnaie officielle de 19 des 27 membres de l’Union européenne – a perdu de sa valeur au cours de la dernière année et a atteint la parité avec le dollar américain le 13 juillet, pour la première fois depuis 2002.27 juil. 2022

Comment savoir si l’euro va augmenter ?

2022 marque un nouvel affaiblissement de la monnaie unique : l’euro atteint le 13 juillet 2022 la parité avec le dollar, une première depuis 2002. Si on compare le niveau d’introduction avec celui de l’été 2022, la dévaluation de l’euro par rapport au billet vert est d’environ 18%.28 juil. 2022

Quand la fin des billets de 500 € ?

Fin de l’émission de billets de 500 euros Le 27 janvier 2019, dix-sept des dix-neuf banques centrales nationales de la zone euro ont cessé d’émettre les coupures de 500 euros.

Est-ce que les billets de 200 € sont toujours valables ?

Sachez aussi que lorsque la Banque centrale européenne (BCE) décidera de retirer à la première série son cours légal, les billets conserveront toutefois leur valeur sans limite de temps et seront donc échangeables à tout moment auprès des banques centrales nationales.24 mai 2019

Puis-je payer a l étranger avec ma carte bancaire ?

Vous pouvez utiliser votre carte bancaire si elle est internationale. Une opération de change est réalisée et une commission est appliquée. Le taux de change et la commission doivent être indiqués sur votre relevé de compte.

Puis-je payer avec ma carte en Europe ?

L’utilisation de votre carte (Visa, Eurocard ou Mastercard) se fait aux mêmes conditions tarifaires qu’en France. Le paiement est donc généralement gratuit tandis que les retraits (DAB) peuvent être payants selon les conditions tarifaires en vigueur dans votre banque.

Qui paie les frais de virement bancaire international ?

Les frais sur les virements en devises

Quels sont les avantages et les inconvénients du paiement par chèque ?

Copier le lien

Quelles sont les frais afférents aux cartes bancaires ?

Les frais de réseau de carte bancaire En moyenne, le réseau des cartes bancaires prélève un pourcentage équivaut à 0.9%. En ce qui concerne Visa et Mastercard, les frais peuvent monter à 1.2%. Par contre, les cartes qui sont hors réglementation européenne, les commissions sont plus élevées.

Est-ce que l’euro va monter ?

2022 marque un nouvel affaiblissement de la monnaie unique : l’euro atteint le 13 juillet 2022 la parité avec le dollar, une première depuis 2002. Si on compare le niveau d’introduction avec celui de l’été 2022, la dévaluation de l’euro par rapport au billet vert est d’environ 18%.28 juil. 2022

Pourquoi l’euro descend ?

l’inflation qui s’est brusquement élevée et qui se situe à des niveaux records : 9,1% en zone euro en août 2022 , aux États-Unis elle est à peine moins élevée ; tensions géopolitiques dues à l’invasion de l’Ukraine par la Russie ; tension sur les marchés de l’énergie et hausse des prix.22 sept. 2022

Quand l’euro Va-il remonter ?

La monnaie unique de l’UE pâtit des craintes pour l’économie européenne liées à la crise énergétique, explique Ludovic Subran, chef économiste d’Allianz. L’euro a plongé sous le seuil de 0,99 dollar le 5 septembre 2022. C’est une première depuis décembre 2002, année de la mise en circulation de l’euro.6 sept. 2022

Pourquoi l’euro tombe ?

l’inflation qui s’est brusquement élevée et qui se situe à des niveaux records : 9,1% en zone euro en août 2022 , aux États-Unis elle est à peine moins élevée ; tensions géopolitiques dues à l’invasion de l’Ukraine par la Russie ; tension sur les marchés de l’énergie et hausse des prix.22 sept. 2022

Est-ce que l’euro chute ?

Changement de cycle ou phénomène passager ? L’euro, face au dollar, a baissé de près de 15% depuis janvier 2022. Sur un an, la chute est encore plus marquée. La monnaie unique se trouve au plus bas depuis 20 ans.22 sept. 2022

Est-ce que l’euro va encore chuter ?

Le déclin de l’euro va-t-il se poursuivre ? L’euro devrait retrouver sa parité face au dollar d’ici 2023. Il n’y a pas de raison que la monnaie européenne reste en dessous de la parité.6 sept. 2022

Est-ce qu’il y a des billets de 1000 € ?

Il n’existe pas de billets de 1 000 euros car la Banque centrale européenne n’en émet pas.29 juil. 2022

Pourquoi les billets de 500 euros Vont-ils disparaître ?

L’autre raison expliquant l’arrêt de l’émission du billet est son utilisation fréquente dans des affaires peu reluisantes. En effet, le billet représente un atout lors d’évasion fiscale, financement de terrorisme ou encore blanchiment d’argent.10 déc. 2019

Est-ce que un billet de 300 € existe ?

Quels sont les types de billets en euros en circulation ? Il existe sept billets de 5, 10, 20, 50, 100, 200 et 500 euros, qui ont chacun des dimensions différentes et une couleur dominante qui leur est propre. Ils sont identiques dans toute la zone euro.27 déc. 2021

Puis-je retirer de l’argent dans un autre pays ?

Depuis le 1er juillet 2002, avec l’entrée en vigueur du règlement européen sur les paiements transfrontaliers, vous pouvez retirer de l’argent dans les autres pays de l’Union européenne dans les mêmes conditions qu’en France.22 mars 2022

Quelle est la zone euro ?

Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Portugal, Slovaquie et Slovénie. La zone euro est composée de 19 pays, qui partagent aujourd’hui une monnaie unique.

Quelle somme maximum Peut-on virer à l’étranger ?

À partir de 10 000 € d’argent transporté physiquement, vous devez faire une déclaration à la douane, que vous soyez on non le propriétaire de l’argent. Cette déclaration se fait principalement en ligne.

Quel est le prix d’un virement bancaire ?

Quels frais de virement selon votre banque ?

Quel est le mode de paiement le plus avantageux ?

Lorsqu’elle est utilisée de façon responsable et judicieuse, la carte de crédit est de loin le mode de paiement le plus avantageux.11 oct. 2022

Quel est le meilleur mode de paiement ?

Un chèque de banque est un moyen de paiement plus fiable qu’un chèque classique, car il est émis par un établissement bancaire. Une de ses finalités est d’éviter le chèque sans provision.

Quel est le coût d’une carte bleue visa ?

45 €

Quel est le montant maximum de frais bancaires ?

Actualités des frais bancaires Le plafonnement des frais d’incident bancaires à 25 euros est expliqué par l’inc (institut national de la consommation). 7 juillet 2022.

Quelle est la monnaie la plus forte du monde ?

dinar koweïtien

Pourquoi l’euro ne vaut plus rien ?

Pourquoi l’euro chute-t-il si brutalement ? La chute de la monnaie unique est l’effet de causes multifactorielles : l’inflation, les craintes de récession, la guerre aux portes de l’Europe. L’inflation galopante qui touche les secteurs de l’énergie, les matières premières, se double en effet d’une croissance ralentie.11 juil. 2022

Est-ce que l’euro va chuter ?

Changement de cycle ou phénomène passager ? L’euro, face au dollar, a baissé de près de 15% depuis janvier 2022. Sur un an, la chute est encore plus marquée. La monnaie unique se trouve au plus bas depuis 20 ans.22 sept. 2022

Quand l’euro va s’effondrer ?

En fait, il s’agira plutôt d’une triple peine, puisqu’à ces deux fléaux, il faut désormais ajouter la chute de l’euro et la réactivation de la crise existentielle de l’UEM. L’euro est effectivement tombé à 1,0072 dollar le 8 juillet 2022 au matin, un plus bas depuis le 6 décembre 2002.8 juil. 2022

Quand va remonter l’euro ?

La monnaie unique de l’UE pâtit des craintes pour l’économie européenne liées à la crise énergétique, explique Ludovic Subran, chef économiste d’Allianz. L’euro a plongé sous le seuil de 0,99 dollar le 5 septembre 2022. C’est une première depuis décembre 2002, année de la mise en circulation de l’euro.6 sept. 2022

Est-ce que le billet de 500 euros est toujours valable ?

La coupure de 500 euros a été supprimée avec la série « Europe » et n’est plus émise depuis le 27 avril 2019. La première série de billets, qui est entrée en circulation en 2002, est progressivement remplacée par la série « Europe ». Tous les billets ont cours légal dans l’ensemble de la zone euro.

Comment retirer 50.000 euros en liquide ?

Le plafond maximum pour les retraits d’argent liquide auprès du guichet d’une banque est fixé dans la plupart des cas dans le contrat que vous avez signé avec votre banque. Ce plafond tourne généralement autour de 1000 euros, que ce soit auprès du guichet de la banque ou des distributeurs automatiques.21 mars 2022

Ou retirer de l’argent sans frais ?

Non, il est possible de retirer de l’argent sans payer de frais supplémentaires….Une fois de plus, les banques en ligne proposent des conditions plus avantageuses :

Qui a refusé l’euro ?

Parmi les “historiques”, deux pays ont refusé l’euro malgré l’obligation inscrite dans le traité de Maastricht: le Danemark qui bénéficie d’une exception particulière et la Suède qui a choisi délibérément de ne pas participer au mécanisme de taux de change européen (MCE II) lui interdisant de facto d’adopter l’euro.3 janv. 2022

Qui est le plus fort entre le dollar et l’euro ?

Il est certes en déclin, mais toujours le patron. Selon les données du Fonds monétaire international (FMI) relayées dans cette infographie de notre partenaire Statista, le dollar américain reste la devise monétaire la plus forte au monde.21 janv. 2022

Quelle somme Peut-on avoir sur soi ?

En France le montant maximum que l’on peut avoir sur soi en argent liquide est de 10 000 euros. Attention, ce montant est le montant maximal en additionnant tout l’argent que vous avez sur vous. Cela inclut donc l’argent liquide, les chèques mais aussi les devises.14 mars 2022

Puis-je recevoir un virement de 20.000 € ?

Réponse. Il n’y a pas de règle limitant le montant d’un virement , sauf pour le virement SEPA « instantané » limité par la réglementation à 15 000 euros par virement. Mais les banques sont libres de fixer leurs propres limites.13 avr. 2021


bonjour et bienvenue dans le fil d’actu l’émission qui donne du sens à l’information en cherchant à contenir l’inflation la Banque centrale européenne est-elle en train de signer l’arrêt de mort de la zone euro face au risque qu’une hausse incontrôlée des prix fait peser sur notre économie ce qui nous dirige semble bien décidé à prendre des mesures quitte pour cela à plonger le repentir dans la récession et a condamné des centaines de millions de citoyens français italien ou allemand à une chute drastique de leur niveau de vie l’objectif des banques centrales il est clair il a été encore une fois enfin clairement énoncé à Jackson hall déprimez la demande donc peser sur l’activité donc peser sur l’emploi faut vraiment arriver à limiter gérer l’activité économique pour que la demande baisse et que donc les prix redeviennent de ce calme je ne veux créer du chômage pour freiner la consommation d’une certaine manière tout à fait je trouve que c’est extrêmement dangereux vous avez une inflation mais vous n’aurez pas les salaires non plus jeudi oui septembre les banquiers centraux en charge de la politique monétaire ont d’ailleurs confirmé cette orientation en annonçant une nouvelle hausse plus forte que prévu et en attendant la prochaine de leur taux directeur restreignant ainsi l’accès au crédit pour les ménages les collectivités et les entreprises mais au-delà des conséquences déjà désastreuses et évidentes d’une telle politique sur le pouvoir d’achat la consommation l’investissement l’emploi et l’activité les choix actuels de la BCE signent le grand retour d’une crise que l’on croyait juguler depuis près de 10 ans celle des dettes souveraines des états avec à la clé un sérieux risque d’éclatement de la zone euro victime des défauts profonds de la monnaie unique et de contagion à l’ensemble du système bancaire alors comment ce scénario est-il en train de prendre corps sous nos yeux l’euro est-il réellement menacé dans son existence même que ton encore amortir le choc économique qui attend notre pays et si oui au prix de quel changement profond c’est à toutes la question éminemment complexe que nous allons tenter de répondre le plus simplement possible tout de suite dans cette vidéo est-ce que les prix vont continuer à monter dans les prochaines semaines et les prochains mois excellente question nous considérons que pendant l’année 2022 ça va se stabiliser et baisser graduellement au cours de l’année ça va baisser moins que ce qu’on avait envisagé tous tous les économistes planètes il y a un an et ça va baisser combien on est incapable de dire et si je vous disais un chiffre aujourd’hui je vous dirai quels sont nos prévisions du 16 décembre 2021 qui voit l’inflation elle est pour l’année 2022 à 3,2%. nouveau record de l’inflation dans la zone euro sur un an les prix ont augmenté de 8,9% au mois de juillet ils avaient déjà progressé de 8,6% en juin selon Eurostat nous avons relevé les trois principaux taux d’intérêt de la BCE de 75 points de base aujourd’hui et prévoyons de les relever encore parce que l’inflation reste beaucoup trop élevée et risque de rester au-dessus de notre objectif pendant une période prolongée c’est donc une première historique depuis l’euro en 1999 elle a agi très très tard probablement trop tard on a un euro qui a dévissé l’inflation dépasser les 9%, c’est à dire plus que 4 fois l’objectif de la BCE donc la BCE se trouve tirée dans une forme d’échec c’est le moment pour elle et bien de passer des petits pas aux grandes enjambées de retrouver la crédibilité face à l’inflation qui résiste la Fed a décidé de contre-attaquer ce mercredi le comité de politique monétaire de la Fed a relevé son taux d’intérêt directeur de trois quarts de points de pourcentage et nous prévoyons que des hausses continuer seront appropriées cette annonce associée aux propos du président Poutine a propulsé le dollar à son plus haut niveau depuis près de 20 ans je pense que la BCE fait une erreur de suivre ce que fait la fête parce que aussi aux États-Unis il y a des signes de surchauffe dans la zone euro c’est il y en a pas c’est à dire vous avez une inflation qui est autour de 9% dans la en euros mais les salaires qui augmentent beaucoup moins donc le gros risque dans la zone euro c’est une baisse très forte de du revenu des ménages un effondrement de la demande et donc un risque fort de récession donc si vous augmentez les taux alors que déjà vous avez un risque de récession vous allez aggraver la rester session moi je pense que c’est une erreur énorme je pense que c’est une erreur énorme et donc on laisse inflation des rivets alors oui mais en fait on a tellement le coût des investissements et donc on va empêcher la nouvelle offre d’arriver justement faire baisser les prix aujourd’hui on est vraiment sur de la tension offre limitation de ressources limitation de capacité des premières baisse des investissements de manière très importante dans l’industrie pétrolière donc renchérissement du coût de l’énergie aujourd’hui vous allez pas rabaisser le coût d’énergie en augmentant les taux d’intérêt implacablement le piège des dettes souveraines est en train de se refermer sur la zone euro activée par ce la même qui se posait en garant de la stabilité monétaire acculée à choisir entre l’inflation et la récession économique les banquiers s’en trouvent européens nous en parlions dans notre dernière vidéo et on vous invite à aller la visionner si ce n’est pas déjà fait on choisit de nous plonger dans la récession sans garantir aucune par ailleurs que ce choix suffise à juguler l’inflation un choix que pourtant la BCE impose désormais aux citoyens comme aux États européens le choix de l’austérité qui s’incarne principalement dans deux décisions d’une part la hausse des taux directeurs avec pour effet de restreindre l’accès au crédit et d’augmenter les coûts de son remboursement pour les consommateurs comme pour les entreprises et d’autre part la fin des politiques de rachat des de dette publique dit politique de quantitative easing ou qe obligeant les États à couper drastiquement dans leur dépenses notamment de soutien à l’économie pour espérer arriver à ce financer deux décisions qui par leur seul conséquence directe ne peuvent manquer de susciter des troubles sociaux et politiques au sein de la zone euro voire des raviver le spectre des révolutions et des guerres civiles mais aujourd’hui c’est bien sur une autre conséquence de ces décisions sans doute moins évidentes appréhender mais en réalité au moins aussi préoccupante qu’il nous faut nous pencher car en augmentant ces taux directeurs et en abandonnant ces politiques de quantitatives easing la Banque centrale européenne accroît surtout la dépendance des États européens envers les marchés financiers les condamnants ainsi avoir leur dette publique attendre des sommets avec à la clé un risque bien réel de défaut de paiement pour les plus fragiles d’entre eux défaut qui si l’advenait ne manquerait pas de se répercuter sur l’économie des pays voisins sonnant ainsi le glas de la zone euro et menaçant jusqu’à l’existence même du système bancaire international aujourd’hui la réalité c’est qu’on a malheureusement une dette publique qui est énorme des taux d’intérêt qui augmentent mais aujourd’hui à 2,2% de virgule 3 même sur le taux d’intérêt à 10 ans français plus de 4 % en Grèce 3 % en Italie donc ce sont effectivement à chaque fois que le taux d’intérêt augmente de 1 point ça coûte 40 milliards d’euros de charges d’intérêt de la dette sur 10 ans 40 milliards là ça fait ça au bout de 10 ans sur les 10 ans ça s’accumule bien entendu et donc ce qui veut dire que là ça représente plus la hausse des taux d’intérêt qu’on a eu je vous rappelle qu’on a quand même eu le plus grave krach obligataire depuis 94 on avait tout intérêt négatif on est monté jusqu’à 2,4 donc ça fait quasiment trois points oui ça fait très vite parce que 150 milliards d’euros ça arrive pour bien comprendre le problème il nous faut ici commencer par le début et expliciter un concept omniprésent dans les journaux télévisés et les discours politiques mais dont la mécanique n’est jamais réellement détaillée celui de dette souveraine la dette souveraine ou dette de l’État qu’est-ce que c’est c’est une évidence que ce soit pour construire des routes protéger les citoyens ou équiper le pays en réseau électrique n’importe quel état a besoin d’argent cet argent il le prélève auprès des citoyens sous forme d’impôts afin donc de financer les dépenses communes dans un monde idéal les recettes annuelles d’un état issues de l’impôt et ses dépenses annuelles réalisées au profit de la collectivité serait d’un montant équivalent le budget serait à l’équilibre et tout le monde serait content mais dans les faits les choses ne se passent pas ainsi pour tout un tas de raisons des dépenses imprévues la nécessité de soutenir les commerçants face à une pandémie ou la volonté des représentants de baisser les impôts trois mois avant les élections pour se faire bien voir il peut arriver que les recettes de l’État ne couvrent pas la totalité de ses dépenses on dit alors que le budget étant déficit et l’État pour continuer à se financer va être amené à emprunter de l’argent que ce soit directement auprès des banques ou encore en émettant des obligations soit des titres de dettes qu’il va vendre à des particuliers contre la promesse à échéance du remboursement de cette dette auquel viennent s’ajouter des intérêts si cette situation perdure année après année les sommes empruntées et les intérêts associés viennent se cumuler le total des sommes du par l’État à ses créanciers formant ce qu’on appelle la dette souveraine une notion légèrement différente de celle de dette publique cette dernière incluant la dette souveraine au sens strict mais également la dette des collectivités locales et autres organismes sociaux or ces dernières décennies le financement par la dette est devenue la norme pour nos États occidentaux à un point tel en fait quand en 2020 la totalité des impôts perçus par l’état français ne représentait qu’à peine le tiers de ces recettes une proportion en constante diminution là où les sommes empruntées sur les marchés financiers la seule source de financement extérieur permise par les institutions européennes sont chaque année plus importante à l’origine d’une dette publique cumulée représentant près de 115% de notre produit intérieur brut annuel un niveau plus élevé que celui de la moyenne des pays de la zone euro certes largement dépassé par des pays comme l’Italie ou la Grèce mais surtout nettement supérieur à ce qu’il était au tournant des années 2000 quand notre dette publique représentée moins de 60% de notre richesse nationale annuelle bien sûr ces chiffres peuvent sembler excessivement élevés et il est permis en les regardant de se demander comment notre pays peut faire face à un tel taux d’endettement c’est que si la comparaison entre dette cumulée et PIB annuel permet de se représenter l’évolution du niveau d’endettement d’un pays dans les faits elle n’a guère de sens car aucun État n’aura jamais à rembourser sa dette en un an ni même en 10 en réalité les États ne rembourse jamais pleinement leur dette il l’a roule quand des obligations arrivent à échéance ils en émettent d’autres ce qui leur permet de rembourser les premières et ce année après année une situation qui leur permet de s’endetter constamment et surtout qui fait chiffre d’affaires des investisseurs puisque les obligations d’État font habituellement partie des placements financiers les moins risqués raison pour laquelle les marchés financiers n’ont aucun intérêt à ce que les États cessent de s’endetter auprès de la conséquence de tout cela étant que chaque année une part importante des recettes de l’État d’un tiers en 2020 sert à rembourser la charge de la dette financée par de nouveaux emprunts qui viennent à leur tour alourdir la charge de la dette car ils devront eux aussi être remboursés à échéance alourdi cela va sans dire d’un intérêt sans lequel aucun investisseur n’accepterait de prêter un système donc conçu pour se perpétuer encore et encore qui permet en développement rapide des économies nationales la capacité des États à investir et tant d’indexer non pas à l’activité économique réelle mais à l’attrait exercée sur les capitaux internationaux mais un système qui pourtant n’est pas sans faille car si tout le financement de l’économie nationale repose ici sur la bonne volonté des investisseurs internationaux il suffit d’un choc pour que les investisseurs deviennent frileux et que les capitaux n’arrivent plus ou du moins arrivent à des conditions nettement moins intéressantes que ce soit un choc de confiance dans les capacités du pays à rembourser sa dette par exemple ou un choc extérieur sur d’autres types de produits financiers mais incitant les investisseurs à la prudence et les taux obligataires peuvent rapidement grimper en flèches dès lors le simple fait de continuer à faire rouler la dette suffit à en alourdir la charge à un niveau qui à terme peut devenir insoutenable pour l’État or cette situation l’Europe s’en est dangereusement approcher il y a une dizaine d’années dans le sillage de la crise des subprimes de 2007-2008 pour ceux qui étaient trop jeunes les subprimes se sont à l’époque des prêts immobiliers accordés par les banques américaines au ménage modeste assorti d’un taux d’intérêt variable et d’une garantie hypothécaire sur le bien acheté pour récupérer immédiatement l’argent prêté et limiter le risque de défaut les banques ont alors recours à une pratique appelée titrisation elle transforme via des sociétés financières créées à cette fin les créances subpriment en produits financiers qu’elle revendent sur les marchés de capitaux parmi d’autres produits avec à la clé des promesses de rendement élevées nous sommes alors au milieu des années 2000 et les États-Unis connaissent un véritable boom immobilier pouvaient rembourser leur hypothèque car ces prêts ne restaient pas dans les comptes de leur entreprise ces hypothèques étaient combinées à d’autres prêts pour être revendus à Wall Street où ils étaient transformés en produits financiers très complexe ce marché était peu réglementé les banquiers raffolaient de ses titres mais en 2007 l’annonce par la Banque centrale américaine la Fed d’une énième osse de cet eaux directeur va précipiter l’éclatement de la bulle immobilière des millions de ménages confrontés à des taux de remboursement devenus prohibitifs car on le rappelle ils avaient emprunté à des taux variables voient leur logement saisie et le secteur immobilier connaît des faillites massives surtout du fait de la titrisation la crise se propage rapidement au secteur financier et bancaire ainsi du jour au lendemain la valeur des titres subprimes et des portefeuilles qui en comprennent s’effondre les sociétés d’investissement voient le niveau des actifs qu’elle gère chuté et les banques qui avaient utilisées ces fonds pour se refinancer affiche des pertes colossales les banques américaines bien sûr mais également les banques européennes au premier rang desquelles la française BNP Paribas qui avait elle aussi largement investie dans les subprimes américains une crise de confiance envers les banques s’installe la panique gagne alors les épargnants les banques refusent de se prêter de l’argent les unes aux autres comme il est d’usage par peur de ne jamais récupérer leurs fonds et tout le système bancaire est menacé de faillite il faudra en 2008 l’intervention massive des États et des banques centrales par injection directe de liquidité pour éviter la catastrophe cependant la chute d’un domino entraînant tous les autres les choses ne se sont bien sûr pas arrêté là ayant dépensé des milliards pour sauver les banques les États européens ont vu leur niveau d’endettement atteindre des sommets un mouvement favorisé par la frilosité post prime des investisseurs exigeant désormais des taux usuraires pour prêter aux États à plus forte raison pour se décrit comme les plus fragiles par les organismes privés supposés guider leur choix les fameuses agences de notation après la crise des subprimes après la crise boursière après la crise bancaire nous nous sommes donc retrouvés face à une crise des dettes souveraines une crise particulièrement violente pour des pays comme l’Italie l’Espagne ou même la France quoi que dans une moindre mesure et bien sûr la Grèce dont la croissance et la consommation des ménages se basait largement sur l’endettement privé comme public et la porte de capitaux extérieurs un fonctionnement il importe de le souligner considérer jusqu’à lors comme parfaitement vertueux et même encouragé par les institutions européennes ainsi si nous prenons l’exemple de la Grèce les dix années qui précèdent la crise sont marqués par une croissance forte et rapide de son économie plus forte et plus rapide que celle des grandes puissances européennes une croissance soutenue par un endettement des ménages et des entreprises tout aussi forts et rapides endettement lui-même permis par une croissance quasi exponentielle des entrées de capitaux venus pour la plupart d’institutions de banque et de fonds d’investissement établis dans le reste de l’Europe en apparence une véritable success story considéré comme tel par la BCE et la Commission européenne mais qui en sans doute ne pouvait pas durer éternellement alors bien sûr il est permis de se demander ce qui a poussé la graisse ou l’Espagne ou l’Irlande ou le Portugal à suivre une telle voie et poser cette question implique de briser un tabou celui de la monnaie unique et des profonds déséquilibres que son adoption a pu susciter à compter du début des années 2000 de quel déséquilibre parlons-nous ici si la zone euro compte aujourd’hui 19 pays il se trouve que ces pays ont au départ des caractéristiques économiques très différentes les salaires le niveau de vie les taux d’imposition l’évolution des prix ils sont très différents certains exportent massivement d’autres dépendent au contraire des importations pour subvenir à leurs besoins élémentaires certains ont un secteur industriel développé d’autres vivent principalement du tourisme certains échangent principalement avec les autres pays de la zone là où d’autres commerces avec des partenaires extérieurs en Asie ou en Afrique ne ces disparités découlent la nécessité de politiques économiques notamment monétaire elle aussi différente définies en fonction d’un terrain nationaux et décider de manière souveraine mais avec l’entrée en vigueur de l’euro la politique monétaire échappe au contrôle des états et donc de la démocratie pour devenir la prérogative unique de la Banque centrale européenne surtout elle devient la même pour tous une situation nouvelle qui bien sûr présente certains avantages adieu le taux de change à Dieu les coups de transaction et à Dieu les risques de concurrence entre monnaie européenne mais adieu aussi la possibilité pour un état de faire varier la valeur de sa monnaie d’adapter ces taux d’intérêt bref d’utiliser le levier monétaire pour favoriser l’économie réelle car fondamentalement c’est à cela que sert la politique monétaire la politique monétaire ce n’est pas un simple gadget pour un état c’est parfois la possibilité d’éviter un choc qui du fait d’une structure économique particulière aurais-tu un effet dévastateur sur l’emploi le niveau de vie l’activité là où un choc de même nature n’aurait guère affecté son voisin à la structure économique différente pouvez donc assez logiquement que des 2003 alors que la mise en place de la monnaie unique était supposée homogénéisé les économies de la zone monétaire c’est en réalité au processus inverse que l’on commence à assister au lieu de converger les économies de la zone euro se mettent à diverser certaines comme l’Allemagne première puissance exportatrice vers les autres pays de la zone profite à plein régimes de la nouvelle monnaie d’autres à l’inverse voient leur croissance pénalisée par une monnaie surévaluée au regard de leur structure économique avec pour seul compensation le baiser empoisonné de taux d’emprunt moins élevés qu’auparavant [Musique] un prospérité on a bien vu quand on suivait la conjoncture européenne durant les 10 premières années en particulier de l’euro non seulement on n’a pas pu dévaluer mais il a fallu quand même absorber une appréciation du taux de change réel taux de change réel c’est à dire qu’on compare nos taux de change avec les écarts d’inflation des autres pays de 25% entre 2000 et 2004 pour la France a été mortel il a été mortel pour pour qui pour les pays dont l’industrie n’a été pas l’industrie une industrie particulièrement à forte valeur ajoutée il a été mortel parce que finalement il a laissé le terrain libre à la concurrence des pays des nouveaux pays industrialisés en particulier d’Asie on voyait que le taux de change de l’euro à l’égard du bloc asiatique c’est apprécié en termes réel de 45%. c’est à dire qu’on sait voilà quelque part on s’est fait un peu Hara-Kiri on avait des concurrents qui arrivaient favorisés par des très bas coup de main d’oeuvre une industrie en pleine effervescence qui venait manger déjà par surprise donc soit vous avez une industrie qui profite de cette le cadre mondial bien d’équipement l’Allemagne qui est connu pour sa spécialisation là-dessus et qui n’est pas gêné par un euro qui est fort parce qu’une finie quand il faut acheter une machine il faut l’acheter exactement seulement les Allemands produisent ce type de machine donc qu’elle soit 25 % plus cher ou moins cher de toute façon il faut que je l’achète pour être honnête ce mouvement de divergence n’a rien d’anormal au contraire même c’est un phénomène qui historiquement s’observe à chaque fois que des régions aux économies hétérogènes adoptent une même monnaie et donc une même politique monétaire par exemple lorsqu’un État fédéral se constitue et c’est pour compenser ce phénomène que les États mettent en place en leur sein des mécanismes de transfert budgétaire une partie de la valeur produite dans la région favorisée par l’adoption d’une monnaie unique et transférer vers celle qui en est pénalisée et ce mécanisme est accepté par tout le monde du fait d’un sentiment national préexistant dans un pays comme la France ce mécanisme coule même de source car il découle de siècles d’histoire communes et il ne viendrait à l’idée de personne de le remettre en cause mais au sein de la zone euro un tel mécanisme de transfert n’existe pas imaginons que demain la politique monétaire de la BCE favorise l’Allemagne au détriment de la croissance française rien ne sera prévu pour compenser cela au contraire les institutions européennes feront comme si la politique monétaire n’avait rien à voir là-dedans et enjoindront la France à faire des efforts pour améliorer sa situation quand bien même elle serait totalement impuissante à cela et dans les années 2000 c’est exactement ce qui s’est passé les pays qui ont été amenés à emprunter massivement auprès des marchés financiers mouvements permis par la libre circulation des capitaux elle-même gravée dans le marbre des traités européens l’ont fait pour soutenir une croissance plombée bien sûr par les mouvements de fond de l’économie réelle mondialisation des échanges et des industrialisations mais également par une monnaie totalement inadaptée à leurs besoins adopter sans qu’aucun mécanisme de compensation budgétaire n’étaient envisagées pour réduire des effets indésirables pourtant largement prévisibles la crise bancaire de 2008 elle-même conséquence prévisible de l’absence de régulation des mouvements de capitaux et des activités bancaires on a ici servi que de détonateurs à la divergence brutale entre les taux exigés par les marchés auprès des différents pays d’Europe et donc à la crise des dettes souveraines à partir de 2010 les créanciers se retrouvent ainsi confrontés au très sérieux risque d’un défaut de paiement de la part de la Grèce incapable d’assumer plus longtemps ces engagements financiers les autres pays déjà cités l’Irlande le Portugal l’Espagne la Belgique ou encore l’Italie rencontre eux aussi de sévères difficultés une situation explosive puisqu’un pays en défaut de paiement signifie nouvelle crise financière plus importante que la précédente et nouvelle crise de liquidité pour les banques phénomène aggravés par la titrisation entre temps d’assurance de crédit sur les dettes des états faisant peser sur les détenteurs de ces titres banques et société d’investissement les risques liés aux défauts de paiement donc un pays en de paiement c’est la coupure du robinet d’emprunt pour tous les autres pays et donc un risque de défaut de paiement généralisé un pays en défaut de paiement et c’est la disparition de la monnaie unique chaque pays se devant de reprendre le contrôle de sa politique monétaire pour affronter les conséquences du défaut et remettre son économie sur pied bref c’est la perspective d’une crise économique généralisée une crise multifactorielle et structurel trouvant ces fondements dans les contradictions profondes de la monnaie unique dans les contradictions profondes du mode actuel de financement de l’économie et dans les contradictions profondes d’une organisation mondiale de la production devenue facteur d’appauvrissement pour les pays d’Europe il y a désormais urgences l’Union européenne doit venir en aide à la Grèce si elle ne veut pas avoir sombrer sa monnaie après le mardi noir qu’on connu les places boursières européennes les dirigeants du FMI et de la Banque mondiale se sont rencontrés aujourd’hui à Berlin une réunion d’urgence pour convaincre les députés allemands l’ont entrer réticents à venir en aide à la Grèce je considère que le feu vert est donné nous devons nous décider très vite cela dépend du processus de décision au sein du FMI et au sein de l’Union européenne c’est pourquoi une procédure rapide du parlement allemand est aussi importantes d’une hôtel crise les banquiers centraux et autres commissaires européens ne pouvaient pas rester les bras croisés pourtant sauf à régler le problème à la racine et à transformer en profondeur le modèle économique européen leur capacité d’intervention s’avérait très limitée réglez la dette grecque par création monétaire c’était se condamner à perdre tout crédit au regard de ses propres règles monétaires et donc susciter une crise de confiance tout aussi grave faire payer la dette grecque aux autres pays au-delà du fait qu’aucun aurait accepté cette solution pour des raisons d’absence de sentiments d’appartenance commune c’était étendre le risque de défaut de paiement à l’ensemble de la zone euro et donc là encore se condamnir à la crise faute de pouvoir éponger la dette gre faute de pouvoir laisser la graisse faire défaut la Banque centrale européenne a donc bricolé à la va-vite avec le Fond Monétaire International un plan un prêt financier permettant à la Grèce non pas de se réorienter sur un modèle de croissance plus sain mais tout simplement de rouler sa dette et de payer ses traits arrivant à échéance pour la plupart on le rappelle des tenues par des banques et des sociétés d’investissement européennes et a sorti pour la population d’un régime drastique d’austérité et de coupe budgétaires supposés remettre les contes de l’État grec à l’équilibre et réduire son endettement à moyen terme et évidemment ce plan n’a pas fonctionné certes les créanciers pourtant à l’origine de la crise grecque ont bien récupéré leur mise en revanche l’austérité imposée à la Grèce a surtout eu pour effet d’amputer sa croissance et ses recettes fiscales faisant plonger le niveau de vie de ses citoyens tout en aggravant toujours plus sa dette soit précisément ce que ce processus était censé éviter petite parenthèse aujourd’hui encore le niveau d’endettement de la Grèce s’établit à plus de 190% du PIB là où il n’était que 247% en 2010 et la population n’a toujours pas retrouvé son niveau de vie moyen d’avant la crise un échec donc pour ce plan de sauvetage pourtant suivi d’un second du même type en 2001 puis d’un troisième en 2015 malgré tous les efforts de la BCE le spectre de la crise des dettes souveraines planaient plus que jamais sur la zone euro accompagnée désormais de celui de la récession il fallait donc trouver une nouvelle solution plus ambitieuse et moins orthodoxe monétaire globale nous procédons à un stimulus monétaire important afin de contrer les risques accrus qui pèsent sur l’objectif de stabilité des prix de la BCE deux solutions se fût vous l’avez deviné notre fameux quantitative easing ou pour parler français assouplissement quantitatif à partir de 2015 la Banque centrale européenne se mit non plus à simplement prêter de l’argent aux États en difficulté pour leur permettre de rembourser leur créancier mais à racheter purement et simplement de manière massive leur titre de dette par la magie de la création monétaire ainsi les étapes pouvaient continuer à se financer par la dette sans risque de défaut et voyez même la charge des intérêts de leur dette diminuer au fur et à mesure de son roulement car les taux assurés par la BCE étaient nettement plus avantageux que ceux du marché et surtout nettement moins soumis aux variations induites par les chocs financiers ou les mauvaises appréciations des agences de notation quant aux investisseurs assurés de récupérer leur mise sur les titres de Death souveraine il pouvait désormais se lancer dans des opérations plus rémunératrices ce qui à coup sûr allait stimuler à nouveau la croissance économique autant de prophéties qui n’allaient partiellement se réaliser le boom des placements financiers en régime de qe ayant en réalité davantage alimenter la spéculation et le gonflement de bulles boursières ou immobilières que financer l’activité économique réelle l’investissement productif depuis 10 ans ne fait que chuter malgré cette politique monétaire de taux zéro il chute l’idée de dire à tout le secteurs rivés investisseurs et épargnants vous n’allez pas être rémunéré pendant 30 ans parce qu’il y aura des taux d’intéressons est à zéro ce n’est pas quelque chose qui incite les porteurs de projets les entreprises et les épargnants à s’investir à long terme alors c’est une vérité qui n’est pas agréable à entendre parce qu’elle ne concourt pas à la louange générale des taux d’intérêt zéro mais je vous dis que c’est le vers dans le fruit cette affaire là pour autant si la politique de queux n’a pas permis la relance escomptée de la croissance européenne forcée de lui reconnaître un mérite celui d’avoir écarté pour un temps au moins la menace de la crise des dettes souveraines en fait sans doute le QE a-t-il empêché que l’économie de la zone euro ne s’effondre en 2015 bien sûr lorsque le premier programme d’achat d’actifs a été lancé avec à la clé plus de 3400 milliards d’euros de titres de dette rachetés en un peu plus de 7 ans mais aussi en 2020 quand pour faire face aux conséquences de la pandémie de covid 19 l’a BCE rachète aux États pour 1700 milliards d’euros de dettes supplémentaires via son programme d’achat d’urgence cet argent a permis aux états de couvrir les pertes des entreprises et des commerçants évitant ainsi une faillite généralisée dans tous les secteurs de l’activité et on voit mal comment on pourrait reprocher à la BCE lui avoir mis sur la table là où le bât blesse néanmoins c’est que si une telle politique peut dans un contexte précis s’avérait extrêmement utile elle ne peut en revanche pas représenter une solution pérenne de long terme les États ne peuvent indéfiniment financer leurs dépenses par des emprunts à couvert au fur et à mesure par les institutions monétaires pendant que l’argent créé sert à alimenter la spéculation tôt ou tard si elles ne sont pas traitées les faiblesses structurelles de l’économie refond surface dans un contexte d’autant plus instable que les bulles spéculatives ont été alimentées entre temps ici la métaphore qui semble la plus pertinente et celle de la perfusion de morphine administrée à un blessé ou un malade cette perfusion et sans conteste nécessaire pendant un temps pour pallier la douleur mais il faut bien qu’elle cesse tôt ou tard sans quoi le patient va développer de nouvelles pathologies et si entre temps vous n’avez pas traité la cause de la maladie et que vous avez laissé le malade sur un brancard au milieu d’un couloir d’hôpital il y a des chances que son état général n’est fait que se dégrader entre temps pour la zone euro s’étend de perfusion de quantitatives easing c’était une occasion en or de transformer le mode de financement de l’économie de remettre la finance au service de la production et de s’attaquer aux déséquilibre profond introduit par la monnaie unique hélas en 7 ans rien de tout cela n’a été fait pendant cette longue année les institutions bancaires et politiques de la zone euro et de l’Union européenne ce sont contentés de mettre la question des dettes souveraines sous le tapis comme si le Quantitative Easing avait définitivement éliminé un problème qu’il ne faisait en réalité que tenir à distance tant qu’il était là mais aujourd’hui le Quantitative Easing n’est plus possible les taux d’intérêt bas ne sont plus possibles l’inflation qui court en Europe nous coupent de ses possibilités entre temps les faiblesses structurelles de nos économies fruits de la mondialisation de la désindustrialisation et de notre dépendance aux produits matières premières et source d’énergie extérieure ce sont exacerbées les États européens dont la bonne santé apparente et encore toute relative n’était dû qu’à l’argent magique dont on les nourrissait par perfusion se retrouve à nouveau contraint de quémander au marché la dose qu’hier encore la BCE leur fournissait généreusement une drogue désormais accessible à des prix les taux d’intérêt de plus en plus élevés et surtout qui font à nouveau le grand écart en fonction du pays acheteur et de la bonne santé supposée de son économie on a beaucoup beaucoup parlé de la Grèce au moment où les choses allaient mal voir très mal et on oublie parfois les trains qui arrivent à l’heure le train grec est arrivé à l’heure la Grèce fait une entrée tout à fait réussie dans le semestre européen son projet de budget pour 2019 prévoit de dégager un excellent primaire de 3,5% du PIB il était jugé conforme à nos règles la croissance reprend en Grèce à un niveau qui devrait atteindre probablement 2,3% cette année des créations d’emplois sont retours et le fait d’avoir dégagé cette excellente primaire nous a permis d’éviter des coupes dans les retraites qui étaient prévues pour 2019 qui aurait représenté une baisse de 14% du niveau des retraites pour 1,4 millions de retraités grecques européenne n’a pas été gratuite sa contrepartie ce sont des mesures d’austérité avec pas moins de 450 réforme en huit ans le niveau de vie des Grecs s’est effondré les retraites ont baissé plus de 10 fois depuis 2011 certaines ont même été divisées par deux la pauvreté a aussi augmentée puisque aujourd’hui près d’un tiers des Grecs vivent sous le seuil de la pauvreté et puis aussi un impact sur la précarité puisque même si la graisse créée à nouveau des emplois bien c’est la plupart de ces emplois sont des emplois précaires près de la moitié de nouveaux emplois qui sont créés sont des emplois à temps partiel alors cela dit ça ne veut pas dire que la Grèce soit totalement tirée d’affaires elle doit poursuivre ses efforts notamment structurels aucun relâchement n’est possible mais elle est indéniablement bien engagée maintenant sur la voie d’une croissance durable et inclusive qui permet aussi des mesures sociales et je pense que on doit vraiment tous s’en réjouir ainsi quand bien même il n’afficherait plus de déficits publics ce qui veut le contexte post covid et de crise énergétique n’est évidemment pas le cas les pays considérés comme les moins sûrs verraient tout de même leur dette grimpées du seul fait du roulement de leur titre de créances passées au taux actuel pratiqué par les marchés financiers ainsi la crise des dettes souveraines mise sous le tapis pendant 7 ans repart-t-elle de plus belle en Europe faisant planer les mêmes risques qu’il y a 7 ans sur la monnaie et sur les banques avec d’autant plus de force que la situation économique générale c’est considérablement dégradée et que le niveau atteint par la spéculation et facteur d’instabilité et de risque systémiques accrus et aujourd’hui si un pays inquiète particulièrement les autorités monétaires ce n’est plus tant la Grèce que l’Italie soumise par les marchés à un taux de refinancement s’écartant de plus en plus de la moyenne européenne et dont la dette dépassait déjà les 150% du PIB au premier trimestre de cette année or là où la Grèce représentait en 2010 à peine 3% du PIB total de la zone euro l’Italie en représenté en 2021 plus de 15% et pointait comme troisième 1800 économique de la zone uniquement devant c’est par l’Allemagne et la France inutile donc de préciser qu’un défaut de paiement italien aujourd’hui aurait des conséquences autrement plus graves et plus lourdes que n’en aurais-tu un défaut grec il y a 10 ans le pays qui a le moins de croissance potentielles à les taux d’intérêt le plus élevé donc c’est typiquement le cas de l’italier de la Grèce d’ailleurs dont on parle pas mais qui est aussi dans cette dans cette configuration ce sont des pays qui n’ont aucune croissance potentielle le pipe de l’Italie est au même niveau qu’il y a 20 ans c’est quand même absolument impressionnant et donc leur solvabilité budgétaire est moins bonne ils assurent moins facilement ce qu’on appelle la soude la soutenabilité de l’ordre public et donc ils ont des taux d’intérêt plus élevés donc si vous avez une croissance plus faible et des taux d’intérêt plus élevés vous êtes le parfait candidat pour une crise de de votre dette ou de votre balance des paiements pour autant la BCE nous le dit il n’y a là aucune raison de paniquer pour cause si la hausse des taux est la fin du quantitative easing sont désormais actées la banque possède encore une AR ultime nous avons nommé le TPI transmission protection instrument ou instrument anti fragmentation bricolé à la va-vite pour éviter la catastrophe en gros la BCE pourrait continuer à racheter des titres de dettes donc à pratiquer le Quantitative Easing mais de manière ciblée uniquement envers les pays confrontés à une détérioration particulière de leurs conditions de financement et en échange de politique strictes de contrôle du déficit c’est-à-dire d’austérité le problème étant qu’au rythme où vont les choses l’ensemble des pays de la zone euro pourrait bien rapidement se retrouver concerné nous repartirions alors sur du QE pur et simple comme avant ceci près que nous avons établi que la conjoncture ne le permettait plus en même temps que l’austérité entre parenthèses déjà imposées ces dernières années comme nous l’avons vu au pays les plus en difficulté obérerai toute possibilité de reprise économique et donc ne ferait encore une fois que générer moins de recettes aux États donc plus de déficits et plus de dettes à rebours des objectifs affichés en mais nous sommes là face à un instrument anti fragmentation qui ne permet rien du tout ce que les gouverneurs de la BCE savent parfaitement et dont ils espèrent seulement que l’annonce en elle-même suffira à rassurer les investisseurs il y a aussi un aspect réduire l’inflation importée puisque dans la zone euro le gros de l’inflation ça vient du fait que on importe des matières premières qui coûtent plus cher mais on les importe en dollars donc lorsque l’euro se déprécie ça veut dire que votre facture coûte encore coûte encore plus cher donc un pari implicite de la BCE c’est de dire si on augmente les taux alors que la Fed elle-même les augmente ça va permettre de de faire monter l’euro mais en fait ce qu’on observe c’est un peu le contraire c’est à dire que les marchés ils interprètent pas le fait que la BC augmente les taux comme la preuve que l’euro va être plus fort mais au contraire comme le fait que il y a un risque plus important de récession ce qui fait encore plus baisser l’euro donc chaque fois que la BCE augmente ses tours les marchés disent attention il y a un risque de récession donc le robes et donc la facture énergétique pour les européen augmente en attendant ces derniers ont tous aujourd’hui le regard tourné vers l’Italie et vers l’élection générale dont à l’heure où nous tournons cette vidéo nous ne connaissons pas encore le résultat mais auquel le parti Fratelli d’Italia et sa candidate Georgia mélodie font figure de grands favoris une force politique qui canalise aujourd’hui la colère des Italiens d’une manière assez logique après absolument tous les autres partis du pays ce soir ralliés l’un après l’autre aux politiques voulues par Bruxelles parfois en rupture frontale avec le mandat qu’ils avaient reçu mais une force politique dont le triomphe pourrait être de courte durée sa présidente ayant d’ores et déjà passé une partie de la campagne électorale à rassurer les marchés financiers sur le fait qu’elle ne chercherait pas à défier la Commission européenne pour autant les marchés n’ément rien moins que l’inconnu une victoire de Giorgia Meloni pourrait signifier un nouveau tour de vie sur les taux italiens et en parallèle suite à la déception qu’elle ne manquera pas de provoquer chez les électeurs l’imaginant encore se dresser contre Bruxelles une fois élu une nouvelle étape de franchie dans la décomposition politique au sein de la zone euro génératrice de nouvelles tensions sociales et politiques jouant alors tour le rôle d’accélérateur de la crise économique et voilà en résumé le tableau de l’Europe actuelle dans ce contexte et alors que nous nous apprêtons à vivre un hiver particulièrement tendu sur tous les fronts pour nous la question qui se pose est relativement simple il ne s’agit pas de se demander si l’euro les banques et l’économie européenne vont ou non s’effondrer mais bien quand tout cela s’effondrera et surtout la déflagration apparaissant comme inévitable il s’agit de réfléchir sérieusement aux décisions qu’il conviendra de prendre alors et qu’il convient de prendre dès à présent afin de limiter le choc corrompt à subir les 447 millions d’habitants de l’Union européenne et les 67 millions de citoyens Français concernés et de reconstruire sur des bases saines ce que les contradictions de notre modèle économique auront mis à bas en toute logique ces questionnements devraient traverser l’ensemble de la classe politique et tous les partis indépendamment de leur sensibilité générale devraient être en train d’y chercher des réponses afin de les soumettre au débat public et au jugement des Français pourtant à l’heure actuelle aucun de leur représentants ne semble avoir conscience de l’ampleur du problème chacun se contentant et encore lorsqu’il daignent évoquait ce sujet de sa petite proposition personnelle Visante à répartir plus équitablement le coût de l’inflation un peu moins d’impôts un peu plus de Smic autant de propositions dérisoires lorsque le navire est en train de sombrer et nous pourrions terminer cette vidéo sur ce constat celui d’une classe politique à la ramasse nous précipitons vers l’abîme par un mélange de l’acheter d’incompétence et de malveillance mais pour tout vous dire une telle conclusion ne nous satisfait pas plus que vous la France et notre patrimoine commun et si l’on ne peut pas compter sur les dirigeants politiques et économiques pour la défendre c’est à nous son peuple qu’il conviendra de le faire or si ce n’est évidemment pas avec cette vidéo que nous allons trouver toutes les réponses à la crise systémique qui nous arrive dessus on ne va pas en quelques minutes compenser 40 ans de trahison de nos élites au regard de ce que nous avons dit jusqu’à lors nous pouvons d’ores et déjà dressés certaines pistes de réflexion qui le moment venu pourront s’avérer utile nous l’avons vu notre modèle économique souffre de contradictions profondes et il est par conséquent illusoire d’espérer le remettre d’aplomb sans des transformations tout aussi profondes pour commencer si nous avons évoqué aujourd’hui les marchés financiers les banques ou la monnaie il convient de rappeler une évidence souvent oubliée par les économistes que toutes ces institutions ont vocation à servir l’économie réelle c’est-à-dire la production et l’échange organisé de bien matériel ou non permettant et favorisant la vie en collectivité on le rappelle c’est cette économie réelle qui est aujourd’hui profondément désorganisée la mondialisation des chaînes de production orchestrée à partir des années 70 sous la pression des détenteurs du capital financier et des investisseurs institutionnel étant à l’origine des difficultés actuelles d’approvisionnement et donc de l’inflation mais aussi de la désindustrialisation et de l’appauvrissement de nos états et donc de leur dépendance accrue à ces mêmes détenteurs de capitaux et autres investisseurs institutionnels nous en avions parlé dans notre vidéo de juillet dernier la France sur un volcan vous remet le lien dans la description fondamentalement c’est à la reconstruction de son économie réelle de ses capacités à produire et à répondre aux besoins de sa population que la France devra son salut une reconstruction de l’appareil productif qui ne pourra pas se faire sans des investissements massifs dans une économie protégée de la concurrence internationale et suivant les détails d’un plan approuvé par les Français mais dans cette optique comme nous l’avons vu aujourd’hui certaines questions qui peuvent sembler extrêmement techniques ésotérique voire carrément à côté du sujet pour les profanes ont pourtant toute leur importance par exemple nous le savons désormais une monnaie inadaptée à la structure économique d’un pays ou à ses ambitions peut contribuer à tirer son activités et sa croissance vers le bas la politique monétaire ne fait pas la bonne santé d’une économie mais elle est contribue elle est au même titre que la politique budgétaire un levier essentiel des politiques économiques et les deux doivent d’ailleurs être maniés conjointement pour ne pas venir se télescoper en poursuivant des objectifs contradictoires c’est pourquoi il est aberrant de confier cette politique à une institution non démocratique n’ayant de compte à rendre à personne comme la Banque centrale européenne et c’est pourquoi la politique monétaire se doit d’être édictée par le même pouvoir politique ayant la charge de la politique budgétaire le tout au nom d’un peuple souverain réuni par un même consentement à l’impôt en cela le modèle monétaire de l’euro est clairement dysfonctionnel l’une des causes majeures de la mauvaise santé économique des pays européens et doit par conséquent n’en déplaise à certains être abandonnés pour ne pas nous entraîner dans sa chute oui c’est évident pour qui souhaite partir passer son week-end à Barcelone ou à Berlin l’euro présente bien des avantages mais les qualités d’une monnaie ne se mesure pas pas autant qu’elle fait gagner à éviter les bureaux de change à l’aéroport une monnaie unique pour l’Allemagne et la Slovénie avec une valeur déterminée par une poignée de technocrates non élue sans mécanisme de transfert budgétaire c’est une monnaie structurellement défaillante qui ne peut mener comme c’est le cas aujourd’hui qu’au chaos économique sous sa forme actuelle l’euro est donc condamné retrouver une monnaie nationale et les leviers politiques associés et éventuellement dans un deuxième temps lié cette monnaie à une monnaie commune assortie d’un taux de change globalement fixe permettant de faciliter les échanges entre les États le souhaitant comme ont pu le préconiser certains économistes semblent donc une nécessité pour quiconque entend retrouver le chemin de la croissance et plus nos nations tarderont à prendre acte de cette réalité par attachement sans doute compréhensible à un symbole mais un symbole condamné dès sa naissance par ses défauts intrinsèques et que les historiens de demain regarderont sans doute avec la plus grande circonspection plus l’impact de la crise sera important sur elle et moins il leur sera facile de se redresser mais plus encore que la question monétaire essentielle mais non centrale c’est bien la question du financement même de l’économie qui se doit désormais d’être posée en effet en étudiant la crise des dettes souveraines on voit comment cette dernière est intimement liée non seulement à l’obligation faite aux états de ce financer auprès des seuls marchés financiers mais encore à l’absence de régulation des activités bancaires et financières et au-delà à la libre circulation des capitaux elle-même oui que les États puissent lorsque nécessaire se re-financer directement auprès des banques centrales sans avoir à passer par les marchés et une part de la menace pesant sur l’économie mondiale sera sans doute levée le redéploiement d’une économie de production faisant le reste en assurant à l’état les revenus nécessaires à son fonctionnement mais ce changement ne suffira pas à nous protéger contre les déséquilibres liés à la place centrale qu’occupe la finance dans notre modèle économique actuel on l’a vu c’est bien l’absence de limite mise à la circulation des capitaux qui fût à l’origine de la bulle immobilière aux États-Unis en 2007 ou qui de la graisse l’otage de ces créanciers en 2010 c’est bien la libre circulation des capitaux qui fait qu’aujourd’hui des pays comme l’Italie dont une part importante de la dette et détenue par des fonds de pension ou d’investissement basés au Delaware ou au Luxembourg peuvent être victimes d’attaque spéculatives visant à influer le résultat d’élections démocratique ou à contraindre leur gouvernement à prendre des décisions à rebours de leur promesse électorale à ce fin d’assurer des revenus confortables à une minorité de retraités américains ou allemand et de même c’est bien l’absence de réglementation bancaire efficace interdisant par exemple au même banques qui gère nos comptes courants de transformer des crédits hypothécaires ou des assurances sur les dettes d’État en titre échangeables sur les marchés financiers par simple création de structures d’investissement Haddock dispensés à l’occasion de disposer du moindre ratio de liquidités qui transforme les déséquilibres causés par la libre circulation des capitaux en risque systémiques menaçant à tout moment l’ensemble de l’économie mondiale d’effondrement ainsi interdire donc des pratiques comme la titrisation sans que tu arrivais les simples banques de dépôt en les empêchant de se livrer à la moindre activité spéculative pour que demain les simples épargnants ne se retrouvent pas à faire la queue devant des distributeurs vides suite à une énième opération hasardeuse semble relever du pur et simple bon sens tout comme de poser des limites à la circulation des capitaux pour que demain plus aucun état plus aucune entreprise stratégique ne puisse changer de propriétaire au gré des opérations de marché et pour que demain la répartition internationale du Travail et de la production ne soient plus le résultat de la volonté d’une poignée de profiteurs comme c’est aujourd’hui le cas avec les effets des astrueux que l’on sait mais bien la conséquence de décision concertées prise au nom des intérêts des populations et avec leur consentement express depuis près de 50 ans maintenant progressivement le capital financier a imposé ses règles à l’économie réelle du fonctionnement de l’économie qui en a découlé a résulté un monde instable qu’aujourd’hui une combinaison d’inflation de récession de montagne de dettes et de bulles spéculatives menacent d’emporter il faut être lucide et dire la vérité aux Français oui la chute va faire très mal et nous sommes d’ailleurs une majorité à le savoir au fond de nous-même pour autant nous savons aussi que la France s’est relevée de pire que cela plusieurs fois au cours de son histoire révélant dans l’adversité le meilleur d’elle-même face à des élites capitales si nous savons tirer dès à présent les leçons de la période qui s’achève si nous savons trouver en nous les moyens de libérer la production de la tyrannie de la finance et au passage de nous libérer de ceux qui prétendant savoir mieux que nous comment gérer un pays ressasse toujours les mêmes mots dérisoires et alors peut-être n’aurons-nous pas affronter en vain la tempête qui s’annonce voilà le fil d’actu c’est tout pour aujourd’hui on espère sincèrement que cette vidéo vous a intéressé auquel cas on vous invite bien sûr à la partager et que le contenu n’était pas trop technique en général on ne parle pas trop piscine de questions financières ou monétaire car ce sont des sujets extrêmement complexes souvent associés à un jargon économique imbuvable il faut le dire et qu’il est toujours délicat de rendre clair sans tomber dans la simplification à outrance mais comme on a pu le voir ce sont des questions importantes et à ce titre il est important que nous citoyens puissions nous en saisir d’autant plus d’ailleurs que ceux qui sont aux commandes comptent sur le fait que nous n’y comprenions rien pour faire exactement ce qu’ils veulent dans notre dos on vous l’a dit si aujourd’hui il y a un domaine qui échappe au contrôle démocratique c’est bien celui de la politique monétaire qui a été entièrement délégué à la Banque centrale européenne avec l’euro une banque donc qui ne rendent compte à personne pas même aux autres institutions européennes se réapproprier ces questions et donc absolument essentiel car une démocratie à laquelle certaines des décisions échappent n’est pas une démocratie la démocratie est où elle n’est pas mais elle ne peut pas être partielle d’ailleurs quand un politicien vous fait de beaux discours sur la démocratie demandez-lui ce qu’il pense de l’indépendance des banques centrales s’ils vous répond que cela ne lui pose pas de problème ou que la question est déplacée ou simplement qu’il esquive la question alors c’est que ces discours ne sont que des postures et que cette personne méprise en réalité la démocratie qu’elle prétend servir un petit test que vous pouvez d’ailleurs faire chez vous la prochaine fois que votre député organise une réunion publique dans sa circonscription par ailleurs si vous avez trouvé cette vidéo utile si globalement vous trouvez que notre travail contribue à nourrir le débat public il vous est possible de le soutenir financièrement via notre page tipee dont vous trouverez le lien en description sous cette vidéo vous ne savez peut-être pas mais si le fil d’actu existe aujourd’hui c’est uniquement grâce à votre soutien notre seule source de revenu hormis la monétisation automatique de YouTube nous refusons de vendre des espaces publicitaires à des marques quelle qu’elle nous refusons de nous vendre à d’autres médias ou à des boîtes de production nous refusons de demander la moindre subvention publique les seuls dont nous dépendons c’est vous c’est la condition de notre indépendance absolue de notre liberté totale dans le choix de nos sujets et dans la manière de les traiter personne ne peut nous acheter c’est comme ça on vivrait sans doute beaucoup mieux autrement mais on préfère rester droit dans nos bottes dire ce que nous estimons avoir à dire et pouvoir continuer à se regarder dans notre glace le matin donc si vous faites déjà partie des tipeurs de l’émission on vous dit merci infiniment pour la liberté que vous nous accordez et si ce n’est pas encore le cas et que vous en avez la possibilité bien sûr on vous invite vous aussi à financer les missions à hauteur de quelques euros par mois pour ça ça se passe donc sur notre tipee il vous suffit de cliquer sur le lien sous la vidéo et de vous laisser guider on vous dit merci d’avance et bienvenue dans l’aventure du fil d’actu enfin pour conclure si ce n’est pas déjà fait pensez à vous abonner à notre chaîne YouTube mais aussi à nos différents réseaux Facebook Twitter et Instagram pour être sûr de ne pas rater nos nouveaux contenus pensez également à laisser un pouce en l’air et un commentaire sous cette vidéo ça fait plaisir ça améliore son référencement sur Youtube et c’est toujours un plaisir de vous lire au revoir et à très vite pour un nouveau fil d’actu l’émission qui donne du sens à l’information

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