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Comment Dit-on Sophie en breton ?

Comment Dit-on Sophie en breton ?

Comment on dit merci en breton ? Trugarez. C’est la façon la plus connue et la plus utilisée par les bretonnants.4 déc. 2020 Comment on dit oui en breton ? OUI YA : ya da (& laouen, ‘vat…), loc. EYA (ouais)… Comment Dit-on jolie fille en breton ? KOANTENN & bih. -IG b. -ed jolie fille. Comment on dit lumière en breton ? LUMIERE LUMIÈRE : GOULOÙ m. -ioù, souv. Comment on dit Louise en breton ? Étymologie et signification du prénom Loeiz Ce prénom est la forme bretonne de Louise. Ce prénom provient du germain hold et wig.

Comment on dit fille en breton ?
Comment on dit maman en breton ?
Comment on dit amour en breton ?
Comment on dit soleil en breton ?
Comment on dit Jean en breton ?
Comment on dit Tais-toi en breton ?
Comment on dit papa en breton ?
Comment on dit étoile en breton ?
Comment on dit pain en breton ?
Comment se dit mamie en breton ?
Comment on dit beurre en breton ?
Comment on dit eau en breton ?
Comment on dit sucre en breton ?

Comment on dit fille en breton ?

Komzomp brezhoneg gant hon bugale.

Comment on dit maman en breton ?

Étymologie. Du moyen breton mam.

Comment on dit amour en breton ?

En savoir plus. « Karantez », c’est « l’amour » en breton.5 mai 2019

Comment on dit soleil en breton ?

Du breton heol (« soleil »).

Comment on dit Jean en breton ?

Yann (prononciation traditionnelle « Yan-n » [jɑ̃n] cf. lann) est un prénom breton, équivalent au prénom Jean en français (voir ce prénom).

Comment on dit Tais-toi en breton ?

Forme de nom commun. Forme mutée de genoù par adoucissement (g > cʼh). Tais-toi (Ferme la bouche) !

Comment on dit papa en breton ?

“Papa” se dit tadig. C’est le mot affectueux pour “père”, ou tad. “Bonne fête des pères” en breton s’écrit gouel laouen tad.19 juin 2022

Comment on dit étoile en breton ?

Sterenn – Steredenn

Comment on dit pain en breton ?

Bara a zebroc’h.

Comment se dit mamie en breton ?

Les régionaux : missia-mina ou babbone-mammona (en corse), aitatxi-amatxi (en basque) ou tad-kozh-mamm-gozh (en breton) mais c’est quand même un peu réservé aux initiés…26 févr. 2020

Comment on dit beurre en breton ?

« Amann » est la traduction bretonne du mot « beurre ».29 janv. 2021

Comment on dit eau en breton ?

Mais évoquons plutôt le domaine du corps où l’on trouve ce mot dans plusieurs sens. Le mot pour liquide est dourenn et il y en a plusieurs dans le corps, composé on le sait en grande partie d’eau !22 mars 2021

Comment on dit sucre en breton ?

SUCRE SUCRÉ : -E SUKRET, souv. DOUS air sucré BEG SUKRET m.


la culture bretonne est vivante ouverte sur l’extérieur et sur l’avenir c’est ce qu’affirmait la charte culturelle bretonne signé par l’état français il il ya 40 ans mais le nombre de locuteurs breton diminuent ils étaient plus d’un million ou début du 20e siècle moins de 200 milles aujourd’hui alors cette langue bretonne est elle menacée est elle condamnée à disparaître c’est l’heure du débat [Musique] et nos invités pour ce débat sont lena louarn bonjour alors vous êtes présidente de l’office public de la langue bretonne et vice présidente chargée des langues de bretagne au conseil régional rosen me line bienvenus vous êtes journaliste directrice du programme sorosoro un programme qui documente les langues menacées dans le monde avec notamment du collectage en bretagne paul molac bonjour vous êtes député du morbihan et ardents défenseurs des langues régionales l’assemblée nationale et yves-marie des redressa l’un vous êtes membre du collectif ai’ta un collectif qui donne à voir et à entendre le breton dans l’espace public nous rejoindront également sur ce plateau emilie quinquis alias tiny fit une auteur et compositeur bretonnante ainsi que mel le guennec responsable des émissions langue bretonne pour france 3 bretagne il est un peu notre star du breton sur le petit écran et bonjour à vous loïc un des maths des maths vous avez bien raison le leak lunch parts notre dessinateur qui enrichira ce débat avec sa touche d’humour et d’impertinence d’ailleurs loïc vous avez peut-être un premier dessin nous proposer aux la wii l’anc ou sera-t-il dernier à parler breton c’est le scénario du pire bien entendu celui que veulent éviter j’imagine tous nos invités réunis sur ce plateau alors les bretons sont fiers de leur langue mais bien peu savent la parler la bretagne comptait plus d’un million de brittophones au début du 20e siècle aujourd’hui ils seraient moins de 200 milles alors la langue bretonne est elle menacée condamné à disparaître c’est la question que nous vous avons posé [Musique] la langue bretonne est elle menacée pour moi pas du tout je pense qu’il ya une vraie volonté d’enseigner encore la langue bretonne une vraie culture bretonne avec ses écoles avec ses festival yaouank ce week-end et avec une vraie volonté de faire découvrir la culture et la langue bretonne au rennais ou et aux autres personnes je pense qu’il ya une résurgence de toutes les langues locales en france actuellement est un peu partout en europe et je pense que c’est bien de faire vivre la diversité et de renouer avec certaines traditions sans que la tradition s’oppose à la modernité et vice versa je pense qu’il reste menacée parce que tant que l’achat des minorités régionales n’aura pas été signés se laisse latitude à ceux qui nous gouvernent de faire une action qui peut être néfaste sur la langue bretonne et sur les autres langues minoritaires talent en bretagne est elle menacée les jeux ne la parlent pas ou la connaissent même pas je suis pas sûr qu’ils connaissent beaucoup de mots peut-être remettre un peu cette culture-là qui commence un peu à mourir le fait de les réintégrer dans les écoles comme petit à petit et donc ce serait ce serait vraiment pas mais bon comme on peut le voir les bretons que nous avons interviewés sont quand même relativement optimiste lena louarn ou y at il suffisamment de brittophones pour assurer la pérennité de la langue aujourd’hui il y a une certaine comment quand même pas mal de jeunes qui la parlent maintenant mais c’est vrai qu’il faut aller encore plus loin pour avoir quelques milliers chaque année qu’ils se réapproprient la lande mal de genou on a du mal à se représenter aux wings alors pour l’instant si vous voulez il y a plus de 17000 élèves scolarisés dans une des filières bilingues en bretagne sur la région bretagne et même sur le département de loire atlantique laisse que c’est suffisant pour s’assurer la transmission ensuite de cette langue bretonne ou est-ce qu’il faut absolument développer il faut absolument développer ce genre de commandes deux cours qu’on peut donner dans les écoles donc public privé ou immersive diwan en est un exemple avec plus de 5000 élèves qui sont enseignées entièrement en langue bretonne les deux autres filières publiques ou privées qui sont bilingues ont aussi une importance sur l’ensemble du territoire mais il faudrait décupler le nombre d’ouvertures par année nous avançons c’est certain nous avons une écoute puisque nous avons une convention spécifique de 2015 qui spécifie qu’il faut répondre à la demande sociale mais il est certain que si nous voulons avancer réellement il faudrait ouvrir environ 20 à 30 sites par an et là on est à 10 15 roselyne parmi les langues dites c’est le tien le breton finalement est il le seul menacé où c’est un phénomène non non et c’est un drame c’est une famille de langue entière donc qui est aujourd’hui menacée puisque la famille des langues celtiques contre compte aussi l’écossais le gaélique d’irlande et le gallois pour citer les plus importantes et toutes ces langues sont en perte de l’auberge aucune sauf une quand même le gallois qui alors je donne souvent cet exemple il ya une vingtaine ou une trentaine d’années il y avait cinq cent mille personnes à part les gallois et 500000 personnes à parler breton aujourd’hui on est moins de 200 milles à parler breton et les gallois ont renversé la tendance et ils ont remonté au dessus des caisses qui avait remis aux biens le voit c’est quoi leur set qu’est ce qu’ils ont trouvé que qu’on n’a pas trouvé ici alors qu’il n’y a jamais eu de rupture de la transmission contrairement à la bretagne et puis et bien on peut vivre sa vie complètement en gallois le gallois est présent dans l’est partout dans les écoles dans la vie publique à la télévision à la radio ils ont une chaîne de télévision en gallois depuis le début des années 80 donc la radio encore avant ça donc vous imaginez on peut parfaitement vivre en gallois tous les jours ça ne pose aucun problème alors pour reprendre les chiffres que vous donniez oui c’est on a encore 180 milles locuteurs on peut se dire on peut voir le verre à moitié plein et se dire c’est pas mal finalement mais c’est sans vingt mille la plupart d’entre eux en plus de 70 ans mais ça c’est dramatique on crée environ 5000 doctor ça et on l’a aussi quand on voit le verre à moitié plein le travail que font les écoles diwan et des écoles bilingues est absolument formidable mais ça ne représente que 2 à 3 % des enfants de bretagne ça veut dire que 97% des enfants en bretagne n’ont aucune aucune approche de la langue bretonne et avec tous les gens qui viennent de l’extérieur et qui s’installe dans la région il y en a même beaucoup qui savent même pas que ça existe moi j’en croise ya des gens même dans le finistère qui ne savent pas que la langue bretonne existe parce qu’on ne l’entend plus par sa pouvoir et déjà revenir sur cet aspect pour le mot lac comment on peut expliquer le désamour des bretons pour leur langue au xxème siècle parce que finalement en trois générations le breton est passé d’une langue utilisée quasi quotidiennement à une langue finalement menacé de disparition c’est un phénomène que l’on retrouve couramment en europe en fait c’est la minorisation d’une langue donc on commence par inculquer souvent aux enfants d’ailleurs l’idée que ce qu’il parle à la maison c’est pas bien donc il faut prendre la langue que l’on que l’état vous donne et il ya toute une action psychologique qui est fait et qui malheureusement pas sans suite de génération en génération c’est un peu comme les traumatismes qui est d’une guerre par exemple qui se transmettent aux petits enfants apprend aux enfants aux petits enfants c’est un peu sale donc la lande de la langue l’inutilité de la langue ça quand même durablement marqué les esprits la honte a été une arme de destruction massive pour la langue bretonne marie complètement inactives et bien sûr et ce qui a aggravé les choses c’est qu’en fait on n’a pas pu prendre le taureau par les cornes parce que contrairement à d’autres pays nous sommes très centralisé donc il a fallu arracher petit à petit un certain nombre de choses l’état central qui vous l’avez dit tout à l’heure qu’on a commencé en 1976 mais en 76 n’était pas encore question par exemple d’enseigner le breton ont de façon courante si on l’avait fait de façon courante dans les années 50 il y aurait pas eu de de coupures dans les années 1950 c’est là véritablement que la coupure c’est fait donc c’est quelque part il ya une responsabilité et puis le fait que le breton recul dans tous les usages y compris dans dans la vie quotidienne fait qu’ il est parfois effectivement un peu difficile de l’entendre donc à certains milieux qui le parlent ce qui explique que certaines personnes pensent qu effectivement ça n’a jamais été le cas où je vois par exemple pays de ploermel à peu près à la moitié des noms de lieux sont en breton et quelques fois où je trouvais alors leur dit bah écoutez si la moitié des lieux sont en breton ça prouve bien que le breton était parlé chez nous à un moment donné il ya des gens qui nous allons mais c’est des gens qui viennent d’ailleurs et c’est non non en plus ils se racontent des films mais finalement le la langue a été de moins en moins par les uns mais c’est aussi un recul géographique puisque la langue bretonne a perdu du terrain sa frontière historique en fait été une ligne de saint malo à guérande et puis aujourd’hui c’est toning qui va de paimpol à vanins on a un rétrécissement de l’air territoriale vraiment se parler le breton oui mais ça c’était plutôt au milieu du xxème siècle maintenant vous n’avez pas une théorie le territoire oui tout à fait c’est à dire que les par exemple justement les classes bilingues et les écoles diwan sont installés sur les cinq départements de la bretagne historique sans problème et ça répond à une demande sociale donc la langue bretonne est ré approprier là où la demande se fait en fin de compte et il y as réseau qui ce qui se crée et plus il y en aura mieux ce sera bien évidemment a dit marie andré salins vous vous avez 25 ans vous faites partie de la jeune génération bretonnants dans une époque où la langue dominante est l’anglais vous vous sentez pas un petit peu archaïque en parlant de bretons non loin de là moi j’ai donc j’ai appris le breton à l’école c’est vrai dans une des filières mentionné tout à l’heure après on apprend très bien l’anglais ou l’espagnol aussi dans le cadre de mes études j’ai eu l’occasion d’aller en séjour erasmus à l’étranger ça n’empêche nullement en fait de de rencontrer d’autres personnes et même ça donne envie en fait le fait d’avoir conscience qu’on a deux facettes un peu culturelles ou de plusieurs langues déjà des petits en fait ça même si c’était un atout pour communiquer basse oui ça suscite actualisé et puis ça facilite l’apprentissage d’autres langues et pis moi je les ai vus très concrètement derrière en allant en voyageant ou en rencontrant d’autres élèves ça c’est une force en fait moi je pense qu’il ya bien pas du tout contradictions sont a tendance à opposer l’apprentissage de la langue bretonne on a d’assimiler ça un renfermement alors que tout ce que moi je vois au quotidien que ce soit moi ou des amis des collègues c’est au contraire une ouverture vers les autres en fait on est curieux de la richesse des autres et moi je trouve que c’est tout l’un vertes du cliché un peu qu’on a tendance à véhiculer vous êtes muni non l assentiment finalement qu’au nom de la modernité il fallait se débarrasser des langues régionales souvent qualifié parfois de patois dans un sens plutôt péjoratif aujourd’hui la tendance s inverse de la direction cherche à préserver ces langues ils sont vus comme une richesse comment expliquez vous ce changement perception est est ce que c’est un phénomène mondial finalement ce retour vers ces langues régionales je voudrais revenir sur ce que ce que disait paul tout à l’heure sur cette question de la honte parce que c’est un vrai sujet moi mes parents quand j’ai été élevé à la campagne dans le beau pays de léon mes parents parlaient pas français on allait à l’école il parlait pas un mot de français on les a forcés à apprendre cette langue de façon quand même assez violente on les a punis on les a battus comme tous ceux de leur génération et forcément quand vous avez été battu stigmatise et quand on vous a dit que vous étiez moins que rien que votre langue que votre culture étaient vraiment bons acheter que c’était c’était synonyme du tas de fumier dans la cour et des pieds dans la boue forcément qu’un traumatisme est forcément que ces gens là après moi mes parents quand ils m’ont appris à parler comme mon frère ils nous ont appris à parler d’abord en français alors il nous parlait un français qu’ils avaient eux-mêmes appris c’était une langue étrangère pour eux et nous on voulait parler breton donc il ya quand même un clash et vous imaginez ce que ça représente pour une mère de ne pas transmettre sa longue enfin c’est quand même des phénomènes assez traumatisant alors oui mais justement il ya eu un changement de perception a lancé on tourne vers l’avenir comment comment est-ce qu’on peut expliquer justement ce chance médias sociaux sur le sur le compte des années 70 puisque j’étais gamine à l’époque tout tout ce qui a pu avoir au niveau de la musique et en particulier avec alan stivell qui a débarqué dans le paysage et qui a vraiment révolutionné tant de choses enfin tout d’un coup envoyé ce type qui chanter en breton sur les à l’olympia un via sur les scènes du monde entier c’était quand même incroyable et il a enlevé les coiffes de la bretagne et là il a débarrassé tadu devant la maison des remises et la langue dans la preuve voilà il a modernisé la musique et nous a rendus fiers de cette musique je pense que beaucoup de nos générations ont été sensibilisés à sa grâce et c’est d’ailleurs un drap si les écoles diwan remontée marais en 60 va revenir au cours de ce débat sur le rôle un petit peu là la musique justement mais avant cela on va faire un petit bout un gros bond en arrière même de 40 ans puisque le 4 octobre 1977 le président de la république d’alors un valéry giscard d’estaing signé la charte culturelle bretonne on écoute ce que le président disait alors sur les bretons ou les bretons de tous âges du pays gallo ou du pays bretonnant vous enrichissez par votre spécificité la vie nationale et vous devez être encouragés à le faire alors cette charte encourage à préserver le patrimoine culturel breton notamment ces langues le breton et le gallo elle encourage aussi le renseignement et leur diffusion dans les médias pour le mot là qu est ce qu on peut dire que cette charte a été comme un déclencheur qu’elle a marqué le début de quelque chose d’une prise de conscience de la nécessité des bretons pour le breton d’ailleurs de sauver le breton de redécouvrir ce patrimoine alors je crois que le chemin était déjà fait par un certain nombre de bretons avant je crois que là c’était un peu l’état qu’il reconnaissait que bon il y avait quelque chose à faire et donc on a ça a permis une certaine structuration culturel ça permet d’avoir des grandes fédérations comme kandahar comme sans aérienne maintenant et qui se sont structurés à partir de ce moment là non c’est sûr du temps long on a aussi eu le conseil culturel de bretagne dans quelque part pour répondre à la question vous avez posé tout à l’heure pourquoi est ce que les gens reviennent à ceux là bas tout simplement un moment donné on a eu besoin d’unité parce que effectivement les français comprenaient pas forcément les textes de loi ou ce parce qu’il paraît tout simplement pas français maintenant tout le monde parle français donc on y va à quoi ça sert de persécuter les langues régionales puisque de toute façon l’unité on lui l’a donc ce qu’on a plus et la diversité et à partir de ce moment là les gens se disent ils ont même du mal à comprendre certaines paroles qui sont faites parce que ils comprennent pas par exemple que la charte ne soient pas ratifiées ils me le disent et compris des gens de du pays gallo qui mieux pourquoi le font pas on va revenir sur cette charte les noirs ne vous étiez vous la première institutrice diwan à rennes mais non c’est bien ça concrètement pour les associations en quoi cette charte fut tel un progrès parce que ça apportait impossibilité de structuration possibile de l’argent de curation de l’argent bien évidemment pour avoir des permanents parce que jusqu’ici si vous voulez dans les années 70 toutes les actions qui se faisait toutes les associations qui vivait vivaient du bénévolat du militantisme et la structuration a commencé pour le monde culturel lui même d’abord un musique et danse ensuite il ya eu l’édition aussi qui a été aidé par le biais de l’institut culturel de bretagne qui a été mise en place avec le conseil culturel de bretagne cela est issu de la charte culturelle et diwan était à côté en fin de compte et c’est aussi structuré pour créer ses propres écoles associatives etc les parents là qui prenait en compte les frais pédagogiques et les frais de rémunération des enseignants on va dire que l’initiative a vraiment été d’abord des bretons mais la chaîne a permis de donner un petit coup d’accélérateur tout à fait un peu beaucoup avec les permanents à l’époque oui l’année 2015 a été celle des espoirs déçus pour de nombreux brittophones le sénat refusent de ratifier cette fameuse charte européenne des langues minoritaires la france doit rester une et indivisible on regarde mais savent réseau des grog et floor elle a résonné dans l’hémicycle par la voix du sénateur ronan dantec mais la langue bretonne n’a pas été entendu la haute assemblée a voté une motion de rejet de la charte européenne des langues minoritaires malheureusement la chambre la charte des reins des langues régionales elle n’est pas faite pour un pays comme la france parce que la france est un pays un et indivisible où l’égalité devant la loi quelle que soit l’origine des gens empêche de faire des distinctions en fonction des groupes déception des élus bretons notamment du député jean jacques urvoas l’un des principaux défenseurs de la ratification la mauvaise foi juridiques avancés par le sénat ne peut pas expliquer le vote d’hier soir il ya donc une hostilité au principe d’une révision de la constitution est une réserve heures inutile archaïque au développement des langues régionales cotées milieu culturel c’est plutôt la résignation la charte européenne des langues régionales et ben non elle n’est pas ratifié d’après ce qu’on en comprend politiquement on n’aura pas le compte non plus donc donc c’est sur le terrain que ça va se jouer et le terrain aujourd’hui c’est dans la rue mais tous les jours c’est dans nos écoles car les militants n’attendent pas les réponses du législateur pour aller de l’avant et heureusement pour la langue car la charte quasi enterrée a été signée par la france il ya déjà 16 ans c’est aujourd’hui quelque chose de symbolique donc le symbole est important donc il faut poursuivre ce travail mais ça ne doit pas être un travail exclusif on a plein d’autres choses à faire aujourd’hui sur le terrain les mairies les communautés de communes peuvent très bien appliqué tout un tas de choses et elles ne le font pas aujourd’hui donc ces savants quelque chose qui doit venir du terrain avec ou sans sharks le combat de militants continuant la charte européenne des langues minoritaires n’est pas fait pour la france la france est un pays a divisible c’est ce qu’on vient d’entendre cette peur des langues régionales susceptible de diviser la france c’est un argument vous s’entendent et souvent aussi à l’assemblée sur les bancs de l’assemblée malade oui c’est un argument qu’on entend souvent avec une certaine ces cités parce que est ce que vous savez par exemple que la france aujourd’hui est un état fédéral comme il est plus là et bien avec la nouvelle calédonie la nouvelle calédonie adapte les lois les lois nationales qui sont votées elle a même le droit de faire des lois de pays donc c’est vraiment un état fédéral on pourrait parler de wallis et futuna on pourrait parler d’autres territoires et par contre quand il s’agit de la france métropolitaine alors là par contre ils font rien bouger n’ont cessé c’est une certaine mauvaise foi parce qu’évidemment c’est une lecture qui est totalement exclusive et je dirais même qui consista à écraser tout ce qui reste à côté c’est une vision très très nationaliste parce que c’est parce tout simplement une peur parce que on écoute on cela la question qui vient c’est à dire finalement que la république qui est un édifice si fragile que le développement de langues régionales la menaceraient c’est d’une telle évidence j’avais ironisé en disant que c’était pareil pour le until des deux franchises eh ben si la république est menacée par haïti les housses et qu’elle doit pas être bien bien costaud donc enfin là on est dans l’ordre du risible et le problème c’est qu’ils s’en rendent pas compte lena louarn pourquoi cette charte européenne des langues régionales est elle si importante finalement parce que ça sa ratification elle peut vraiment marqué un progrès ou on est dans l’ordre du symbole je pense que ce serait dans l’ordre du symbole mais c’est important quand même une ratification entre la reconnaissance de l’existence de ces langues qui existe selon territoire et le fait qu’elle soit ratifiée même si qu’il y a que 39 points qui seront ratifiés il y aurait dans la tête de la population comme un déclenchement dix ans il est normal donc de demander la reconnaissance de nos langues l’arc la l’éducation l’enseignement du breton peut être mise dans toutes les écoles comme ça se passe déjà en corse d’ailleurs et que nous n’avons pas nous non plus cette favorisera encore la prise de conscience voilà les jeunes à la défendre oui d’accord votre collectif ai’ta dénonce souvent l’inaction de l’état français mais ça va encore vous avez des montées des panneaux bilingue sur les routes nationales et c’est à dire que la voie législative ne suffit pas finalement qu’il faut passer par la désobéissance fils civile pour forcer la main de l’état ça suffit pas c’est à dire que il ya vraiment un travail législatif sur le statut légal de la langue à faire évidemment mais il ya aussi tout un travail de terrain sur ce qui se passe localement en a de la marge de progrès avec le cadre tel qu’il est qui ne sera pas suffisant pour aller au bout des choses mais qui permet quand même aujourd’hui un certain nombre de dévolution encore donc ça passe notamment sur le par la convention par des conventions signées entre l’état et les régions on peut aller beaucoup plus loin que la convention qui a été signée en 2015 donc carte il y manque des outils beaucoup plus volontariste et des choses moins ambiguë des choses plus claires et plus pratique qu’on va dire beaucoup de beaux discours souvent est assez peu de concret deux ans plus tard par exemple la signalétique bilingue sur les routes nationales on en a toujours pas vu la couleur ni le premier panneau qu’il y ait besoin d’un certain temps pour travailler et préparer les dossiers c’est une évidence pour préparer les transitions faire les travaux mais deux ans pour installer un panneau c’est quand même c’est quand même un peu gros a râlé d’observer au moins s’ils ont été commandés maintenant on sait pas s’ils ont été commandés mais on sait qu’on nous doute qu’ils n’ont pas été commandés et qu’on nous dit on fait une étude ont fait ceux-ci ont fait cela mais en fait on fait rien du tout on gagne du temps botte en touche on dit qu’il ya des problèmes d’argent de aux autres mais les problèmes les départements ils sont confrontés à ce même cadre juridique et ils y arrivent très bien la signalétique bilingue ça fait des dizaines d’années maintenant elle est en place sur le réseau départemental sans que ça pose de problème donc aujourd’hui qu’elle allait ficultés sur les routes nationales c’est purement une volonté de l’état par les organismes déconcentrés et notamment le préfet de région et à des fonds de l’usaj quotidien la langue bretonne avez vous le sentiment d’être perçu comme c’est pas de dangereuses indépendantiste en dehors de la sphère bretonnante par ses actions de démontage de panneaux par si vous l impression que pour moi je n’ai pas du tout fait mme vous passiez tout à l’heure vous aviez interrogé différentes personnes dans la rue nous quand on est sur le terrain où caen mène une action que ça soit de sensibilisation plus revendicatrices en général les gens apprécient en fait ce que l’on fait c’est à dire qu’ils comprennent tout à fait le fondement de notre question parce qu’ils sont d’accord sur sur la demande de base d’eau qui comprennent alors après on peut être d’accord ou pas sur la méthode ça c’est un autre débat mais dans le fond les gens sont d’accord et comme vous le disais tout à l’heure ils comprennent même pas qu’on en soit encore à tourner autour du dossier fin c’est une évidence pour tous les bretons quasiment donc de bretagne c’est yahia que les tous les signaux sont au vert en bretagne mais c’est un bloc de lure quoi ce sont quand même des actions non violentes c’est plutôt des actions et dans le civil l’action non violente je vous propose de regarder un peu les réponses de nos internautes on leur a tout simplement posé cette question faut-il sauver la langue bretonne voilà donc vous voulez réponse s’affiche rosen me line la première référence 100 breton sans le breton c’est la bretagne qui meurt vous en pensez quoi est-ce qu’on n’est pas finalement là dans l’excès est ce que l’identité d’une région se résume à une langue elle se résume pas une langue mais la langue y est certainement pour beaucoup le jour où il n’y a plus de langue bretonne en bretagne ou de langues à l’eau d’ailleurs un jour ça peut devenir la creuse avec tout le respect que je peux avoir pour la creuse mais on vous avait exactement en train de me dire ce que dit cette personne alors à dire qu’à partir du moment où la langue disparaît ya plus de culture – c’est non non ça disparaît pas du jour la creuse serre mais à partir du moment où ce marqueur là qui est si important qui est la langue à partir du moment où la langue meurt progressivement c’est l’axé la culture qui part avec cc c’est partout pareil et là aujourd’hui on est vraiment à la croisée des chemins on ne peut plus rester tourner autour du pot la comelle des grands auteurs bretons qui n’était pas bretonnants bien sûr vivre cette région mais est ce qu’on les qualifie est ce qu’on les perçoit est ce qu’on les paie recevra encore à l’avenir comme étant des auteurs bretons nous ce seront des auteurs de langue française qui finiront par être noyé dans le voilà dans le grand bain français et le et il ya beaucoup de choses qui se passent on arrive à par exemple à faire disparaître le nom de time ça devient le grand ouest on comment dire on efface comme ça progressivement d’état de signaux des tas d’éléments qui font que oui je suis convaincu que si on ne se bat pas pour que sa demeure et pour que la langue reste on perdra du terrain petit à petit de plus en plus est et voilà en bretagne on parle encore le galop et on voit breton pour autant non certainement pas donc moi j’ai pas attendu de parler de parler breton pour être breton donc légale au sens tout à fait breton aussi se sentent breton jeu je sais pas mais il ya des questions de principe la question de principe c’est la langue bretonne est une langue celtique elle était c’est la langue des bretons ils ont à la fois la charge ou de della pace a tous les atouts ceux qui veulent la prendre donc c’est si vous voulez dans notre travail dans l’humanité s’occuper de la langue bretonne c’est ce que les bretons doivent faire après est-ce qu’un breton se définit par l’allemand il se définit par des tas de choses c’est plus complexe que ça et je crois qu’en bretagne on a dès le départ on était avec deux cultures une autre celtique et une romane donc on sait d’autant mieux quelque 112 à retravailler la basse bretagne c’est d’autant mieux montrer qu’on peut être un état puisqu’on l’a quand même été pendant plus de dix siècles et qu’on pouvait avoir des cultures différentes donc finalement nous sommes un exemple pour la la république française alors alsacien basques corses bretons savoyard entre autres faux face aux réticences de l’état à reconnaître pleinement leur langue et puis il ya les attaques parfois virulentes d’intellectuels je suis sûr que vous en souvenez tous autour de cette table c’était en 2010 le philosophe michel onfray signe est une tribune dans le quotidien le monde il y qualifier les langues régionales je cite d’instruments identitaire un outil de fermeture sur soi une machine de guerre anti universel autrement dit un dispositif tribal fin de citation alors avant d’en parler je vous propose de regarder la réponse que le wifi la chanteuse nolwenn korbell elle c’était l’année dernière elle recevait alors le collier de l’hermine distinguant les bretons participant au rayonnement de leur région il m’apporte de parler breton d’entendre par le retour de le lire de l’écrire de le chanter de faire en sorte à ma manière et avec mes moyens de faire sonner et vivre cette langue aussi longtemps que possible est ce cela que vous appelez un dispositif tribales monsieur michel rouvray un instrument identitaire une machine de guerre anti universel un outil de fermeture sur soi je ne m’inscris ne me reconnais dans ces termes belliqueux agressif et barbare monsieur onfray est vous qui souriaient en coin vous moquez vous crachez sur ma langue et ce qu’il apporte vous qui vous offusquez à l’idée de passer quatre malheureux % de chansons en langues dites régionales sur les antennes nationales entendez bien ma langue me remue les tripes et le coeur parce qu’elle ne relie à mes grands mères à mes ancêtres à mes parents à mon fils à mes amis à ma terre qui part sinon de ville de lieux dits de rivière de change ne parle et me disent leur histoire une permettre d’y inscrire la mienne beaucoup d’émotion dans beaucoup de choses dites aussi dans la voilà de nolwenn korbell il marie d’erbray salins vous vous battez pour donner à voir et à entendre le breton les langues régionales sont l un des instruments identitaire comme l’affirment michel monfreid une sorte de façon de se distinguer mais finalement contre l’autre contre l’autre de créer un entre soi moi je trouve qu’avec ces débats là en fait on va totalement vain on s’éloigne totalement de la réalité de ce qui se passe au quotidien en bretagne et de la vie des brevets brittophones ou des bretons on n’est pas du tout dans un quotidien les gens ne sont pas du tout dans un pot combat politique qui est cette nature là c’est juste par les mots qu’a prononcés nolwenn korbell enfin en sont le témoignage c’est quelque chose qui est lié à l’intimité des gens à leur existence à ce qu’ils sont à ce qui les entoure et c’est juste de pouvoir en fait évoluer dans le monde tel qu’il est en bretagne la langue bretonne fait partie de notre environnement de ce que l’on est de la bretagne et qu’on puisse juste la faire vivre au niveau enfin normalement en fait et après aller intellectualiser on on peut aller sur un discours beaucoup plus politiques et autres si on le souhaite mais c’est totalement déconnectés de la réalité du terrain et de ce que l’on vit nous au quotidien c’est assez d’accord avec ça oui parce que on va pour ce qui est de michel onfray quand on veut tuer son chien on l’accuse de la rage que le procédé est connu et et c’est très fatigant mais je donne des conférences je rencontre beaucoup de gens c’est fatiguant de toujours devoir se justifier de toujours être accusé de nationalisme de je ne sais quoi le nationalisme outrancier il est plus français que breton enfin le la comment dire la politique de la langue nationale éléments de nationalisme c’est une politique française le français qui ne reconnaît pas le droit de cité aux autres langues et qui est dans sa toute sa magnificence parce que les lumières par le français et que tous ceux qui parlent des langues régionales sont des obscurs enfin ça n’a pas de sens ça ne vaut même pas la peine de rêver plus l’impression que ça pose aussi c’est la question finalement une universalité c’est à dire une longue doit-elle être universel mais pour mérité d’exister mais qu’est ce que ça veut dire être universel en quoi la langue française est elle plus universel que la langue bretonne que quelqu’un m’explique ça fallait la langue française est perçu sur ses ergots mais comme pour les flandres ça se retournera dans ce cas là au pied mais qu’importe finalement à l’humanité une norme six son nombre de nos tuteurs et restreint et bien là sur le plan scientifique une langue est porteuse de beaucoup de choses et déjà en soi je travaille avec beaucoup de linguistes une langue est un objet qui vaut la peine d’être défendu parce que ça porte de la culture sa porte de la science apporte des tas de d’éléments intéressants linguistiquement culturellement donc une langue en soi vaut la peine d’être défendu parce que c’est un grand principe de linguistique aucune l’on n’est supérieure à une autre et nous ne sommes pas ceux qui sont dans l’exclusion parce que nous nous en parlons plusieurs de l’enlever mois à monsieur offrez justement que le premier dictionnaire de langue française a été faite par un breton ce premier dictionnaire c’était breton latin français détient 10,1 catholiques ont qui veut dire universel et 499 le français a eu son premier dictionnaire grâce à brittophones nous allons tous français ici enfin chez nous enfin moi je parle cinq langues couramment je suis pas une handicapée linguistique parce que je parle breton enfin et on est tout seul dans ce cas une langue n’est pas responsable des gens qui portent des idées avec je veux dire le français c’est aussi la langue du maréchal pétain et de jean marie le pen donc c’est assez clair donc on pourrait ce que monsieur onfray aux proches aux bretons on pourrait le prendre et le reprocher pour n’importe quel peuple dans le monde y compris la france parce que vous rappelle quand même que la colonisation s’était passé n’était pas forcément une heure en fin dé des pages glorieuses toujours de notre histoire à toutes les langues ont connu leur page moins glorieuse et oui bretons y compris mais doit-on voir finalement dont la tribune de michel offrait une sorte de nouvel avatar du jacobinisme moi je pense qu il il était peut-être pas passer dans les médias depuis un certain temps donc il fallait bien qu’il brusque un peu pour pouvoir y passer je pense que c’est tout simplement ça et puis je crois qu’on peut passer à autre chose parce que franchement c’est pas c’est pas de grande rigueur oui mais vous le sentez quand même c’est une sorte de jacobinisme ambiant sur le côté dès qu’on pensait que non au contraire les choses sont en train de se les choses sont en train de s’ouvrir oui oui vous êtes confiante tout à fait tout à fait bon il y a encore du travail à faire c’est certain mais par rapport à l’opinion publique on peut dire qu’on avance les nissan kia ray eux sont fiers de leur langue régionale 1 après avoir passé toute leur scolarité en immersion dans le breton il revendique et bien de passer leur bac breton ça leur semble évidemment naturel alors on va regarder cette et en janvier dernier reportage beau d’aidé en hermine tin man et qui rempile et gacd au lycée lydie monde carrés à bowie a remisé myners horton est responsable tordit à deux ministres et raison deskadurezh stad labourât danon de vie tu casses open bar à eau très ménard vaches et laurier et brezhoneg penn da benn n en herbe étaient guînes ormis occasionna marly fier d’un recteur à gauche davi nicht reason deskadurezh stad hague question de brigode un accusé de réception recevez dans nos salles accusé de réception mais on met à rien le responsable toi anneaux aux barres bodadeg bénard zune thème est vite ballack est de gonzague hendra ce agde hills queens des hypno se bat donc je prêche de chom hasard zager le canard eu lieu dans ce tournoi barback et du monde avec elena club d’anvers et brison nique mais dans ce brouhaha doivent à chaud à une bizarrerie men est également nommé dans mister gay où on peut le dire on est raté ce qui est d’une telle ironique en haut la main avec leurs maisons et de leurs valets très bonne on ne le croit doux free prison n’est que peuvent fns es s qui ont tous atteint 15 ministre a alors qu’à des cas leur nathan nous le produit brut à l’aide de pelles et blois ce col denjean they are tombé à l’eau unis ali said y mettant du 2 à donges de rêvera armestre à dire hey scanner et maven labour était de raison que et d’arbois et l’effet classe prise hier me julien a marqué cierp-gaud de stars péter kent délivrer des mets tes gars se barricadent bras ou d’échouer macquarie off ou l’entrée ménard vin chaud et de scarlett lycée diwan jacques rogge a bravement n’est qu’ils durent et bixente la wet bar vers dernier alors merci à paul molac yves-marie derbré salins d’avoir participé à cette première partie d’émission et on a le plaisir d’accueillir emilie quinquis et maël le guennec bonjour à vous bonjour alors je vais revenir vers vous dans un instant mais d’abord une première question pour vous lena louarn la revendication six lycéens la de passer le bac on bretons vous semble-t-elle légitime complètement écouter lorsque vous êtes scolarisée depuis la maternelle en langue bretonne et que vous apprenez toutes les matières en breton et même les langues étrangères en breton vous vous retrouvez devant un examen entièrement en langue français sauf l’histoire-géo je trouve ça aberrant il est possible de passer un examen dans la langue où on a eu tout l’éducation c’est c’est légitime et normal puisqu’ils blog avant ce qui bloque c’est d’éducation nationale et le comment et le ministère il faudrait qu’elle n’accepte que ses enfants quels arguments au bout donnent pour refuser à maquiller leur bac en breton lie à l’article 2 de la constitution qui dit que l’usagé de la langue française et même pour les examens voilà tout tout tout tout acte d’ailleurs de tête en langue française donc l’éducation peut se faire en breton parce qu’ils sont normalement bilingue voilà donc ça on l’a gagné mais le fait qu’ils passent un examen en breton ça c’est encore antilles en fin de compte légitime et c’est tout à fait énorme quand je trouve en tout cas nos internautes eux sont favorables clairement au bilinguisme on leur a posé la question est plus favorable au bilinguisme français breton aller à l’école on voit leur réponse beaucoup parlent des aspects positifs qu’ils apportent finalement pour les enfants alors pour ceux qui seraient intéressés justement à scolariser leurs enfants à apprendre le breton est ce qu’il est facile aujourd’hui de trouver une école pour faire apprendre le breton à ses enfants y at il suffisamment d’établissements suffisamment de professeurs il y a déjà un nombre certain de lieu où on peut mettre son enfant donc dans une filière bilingue qu’elles soient publiques ou privées ou dans une école diwan on voit d’ailleurs où les chiffres de die wand 4310 doit y avoir bientôt un deuxième lycée est sans doute un septième collège sur les lives hélène puisque on y travaille mais il est certain que à partir du moment où il ya une demande faite les parents peuvent réclamer une ouverture de classe bilingue et là on intervient l’office public de la langue bretonne se met en relation avec les inspecteurs d’académie pour ouvrir cette filière et les problèmes auxquels vous êtes confrontés quand même c’est les problèmes pour trouver des professeurs qui parlent le breton suffisamment de professeurs il y a maintenant un vivier d’enseignants mais ceux qui pêchent en ce moment c’est le nombre de postes attribués aux concours c’est à dire que nous avons quand même grâce à la convention spécifique a grandi le pourcentage de 10 à 15% qui vont aller vers 20 % bientôt mais ces postes au concours il faut après avoir ces postes attribués pour aller enseigner dans une école et qu’il soit pris en charge par l’éducation nationale et en ce moment pour die wand ou pour le privé le nombre de postes attribués et soussou sous-effectif il lui en faudrait trois fois plus et donc le public à ces enseignants et il y a si il y à une réponse quand même grâce à la communication qu’on veut l’on peut faire et nous demandons au rectorat aussi de communiquer dans ce sens la région bretagne l’office public et le rectorat communique sur le fait que l’on peut devenir enseignant bilingue et maintenant on peut dire qu’on a quand même un vivier d’enseignants qui peuvent enseigner n’importe où en bretagne le tour vers le vivier on a une jeune bretonnante emilie depuis deux ans vous habitez ouessant et vous commencez tout juste à y donner des cours de breton au collège qu’est ce que vous espérez apporter aux enfants pour vous cette langue qu’est ce qu’elle va le voir apporter à ce petit breton au départ on a ces partis du fait que justement j’ai appris le breton et du coup c’est un peu ça un peu éveillées tout le monde à ouessant parce qu’ils sont plus tôt voilà c’est plutôt des les gens sont plutôt intéressés par la démarche et et éprouvé beaucoup pour autant d’ailleurs les calissons non pas tant que ça vraiment un travail de reconquête affaire oui puis on est dans un on est sur une échelle assez on est à petite échelle donc du coup il ya plein de choses qui sont possibles à faire et on en a parlé on s’est dit que c’était juste déjà ne serait ce que pour que les enfants comprennent pourquoi là c’est le nom de leur adresse par exemple là où ils habitent leur nom de famille qui puisse se construire aussi oui l’identité sur ce territoire finalement c’était une fois que la langue bretonne est là quoi parce qu’il ya encore des gens qui disent qu’à la langue bretonne est morte et 1 et quand j’entends ça je me dis tiens c’est marrant ils ont peut-être pas vu que autour d’eux il y en avait partout en fait est que c’est juste que justement il faut éveiller les consciences à ce que ça s’efface pas et puis et puis ça à chacun d’essayer de petit à petit moi je là j’ai fait cette formation as tu me dis j’ai eu envie de voilà de retransmettre modestement ce que ce que j’avais appris il avait donné ce qu’on avait à paris ce cadeau qu’ils étaient vos clés par nos internautes leur donner vos amis line l’école forme de nouveaux brittophones aimait la préservation finalement de la langue elle passe aussi par le recueil de la parole des anciens c’est un travail que vous menez oui dans le cadre du programme sorosoro alors je vous propose de regarder ça un petit extrait en images mais gare à l’armée de 1,2 de négligence jiabao iceberg bastia mais ça 3 paul arthur wang a brisé à cause de mes gars mais deux en modern’jazz un boost de la nayda ghislaine arrêter de nous mêmes même revue goual du sud car peu à vide vide librement masi arrêtiez de visait 40 et rédaction se mettra en mode owens bras bum ambiante en visité de visites de thien tho sud ni le gui l’échangé qui monte vite fait tu as fait ta sentiment cheveux ras le bol d’être aidés alors pour les noms brittophones oui c’est la question qui lui était visé c’était quoi la question qui était posée en fait c’est comment tu ton je t’aime en breton parce qu’on a toute une série de mots qu’on de questions qu’on pose sur comment dit-on telle ou telle chose parce qu’on sait très bien que les choses ne se disent pas de la même façon on ne se pratique pas de la même façon d’une langue à l’autre par exemple en breton traditionnellement on dit pas bonjour traditionnellement dit pas vraiment merci non plus il ya des tas de mots comme ça qui sont absolument pas universel et donc on pose la question aux gens du cru donc aux bretonnants natif comment est ce qu’on dit telle et telle chose et là la question était comment est ce qu’on dit je t’aime et là on voit enfin voilà pic à 12 heures voilà c’était ces prétextes effectivement à trouver des choses à découvrir ce qu’il ya dans une langue et dans tout ce qu’elle porte dans la culture qu’elle porte et par exemple quand on dit pas bonjour en breton alors ça c’est pour le camarade schwartz a derrière elle me dit pas vraiment des mad en ont ce poste et que pour se dire bonjour quand on croise quelqu’un on lui demande s’il va bien on lui demande comment va la famille où l’on parle beaucoup du temps aussi bien les du temps de la météo c’est pas innocent dans une dans une population qui est rural où le l’agriculture la pêche etc donc on se dit des choses c’est pas juste un mot on est plus concret en breton on dit des choses sales et chez maintenant c’est passé de mode sur veut et la langue française aussi il n’y avait pas le bon jour qu’il y a maintenant c’est passé dans les usages dirons nous voilà qui permet le jeune génération pas forcément par la zone essentielle ce travail de collecte l’association dastum elle avait entrepris dès les années 70 les plus en plus de transit hume se concentre plus sur le patrimoine on va dire musicale histoire les comptes plus qu un collectage de linguistes pur et dur même si ça va dans ça n’avait jamais été fait en fait ce collectage si ce n’est pas trop tard finalement on a la particularité c’est qu’on se fait de façon filmé mais depuis les années largement 70 il ya des gens qui collectent et même pour ce qui est de filmer des gens comme christian ar braz le font depuis les années 90 le rejoint le fait depuis un ou deux ans enfin on en est quelques uns sur le bout et heureusement public de la langue bretonne un service patrimoine linguistique qui a tous travaillé sur ce patrimoine linguistique un peu partout en bretagne avec des aides évidemment de personnes du coin même et qui numérise le to back donc il y a quand même un trésor linguistique qui est préservée est en train d’être sauvegardé on va écouter aussi un petit trésor linguistique un petit extrait de votre nouvel album une l’icac ici seuls pen azen to death il était sorti cet album le 20 octobre [Musique] bon non [Musique] chan vous [Musique] vous avez choisi de chanter en breton alors là on a entendu la voix d’angela dual bretons vous avez chanté en anglais l’album et moitié breton moitié anglais qu’est ce que cette langue bretonne vous apporte à vous dans votre musique est ce qu elle vous permet d’exprimer ce que j’ai éprouvé en est qu’en écrivant les morceaux qui ont été écrits en breton sait que soudain j’étais plus j’étais préoccupé par d’autres sujets que moi même soudain le breton marc connecter à des des préoccupations plus grande que ce que ce que je pouvais avoir en écrivant en anglais du coup ça faisait une l’aca sur cet album là ça fait 1-1 équilibre et puis c’est aussi comme un chemin parce que j’étais en cours de formation quand j’étais en train de commencer à composer pour l’album c’est pour ça qu’ils aient encore de l’anglais dedans l’objectif maintenant c’est d’être 100% breton mais je pense que c’est parce que maintenant je me fixe pas d’objectif parce que je crois justement que c’est ce genre d’objectif et de la fée du breton une langue différente des autres alors qu’elle devrait être considéré comme une langue comme les autres et si je me dis je fais que du breton alors ce sera une démarche ou une revendication alors que j’ai envie de me laisser la liberté de choisir la langue que je veux six essais de l’espagnol c’est l’espagnol 6 et du breton c’est du breton à elle la musique elle est un puissant vecteur de transmission de cette langue bretonne est un motif de fierté aussi ce dynamisme culturel là une spécificité de notre région où est-ce qu’on retrouve ce genre de phénomène dans toutes les langues celtiques comme ça menacée après tout dépend de ce qu’on appelle en terme de musique c’est vrai que en termes de production de disques en france la bretagne est loin devant en terme de production régionale maintenant si on compare avec le pays de galles pays de galles est à une belle production musicale c’est sûr après c’est dans quel style nous en bretagne la chance qu’on a on n’a pas eu la même chance au point de vue de la langue qu’eux les gallois par contre notre musique traditionnelle notre musique a nous a évolué eux aujourd’hui hélas ils font hélas après ça c’est un choix mais c’est mon jugement beaucoup de pop ils font de la pop en gallois c’est super mais leur musique traditionnelle est resté comme figé et nous on a eu cette chance de pouvoir éclater toutes les frontières et continuer à faire évoluer cette musique pour pouvoir transmettre telles qu’elles espèrent qu aujourd’hui la musique de fest-noz qui permet de danser dans sa forme la plus stricte elle est accessible elle est moderne et les samoa le breton aussi stimule la création finalement parce que la preuve avec fines herbes est là cette série qu’on a diffusé sur notre antenne 100% bretonne une série de fiction entièrement en breton dans un monde entièrement en breton un monde de fiction hélas pour certains oui c’est une très très belle fierté c’est une très très belle réalisation qui marche bien on envoie quelques images d’ailleurs dernier voilà volontairement aussi un registre qui a pu surprendre quelques-uns on a souvent alors pas quand je dis on je ne sais pas qui justement dit que la langue bretonne est surtout réservé à la comédie et c’est vrai qu’on a eu de très bons très bons exemples comme brice kiss est la sitcom qui avait été produite par france 3 les télévisions locales ainsi brezhoweb mais le noir le plus l art fine mousse crise qui m’avait la raison eh ben ça marche aussi elle peut très bien aller dans un registre beaucoup plus sombre avec une très belle réussite je pense alors ça là on est dans la fiction où il mourut le breton soit vivant il faut créer un tissu social de pratiquants et cela passe notamment par les médias radio télévision qu’elle est la présence du breton dans les médias régionaux alors aujourd’hui sur france 3 bretagne on à peu près deux heures hebdomadaires on a surtout la chance d’avoir une émission jeunesse on est la seule antenne régionale de france 3 proposait une émission jeunesse dans une autre langue que le français il ya évidemment le magazine va libre et sur les radios la radio publique france bleu breizh izel ses 20 heures hebdomadaires évidemment les radios associatives en bretagne rkb radio bodjona d’art brigue fm radio carnet qui proposent chacun à leur tour certains sont 100% breton d’autres bilingue il ya aussi évidemment france bleu armorique y propose quelques heures par mars et puis internet aussi internet on peut oui on peut surfer sur la toile en breton communiqué en breton c’est la manière de secret aussi indispensable vous l’utilisez tous oui j’utilise fenêtre vous faites différemment en français en anglais en bretagne à facebook car oui tu veux ou tu te retrouves des des thèmes où tu peux participer quoi c est vous humilie ses quelque chose sont des outils dont vous êtes emparés pour essayer de créer une communauté comme ça le dialogue jeu j’essaye au maximum de justement de temps en temps de faire des en fait de trouver les moyens pour que les gens voient ou entendent du breton sans que ce soit donc plus trop poussif donc du coup j’essaye dans mes posts facebook effectivement de glisser en breton dès que je peux pour coller pour que les gens aient un peu de contact avec la langue ce que c’est ça je trouve que c’est ça qui qui manque en fait des fois d’être juste tout simplement de que les gens soient habitués quoi de ce soit normal en fait vous qui avez décidé de chanter en breton est ce que vous vivez ça comme un handicap genre je vais vendre moins de 10 que s’il chante en breton par exemple non non c’est pas ça a plutôt fait l’effet inverse en fait dans le sens où déjà bas j’avais par exemple vous m’invitez dans cette émission j’ai tout un réseau de personnes qui sont intéressées à mon travail parce qu’il y avait du breton dans tous les bretonnants qui écoutait pas forcément ce que je faisais et puis surtout j’ai travaillé avec plusieurs personnes en angleterre sur cet album et et bizarrement ça au contraire ça a suscité de l’intérêt parce que euh ça présente aucun intérêt un artiste qui va chanter en anglais ou même en français c’est ça ça peut être intéressant mais voilà il y en a après des artistes qui chante en breton et qui arrive avec leur style qui cédaient en angleterre et on n’est pas si nombreux que ça et du coup forcément ils prêtent une oreille plus attentive ils sont bienveillants parce que ils ont aussi une toute une démarche par rapport aux langues minoritaires qui sont vous qui est vraiment chouette quoi d’après vous qu’est-ce qu’il faudrait vraiment faire pour justement faciliter cette transmission de la langue bretonne est ce qu’on en fait c’est dans les médias et que ce qu’est ce qu’il faudrait changer ou améliorer d’après vous moi je pense que l’école est un élément capital que c’est formidable encore une fois diwan et les écoles bilingues publiques et privées mais il ya un tabou sur le fait de rendre la langue bretonne obligatoire dans toutes les écoles et je vends au moins en basse bretagne et je pense que la réponse elle passe par là ça existe encore ça n’existe plus ou moins en alsace au pays basque c’est 50 % des écoles en bretagne encore une fois il ya que trois ans trois pour cent des enfants qui ont accès à la langue bretonne et ça passera par là pourquoi est ce que c’est un tel tabou pourquoi est ce qu’on ne peut pas imaginer qu’ils aient trois heures de cours de breton pour tout le monde à l’école c’est quand même la langue de ce pays eh bien on va finir ce débat sur cette proposition loli qu’est-ce que vous avez un dernier petit dessin nous proposer quand même pour clore l’émission oui oui juin dernier alors qu’on regarde ça ah non voilà ah oui c’est d’accord lors du débat en breton bah pourquoi pas il va falloir que je prenne quelques cours auparavant je sais pas tout à fait prêt non c’est la fin de ce débat merci à tous d’y avoir participé à noter dans vos agendas le concert d’amy lee quinquis à rennes c’est le 9 décembre ce sera à la chapelle du conservatoire à l’occasion du festival bars en trans dimanche prochain à 11h vous retrouver dimanche en politique avec robin durand il accueillera vincent le meaux le chef de file des socialistes costarmoricains et si vous souhaitez revoir ce débat rendez vous sur le site internet de france 3 bretagne à suivre demain maintenant votre journal régional kenavo oui [Musique]

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