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Comment choisir entre logit et probit ?

Comment choisir entre logit et probit ?

Comment calculer le probit ? Le PROBIT (Probability Unit) représente la valeur augmentée de 5 du fractile d’ordre n de la loi normale centrée réduite (la valeur 5 a été introduite à l’origine de la méthode dans le but d’obtenir des PROBIT tous positifs).19 sept. 2013 Comment interpréter les résultats de la régression logistique ? Le résultat obtenu à une régression logistique se situera toujours entre 0 et 1. Si la valeur est près de 0, la probabilité est faible que l’événement arrive, alors que si la valeur est près de 1, la probabilité est élevée. Comment interpréter les résultats d’une régression logistique ? Le résultat obtenu à une régression logistique se situera toujours entre 0 et 1. Si la valeur est près de 0, la probabilité est faible que l’événement arrive, alors que si la valeur est près de 1, la probabilité est élevée. Quel modèle de régression choisir ? Si Y est qualitative, le modèle est nommé régression logistique, logistic regression en anglais. Le cas le plus simple est la régression logistique binaire (Y n’a que deux modalités). Si ce n’est pas le cas, la régression logistique peut être multinomiale, polytomique, ordinale, nominale… Comment choisir les variables ? Les variables doivent correspondre exactement à la problématique et se reporter à l’objet et son unité d’échantillonnage. Un ensemble de variables sera complet et pertinent si l’information apportée permet de décrire toutes les situations possibles pour répondre à l’objectif.

Pourquoi choisir une régression logistique ?
Comment savoir si les variables sont significatives ?
Quand utiliser une régression linéaire ?
Quand p-value est significative ?
Quelle est la différence entre la corrélation et la régression ?
Quand accepter H0 ?
Pourquoi P 0 05 ?
Comment savoir si la p-value est significative ?

Pourquoi choisir une régression logistique ?

La régression logistique est une méthode très utilisée car elle permet de modéliser des variables binomiales (typiquement binaires), multinomiales (variables qualitatives à plus de deux modalités) ou ordinales (variables qualitatives dont les modalités peuvent être ordonnées).

Comment savoir si les variables sont significatives ?

Pour faire simple, une variable est significative avec un intervalle de confiance de 95% si son t-stat est supérieur à 1,96 en valeur absolue, ou bien si sa P-value est inférieure à 0,05.8 oct. 2012

Quand utiliser une régression linéaire ?

La régression linéaire simple permet d’estimer les paramètres de la droite liant la variable réponse à la variable prédictive, mais elle permet également d’évaluer si cette relation est significative ou non. Pour cela, un test T est employé pour évaluer si la pente est significativement différente de 0 ou non.

Quand p-value est significative ?

S’il génère une valeur p inférieure ou égale au niveau de signification, le résultat est considéré comme statistiquement significatif (et permet de rejeter l’hypothèse nulle). Cela est généralement écrit sous la forme suivante : p≤0,05.

Quelle est la différence entre la corrélation et la régression ?

La corrélation mesure l’intensité de la liaison entre des variables, tandis que la régression analyse la relation d’une variable par rapport à une ou plusieurs autres.

Quand accepter H0 ?

En résumé, si la puissance statistique est assez importante (supérieure à 0.95 par exemple), on peut accepter H0 avec un risque proportionnel à (1 – puissance) d’avoir tort. Ce risque est appelé le risque Bêta.

Pourquoi P 0 05 ?

Une valeur-p de 0,05 signifie qu’il y a une chance sur 20 qu’une hypothèse correcte soit rejetée plusieurs fois lors d’une multitude de tests (et n’indique pas, comme on le croit souvent, que la probabilité d’erreur sur un test unique est de 5 %).28 mars 2020

Comment savoir si la p-value est significative ?

S’il génère une valeur p inférieure ou égale au niveau de signification, le résultat est considéré comme statistiquement significatif (et permet de rejeter l’hypothèse nulle). Cela est généralement écrit sous la forme suivante : p≤0,05.


En réalité les modèles probit et logit présentent deux difficultés. Tout d’abord il est impossible d’estimer ces modèles par la technique traditionnelle des moindres carrés ordinaires, qui repose sur la linéarité du modèle dans ses paramètres. A la place on utilise la méthode du maximum de vraisemblance, qui exige dans la pratique l’utilisation de méthodes numériques, car il n’existe pas de formule des estimateurs du maximum de vraisemblance que l’on peut appliquer dans tous les cas comme c’est le cas pour les moindres carrés ordinaires. La bonne nouvelle est que tous les logiciels économétriques estiment automatiquement les modèles probit et logit par le maximum de vraisemblance, ce que R a fait tout à l’heure, lorsque nous avons estimé nos premiers modèles probit et logit. Si vous désirez en savoir plus sur le maximum de vraisemblance il y a une vidéo sur le site qui en décrit le principe de base. Ensuite, pour mesurer l’effet marginal ou l’effet ceteris paribus d’une variable X sur la probabilité que Y est égal à 1, via la dérivée partielle, nous ne pouvons pas nous contenter de regarder la valeur du coefficient bêta J, nous devons multiplier ce coefficient par la dérivée partielle de la fonction G majuscule, puisque cette fonction intervient désormais dans nos deux modèles. Cette dérivée première correspond tout simplement à G minuscule, soit la fonction de densité de la loi Logistique dans le cas du logit, et la fonction de densité de la loi Normale dans le cas du probit. Autrement dit, il faut pouvoir évaluer G minuscule pour obtenir une estimation de delta P. Notez en passant que G majuscule est une fonction de répartition strictement croissante, que ce soit dans le logit ou dans le probit. Donc G minuscule de Z est plus grand que 0 pour tout Z. Par exemple, cela implique que lorsque X augmente, un coefficient bêta positif se traduira par une augmentation de la probabilité, et vice-versa. A ce niveau-là, en fait, rien ne change par rapport au modèle de probabilité linéaire ou au modèle de régression linéaire. Pour évaluer G minuscule, il y a deux approches, la première consiste à utiliser les valeurs moyennes des X. L’effet marginal que l’on calcule dans ce cas est appelé “effet marginal au point moyen”. Dans le cas du logit, la valeur de G minuscule de Z chapeau sera généralement égale à 0,25 environ. Dans le cas du probit, cette valeur sera égale à 0,40 plus ou moins. Ces deux valeurs sont également appelées “facteurs d’échelle”. Donc, puisque 0,25 est égal à 1 divisé par 4, une règle empirique approximative consiste à diviser les coefficients du logit par 4, pour les comparer aux coefficients du modèle de probabilité linéaire. Dans le modèle probit, on divise ces coefficients par 2,5 puisque 0,4 est égal à 1 divisé par 2,5. L’inconvénient de cette approche est qu’une unité d’observation moyenne, cela n’existe pas. Par exemple, cela pose problème lorsqu’on utilise une variable X binaire, comme celle relative à la présence d’une vidéo. La moyenne dans l’échantillon est égale à 0,5188 car il y a 51,88% des campagnes dans notre échantillon qui disposaient d’une vidéo lors de leur lancement. Mais connaissez-vous un porteur de projet assez fou pour réaliser la moitié de sa vidéo et décider de la diffuser sur la plateforme malgré tout ? Moi pas. Voilà pourquoi l’emploi des valeurs moyennes pour les X est souvent inadéquat. La seconde méthode est préférable dans le sens où G minuscule est évaluée pour chaque unité d’observation i. Dans notre cas, pour chacune des 160 campagnes de financement participatif. On se base donc sur les valeurs des X telles qu’elles existent dans la base de données et qui sont propres à chaque unité d’observation i. On calcule ensuite une moyenne de toutes les fonctions G minuscules. Donc N sera égal à 160 dans notre cas. On parle d’effet marginal moyen. Au risque de me répéter, ces deux méthodes sont intéressantes lorsqu’il s’agit d’analyser un cas typique, ou représentatif de l’échantillon puisque nous utilisons la moyenne dans les deux cas. Par exemple, nous pouvons chercher à estimer l’effet marginal sur sa probabilité de réussite de la présence d’une vidéo au début d’une campagne de financement participatif classique, c’est-à-dire représentative de de l’échantillon. Si on considère le MPL, l’effet marginal sera égal à 20,16 points de pourcentages, comme pour n’importe quel autre cas de figure. Effectivement, l’effet marginal est constant, puisqu’il s’agit d’un modèle linéaire. Dans le modèle logit, si nous calculons l’effet marginal au point moyen, il faut multiplier le coefficient bêta3 chapeau que nous avons déjà estimé en R, égal à 0,8468 par lambda minuscule estimé sur base des moyennes des deux variables de notre modèle final. On constate que la valeur de lambda minuscule est effectivement très proche de 0,25. Notez en passant que la fonction « dlogis » dans R correspond précisément à la fonction de densité de la loi Logistique. L’effet marginal évalué au point moyen est donc très proche de l’effet marginal estimé à l’aide du modèle de probabilité linéaire. Toujours dans le modèle logit, si nous voulons maintenant calculer l’effet marginal moyen, nous devons multiplier 0,8468 par la valeur de G minuscule Z chapeau, calculée sur base des valeurs observées des X pour chaque unité d’observation. Dans ce cas, ce facteur d’échelle sera plus éloigné de 0,25 soit égal à 0,23 environ. On constate que delta P chapeau est moins élevé que dans la première méthode et que dans le modèle MPL également. A choisir, cette valeur de delta P chapeau est préférable à celle- puisque la moyenne de la variable vidéo ne représente rien dans la réalité. Dans R, il est facile de calculer l’effet marginal au point moyen. Tout d’abord, il faut utiliser la fonction “dlogis” pour calculer lambda minuscule de Z chapeau, soit la fonction de densité de la loi Logistique qui sera évaluée sur base des moyennes des X. Ensuite, il suffit de multiplier ce facteur d’échelle égal à 0,248 par bêta3 chapeau, pour obtenir l’effet marginal au point moyen égal à 21,03 points de pourcentage. Quant à l’effet marginal moyen, on calcule les Z chapeaux pour chaque unité d’observation i à l’aide de la fonction “predict”. Puis on obtient tous les lambdas minuscules à l’aide de la fonction “dlogis”. Et enfin, on en calcule la moyenne à l’aide de la fonction “mean”. Le facteur d’échelle est égal à 0,2302 environ. La dernière étape consiste à multiplier bêta3 chapeau par le facteur d’échelle 0,2302. On obtient un effet marginal moyen égal à 19,49 points de pourcentage. Passons maintenant au modèle probit. La philosophie est exactement la même, sauf que nous devons utiliser la fonction de densité de la loi Normale, soit phi minuscule de Z chapeau, à l’aide de la fonction “dnorm”. Pour calculer l’effet marginal au point moyen, on constate que le facteur d’échelle est effectivement très proche de 0,4 en multipliant cette valeur par bêta3 chapeau, on obtient un effet marginal égal à 21 points de pourcentage environ. Pour l’effet marginal moyen, phi de Z chapeau est calculé sur base de la moyenne des phi de Z chapeau calculés pour chaque unité d’observation, sur base de valeurs des X observables. Dans l’échantillon, on obtient un facteur d’échelle moins élevé que 0,40, égal à 0,37 environ. Enfin, on multiplie cette valeur par bêta3 chapeau pour obtenir un effet marginal moyen, égal à 19,72 points de pourcentage. Autrement dit, la présence d’une vidéo augmente la probabilité de réussir une campagne de financement participatif typique de 19,72 points de pourcentage. En résumé, voici les estimations du modèle probit en fonction des deux méthodes. Ces deux valeurs de l’effet marginal sont proches de l’effet marginal estimé à l’aide du modèle de probabilité linéaire, soit 20,16 points de pourcentage.

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