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C’est quoi ∈ ?

C’est quoi ∈ ?

C’est quoi € en math ? Il s’agit d’un epsilon, première lettre de la troisième personne du singulier ἐστί du verbe « être » en grec ancien. Sa graphie correspond à celle répandue en Europe continentale à l’époque de Peano. Cependant Peano utilisera aussi le symbole ε. Est-ce que 0 appartient an ? ​​Les nombres naturels, représentés par N , regroupent tous les nombres entiers compris entre 0 inclusivement et l’infini positif. On utilise parfois l’appellation nombres entiers naturels pour désigner cet ensemble. Les nombres naturels représentent tous les nombres entiers positifs. C’est quoi le e en physique ? Physique – Chimie e est le symbole de la charge élémentaire (1,602 176 634 × 10−19 C ). e− est le symbole de l’électron et e+ celui du positon. En électricité, E est le symbole de la force électromotrice et contre-électromotrice. Est-ce que 0 appartient AZ ? Qu’est-ce que l’ensemble Z ? Z est l’ensemble des nombres entiers relatifs, c’est à dire positifs, négatifs ou nuls. Z∗ (Z étoile) est l’ ensemble des entiers relatifs sauf 0 (zéro). L’ensemble N est inclus dans l’ensemble Z (car tous les nombres entiers naturels font partie des entiers relatifs). Quelle est la valeur de E ? Le nombre e est la base des logarithmes naturels, c’est-à-dire le nombre défini par ln(e) = 1. Cette constante mathématique, également appelée nombre d’Euler ou constante de Néper en référence aux mathématiciens Leonhard Euler et John Napier, vaut environ 2,71828.

Pourquoi le nombre e ?
Quel est le nombre le plus petit au monde ?
Quel est le nombre entier qui suit 7 4 ?
Quelle est la signification de E ?
Comment calculer e en joule ?
Comment définir e ?
C’est quoi la valeur de e ?
Comment on a trouvé e ?
Quel est le plus le plus petit au monde ?
Est-ce que le zéro est un chiffre ?
Est-ce que 0 appartient à N ?
Qu’est-ce que E en électricité ?
Comment calcul e ?
Pourquoi ln e )= 1 ?
Quel est la fonction e ?
Quelle est la signification de e ?
Qui est le plus beau pays du monde ?
Quel est le pays qui a le moins d’habitants ?
Qui a créé l’infini ?
Qui a invente le chiffre 1 ?
Comment définir E ?
Quelle est la charge e ?
Quel est la valeur E ?
Qui a trouvé le nombre e ?
Quel exponentielle vaut 1 ?
Quel mot en E ?
Quel c’est quoi ?
Quel est le pays le plus pauvre au monde ?
Quel est le peuple le plus fier ?
Quel est le pays le plus sûr du monde ?
Qui a créé 0 ?
Comment s’appelle le 8 de l’infini ?
Est-ce que le 0 existe ?
C’est quoi E0 ?
Quelle est la valeur de Q ?
Quelle exponentielle vaut 1 ?
Comment calculer avec e ?
Quel est le contraire de exponentielle ?

Pourquoi le nombre e ?

Le premier à s’intéresser de façon sérieuse au nombre e est le mathématicien suisse Leonhard Euler (1707 ; 1783). C’est à lui que nous devons le nom de ce nombre. Non pas qu’il s’agisse de l’initiale de son nom mais peut être car e est la première lettre du mot exponentielle.

Quel est le nombre le plus petit au monde ?

Le plus petit nombre entier n’existe pas. En effet, les nombres entiers sont les nombres entiers relatifs, qui incluent les nombres entiers négatifs, jusqu’à la limite de l’infini négatif. En revanche, le plus petit des nombres entiers naturels est 0, et le plus petit nombre entier naturel non nul est 1.

Quel est le nombre entier qui suit 7 4 ?

Vérifier que si le nombre choisi est 7 alors le résultat obtenu est 75.19 févr. 2019

Quelle est la signification de E ?

e est le symbole de la charge élémentaire (1,602 176 634 × 10−19 C ). e− est le symbole de l’électron et e+ celui du positon. En électricité, E est le symbole de la force électromotrice et contre-électromotrice.

Comment calculer e en joule ?

Calculer l’énergie électrique consommée L’énergie électrique consommée (en Joules) est le produit de la puissance de l’appareil électrique (en Watts) par la durée d’utilisation (en secondes).

Comment définir e ?

Le nombre e est la base des logarithmes naturels, c’est-à-dire le nombre défini par ln(e) = 1. Cette constante mathématique, également appelée nombre d’Euler ou constante de Néper en référence aux mathématiciens Leonhard Euler et John Napier, vaut environ 2,71828.

C’est quoi la valeur de e ?

Cette constante mathématique, également appelée nombre d’Euler ou constante de Néper en référence aux mathématiciens Leonhard Euler et John Napier, vaut environ 2,71828.

Comment on a trouvé e ?

Alors que vient-il faire là ? Il se trouve que e est pleinement lié au logarithme, plus précisément à un logarithme (nous avons dit plus haut qu’il en existe des différents) : le logarithme népérien, nom donné en hommage à Neper (bien sûr !) . On le note ln.

Quel est le plus le plus petit au monde ?

Chandra Bahadur Dangi

Est-ce que le zéro est un chiffre ?

Le zéro devient “un nombre nul” à partir du Ve siècle Ce sont les mathématiciens et philosophes Indiens qui, au Ve siècle de notre ère, font évoluer le sens mathématique du zéro vers le sens moderne, celui que nous reconnaissons aujourd’hui en tant que nombre “entier”, pouvant être additionné et multiplié.5 déc. 2019

Est-ce que 0 appartient à N ?

​​Les nombres naturels, représentés par N , regroupent tous les nombres entiers compris entre 0 inclusivement et l’infini positif. On utilise parfois l’appellation nombres entiers naturels pour désigner cet ensemble. Les nombres naturels représentent tous les nombres entiers positifs.

Qu’est-ce que E en électricité ?

E, représentant l’énergie, est exprimé en joules ; R, représentant la résistivité de la résistance, est exprimée en ohms ; i, représentant l’intensité du courant, est exprimée en ampères ; Et t, représentant le temps, est exprimé en secondes.

Comment calcul e ?

Le nombre e est la base des logarithmes naturels, c’est-à-dire le nombre défini par ln(e) = 1. Cette constante mathématique, également appelée nombre d’Euler ou constante de Néper en référence aux mathématiciens Leonhard Euler et John Napier, vaut environ 2,71828.

Pourquoi ln e )= 1 ?

Propriété (conséquence de la définition) ex > 0, on peut alors poser t = ln(ex). t = ln(ex) ex = et, d’après (P1) et ex = et x = t. Pour (P3) : e0 = 1, donc ln(1) = 0 et e1 = e donc ln(e) = 1.

Quel est la fonction e ?

Ce nombre e qui vaut approximativement 2,71828 s’appelle la base de la fonction exponentielle et permet une autre notation de la fonction exponentielle : . La fonction exponentielle est la seule fonction continue sur ℝ qui transforme une somme en produit et qui prend la valeur e en 1.

Quelle est la signification de e ?

e est le symbole de la charge élémentaire (1,602 176 634 × 10−19 C ). e− est le symbole de l’électron et e+ celui du positon. En électricité, E est le symbole de la force électromotrice et contre-électromotrice.

Qui est le plus beau pays du monde ?

1. L’Italie. L’Italie regorge de coins magnifiques, des Cinque Terra aux Pouilles en passant par la côte amalfitaine, ce pays aux mille couleurs et aux mets les plus exquis mérite tout à fait la première place du classement.10 janv. 2022

Quel est le pays qui a le moins d’habitants ?

La Mongolie, qui fait presque la moitié de la taille de l’Inde, est le pays le moins densément peuplé du monde avec une population de seulement 2,8 millions d’habitants vivant sur 1,5 million de kilomètres carrés.

Qui a créé l’infini ?

John Wallis

Qui a invente le chiffre 1 ?

Les chiffres (0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9) et le système décimal (selon leur place dans un nombre, ces chiffres sont des unités, des dizaines, des centaines…) ont été inventés par les Indiens. Au 9e siècle, les Arabes trouvent que ces chiffres facilitent beaucoup les calculs et ils les diffusent dans le monde entier.

Comment définir E ?

Le nombre e est la base des logarithmes naturels, c’est-à-dire le nombre défini par ln(e) = 1. Cette constante mathématique, également appelée nombre d’Euler ou constante de Néper en référence aux mathématiciens Leonhard Euler et John Napier, vaut environ 2,71828.

Quelle est la charge e ?

Lors de sa 26e réunion le 16 novembre 2018, la conférence générale des poids et mesures (CGPM) décide qu’à compter du 20 mai 2019 , la charge élémentaire, notée e, sera exactement égale à : e = 1,602 176 634 × 10−19 C .

Quel est la valeur E ?

Cette constante mathématique, également appelée nombre d’Euler ou constante de Néper en référence aux mathématiciens Leonhard Euler et John Napier, vaut environ 2,71828.

Qui a trouvé le nombre e ?

Le premier à s’intéresser de façon sérieuse au nombre e est le mathématicien suisse Leonhard Euler (1707 ; 1783). C’est à lui que nous devons le nom de ce nombre. Non pas qu’il s’agisse de l’initiale de son nom mais peut être car e est la première lettre du mot exponentielle.

Quel exponentielle vaut 1 ?

La sous-tangente, c’est-à-dire la distance qui sépare le réel x de l’abscisse du point d’intersection de la tangente à la courbe au point d’abscisse x avec l’axe des x, est constante et vaut 1. On montre de plus que f ne s’annule jamais. (en particulier, exp(0) = 1).

Quel mot en E ?

Voici une liste de mots qui commencent par la lettre E :

Quel c’est quoi ?

Définition Quel, Quelle Il s’emploie pour exprimer la qualité, et répond au latin qualis.

Quel est le pays le plus pauvre au monde ?

Ainsi, le Burundi arrivait en tête des pays les plus démunis, avec un PIB par habitant de 269 dollars américains. Il était suivi du Sud Soudan et de la Somalie. Seul trois pays de cette liste sont hors d’Afrique : Afghanistan, Tadjikistan, Yemen .9 août 2022

Quel est le peuple le plus fier ?

L’Australie arrive en tête, le Canada et la Finlande complétant le podium. La Chine et l’Inde ont un index légèrement supérieur à celui de la France, mais nous arrivons devant l’Espagne, l’Allemagne ou encore le Royaume-Uni. Les Etats-Unis arrivent également derrière, malgré leur patriotisme légendaire.30 sept. 2009

Quel est le pays le plus sûr du monde ?

L’Islande est toujours en tête, étant l’endroit le plus pacifique de la planète depuis 2008. La Nouvelle-Zélande, le Danemark, le Portugal et la Slovénie font partie du top 5 des pays les plus sûrs en 2021. L’Autriche, la Suisse, l’Irlande, la République tchèque et le Canada complètent les dix pays les plus sûrs.27 sept. 2022

Qui a créé 0 ?

Le zéro a été inventé aux alentours du Ve siècle en Inde. Le mathématicien et astronome Brahmagupta dessine le vide, le néant, le rien. Il invente un signe pour l’absence et ouvre le chemin de la représentation de ce qui n’était pas représentable jusque-là.12 avr. 2013

Comment s’appelle le 8 de l’infini ?

Le chiffre huit 8 et un des nombres les plus sacrés, il réunit les deux mondes, le physique et le spirituel dans une circulation spiralée. Couché, il devient lemniscate, symbole de l’infini. Présent au cœur de nos cellules, et dans la structure de la molécule d’ADN il représente deux hélices entrelacées.

Est-ce que le 0 existe ?

En tant que nombre, zéro est un objet mathématique permettant d’exprimer une absence comme une quantité nulle : c’est le nombre d’éléments de l’ensemble vide. Il est le plus petit des entiers positifs ou nuls.

C’est quoi E0 ?

Le message d’erreur E0 / E1 indique un défaut de l’électronique.12 juil. 2021

Quelle est la valeur de Q ?

Depuis l’expérience de Millikan en 1909, il a été mis en évidence que la charge électrique est quantifiée : toute charge Q quelconque est un multiple entier de la charge élémentaire, notée e, qui correspond à la valeur absolue de la charge de l’électron, avec e ≈ 1,602 × 10−19 C .

Quelle exponentielle vaut 1 ?

La sous-tangente, c’est-à-dire la distance qui sépare le réel x de l’abscisse du point d’intersection de la tangente à la courbe au point d’abscisse x avec l’axe des x, est constante et vaut 1. On montre de plus que f ne s’annule jamais. (en particulier, exp(0) = 1).

Comment calculer avec e ?

Le nombre e est la base des logarithmes naturels, c’est-à-dire le nombre défini par ln(e) = 1. Cette constante mathématique, également appelée nombre d’Euler ou constante de Néper en référence aux mathématiciens Leonhard Euler et John Napier, vaut environ 2,71828.

Quel est le contraire de exponentielle ?

Des longues années passées à en étudier les propriétés analytiques font souvent oublier à l’étudiant la nature purement arithmétique de la fonction exponentielle et de son inverse, le logarithme.


Qu’est ce que la vie ? En voilà une belle questionphilosophique et scientifique. Qu’est ce qui fait la différence entrece qui est vivant et ce qui ne l’est pas ? Ce qui est marrant c’est, qu’en pratique, un enfant de 10 ans n’aurait pas de malà vous donner des réponses. Montrez-lui des photos et il vous diraqu’un chat et un arbre sont vivant mais pas un caillou ou une trompette. Ce qui est vivant ben… ça se voit non ? Enfin est-ce que c’est si simple ? Prenons quelques cas un peu tordus, ce corail par exemple, eh bien malgré sonapparence de gros cailloux, il s’agit bien d’un organisme vivant, et ça n’est même pas une plante hein,il fait partie du règne animal. Et la levure chimique ? Alors non la levure chimiqueça n’est pas vivant, c’est juste un mélange debicarbonate de soude et d’acide citrique. Par contre la levure de boulanger,et bien ça, c’est vivant, si vous en observez au microscope,vous verrez des cellules, les levures sont en effetdes micro-organismes unicellulaires que l’on classe avec les champignons. Un chat, un concombre, du corailet de la levure de boulanger, malgré leurs apparences extérieuressi différentes, tous sont composés de cellules vivantes. Et si on était capable de plongerjusqu’à l’intérieur de ces cellules, de nager dedans,on aurait probablement un peu de mal à faire la différence entreces différents organismes, car toutes les cellules vivantes partagent,en effet, un certain nombre de traits communs. Si leur taille peut varier beaucoupd’un organisme à un autre, et au sein du même organisme, toutes les cellules vivantes sontdélimitées de la même façon, par une membrane faited’une double couche de lipides. C’est une première caractéristiquecommune à tous les êtres vivants. Ce qu’on trouve à l’intérieurde ces cellules va évidemment dépendre de l’espèce, mais il existe un certain nombre de processusque l’on retrouve à l’identique que l’on parle d’un humain,d’un concombre ou d’une levure. Les cellules ont par exemple besoind’énergie pour fonctionner et dans l’ensemble du monde vivant cette énergie est stockéepar la même molécule : l’ATP. L’ATP, l’adénosine triphosphatede son petit nom, c’est une molécule qu’on appelle parfoisla “monnaie énergétique” de la cellule, chez tous les êtres vivants,elle est au cœur du métabolisme en étant sans cesse transportée,consommée et régénérée par les différents processus à l’œuvredans une cellule. À cet instant dans votre corps, l’ensemble de vos cellules contiennentau total quelques centaines de grammes d’ATP, mais au cours d’une journée c’est l’équivalent de votre poids en ATPqui sera consommé et produit par votre corps. L’ATP et son utilisationdans le métabolisme, voilà donc un autre trait que l’on retrouvechez tous les êtres vivants qu’on connaît. Et puis bien sûr, un autre point communà l’ensemble du monde vivant, c’est évidemment l’ADN. Cette longue molécule sert de supportpour les gênes grâce à la séquence de ses bases,les fameuses A, G, T, C. Grâce à cet alphabet rudimentaire, l’ADN permet le stockagede l’information génétique. Dans une cellule de concombre comme dans unecellule d’Henry Cavill, l’ADN est constituée exactementde la même façon, et on retrouve la même machinerie cellulaire permettant notamment sa réplication et sonutilisation pour la fabrication des protéines. En effet dans une cellule, il existe desmilliers de protéines différentes ayant chacune une fonction spécifique, chaque cellule doit donc savoircomment fabriquer précisément les protéines qui lui sont utiles. Et c’est là que l’ADN sert en quelque sortede “plan de montage”. Une protéine est toujours fabriquéecomme une chaîne de briques élémentaires qu’on appelle les acides aminés. Il en existe vingt différents qui portentdes petits noms : leucine, alanine, cystéine, etc., et le plan de montage d’une protéine donnée, c’est donc simplement la liste des acidesaminés qu’il faut enchaîner pour la fabriquer. Pour faire le lien entre l’ADN et la listed’acides aminés qui composent une protéine, il y a un ensemble remarquable de règlesqu’on appelle le “code génétique”. Le code génétique, c’est ce tableau quiindique comment, à partir de la lecture de la suitedes bases de l’ADN, on peut connaître la liste des acides aminésà enchaîner pour faire une protéine donnée. On lit les bases de l’ADNpar groupes de trois, et chaque groupe indique quel acide aminéajouter à la chaîne. Et ce tableau de conversion est le même cheztous les êtres vivants, de la levure jusqu’à vous. C’est remarquable non ? Avec tous ces points communs,on peut dire qu’on a notre définition, la vie c’est tout ce qui est fait de cellulesdans lesquelles on trouve de l’ADN et pour lesquels le métabolismeutilise l’ATP. Sauf que, comme toujours, quand on essaye de formaliserune définition d’un phénomène naturel, on fini par trouver des chosesqui sont à la frontière. Prenons les virus, contrairement à cequ’on pourrait penser, en regardant une de cesreprésentations graphiques, les virus ne sont pas des cellules, la structure que l’on voitsur les images de ce genre est ce qu’on appelle une capside,et elle est faite de protéines. Et à l’intérieur des virus, on trouveuniquement de l’ADN ou de l’ARN, pas de machinerie cellulaire,pas de métabolisme. Et le principe d’un virus, c’est justement qu’il va devoir infecterune cellule d’un autre organisme et emprunter sa machinerie,pour y faire passer son ADN. Alors est-ce que les virus doiventêtre considérés comme vivants ? Eh bien la question fait débat entre lesspécialistes, on pourrait dire que oui, car ils ont de l’information génétiquesous forme d’ADN ou d’ARN mais on pourrait dire non, car ils n’ont pas de métabolismeet de capacité autonome à se reproduire. Et encore on peut trouver des exemplestoujours plus étonnants comme les viroïdes qui sont justedes morceaux d’ARN tout seuls sans capside pour les entourer. Ou bien les prions qui sontde simples protéines ayant une capacité à contaminerd’autres protéines en les déformant. J’en avais déjà parlé dans un épisodeprécédent sur le sujet, si ça vous intéresse vous pouvez allerjeter un œil. Donc notre définition de la viequi paraissait bien, on pourrait facilement la questionnersur la base de ces exemples. Mais dans le fond, pourquoi est-ce qu’on aurait besoind’une définition précise de la vie ? Eh bien faire l’exercice de réfléchir à unedéfinition de la vie, peut avoir un impact sur la façon dont onapproche la question des origines de la vie. En effet aujourd’hui on ne sait toujours pascomment la vie est apparue sur terre il y a trois ou quatre milliards d’années. Qu’est-ce qui est le plus essentiel ? La présence d’ADN et d’ARN ?Le métabolisme avec de l’ATP ? Les cellules délimitées parune membrane de lipides ? Suivant l’importance que l’on donneà ces critères on n’envisagera pas la question des originesde la vie de la même façon. La vie est-elle d’abord apparue dansde l’eau douce, qui semblerait pus propices à la formationde vésicules de lipides ? Ou bien dans des argiles qui sont adaptées pour catalyser certainesréactions biochimiques ? Ou encore au fond de l’océan dans des sourceshydrothermales idéales pour le métabolisme ? Chacune de ces hypothèses tend à plus mettrel’accent sur l’un ou l’autre des aspects qui caractérisent la vietelle qu’on la connaît. Mais au delà de la recherche des originesde la vie sur Terre, il existe bien sûr un autre domaine pour lequel une définition de la vie estabsolument essentielle, il s’agit de “l’astrobiologie”. La discipline qui cherche à savoirsi la vie existe ailleurs que sur Terre et comment on pourrait la détecter. Quand on essaye d’imaginer à quoi pourraitressembler une forme de vie extraterrestre, on tombe assez vite dans un travers classique, on se la représente comme une version un peumodifiée de la vie telle qu’on la connaît sur Terre. De la végétation verte, des animauxquadrupèdes, des êtres intelligents bipèdes. Bref, c’est en gros la vie sur Terrequi aurait juste évolué un peu différemment. Et pourtant rien ne nous oblige à imaginerla vie ailleurs, comme un simple copier-collerde la vie sur Terre. D’ailleurs si on s’intéresseà ce que j’ai listé comme des essentiels de la vietelle qu’on la connaît, on peut facilement imaginer des variationsbiochimiques importantes. Prenons les acides aminésqui constituent nos protéines. Le terme acides aminés en général, désigne n’importe quelles moléculesfabriquées selon un canevas précis qui est le suivant : un atome de carbone qu’on représentesouvent en position centrale, relié à un hydrogène, un groupe NH2, l’amine, et un groupe COOH l’acide,d’où le nom : acide aminé. Et sur la quatrième liaison du carbone,eh ben on met un peu ce qu’on veut, Enfin, ce qui chimiquement peut allerà cet endroit là. On appelle ça un radical. Si comme radical vous mettez simplementun hydrogène, vous avez l’acide aminé qu’on appellela glycine. Avec un groupe CH3 vous avez l’alanine,un CH2SH la, cystéine etc. Des acides aminés qui apparaissentdans le code génétique et qui sont donc utilisés pour synthétiserdes protéines dans le monde vivant, on l’a dit, il y en a 20. Mais chimiquement on peut en imaginerplein d’autres, Il suffit de faire varierce qu’on met comme radical. Artificiellement on sait d’ailleursen synthétiser plusieurs centaines d’autres. Alors pourquoi ne pas imaginerdes formes de vie qui se baseraient sur certainsde ces autres acides aminés ? C’est d’autant plus attirant comme hypothèse que l’on sait que beaucoupde ces acides aminés sont assez faciles à produiredans des conditions naturelles. On en a trouvé notamment dans des expériences qui reconstituent les conditionsphysico-chimiques qui régnaient sur Terreil y a 4 milliards d’années, comme dans la fameuse expériencede Miller-Urey. Et encore mieux, certainde ces acides aminés exotiques ont été retrouvés dans des météoritescomme la météorite de Murchison, tombée en Australie en 1969. On y a, par exemple identifiéles acides aminés qu’on appelle la Norvaline,l’isovaline et la Sarcosine, oui, oui ça existe, la Sarcosine ! Aucun de ces acides aminés ne fait partiede la “liste des vingt”, mais on pourrait très bien imaginerdes formes de vie alternatives qui les utilisent pourla synthèse des protéines. Toutes ces variations autourde la biochimie de la vie, pourraient très bien exister. Mais peut-être qu’on est encoretrop conservateur, trop influencé par la vietelle qu’on la connaît, et s’il fallait imaginer utiliser carrémentdes réactions chimiques différentes. Bon, déjà vous le savez la vie sur Terreest basée sur l’eau. L’eau sert de solvant, c’est-à-dire de milieu liquide dans lequelpeuvent se dissoudre les différentes molécules, ce qui leur permet de se rencontreret de réagir. Mais on pourrait imaginer d’autres solvants. J’en avais parlé dans la vidéosur l’eau justement, d’autres molécules comme l’ammoniac NH3et le méthane CH4, pourraient dans certaines conditions, servir aussi de solvants et donc de milieuxde base à de nouvelles formes de vie. On peut penser notamment à Titan, c’est une lune de Saturne qui fait à peuprès la moitié de la terre en diamètre, et qui possède des océans,des nuages et des rivières. Mais au lieu d’être de l’eau,c’est du méthane liquide. Il y a sur Titan tout un cycledu méthane comme nous, nous avons sur Terreun cycle de l’eau. Et ce serait assez tentant d’imaginery trouver des organismes chimiquement très différentsde ce qu’on connaît. Pour pousser encore plus loin,on peut remarquer une chose étonnante, la quasi-totalité des moléculesqui interviennent dans la vie sur terre, sont constituées de seulement six éléments : carbone, hydrogène, oxygène,Azote, phosphore et soufre, on les appelle les “CHOMPS”. Et pour fabriquer tout ce dont on a parlé, les protéines, l’ADN, l’ARN, les glucideset les lipides, ces six éléments là suffisent. Mais si on imaginait des biochimiesalternatives avec d’autres éléments, après tout il y en a plus d’une centainepourquoi se limiter à ces six-là ? Alors pour nous aider à visualiser ça,on peut se servir du tableau de Mendeleev. Le voici avec la position des six élémentsdont on a parlé, les CHOMPS. Ce tableau, vous savez qu’on l’appelle aussile tableau “périodique” des éléments, et la raison c’est que dans une mêmecolonne du tableau, on trouve des éléments ayant un comportementchimique comparable. La première colonne : ce sont les alcalins, la deuxième : les alcalino-téreux, la dernière : les gaz rares etc. Et donc en général, quand vous prenezun élément, l’élément situé en dessous de lui, aura de bonnes chances de formerdes liaisons chimiques similaires. Et donc pour trouverdes alternatives aux CHOMPS, on peut peut-être aller piocherdans les mêmes colonnes, par exemple juste en dessous du soufre,on a le sélénium. C’est un élément peu abondant maisqui chimiquement est très proche du soufre. Pourquoi pas une forme de viequi l’utiliserait ? D’ailleurs de façon intéressante, c’est déjàun peu ce que fait la vie sur Terre. Je vous ai dit qu’il n’y avaitque 20 acides aminés qui entraient dans la compositioninitiale des protéines, et bien il y en a en fait un 21èmequi est la sélénocystéine. C’est un acide aminé en tout pointidentique à la cystéine, mais où l’atome de soufre a été remplacépar un atome de sélénium, et comme chimiquement ces deux làsont très proches, eh bien ça fonctionne. Alors cet acide aminé non standardest assez rare et on ne le retrouve même pas cheztous les êtres vivants, mais par exemple chez l’homme on connaîtune cinquantaine de protéines qui l’utilisent, comme quoi même la vie sur Terre arrive à faire des variationsde ses ingrédients de base. Alors revenons au tableau périodique. En dessous du phosphore regardez :on trouve l’arsenic, sa position nous dit que chimiquement, l’arsenic et le phosphore peuventavoir des comportements analogues. Et c’est d’ailleurs ça qui rendl’arsenic si dangereux. En effet le phosphore est un élément clé du fonctionnement de l’ATPet de la structure de l’ADN. Et donc, si un atome d’arsenic vient prendrela place d’un atome de phosphore, cela peut perturber le fonctionnementdu métabolisme ou encore la réplication de l’ADN. C’est pour cela que l’arsenic est à la foisun poison et un cancérigène. Mais si une nouvelle forme de vie se basait complètement sur l’arsenicà la place du phosphore, chimiquement on se ditque ça pourrait marcher. C’est d’ailleurs ce que certains ont crudécouvrir dans une bactérie, il y a une dizaine d’années. Alors la nouvelle a fait grand bruit,mais la découverte a été contestée et finalement la publication scientifiquea été retirée. La vie à l’arsenic, pas forcément sur Terremais sur une autre planète pourquoi pas ? Encore plus exotique : en dessous du carbonedans le tableau périodique, il y a le silicium. Alors le carbone, c’est vraiment l’élémentclé de la biochimie car avec ses quatre liaisons, il peut formertout un tas de molécules complexes et il est donc à la base de toutela chimie organique du vivant. Et c’est aussi grâce aux liaisons du carboneque l’on peut produire des matières plastiques. Les plastiques sont en effet de longueschaînes à base de carbone, qui répètent sans cesse la mêmestructure élémentaire. C’est ce qu’on appelle des polymères. Mais le silicium avec ses quatreliaisons potentielles, peut dans une certaine mesure,jouer un rôle analogue à celui du carbone. C’est notamment ce qui permetindustriellement de fabriquer les polymèresqu’on appelle des silicones, qui sont des plastiques ayantdes propriétés différentes de ceux basés uniquement sur le carbone. Alors allons-y pourquoi pas une formede vie entièrement basée sur le silicium ? Après tout, il s’agit d’un des élémentsles plus abondants sur une planète rocheuse comme la Terre, et certains organismes vivants saventd’ailleurs déjà l’utiliser, c’est le cas par exemple des diatoméesqui sont des unicellulaires capables de se constituer de magnifiquescoquilles microscopique de SiO2, la silice. Elles se font en gros des coquillesen verre naturel. Si on essaie d’imaginer une formede vie basée sur le silicium, ça voudrait dire que des organismespourraient métaboliser des molécules à base de silicium et respireraient en rejetant non pas du CO2,mais du SiO2, elles expireraient du verre donc… Bon beh, pourquoi pas ? Alors parmi tous les gensqui se sont amusés à essayer de définir la vie de la façonla plus large possible, il y a évidemment la NASA. Et ce, tout particulièrement depuis le débutdes missions en direction de mars et le lancement des sondes Viking en 1975. On comprend l’importance de la question hein ! Si l’ambition de ces missionsest de rechercher la présence de vie, on a plutôt intérêt à avoir une bonnedéfinition de ce qu’on appelle la vie, car évidemment ça va conditionner lesinstruments qu’on va embarquer, les analyses qu’on voudra faire etc. Dans les années 90, un groupe de travailde la NASA a justement proposé une nouvelle définitionde la vie qui a le mérite d’être à la fois suffisammentlarge et tout de même utilisable. la vie, ce serait : Dans cette définition tousles mots sont importants : Le mot “système” d’abord, il montre bien que la vie ce n’est pastellement un truc ici ou là, c’est avant tout un systèmede composants en interaction. Si on prend une cellule et qu’on considèreindépendamment chaque molécule, aucune de ces molécules en particuliern’est vivante, c’est le système dans son ensemble qui l’est. Le mot “chimique” ensuite, alors là on reste suffisamment large sanssupposer un rôle prépondérant pour par exemple, l’eau ou le carbone,très bien. “Auto-entretenue”, attention ça ne veut pas dire qu’un systèmevivant est capable de mouvement perpétuel. Mais qu’il sait puiser dans sonenvironnement les ressources nécessaires pour assurer son maintien,au moins provisoirement. Et enfin la partie la plus intrigante,”capable d’évolution darwinienne”, c’est vrai qu’une des choses qui estcaractéristique de la vie sur Terre, c’est bien la notion d’évolutionau moyen de la sélection naturelle, ce qu’avait compris Darwin sans avoirdécouvert le mécanisme chimique détaillé qui se cachait derrière. Depuis Darwin, on a compris quedans la vie sur Terre, l’évolution est rendue possible par l’ADN,c’est lui qui porte les gènes, c’est à dire l’information indispensableà la notion d’évolution. Mais la définition de la NASAlaisse évidemment la porte largement ouverte et permet d’autres mécanismesque celui basé sur l’ADN. C’est d’ailleurs un exercice intéressantde se demander de quoi on aurait besoin, chimiquement pour avoir quelque chose de similaireà du stockage d’information génétique. Pour qu’il y ait une évolution darwinienne. Le support chimique de l’informationdoit posséder deux propriétés : la réplication et les erreurs. Prenez l’ADN, la raison pour laquelle cette moléculepermet les mécanismes d’hérédité, c’est qu’elle est réplicable, il est chimiquement possiblede recopier un brin d’ADN pour le passer à sa descendancepar exemple. Mais paradoxalement, pour que l’évolutiondarwinienne puisse avoir lieu, il ne faut pas que cette copie soitabsolument parfaite, il faut aussi des erreurs, sinon l’information serait toujourscopiée à l’identique et les organismes n’évolueraient jamais. Ce qui permet l’évolution darwinienn,ce sont justement ces erreurs de copie, les mutations, qui de temps en temps, donneront des descendants mieux adaptésà leur environnement et qui seront donc favoriséspar la sélection naturelle. Pour stocker comme ça une grande quantitéd’information sur un support chimique, il faut évidemment des moléculestrès grandes, c’est ce qui se passe avec l’ADN et l’ARN, elles sont constituées d’un assemblagerépété de blocs élémentaires, ce sont donc des polymères. Je vous l’ai dit des polymères,on en connaît plein, tous les plastiques dont le nom commencepar poly quelque chose ce sont des polymères qui peuvent êtretrès longs. Alors est-ce que n’importe lequelde ces polymères pourrait convenir pour stockerde l’information génétique ? Eh bien probablement pas, car il y a une chose remarquableavec la molécule d’ADN, si vous prenez votre ADN et celuid’un concombre, on l’a dit, la structure globale est la même,mais le détail est évidemment très différent, la suite des bases A G T C qui lesconstituent ne va pas du tout être identique, sinon vous seriez un concombre. Et pourtant sur le plan physico-chimique,votre ADN et celui d’un concombre se comportent de manière parfaitementsimilaire, ils sont traités dans les mêmes conditionspar là-même machinerie cellulaire. En gros ça veut dire que l’ADNest une molécule dont on peut changer carrément des atomes sans pour autant affecter ses propriétésphysico-chimiques globales. D’habitude ça ne marche pas ça, si vous prenez une moléculeet que vous changez certains atomes, ben vous allez récupérer une moléculequi n’est pas la même et qui physiquement et chimiquement va peut-être se comporter de façontotalement différente. Qu’est-ce qui fait cette sorte destabilité de l’ADN, le fait que quelle que soitla séquence des bases, il se comporte à l’identique ? Eh bien, d’après le biologisteSteven Benner, l’ingrédient clé ce sontles groupes phosphate que l’on retrouve dans le squelette de l’ADN et, en particulier le fait que ces phosphatessoient chargés négativement. Cette chaîne de charges négativesdans le squelette joue un rôle tellement dominant dans la détermination des interactionsphysiques de la molécule d’ADN que, peu importe les bases qu’on y attache,la molécule réagit de la même façon. Et cela a mené Steven Benner à proposerque pour stocker de l’information génétique, l’idéal c’était d’avoir une moléculequi soit un polymère dont les blocs élémentairesportent des charges, ce qu’on appelle un polyélectrolyte. Donc pour lui, pour identifierde la vie ailleurs, un système capable d’évolution darwinienne, il faut chercher des tracesde polyélectrolytes. Steven Benner a d’ailleurs lui-mêmeessayé d’en fabriquer de façon synthétique pour démontrer comment créer des alternativesà l’ADN qui ne soient pas de l’ADN. C’est ainsi qu’en 2019, il a publié un exemple de polyélectrolytepouvant servir de support d’information et comportant huit basesau lieu des 4 dont on a l’habitude. Avec toutes ces considérations, on peut se dire qu’on a maintenant unedéfinition de la vie qui nous permettent de rechercherdes choses de façon suffisamment large, sans tomber dans le piègede chercher quelque chose qui ressemble trop à la vie sur Terretelle qu’on la connaît. Mais si on était encore trop restrictif, et si la vie pouvait prendre des formesqui nous échappent complètement, qui s’affranchissent carrément de la chimietelle qu’on l’envisage ? En 1964 alors que la NASAse posait ses premières questions sur “comment définir la vie pour l’identifier”. Le chimiste James Lovelock leur avait dit : “Si j’étais vous pour trouver de la vie,je chercherais des réductions d’entropie” Ah l’entropie ! C’est une notion qu’on associesouvent au désordre et dont le deuxième principede la thermodynamique nous dit qu’elle ne peut qu’augmenter, dans l’univers le désordre va croissant. Et pourtant on dirait que l’émergencede la vie s’affranchit de ça, des structures de plus en plus ordonnéesde plus en plus organisées, de plus en plus complexes. Est-ce que la vie va à l’encontredes lois de la thermodynamique ? J’avais un tout petit peu évoquéces questions dans mon épisode sur l’énergie et l’entropie. et j’avais promis de vous faire une suitesur la thermodynamique de la vie. Eh bien voilà, les bases sont posées et dans le prochain épisodeon se demandera donc comment on peut définir la notion de vieà partir de considérations thermodynamiques. Merci d’avoir suivi la vidéo, n’oubliez pas de vous abonnersi vous aimez ce contenu pour être sûrs de ne rien rater, vous pouvez aussi retrouver les actualitésde la chaîne sur facebook et sur twitter, et puis on se retrouve bientôt pour lasuite de cette exploration de la vie – Sous-titrage : Le Crayon d’Oreille –

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